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05.09.16 - En RP nous venons de passer au printemps ! Profitez de la douceur des températures pour visiter Chantilly et son parc fleuri.
05.08.16 - Agence Cooki fête ses quatre ans ! C'est qu'il devient un grand garçon. Merci à vous nos petits membres adorés ♥
31.08.16 - Vous l'avez attendu, le voici enfin ! Le dernier numéro du LPV à lire ici avec des interviews exclusives !
05.08.15 - Le voici le voilà, le numéro de l'été ! Avec son concours Mister Chantilly et tous ses petits articles croustillans, à lire ici !
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La Petite Sirène joua parfaitement le jeu, sans en faire trop. Elle écrit à son tour les informations sur le dos de la serviette et la poussa vers son collègue. Yume fut d’abord étonné de voir « fausse jumelle », mais après tout ce n’était que de fausses identités. Il gomma l’expression de surprise de son visage et engloutis son café d’une traite, puis s’étira et s’installa plus confortablement sur la chaise du café. Il regardait au loin et semblait réfléchir, peser chacun de ses mots. Sans même répondre à la question de sa supposée sœur, il demanda l’addition et paya en attendant qu’Ariel est terminé sa boisson.
Yume prit sa partenaire par le bras, voulant jouer au frère parfait. Il voulait donner une impression de complicité et d’affection flagrante. Il s’était renseigné sur internet sur comment était les relations entre frères et sœurs et il avait noté une chose : la plupart du temps c’est l’amour fou ou au contraire, la guerre constamment. Etant donné la mission, le temps qu’il devrait passer ensemble et le lien plus fort entre 2 êtres qui ont tout partagé depuis leurs créations, il avait opté pour la première solution. Sur la route, il entreprit de poser des questions auxquelles s’intéressent les membres de la famille.
« Et les amours ça baigne ? »
Le rouquin n’avait rien trouvé de mieux que ça. L’impro, c’est pas son truc. Déjà c’était une question embarrassante pour la jeune fille, mais en plus il craignait qu’elle lui retourne la question. Il pourrait mentir, entrer dans son personnage et inventer. Mais ça n’empêche que Noémie et Laura apparaissait dans son esprit de force, et il avait du mal à refouler ses réelles émotions. Il espéra simplement que ça ne soit pas visible sur son visage. De toute façon, ils étaient presque arrivés à destination. Yume composa le code d’entrée à un immeuble et monta à quatrième étage avant d’ouvrir la porte sur sa gauche. Il inventa Ariel à y entrer également.
« C’est ici que je vis, avec un colocataire. On ne le voit pas souvent mais si jamais il t’importune avec ces énigmes, appelle moi. On doit parler de cette couverture, je t’en prie installe toi. Voilà alors, ça rend plutôt réaliste je trouve, tu en pense quoi ? Mais je ne sais pas si 2 ado rêvant de devenir des stars d’Hollywood irait jusqu’à entrer dans un cartel. Tu n’as pas d’autres idées ? On peut faire quelque chose de totalement différent, personne ne devait nous écouter sérieusement sur la terrasse, on peut se permettre de tout changer. Je t’écoute. »
Une fois qu'il eut lu le papier, il afficha une fraction de secondes une visage etonne. Mince, j'avais ecris une anerie ? Peu de temps apres, l'addition fut payee. Je le remerciai a l'exterieur, je n'avais meme pas eu le temps de sortir le moindre centimes. Continuant son role, il m'attrapa par le bras et nous entamions notre deambulation. J'avoue que cela me faisait etrange. C'etait le temps que je me fasse a mon role. Certains humains faisaient du theatre, ce genre de choses ne devaient pas leur poser probleme contrairement a moi. Neanmoins, la mission etait importante, de plus, si j'echouais, c'etait ma place qui sautait au sein de l'organisation. Je pris sur moi pour me concentrer afin de faire ce qu'il fallait. Yume essayait de montrer que nous avions un lien fort entre nous deux, enfin entre Julia et Sylvain. Il me demanda comment ça allait les amours. Comme s'il s'agissait d'un rôle dans un film, je répondis en parlant plutôt fort :
- ah ba écoute, l'autre fois j'ai croisé un garçon bien sympathique dans le magasin ! J'ai fais tombé mes courses, il me les a ramassé et m'a accompagné jusqu'à la caisse ! Sinon avant, y avait eu le jeune homme qui travaillait à la boulangerie... Et toi alors ?!
Yerk, c'était tellement pas mon genre de faire cela. Je me dégoutais toute seule de mon personnage, m'enfin c'était pour le boulot... J'étais curieuse d'entendre la réponse de Yume. Peut-être allait il créer une demoiselle ressemblant à Noémie ? Cela serait logique après tout. Je ne savais pas où Yume voulait m'emmener mais je le suivis -même qu'accrocher au bras, je pouvais difficilement faire autrement- jusqu'à un immeuble. Il devait habiter à l'intérieur pour avoir le code d'entrée. Ma pensée fut confirmée lorsqu'il m'annonça directement la chose. Je ne pus m'empêcher de m'interroger sur l'identité de son colocataire. C'était peut-être bien un autre agent de GML. Je m'installai et nous discutâmes aussi tôt de la couverture. - Je t'avais proposé de faire semblant de créer un groupe de musique ou tout simplement y dénicher un métier. Les états-unis, de ce que j'ai cru lire sont vu comme LE lieu d'opportunités. Beaucoup désirent s'y rendre pour avoir soit disant une vie meilleure. Il n'y a pas besoin de beaucoup creuser je pense, certains veulent juste y aller, car c'est les Amériques. Le nom est une raison en lui même. Ce qui reste à déterminer c'est comment on agit. Il faut qu'on sorte, tout le temps, et qu'on se fasse repérer le plus possible. Jusqu'à pouvoir intégrer leur organisation. Enfin si j'ai bien capté.
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Yume écouta attentivement les propositions d’Ariel. Et visiblement elle avait vraiment bien bossé sur le sujet, jusqu’à se renseigner sur les Etats-Unis et l’effet de ce simple pays sur les jeunes adolescents inconscient. Donc Sylvain et Julia veulent simplement partir dans un autre pays, qui leur promet un meilleur avenir. Et comme sa collègue l’avait mentionné, il leur faudrait se montrer en société, se faire remarquer. Cette idée ne plaisait pas trop au jeune homme, lui qui préférait passer sa vie enfermer dans sa chambre. En plus, le genre d’endroit qu’ils seraient amener à fréquenter le faisait déjà frissonner.
« Et la première chose que les gens doivent retenir de nous, ce doit être que nous sommes prêt à tout pour arriver à nos fin. Si le réseau trempe dans la drogue il doit certainement avoir un lieu d’échange. Il faut le trouver, ça peut-être n’importe quoi : une ruelle sombre, un lieu public… Mais pour ça, j’ai pris de l’avance : voici ce que disait les documents chez Mère-Grand. D’abord, des plans du QG qui nous serviront certainement plus tard, quand on aura réussi à infiltrer leur groupes. Mais autre chose de bien plus intéressant dans l’immédiat… Regarde par toi-même. »
Le rouquin tendit une feuille à sa coéquipière. C’était une facture : Mère-Grand était vraiment prête à tout pour acheter ses ingrédients moins chers, jusqu’à acheter son sucre à des trafiquants. C’est pourtant une autre information qu’elle devait relevait sur ce document. Le lieu d’échange y était inscrit : Night’s Club.
« La boîte de nuit de Chantilly contient une section privée qui est louée par la Groseille. Ils appellent ce coin « Sugar VIP », et font croire qu’en réalité cet espace est réservé à des riches jeunes gens, qui sont capables d’en payer l’entrée. Effectivement il faut être riche pour s’acheter de la drogue je suppose… Donc on doit se faire remarquer dans cette boîte, le cartel doit avoir des hommes de mains qui surveillent la salle principale. Reste une question : comment être visible et intéressant pour la Groseille ? »
Yume laissa le temps à Ariel d’analyser ses récentes découvertes, et lui donner l’opportunité d’avoir une idée. Jusqu’ici il était satisfait du travail qu’elle fournissait, il voulait voir jusqu’où elle serait capable de penser pour réussir l’infiltration. Encore un test pour la jeune femme.
J'écoutai attentivement en essayant de cacher la fatigue que ressentait mon corps tout entier. Ce qu'il disait était vraiment à prendre compte. Je ne répliquai rien, attendant la suite des informations. Il me montra une facture sur laquelle figurait des échanges entre la grand mère et le groupe de trafic. Elle était visiblement plus intéressée que nous ne pouvions l'imaginer. Mais encore plus important, le lieu d'échange. Le voila notre lieu où nous pouvions les débusquer. Ce lieu de retrouvailles contentait probablement des gens riches que nous pouvions remarquer à vue d’œil, sans aucun doute.
- Les gens riches qui trainent dans ce genre de lieu aiment montrer qu'ils sont riches, ils en sont fiers. Utilisons leur vanité à notre profit. Mais bon sang, comment faire pour rentrer dans le quartier VIP ? Trafiquer les listes ? Voler une carte car probablement les membres en possèdent une ? Cela serait sans doute plus facile à faire que de chercher à se faire remarquer sachant que nous ne savions rien de leur critère de recherches. Je penser que nous perdrions plus de temps qu'autre chose. En revanche une fois dans le quartier VIP, nous pourrions nous fondre dans la masse, obtenir des informations sur leur quartier, sur comment ils opèrent et par la même occasion nous faire connaître. en espérant ne croiser personne que nous connaissons... Mais ça devrait aller. N'oublions pas que ce genre d'organisation a toujours besoin de main d’œuvre, et que nous devrions jouer sur cette carte là; c'est à dire, que nous recherchons à nous investir au sein de leur groupe. Dis-moi ce que tu penses de tout cela.
J'avais réfléchi à haute voix pour qu'il puisse entendre toutes les idées qui avaient pu m'effleurer. Peut-être que cela lui faciliterait également sa réflexion.
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Le rouquin écouta attentivement sa collègue tout le long de sa tirade. Il remarqua ses traits tirés et les cernes sous ses yeux. Elle avait l’air fatiguée… Néanmoins, elle avait tout de même une bon raisonnement. Perfectible, mais un bon raisonnement tout de même. Elle avait presque tout pris en compte et elle était assez efficace sur ses plans d’actions. Yume analysa ce qu’elle avait dit de long en large pendant quelques minutes puis finit par donner son avis.
« tiliser leur vanité serait une bonne idée. Mais tu oublies que si la motivation de Sylvain et Julia est de se faire de l’argent pour aller aux Etats-Unis, ils ne peuvent pas être riche. Donc on ne pourra pas jouer là-dessus. Autre chose : pirater les listes et voler une carte sont de bonnes idées en soi. Mais à mon avis, ils ont un moyen de vérifier nos identités. Et les cartes… J’ai cru lire quelque part que ça devenait obsolète. Les gens utilisent leur smartphone ou des technologies encore plus élaborées. Quand à leurs critères de sélection… Tu as raison ce serait trop difficile et long d’essayer de les deviner. Et à mon avis le gros balourd qu’on garde à l’Organisation ne nous servira à rien sur ce coup là. Donc… Je propose que les jumeaux partent sur le terrain directement. On essaiera de rentrer dans le coin VIP, en prétextant vouloir faire partie de leur monde. Et là attention, il faudra être attentif. Observer chaque chose pour en découvrir un maximum. L’idéal serait de voir quelqu’un y entrer pour jeter un œil à l’intérieur chose que l’un de nous deux fera ; et l’autre devra surveiller chacun des gestes du videur à l’entrée. La manière dont il rentre si c’est une carte, une liste ou autre. Tu es libre pour sortir ce soir ? »
L’idée de devoir aller en boîte de nuit ne plaisait pas du tout au garçon. Il espérait ne croiser personne qu’il connaissait, en particulier Noémie ou une de ses connaissances, voire pire son frère ! Ils pourraient se méprendre en voyant Yume se pavanait ainsi aux bras d’une autre fille. Mais c’était le boulot, et en bon professionnel, il ne pouvait pas laisser passer une telle occasion d’entrer dans le réseau pour le détruire.
Je me sentis quelque peu étrange a la fin de mon discours. Je me sentais mal a l'aise. Je sentais les regards inquisiteurs de mon collègue. Il attendait forcement des choses de ma part. Je me disais que son attitude allait changer si ce que je faisais ne lui convenait pas, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qu'il pensait concrètement. Peut-etre prenais-je trop les devant ? Ou au contraire c’était ce qu'il attendait de moi ? Finalement je me résonnais en m'affirmant que le mieux était de mener a bien la mission selon ce que je pensais, même si on devait mal s'entendre. Bien sur, je préférais avoir une bonne relation avec lui, j’appréciais les gens, les voir fâcher me rendait triste. Après les derniers avis de Yume, j'acquiesçai d'un signe de tête. Nous avions donc un plan.
- Alors, c'est partit frangin, dis-je avec malice.
En revanche, je ne savais pas ce qu'était une boite de nuit... Je ne pouvais pas faire semblant de savoir ce que c'était, pour mener à bien la mission. J'allais sans doute paraître bête, mais je lui demandai malgré tout :
- Excuse-moi... qu'est-ce qu'une boite de nuit exactement ? J'ai entendu son nom dans le centre ville, je sais où elle se trouve, mais je ne sais pas ce que c'est...
J'attendis qu'il me réponde.
Apparemment cet endroit n'ouvrait que le soir. Cela ne me disait rien qui irait. C'était pour le travail, il fallait bien. Je souhaitais d'avantage ne croiser personne que je connaissais. Enfin, nous avions attendu suffisamment longtemps nous allions pouvoir nous rendre dans cette fameuse boîte... de l'enfer... Il devait y avoir plein de petits Satan(référence au rp avec la bête, ce sont des cigarettes en fait) là bas ! Je me remémorai les instructions de Yume, en espérant ne rien louper, c'était primordial.
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Bon point de départ, Ariel avait ingurgité tout le flot de parole de Yume sans broncher, et elle ne semblait pas perdu dans ses explications. En plus elle était vraiment motivée, et il cru déceler qu’elle se mettait déjà dans son personnage, prenant un ton enjouée et lui affublant un surnom. Cependant… Quelque chose avait l’air de l'embarrassée tout de même, et l’inquiétait. Elle posa une question, toute simple. Et c’est vrai que le jeune homme n’avait pas connaissance de ce genres d’endroits avant de débarquer en Europe… Non pas qu’il n’y en ai pas dans son pays d’origine, en fait c’est surtout qu’il ne s’intéressait tout simplement à rien d’autre que sa formation et ses missions.
« Euh… Eh bien c’est un endroit qu’on fréquente la nuit, un peu comme un bar. Il y a de la musique très forte, et les gens boivent de l’alcool, et danse les uns serrés contre les autres. Ils trouvent ça amusant et certaines personnes se défoulent ainsi. Personnellement, m’engouffrer là-dedans et le contact avec les autres personnes en sueur me répugne. Mais c’est une mission et on a pas le choix… »
En plus, il faudrait se fondre dans la masse, faire comme si il aimait venir dans cette boîte de nuit. Et en tant que jeune rêvant des Etats-Unis et pour se faire remarquer, Yume allait devoir déborder d’imagination. Boire de l’alcool en mission ? Ils ne tiendraient pas ni l’un ni l’autre parce qu’ils n’en ont pas l’habitude. Se déchaîner sur la piste de danse, sauter dans tout les sens ? Ça c’est le minimum. Et enfin, il fallait encore trouver le moyen, ou tout du moins une raison pour s’approcher de la porte du club VIP et pouvoir mettre leur observation au point. Avec plus d’information, ils pourront enfin voir plus clair et surtout plus loin dans le futur de cette longue et difficile mission.
« Il faut aussi porter une tenue de « soirée ». Là encore c’est un peu… Gênant. C’est le genre de vêtements trop courts et avec très peu de tissu pour les femmes. Et pour les hommes des choses plus décontractés comme une chemise à moitié ouverte peut-être. On doit préparer nos déguisements. Et puis tu m’as dit savoir où se situait le bâtiment. Pour la suite des évènements je te propose de se retrouver à 23h, habiller comme il faut. Fait des recherche, et vu l’heure de l’après-midi tu auras le temps d’aller faire les magasins si nécessaire. »
Le rouquin se leva, souhaita bonne chance pour son après-midi chiffon à sa collègue et lui serra la main. Il était temps pour eux de se séparer et de travailler leur personnage physiquement.
Je me récitai encore une fois la définition qu'il m'avait donné de cette boite de l'enfer... Cela ne me plaisait pas. Mais comme à mon habitude, j'affichai un sourire des plus convaincant dans le but de me motiver moi-même.
- Dans ce cas, je te dis à ce soir !
Je failli ajouter Sylvain mais comme nous allions déjà jouer, et surjouer avec ces rôles, autant se laisser quelques temps dans notre véritable peau. Je lui fis un signe de main amical. finalement, il n'était pas si froid qu'il n'y paraissait, il était même plutôt sympathique ce marchand de sable. Dans la rue, je pris la posture que je voulais que Julia détienne; pleine d'assurance, regard haut... Cela me faisait comme un entrainement pour ce soir, où je devais totalement oublier la petite Ariel.
J'avais pu faire une petite sieste dans la journée, j'allais vraiment avoir besoin de toute mon énergie ce soir. Ce n'était pas optimal, mais c'était mieux que rien. Je me regardai dans la glace, je regrettai de m'être levé... Je ne sais pas où j'avais déniché tout ça dans ma penderie.Bon j'avoue, j'avais fait quelques achats dans la boutique pour certains vêtement. J'avais malgré tout un peu honte. Mes cheveux étaient attachés vers le haut de mon crâne, dont quelques mèches s'échappaient des côtés. Un maquillage particulièrement sombre recouvrait mon visage, contrasté avec du rouge à lèvre très voyant. Un petit haut noir fait de ficelles et transparent autour de ma poitrine recouvrait mon buste, en laissant apparaître mon nombril. Ensuite, une jupe. Courte et serrée, tout aussi sombre qui laissait apparaître mes jambes toutes fines dont j'étais si complexée. Sans mes écailles, je me sentais vraiment honteuses de les montrer. Puis pour finir, des chaussures ouvertes à talons aiguilles. Je tournai plusieurs fois en rond, m'empêchant de sortir.
Tu ne peux pas sortir comme ça Ariel... C'est pas possible... Il pourrait y avoir au moins Oih pour regarder ! Ou la, mais qu'est-ce que je raconte...
Oui évidement, je me souvenais encore du baiser que nous nous étions échangées quelques jours plus tôt qui me hantait. Voyant l'heure, je décidai de sortir, en veillant à planquer sous ma jupe mes dagues. Je ne pouvais pas emmener mon arme à feu en revanche, mais personne n'allait avoir l'idée, théoriquement, de fouiller la dessus. Je pris mon sac, et mes faux papiers d'identités. Direction la boite de nuit.
Me déplaçant le plus normalement possible, je me rendis vers le lieu de rendez vous. Il y avait du monde qui traitait tout autour, dont des gens avec des petits satans. Fauve n'était donc pas la seule ! Je respirai un bon coup, et cherchai Yume dans la foule. Je m'imaginai d'avance la tête qu'il avait... J'espérais que je m'étais habillée comme il fallait.
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Yume attendait devant le Night’s Club de Chantilly, aux alentours de 20h. Il n’y avait pas encore foule pour le moment, et c’était voulu. La première chose à faire serait de montrer à Ariel comment se comporter dans ce genre d’endroit, et de s’habituer petit à petit à la chaleur humaine et à la proximité avec les autres. Trop d’un coup, même pour le garçon de nature timide, ce ne serait pas supportable. Il avait opté pour une chemise simple et blanche, comme il l’avait dit un peu plus tôt dans la journée à sa coéquipière. Il en avait ouvert un bouton, dévoilant un peu de sa peau très pâle.
Quand il l'aperçut enfin, il ne la reconnu pas tout de suite. On aurait dit une autre personne… Elle avait visiblement très bien travaillé son personnage. Malgré le fait qu’elle ne devait pas être très à l’aise dans des vêtements si courts, Ariel dégageait comme une assurance et une confiance en elle à toute épreuve. Le garçon du se secouer la tête pour retirer l’expression d’étonnement de son visage. Il le remplaça par une espèce de sourire qu’il avait imaginer toute l’après-midi devant son miroir. En réalité il cherchait à reproduire celui que faisait Emuy, sans vraiment atteindre une copie parfaite. Mais ce sourire là était peut-être plus appropriée ; il inspirait un homme charmeur et non pas un prédateur et tueur en série de femmes.
« Alors soeurette, prête à te déhancher sur la piste ? »
Il lui offrit un clin d’oeil ainsi que son bras. Elle avait beau essayer de paraître le plus naturelle possible, Yume avait quand même remarquer que les talons ne devait pas être très facile à porter, un peu de soutien serait certainement le bienvenue. Ils passèrent le videur sans aucun accroc, et entrèrent dans la salle principale. Pour le moment, à part un groupe de fille qui riaient aux éclats et quelques personnes solitaires déjà bien alcoolisés au bar, il n’y avait pas grand monde. Le roux décida de s’installer à une table au fond, pour parler discrètement.
« Alors, tu en pense quoi d’ici ? Je t’ai fait venir exprès un peu plus tôt pour que tu t’imprègne de l’endroit, de l’ambiance. »
A peine eut-il terminer de parler que la musique fut lancer. Le son était très fort, comme d’habitude dans ce genre d’endroit. Il laissa le temps à la Sirène d’observer les alentours, et si besoin de poser des questions sur ce qu’il y avait autour d’eux. Une fois que l’endroit serait bondé, ils mettraient leur plan à exécution et essaierais d’infiltrer le club VIP du cartel.
Yume attendait sagement devant la boîte de nuit. Décidément, il était toujours à l'heure pour tout. Il était vêtu d'une chemise blanche. Lorsqu'il m’aperçus, me lança un sourire méconnaissable. Une fois à ses côtés, j'eus presque envie de m'écrouler tant la tenue était douloureuse à porter. Il m'offrit son bras que je saisis avec un immense soulagement. Il avait sans doute pitié de moi avec mes talons !
- T'as pas idée ! lui répondis-je avec beaucoup d'entrain alors que je ne le pensais absolument pas.
J'avais plutôt envie de partir dans l'autre sens. Le pire fut quand nous franchîmes l'entrée pour nous retrouver dans la salle principal. J'eus un mouvement de recul et si Yume ne me tenait j'aurai fait demi tour. Allez Ariel, un peu de courage. Le marchand de sable nous emmena jusqu'à une table pour discuter tranquillement. Je me rapprochai de lui pour pouvoir l'entendre.
- C'est géniiiiial... dis-je simplement avec le plus d'ironie possible.
La musique à fond vint se rajouter à cet endroit de malheur. Les gens rentraient progressivement. Je profitai de quelques minutes pour noter les différents endroits.
- C'est quoi une piste ? finis-je par demander.
Il l'avait évoqué tout à l'heure et j'avais fait mine de connaître. Je connaissais la piste d’atterrissage, la piste de bowling... Je commençai à me mettre sur mes gardes tout en restant dans mon apparence de rôle. Le plan allait pouvoir être exécuté. Il allait falloir observer les gens, se mêler à la foule... Une certaine peur me prit. Je ne savais pas exactement comment réagir... Noter les personnes à l'apparence un peu plus remarquable que d'autres puis essayer d’interagir avec peut-être ?
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Comme prévu, aucun des 2 coéquipiers n’étaient ravis de cette infiltration en boîte de nuit. Le bruit, la foule qui commençait à arriver… Après son inspection des lieux, Ariel avait une première question. Une piste. Et bien heureusement que Yume avait pris le temps de regarder les expressions qu’utiliser les gens à propos de ce genre d’endroits… Sinon il aurait été aussi perdue que la sirène. Il montra simplement le centre de la salle où les premiers arrivants se plaçait petit à petit pour se mettre à bouger en rythme, coller les uns contre les autres de manières totalement indécente.
« Ça désigne juste l’endroit au centre où les gens vont danser. Et malheureusement, si on veut faire « vrai », il faudra s’y aventurer nous aussi. Juste une chose… Tu es une femme, et donc si tu regarde déjà les personnes présentes, tu verras que les hommes n’hésite pas à être très invasif parfois. N’hésite pas à manifester ton refus et si besoin je garderais constamment un œil sur toi. Aller, courage et prends un air radieux maintenant. On est censé s’amuser Julia ! Tu veux boire quelque chose ? »
Il avait volontairement élevé la voix sur les 2 dernières phrases et parti au bar pour commander. Il faudrait évidemment consommé comme tout le monde pour se fondre dans la masse… Mais l’un comme l’autre n’ayant pas l’habitude, tenir l’alcool serait plutôt compliqué. Le rouquin décida de rester sur une bière et un coktail. Au moins il avait évité les alcools forts. Il revint à la table où sa « soeur » se trouvait.
« Voici comment on va procéder : on reste ici pour le moment, en attendant que l’endroit se remplisse encore plus. Tu vois l’entrée là-bas au fond ? Il y a un videur, ça doit être l’espace VIP. Tout ce qu’on a à faire, c’est faire semblant de discuter, rire très fort parfois, boire ces substances de malheur qui vont certainement nous monter à la tête. Tout ça en surveillant cette entrée, repérer qui entre, qui sort et surtout, comment ils se reconnaissent entre eux. »
Le plan roulait parfaitement jusqu’ici. Personne encore n’avait passé la porte du club des privilégiés de la drogue. Le temps filait et s’il restait encore à cette table plus longtemps il finirait par attirer trop l’attention. L’heure était venu de… Danser. Il prit simplement le bras de sa collègue pour l’emmener au centre de la foule et improvisa ensuite, essayant de bouger comme les autres le faisaient.
Je tentai de rester concentrer uniquement sur Yume et ne pas remarquer ce qui se passait un peu plus loin. Les gens avaient vraiment des comportements étranges. Et personne ne semblait trouver cela rebutant ? Non vraiment je ne comprenais pas. Je ne pensais vraiment pas qu'il existait pareils humains. S'y aventurer. J'avais de plus en plus envie de suivre Yume comme un toutou et ne plus lui lâcher les chaussures. Les hommes évasfis ? Que voulait-il dire par là ? D'accord, si quelqu'un faisait quelque chose qui me déplaisait, j'avais le droit de montrer mon mécontentement. Je lui lançai un sourire de remerciement sincèrement.
- Merci Yume, d'être là.
Je ne sais pas ce qu'il se saurait passé si j'avais dû faire la mission seule, ou même avec un agent moins soucieux que mon coéquipier. Lorsqu'il leva la voix, je compris qu'il s'agissait du signal pour se remettre en marche. Mon attitude changea radicalement et je regardai désormais Sylvain. Je lui répondis un "avec plaisir, comme d'habitude !" Je lui faisais confiance quant au choix des boissons. Il revint un peu plus tard avec une bière et un cocktail. Je ne savais ce que contentait ni l'un ni l'autre. Mais la couleur ni cocktail me donna envie de l'essayer. En plus, il y avait un joli petit palmier dedans. Je m'installai à mon aise sur mon fauteuil et pris mon verre en main pour le siroter légèrement.
Qu'est-ce qu'un videur ? Décidément il va me falloir un décodeur à force. Il avait employé ce terme quelques minutes auparavant. J'avais de plus en plus peur de ne servir à rien ou de tout gâcher. Mais heureusement, il m'expliqua. Donc j'allais surveiller l'entrée, me fondre dans la masse. Voila mon rôle, je pouvais au moins réussir cela. Au moment où j'allais tirer "mon frangin" par le bras pour aller danser, il me devança. Je pris soin de garder mon verre à la main, j'avais un plan en tête. Je commençai à gesticuler, car c'était réellement le mot, gesticuler. J'avais noté un homme un peu plus loin qui m'inspirait quelque chose d'un peu particulier par rapport aux autres. J'avais essayé de faire comprendre à Yume que je cherchais à m'en rapprocher. Une fois suffisamment prêt, je le bousculai et renversai une partie de mon verre sur lui.
- On non pardon je suis vraiment désolée ! J'avais envie de boire et de danser, du coup j'ai combiné les deux, mais ce n'était peut-être pas une bonne idée, il y a beaucoup de monde ce soir !
J'avais pris une voix plutôt mielleuse et navrée. Il entama la conversation évidement sur les habitudes de la boîte. J'espérais en faisant cela pouvoir lui soutirer quelques informations sur les habitués du coin. J'aurai préféré une femme mais le coup du verre marchait moins bien avec la gente féminine d'après les films. Oui bon, les films n'étant pas forcément une source fiable... Je restais à proximité de Yume. Soit il arriverait à se joindre à nous, soit lui aussi se trouverait une victime. Mon regard surveillait toujours l'entrée. Heureusement, il faisait plutôt sombre, discerner les yeux des autres étaient compliqués.
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Ariel avait très vite repérer une cible potentiel. Un client du cartel qui attendait de pouvoir se fournir en dansant ? Peut-être bien. Il semblait en partie défoncé ; les yeux rouges, le manque de sommeil évident… La sirène s’en sortait très bien jusqu’ici, mais Yume voulait être certain qu’elle était en sécurité. Tandis qu’il se dirigeait vers sa « soeur » et l’inconnu, il repéra lui aussi ce qui semblait être un gros poisson. Un homme d’une quarantaine d’année qui se déplaçait entouré de 2 gardes du corps (des colosses, monumentales) dont l’un deux portait une valise. Une valise qui sentait l’échange entre de la poudre et de grosses sommes d’argent.
« Hey, Julia ! Tout va bien ? Bonsoir ! Dis, je dois aller aux WC, envies pressantes, ahah ! Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésite pas à m’appeler, d’accord ? »
D’une pierre 2 coups : il voulait vérifier que tout se déroulait comme elle voulait, insister sur le fait qu’elle devait demander de l’aide au moindre début de danger et aussi lui donner sa position. Il lui fit un simple clin d’oeil avant de partir dans les sanitaires. Heureusement pour lui il avait pu prévoir les déplacements de l’homme qu’il suivait puisqu’il arriva juste quelques minutes avant lui, le temps de poser un micro dans une des cabines et de sortir. Yume rejoignit la table qu’il occupait peu de temps avant avec Ariel et enfila une oreillette.
Comme il lui avait promis, il ne lâcha pas sa partenaire des yeux, tout en écoutant la conversation qui avait lieu dans les toilettes.
« - On doit recruter de nouvelles têtes, les jeunes interagissent mieux avec les jeunes. Et ce sont eux que nous ciblons pour la vente des produits, c’est clair ? Je veux des casiers judiciaires tout frais, des jeunes gens capables de combattre principalement. Sinon, ils se font tabasser par ceux qui n’ont pas de quoi payer la marchandise. Bon et pour ce qui est des betteraves à sucre… Une commande n’est jamais arrivée jusqu’au QG. Débrouillez-vous pour me retrouver ce déserteur et lui faire la peau. »
Le roux entendis ensuite le bruit d’une chasse d’eau et celle d’une porte. Les 3 individus qu’il l’intéressait était sorti et se dirigeait maintenant jusqu’à la porte du club VIP. Pour entrer, le videur scanna le poignet de chacun d’eux avec une drôle de machine avant de les laisser entrer. Soit ils avaient un symbole précis, soit il s’agissait comme il le craignait d’une puce électronique. A découvrir dans la suite du plan prévu. Yume se préoccupa à présent plus en détail au gars qu’avait coincée sa collègue ; de toute manière il l’attendait pour échanger leurs infos avant de continuer leur travail.
Yume intervint brièvement dans notre conversation, ce à quoi je répondis en riant :
- Oh oui, ce charmant homme me tient compagnie ! File, boire donne envie !
Le pire c'est que c'était vrai. Mais je me doutais que s'il s'y rendait c'était pour une tout autre affaire. Il avait du repérer quelque chose et avait besoin de se cacher dans les toilettes. En attendant, je comptais bien obtenir des informations intéressantes. L'homme tenait de moins en moins sur ses pieds. Je lui prêtais mon bras et lui proposai de s'assoir sur l'un des banc vide. Je lui apportai un verre d'alcool bien chargé.
- Buvons un peu, ça va nous détendre !
Je continuai de siroter mon cocktail déjà à moitié vide grâce à ce que j'avais renversé.
- Ah si tu savais, il s'en passe tellement de choses ici. Et je peux te dire que je les vois.
- Ah oui ? Vous fréquentez beaucoup cet endroit, vous devez bien connaître à présent.
- ça c'est sûr ! Figure-toi qu'il y a un lieu très spécial ici. Et je fais parti des gens privilégiés qui ont le droit d'y accéder
- Vous devez vraiment être quelqu'un d'important alors. Je ne vais importuner plus cela doit sûrement rester secret...
- Je peux bien te le dire à toi... Tu vois, y a un coin pour les VIP. Le joli tatouage que j'ai au poignet, il me permet d'entrer. Et y a pleiiiiin de gens importants qu'il faut absoluuuument fréquenter.
- ça a l'air super ! J'aimerais tant pouvoir les rencontrer. Voyez-vous avec mon frère que vous avez vu tout à l'heure, on est à la recherche de... projets... Et on sait se rendre utile si vous voyez ce que je veux dire...
La carte de la complicité et de la flatterie, ça marchait bien mine de rien.
- - T'en fais pas ma belle ! Ils me connaissent bien, venez avec moi tout à l'heure, je vous ferais entrer.
Je m'exclamai pour lui montrer mon joie, en le remerciant, puis je lui dis que je revenais que j'allais me défouler un peu sur la piste mais que je reviendrais très bientôt. Je partis aussi tôt à la rencontre d'autres personnes en attendant Yume. C'était génial. Je fis la conversation avec quelques personnes en me joignant à leur ambiance festive. Puis j’aperçus Yume. Je m'assis à la table en prenant soin de rechercher des verres. Nous allions pouvoir échanger nos trouvailles. Je lui détaillai la conversation, et parfois je lançai des regards complices à mon "nouvel ami" qui semblait de plus en plus... dans les vapes. Tant mieux, moins il avait conscience, mieux on allait pouvoir agir. Maintenant que Yume savait tout, j'étais impatiente qu'il me raconte.
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Rassemblement des troupes et des informations. Ariel avait très bien travaillé sur ce coup : tombé sur quelqu’un qui est membre et qui comptait les faire entrer directement sans trop de problèmes, c’est une grande réussite, surtout du premier coup ! Et donc comme prévu, il s’agissait d’un petit tatouage. Yume espéra très fort ne pas devoir marqué sa peau à tout jamais pour une mission de ce genre, mais bon, le travail c’est le travail. Et au pire, il le retirerais au laser. Maintenant c’était au tour du jeune homme d’exposé ces découvertes. Il expliqua brièvement comment il avait manoeuvrer pour entendre la discussion des 3 hommes et ce qui c’était dit.
« Donc, on aura pas besoin de forcer le passage pour entrer. Mais une fois à l’intérieur… On ne devra pas passer pour des clients potentiels, mais bien pour des jeunes avec des ambitions, et qui cherche un travail qui rapporte gros. Je ne sais pas ce qui va se passer là-dedans, c’est imprévisible, à nos risques et périls. Mais d’après ce que j’ai entendu, il cherche de la main d’oeuvre qui sait combattre… Alors de ce point de vue là, tu devrais pouvoir te démarquer. Si on devait être amener à se séparer et que tu as le moindre soucis, hurle et j’endormirais tout le monde pour venir te chercher. Tu as bien compris ? Maintenant allons voir ton « ami ». »
Ce ne fut pas bien difficile pour les collègues d’entrer dans le club, accompagné du toxico. Il se jeta directement sur des tables ou des séances de « shoot » avait lieu. En tout cas ce contact là ne se souviendrais de rien demain matin, donc il était à présent inutile. La pièce ici était très différente du reste de la boîte de nuit. La lumière était beaucoup moins forte, il y avait des tables remplis de personnes en train de renifler des poudres, d’autres ou avait lieu des discussions plus sérieuses avec échange de mallette bien garnie… Et tout au fond, installer sur une sorte de trône (bonjour l’égo) se trouvait l’homme que le rouquin avait repéré plus tôt. Leur chef sans aucun doute et ses gardes du corps qui ne le lâchaient pas d’une semelle.
« On tente le tout pour le tout et on va directement s’adresser au boss. Je te laisse parler, pendant ce temps le sable fera son œuvre. Je place des micros sous son siège. C’est parti. »
Une fois que j'eus exposé mes informations, mon coéquipier en fit de même. Je notai ce qu'il me disait. Il fallait donc mettre l'accent sur notre désir de trouver un boulot qui rapportait gros. Mais nous avions de la chance, apparemment, ils étaient en période de recherche de nouvelles recrues et qui plus était, avec des capacités de combat. J'acquiesçai d'un signe de tête lorsqu'il me demanda si j'avais bien compris.
Nous arrivâmes à pénétrer le coin VIP sans trop de difficulté grâce à l'homme que j'avais rencontré. Le pauvre, il était dans un tel état que j'en avais pitié... Le lendemain, il allait sans aucun doute se sentir particulièrement mal. Au moins, il ne devrait pas nous poser de problèmes. Les lieux étaient plus calmes que dans la boite de nuit en elle même. Cependant ce n'était pas particulièrement plus fréquentable qu'à côté... Les gens se comportaient bizarrement et renifler je ne savais trop quoi... Bref, je comptais demander à Yume plus tard ce qu'ils faisaient, c'était perturbant. L'individu qui nous intéressait le plus était visible sans difficulté. Le monsieur était assis sur un siège plutôt confortable, luxueux par rapport aux autres. En revanche, des gardes l'accompagnaient le rendant moins accessible. Impossible de ruser donc. Je devais directement aller le voir et être convaincante. Je retins un dégluti au fond de ma gorge. Heureusement Yume était là, il l'avait dit, prêt à intervenir au moindre signe.
Je sentis les regards des compères se poser sur nous. Évidement, roux comme on était Yume et moi, ils ne pouvait pas nous manquer. Je ne pouvais pas faire mine d'aller ailleurs, alors je me rapprochai doucement. Une des grosses brutes me stoppa net et me demanda ce que je voulais.
- Mon frère et moi recherchons un boulot qui paie bien, dans le but de financer certains de nos projets... J'espère avoir toqué à la bonne porte. Dis-je d'une voix pleine d'assurance.
L'homme de main se retourna. Son patron lui fit signe de me laisser avancer jusqu'à un siège face à lui. Ce n'était pas le moment de se casser la figure en talon.
- Un travail qui paie dis-tu ? tu ne t'attends pas à ce que ça soit juste du ménage au moins ?
Des rires raisonnèrent dans mon dos. Évidement. Une jeune fille n'avait aucune crédibilité, surtout dans cette tenue. OK, il voulait la jouer comme ça. Un sourire plein de malice se dessina sur mes lèvres. Je passai ma jambe droite au dessus de la gauche et réussi à attraper l'une de mes dagues. Je la fis tourner en l'air et la plantai violemment dans son accoudoir.
- Je ne parlais pas de ménage bien évidement, mais d'aptitudes que seulement une partie de gens possèdent... Si vous me suivez...
J'eus un doute quant au ton que j'employais. Cela pouvait être très mal perçu. Je ne me le serais pas parti si Yume ne m'avait pas averti qu'ils recherchaient précisément des combattants. Il laissa planer un certain silence en me dévisageant. Je récupérai ma dague pour la remettre dans son étui, sous ma jupe.
- Tu as précisé avoir un frère. Pourquoi vous prendre tous les deux ?
- Mon frère est polyvalent. Il s'est faire beaucoup de choses. Informations, recherches. Cependant, on travaille en équipe. Vous pouvez directement le lui demander, vous avez du le voir entrer.
Il était hors de question de mettre Yume sur la touche, de plus se retrouver seule poserait beaucoup de problèmes pour la mission. Je le voyais réfléchir. Et moi j'espérais ne pas avoir fait de bêtises.
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Yume laissa Ariel agir à sa guise. Elle était prometteuse et il prenait le risque de parier tout le reste de la mission sur ces capacités. Sa présentation et la première impression qu’elle donnerait au boss du cartel serait déterminant. Pendant qu’elle s’avançait vers le « trône », le roux laissa discrètement son sable s’échappait pour poser des micros à des endroits stratégiques, sur les tables où les personnes importantes semblaient débattre sur les prix. Ensuite, pour poser le minuscule petit bijou de technologie le plus proche de l’acteur principale, il devait y avoir diversion.
Il reporta son attention sur sa collègue. Elle dégageait une confiance en elle qu’elle ne montrait pas d’habitude. Sa manière de s’adresser à l’armoire à glace n°1, sans ciller était incroyable. C’était le moment. Elle sortit une dague en quelques secondes de sous sa jupe et le garçon en profita. C’était l’ouverture parfaite pour glisser du sable sur l’arme qui suivrait sa trajectoire sans se faire remarquer. Comme il s’y attendait, la lame se planta sur un des accoudoirs où était assis le patron. Il était impressionnée qu’une femme puisse réaliser de tels exploits. Quel monde misogyne ces cartels de drogue…
En tout cas jusqu’ici, tout se déroulait absolument comme prévu. Le micros était à sa place, la réputation de « Julia » était faites. Il ne restait plus qu’à faire sa petite impression bien à lui. Il s’approcha de la scène principale et s’arrêta près de sa supposée sœur. Comme à son habitude, il avait une attitude complètement détaché, les bras croisés.
« Je suis Sylvain. Si ma sœur est plutôt directe, personnellement j’agis au loin. Je suis sniper, mais vous allez devoir me croire sur parole. Je ne me balade pas avec un tel arme sous le bras. Cependant… Il me semble que j’ai quelque chose qui vous appartient. Nous sommes tombés avec Julia sur un homme qui transportait un sac de betterave. Si jamais vous décidez de nous employer tous les 2, il se pourrait qu’on vous rende la marchandise, en guise de bonne foi. Qu’en pensez-vous ? »
Yume aussi était plein d’assurance. Dans le travail, il est très différent de la vie quotidienne. Sérieux et appliqué, il s’avère aussi très bon stratège quand il le faut. Il en était presque sûre, l’affaire était dans le sac.
« Très bien. Dans ce cas… Donnez-leur un tatouage. Tout de suite. »
Un de ses hommes de mains accourut avec un tampon et une encre spéciale. On leur apposa la marque sur le poignet gauche et le chef continua ses explications.
« Je suis Alain Proviste. Mes hommes vont vous donnez les coordonnées du QG, je veux vous y voir lundi matin, à 3h du matin. Et avec mon cadeau, et vos armes. »
C'était à présent à Yume de se dévoiler et d'entrer en scène. Il ne se fit pas prier. Il se présenta et évoqua ses capacités. Lorsqu'il dévoila notre otage, je demeurais songeuse. Notre couverture allait peut-être voler en éclat à ce moment précis. Je faisais cependant confiance au Marchand de Sable. Il montrait clairement son assurance et semblait être prêt à prendre de nombreux risques pour réussir à mener à bien notre tâche. Nos interlocuteurs pouvaient nous percevoir malgré tout comme une forme de menace. Qu'en pensaient-ils réellement ? Yume n'était pas bête. Il avait probablement réfléchi à ce qu'il faisait, c'était un quitte ou double. Mes doutes furent en partie levés quand le Boss exigea qu'on nous donne un tatouage tout de suite. Était-ce une ruse ?
Quoi qu'il en était, on vint nous apposer la fameuse marque sur le poignet gauche. Nous allions recevoir les coordonnées du QG et nous étions attendus lundi matin à 3h, ce qui nous laissait deux jours. Je n'en crus pas mes yeux. Nous allions enfin pouvoir pénétrer les lieux ? Cependant, nous allions devoir rendre le paquet. Et il parlerait sans aucun doute. Nous devions trouver un moyen de l'empêcher de tout divulguer une fois que nous le relâcherons.
- Nous y serons sans faute, vous ne serez pas déçus, dis-je en affichant un sourire ravi.
Nous restâmes dans les parages quelques temps pour éviter d'être suspects à décamper aussi vite une fois l'affaire réglée. Le temps suffisamment écoulé, nous sortîmes et ce n'était pas trop tôt. J'avais la tête comme une cafetière. Je n'osai toujours pas en discuter avec mon collègue. Peut-être étions-nous suivis ou pire, qu'on nous avait apposé une puce sur écoute sans que nous l'ayons remarqué. Yume devait probablement sentir ma méfiance.
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Le compte-rendu intermédiaire sur la mission était plutôt positif. Ils avaient réussi à infiltrer le réseau à présent, en espérant que ce ne soit pas un piège. Si ça se trouve, ils étaient repérés depuis le départ et c’était eux la cible. Yume ne pouvait écarter aucune possibilité à ce stade. Maintenant ils avaient 2 jours pour se reposer un peu et mettre en place une stratégie avec les écoutes qu’ils récupéreraient en direct du club VIP de la boîte. En sortant du club, le rouquin avait sous-entendu à sa sœur qu’il lui enverrait un message très bientôt pour la suite des évènements. Et ils s’étaient simplement séparé, une bonne nuit de sommeil les attendait, bien méritée.
De Yume À Ariel : « Je n’ai pas l’intention de leur rendre leur homme. Juste les betteraves à sucre et je dirais simplement qu’il s’est enfuie après s’être pris une bonne raclée. On ne peut pas prendre le risque de leur dévoiler ce qu’il sait, et puis il se ferait sûrement abattre. C’est peut-être une grosse brute, le but n’est pas de provoquer la mort de qui que ce soit. Pour le reste, retrouve moi demain à 14h à l’Organisation. »
~
Le garçon avait donné rendez-vous directement sur leur lieu de travail pour éviter d’avoir à se débarrasser de son colocataire. Retranscrire plusieurs micros à la fois ce ne serait déjà pas facile. Alors si en plus ils devaient répondre à des énigmes entre 2 pour avoir la paix… Yume était arrivé dès le matin pour se mettre au travail et faire un premier rapport au Loup. Le patron n’était pas mécontent de la situation même s’il aimerait que cette mission se termine rapidement. Apparemment il avait d’autre responsabilités à donner au Marchand de Sable.
Une fois l’entretien avec GML terminé, il s’installa dans un coin tranquille de la cafétéria, un casque sur les oreilles. Sur son ordinateur, il y a avait une dizaine d’écoute en cours. Mais heureusement pour lui, les cartels de drogues ne sont visiblement pas très matinaux. A part une femme de ménage qui se plaint, il n’avait rien eu à se mettre sous la dent ce matin– ou plutôt dans les oreilles. Jusqu’à ce que les 2 gardes du corps arrivent sur les lieux, sans leur chef. Il n’entendait que 2 personnes en comptant leur pas et reconnaissait très bien leur voix grave.
« - Tu as vu les 2 nouveaux là ? Le patron veut qu’on teste la jolie fille. Il a dit que si elle nous battait il la garderait, et si c’est nous qui gagnons, on en ferait ce qu’on voulait ! - Et le garçon, on lui a prévu quoi ? - Rien le patron veut le voir seul à seul. Paraît qu’il a demandé à ce qu’on lui prépare des cibles pour prouver qu’il est sniper. Et puis, il veut savoir comment ils ont trouvé le gars qui devait ramener les betteraves. Il est pas bête le patron, il se méfie. »
Le reste de la conversation était à vomir. Entre les gaz des 2 brutes et ce qu’il prévoyait de faire à Ariel quand elle serait vaincue le dégoutait. Mais il ne pouvait pas arrêter d’écouter et risquer de perdre des informations précieuses. Il n’écrit pas cette partie, pour éviter des cauchemars à la jeune fille qui justement, venait d’entrer dans la salle.
Nous nous séparâmes sans dire mot. Je rentrai pieds nus, ils avaient suffisamment souffert. A mon retour, je pris une bonne douche-enfin douche, façon de parler, disons que je me suis lavée- pour pouvoir rejoindre mon lit. Mais avant que je pusse m'envoler au pays des rêves, mon téléphone vibra depuis ma table de nuit. C'était Yume. Il répondait à la question que je m'étais posée plus tôt dans la nuit. Il avait raison. Mieux valait qu'il demeure dans nos geôles pour le moment, le temps que nous démantelions ce cartel.
De Ariel à Yume : " Il est évident qu'ils vont davantage se méfier de nous en leur disant cela. Une fois dedans, il nous faudra agir très vite, sinon nous ne ressortirons jamais de là dedans. Mais tu en as sûrement conscience. Je te dis à demain donc, 14h. Merci et bonne nuit. "
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J'avais dormi comme une masse jusqu'à environ midi où le réveil m'extirpa violemment de mes songes. Mes jambes me faisaient étrangement mal. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas mis une seule écaille dans l'eau... Je devais sans doute ressentir un manque. Cependant, au vu de l'heure, je n'avais pas le temps de m'en préoccuper. Je déjeunai et me rendis à l'organisation où Yume m'attendait. L'agent se trouvait précisément à la cafétéria. Une feuille face à lui, un casque aux oreilles, à mon avis, il retranscrivait les informations obtenues par les micros qu'il avait placé la veille.
- C'est courageux de ta part de t'en être occupé de bon matin. La chasse a été bonne j'espère ? Demain tout se joue, il nous faut être préparés mieux que mieux.
Je réfléchissais en parallèle à cela. Comment il fallait procéder. Armés sans objection. Mais tout dépendait ce que nos ennemis feraient en nous voyant. J'avais réellement peur que cela soit un trac-nard. Ils avait accepté facilement. Peut-être me faisais-je des idées. Cependant ce qui était sûr, c'était qu'une fois là dedans, nous serions totalement à leur merci.
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"Ne t'en fais, je ne dors pas beaucoup de toute manière. Ces types sont vraiment dégoutant, je te préviens... Je t'expose rapidement ce que j'ai eu : les 2 gros bras seront ton défi pour l'admission dans le cartel. Si tu gagne, c’est tout bon. Et si tu perds, ils pourront, je cite « faire ce qu’ils veulent » de toi. Autant dire que ta victoire n’est pas une option sur ce coup là. »
Yume ne cachait rien à sa collègue et ne cherchait pas non plus à la rassurait. Elle devait être capable de gérer ses émotions sur les missions de ce genre, et de subir la pression qui peut parfois reposer sur les épaules des agents sur le terrain. Il l’invita simplement à prendre de quoi noter, lui tendit une oreillette et un carnet de note. Il transféra 3 des 7 micros sur son écoute. Pour le moment, à part les 2 idiots qui quittaient la pièce, rien ne se passait. Les collègues pourraient donc discuter tant qu’il n’y aurait personne d’autre dans leur champs d’écoute.
« Pour moi, le patron veut d’abord une discussion pour savoir comment on a pu trouvé un de leurs gars. Il faut d’abord voir si on peut repérer combien ils sont à être armés… Mais je pense qu’on mènera l’offensive directement. Leur patron se doute déjà de quelques choses. Le plus tôt sera donc le mieux. Et puis même si on attaque pas le premier jours, de toute façon ils veulent nous tester, donc autant être armés jusqu’au dent. Comme on risque d’être séparé… Il faudra trouver quelques chose pour ce problè… »
Quelqu’un venait d’entrer. Pas une personne mais… Au moins plus d’une dizaine. Yume n’arrivait pas à les dénombrer à leurs pas, c’est donc qu’ils devraient être beaucoup. Puis, le patron en personne prit la parole.
« - Cette nuit on organise un raid pour les betteraves à sucres. On en manque pour couper la coc’ et en plus si on en a pas assez, les producteurs vont reprendre le dessus et se croire tout puissant. Alors au boulot, ramenez-moi tout leurs stocks. Mais je veux que toutes les forces armées soit revenues au QG à 4h. Nous allons tester de nouvelles recrues… Et donc, si jamais les choses tournaient mal, on aura besoin de monde pour leur coller une bonne raclée. - Ok boss, mais j’ai besoin d’une partie de la paye avant. Sinon j’y arriverais pas. » dit un homme avant de renifler bruyamment. « - Bruce, veux-tu bien montrer ce que je réponds à ce genre de requête s’il-te-plaît ? - Bien sûr, Maître. »
Craquement sinistres d’articulations des doigts. Un coup, un cri de douleur étouffé, puis le silence. Un silence très inquiétant.
« – Quelqu’un d’autre veut goûter au poing de Bruce ? Ou bien celui de Gary ? Très bien alors dégagez. Et ne revenez pas sans la marchandise. »
A la suite de ma question, Yume me rassura et me donna quelques informations. Il me donna les grandes lignes en me mettant en garde. En effet, cet exercice ne devait pas échoué, sinon de vilaines choses m'attendaient... Ce qui m'inquiétait était plutôt s'il arriverait à la jouer loyal. Peut-être que dans leur tête, il n'était pas question de perdre... Armés jusqu'aux dents... Le mieux était de piocher dans les réserves de l'agence, avec seulement un révolver et des dagues à ma ceinture je ne faisais pas le poids contre des dizaines d'hommes armés. Des grenades et des cocktails Molotov seraient les bienvenus. Après quelques secondes d'écoute supplémentaires, le marchand de sable fit part de son opinion.
- Est-ce qu'on invente une histoire comme : il galérait en pleine nuit avec ses sacs, et en manquant de discrétion nous sommes tombés sur lui ou nous étions intéressés par la marchandise ? demandai-je
Je m'arrêtai de parler lorsque j'entendis quelque chose d’intrigant dans l'oreillette, ce que fit également Yume. Au bout de quelques minutes, je repris la parole.
- C'est rassurant concernant ce qui peut potentiellement nous attendre. Il faut qu'on intervienne. Il y a de forts risques que ça finisse très mal. Mais si on intervient il vont savoir qu'on est dans le coup...
Je pestai. A tous les coups c'était un coup monté pour vérifier nos véritables intentions. J'attendis patiemment la réaction de mon collègue.
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Yume comprenait un peu mieux les choses après cette écoute. Le patron dispersait leur force au lieu de les rassembler en cas d’infiltration… Ce n’était pas logique. Donc c’était forcément pour les faire prendre en confiance et occuper les deux nouvelles recrues avant que les troupes ne rentrent. Une fois tous au grand complet, il ne ferait qu’une bouchée de 2 malheureux adversaires, même très fort.
« Bon… C’est sûrement un piège, tu t’en doutes. Mais il nous sous-estime clairement. Je pense que tout ce qu’il veut c’est nous tester, et si on ne lui plaît pas il attendra ses hommes pour se débarrasser de nous. Cependant, c’est le meilleur moment pour attaquer. On fonce dans le tas. Tu t’occupe de ses 2 gardes du corps pendant que je neutralise le boss. Je te rejoindrais au plus vite. Au vu de la situation, c’est le plan le moins mauvais, on aura pas à discuter. Il faudra juste être extrêmement rapide, avant que les autres ne reviennent. »
Rester toujours la question de savoir comment se débarrasser du cartel. Ce n’est pas en donnant une bonne raclée à des gros bras et en endormant le chef que les activités frauduleuses cesseraient. Pour ça il faudrait éradiquer tout le monde et ce n’était pas une option. Si GML avait voulu faire de cette mission une hécatombe il aurait fait appel à Emuy et non pas à Yume. Le Loup attendait donc une approche plus subtil. En même temps c’était normale puisque comment expliquer la mort d’une cinquantaine de personnes ? Même si ce n’est que des dealers ou drogués de service, autant de cadavre attirerait forcément l’attention. Et attirer l’attention pour une agence de service secret, ce n’est pas l’idéal.
« Une fois qu’on se sera débarrasser de ces 3 là, il faudra d’abord faire bien attention. Voir s’il n’y a pas d’autres adversaires. Ensuite… Je propose qu’on passe un appel anonyme aux forces de l’ordre. Si on est dans un bon timing la police arrivera à prendre en flagrant délit tout ceux qui auront volé les agriculteurs. Pour le reste, on leur fournira le patron, lui n’hésitera pas une seconde à balancer tous ses joyeux compagnons. Au pire, au QG il devrait y avoir une tonne de paperasse et autre preuve reliant chaque personne impliqué dans cette affaire. »
C’était assez inattendu pour un agent secret de faire appel à la police. Ils ne devraient laisser aucune trace de leur passage, récupérer toutes les images d’eux et les traces de combat. Toutes les balles, toutes les dagues et autres grains de sables devront être récupérer avant de quitter les lieux. Pour ce qui est de leurs identités, puisqu’elles sont fausses et qu’ils n’avaient fourni aucune photo, il n’y avait pas de problème.
« Je suppose qu’il n’y aura pas beaucoup plus d’informations intéressante à tirer des micros. Toutefois on ne sait jamais, je reste ici en surveillance. J’ai déjà préparer tout ce qu’il me faut pour l’attaque de cette nuit. Toi par contre tu ferais mieux de t’équiper de la tête aux pieds à l’armurerie. On se retrouve ici, à 2h15. Soit prête. »
Finalement, changement de programme. Le plan de l'organisation précipitait notre attaque. Néanmoins l'idée du Marchand de Sable n'étais pas si mauvaise. Nous n'avions pas trop le choix, c'était celle qui nous donnait le plus de chance de victoire. Une fois le boss hors d'état de nuire, il serait facile de terminer la mission. Appeler la police comme il le suggérait était également le mieux si nous voulions demeurer anonyme et que le démantèlement se fasse discrètement. Et puis, les policiers seraient ravis. Comme ultime instruction, il me convia à 2h15 au même endroit, et de préférence armée comme jamais. J'acquiesçai pour indiquer que j'avais tout compris et que je n'avais pas d'objection, et enfin je m'éloignai. Je me rendis dans l’armurerie de l'agence. Je ne m'y étais encore pas rendu depuis mon arrivée. L'endroit était spacieux et il y avait une quantité impressionnante d'armes, de toutes sortes. Je saisis quelques grenades tel que je l'avais imaginé plus tôt, que j'accrochai à ma ceinture. Je ne savais pas trop m'en servir, mais je verrais sur le tas. Je m'équipai de deux révolvers supplémentaires, de multiples couteaux et autres armes blanches, d'une corde au cas où, de bombes lacrymogènes puissantes... Parée, en tenue de combat, je me rendis à la cafétéria manger un bout. Mieux valait combattre le ventre plein. Par la suite, je pris un temps pour réfléchir à diverses stratégies, imaginer différents scénarios...
2h sonna. Fraiche d'une petite sieste je repartis trouver Yume. Il n'avait pas bougé d'un cils. Avait-il prit le temps de faire autre chose comme se reposer et se nourrir ? Je lui faisais confiance quant à ses capacités mais néanmoins, je ne pus m'empêcher de m'inquiéter. J'arborai un sourire et m'assis auprès de lui.
- Je suis prête.
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Voilà à partir de là je suppose qu'on aura besoin du MdJ pour les combats. Comme tu préfères, je le fais intervenir avant ou après ta réponse ? Préviens moi par MP si tu veux faire intervenir le MdJ d'abord, sinon tu peux répondre directement
[MISSION]: Démantèlement
de cartel
feat La Petite Sirène & Le Marchand de Sable
Après une après-midi à surveiller des micros qui ne captaient aucun son, Yume décida de ranger son matériel en gardant toujours une oreillette juste au cas où. Il avait déjà tout sur lui, sable et sniper. Mais il devait encore préparé ses sables spéciaux, surtout le somnifère. Il fallait que celui-là fonctionne à tout prix pour que la mission se déroule au mieux.Se rater n’était absolument pas une option, alors il en produit environ 500 grammes, ce qui correspond à peu près à une dizaines de doses habituelles. Mais pour cette fois, il en utiliserait plus. Il avait donc 4 ou 5 chances d’endormir sa cible, ensuite il faudrait en venir à bout autrement. Ce qui serait risqué et prendrait du temps. En fait, le danger serait plutôt pour Ariel qui se retrouvait seule face à 2 adversaires taillés pour le corps à corps brutal et sans pitié. Yume ne préférait pas pensé aux pires versions des scénarios possibles. Il ne pouvait se permettre de perdre une collègue, de perdre qui que ce soit à vrai dire. La mort n’était pas quelque chose qu’il arrivait à surmonter…
La confection de sa magie en sable lui avait pris une bonne partie de la soirée et de son énergie. Aussi utilisa-t-il les 4 heures qui lui restaient pour s’assoupir et se restaurer, tout ça en restant sur le même banc de la cafétéria que depuis le début de cette mission. Malheureusement mais comme à chaque fois que le roux s’endormait, il avait fait un cauchemar. C’était un sursaut qu’il se réveilla, à peine une minute avant qu’Ariel n’arrive pour déclarer qu’elle était prête.
« Très bien, euh… Moi aussi. Laisse moi juste le temps de me rafraîchir le visage et je suis à toi. »
Le garçon se dirigea vers les toilettes les plus proches, abandonnant ici son matériel et sa coéquipière. Il soupira longuement après s’être passé de l’eau fraîche sur le visage. Ce rêve avait été particulièrement affreux. En réalité c’était toujours le même, celui où Hiren mourrait. Mais ses cheveux étaient de feux et ses yeux étaient bleus… Cette fois, dans son cauchemar, c’était Ariel qui mourrait. Il rejoignit enfin cette dernière en essayant de chasser ces images de son esprit.
« Allons-y. »
Le reste se passa très vite, trop vite. Ils arrivèrent à l’avance à l’endroit prévu, où les gardes du corps scannèrent leurs tatouages avant de les laisser entrer. Sans même avoir le temps d’échanger une dernière fois ne serait-ce qu’un regard, Yume et Ariel étaient séparés. Ils emmenaient la jeune femme ailleurs, et le garçon était enfermé dans le bureau avec le patron du cartel.
A/E/M : 70/35/0 pour les 2 gardes du corps, 50 PVs chacun Excellente maîtrise du corps à corps et de leurs revolver A/E/M : 45/65/0 pour le patron, 30 PVs Excellente maîtrise de son arme à feu Attaque de Bruce : réussie Attaque de Gary : ratée (Ce sera toujours dans l'ordre Bruce-Gary-le patron pour les dés)
Alain Proviste, attendait au QG avec ses 2 gardes, Bruce et Gary. Pile à l'heure les 2 nouvelles recrues... Enfin, si ils en valent la peine.
"- Emmenez la. - Oui, patron !"
Dès le départ, sans leur laisser le temps d'établir un plan pour s'échapper ou autre. De toute façon s'ils échouaient au test il finirait leurs jours ici. Le chef des Groseilles ne pouvait pas se permettre de laisser fuiter des informations sur son cartel. Alors que les colosses avait attrapé la fille sous les bras pour la mettre à l'épreuve dans une salle annexe, lui indiqua au rouquin de le suivre dans son bureau d'un signe de tête.
"Je veux tout savoir sur comment et pourquoi tu as trouvé mon gars. Et je veux voir la marchandise sur le champs, sans discussion." dit-il une fois posé comme un roi dans sa chaise de bureau, le menton sur ses mains croisées.
~
Bruce et Gary comptait bien s'amuser. Ils projetèrent violemment la jeune femme sur le sol et se mirent à rire en choeur. Le sérieux revint très vite cependant, et ils firent craquer leurs doigts en même temps, indiquant qu'ils allaient se mettre à l'attaque sans plus tard. Premier coup tenté : un double coup de poing dans les côtes de leurs adversaires.
Dernière édition par Maitre du Jeu le Mer 2 Nov - 22:51, édité 3 fois