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Messages : 481 Arme de prédilection : Magie noire de l’Eau /Combat au corps à corps et à l'arme blanche Arme non maitrisée : Armes à feu / Magie de Foudre
La capture de l’Agent Red ne fut pas très compliquée. Aidé par la naïveté sans limite de la jeune fille, Oberon n’eut aucun mal à la mettre hors d’état de nuire et la faire monter dans sa calèche. Ce n’était sans doute pas la chevauchée dont elle rêvait, mais il fallait bien commencer quelque part. Et c’est ainsi que, par une nuit tranquille nuit d’été, une agente de MG allait pénétrer, pour la toute première fois, dans un royaume féérique. Au sens propre du terme, précisons. Car ce qui attendait la rouquine en ces lieux n’avait rien de merveilleux. Il fallait le dire, le souverain de Concordia n’était pas réputé pour bien traiter ses prisonniers.
Le blond avait sans doute frappé fort. La jeune fille demeura inconsciente pendant plus d’une journée, ce qui eut tout de même l’avantage de faciliter son transport et sa mise en cellule. La fée commettait rarement des imprudences. Jeune fille frêle ou pas, il ne fallait pas prendre de risques inutiles. C’est de cette façon que Red s’était retrouvé dans les cachots du Palais, les bras et les jambes tenues fermement par quatre longues chaines reliées aux murs. Mais Oberon n’était pas un barbare. Ou presque. La cellule avait été soigneusement nettoyée et l’endroit était bien isolé afin d’éviter que l’humidité s’y forme. Il y avait même des toilettes, cachées derrière un petit mur de pierre afin qu’elle puisse y faire ce qu’elle avait y faire, en évitant l’œil indiscret de ses geôliers. Par contre, il n’y avait pas de lit. Ce n’était pas une auberge après tout.
Soucieux de savoir comment se portait sa prisonnière, ou plutôt de savoir si elle s’était enfin réveillée, le jeune roi s’était rendu dans les souterrains, accompagnés de quelques gardes. Deux gardes étaient déjà postés devant de la cellule, fermée par non pas de classiques barreaux, mais par une barrière magique de couleur bleue. Oberon se plaça devant la barrière pour constater que son « invitée » ne voulait toujours pas quitter son état d’inconscience. Bien qu’habituellement patient, le blond décida tout de même de précipiter les choses, estimant que la rousse avait trop dormi.
« Réveillez-la » ordonna-t-il à ses gardes.
Ces derniers s’exécutèrent. L’un d’eux se mit à taper (à la façon d’un clavier d’ordinateur) sur la barrière, et quelques instants après une petite décharge électrique se mit à parcourir les chaînes pour traverser le corps de l’Agent Red. Comme réveil, il y avait mieux sur le marché.
Après le noir, il y eu un choc, comme lorsqu'elle se prenait un coup de jus à cause de l'électricité statique, mais en un peu plus fort. La rouquine ouvrit les yeux en sursautant et une fraction de seconde de panique s'empara-t-elle. C'était ce genre de réveil où une amnésie nous prenait en ouvrant les yeux, on ne se souvenait plus s'être endormi et encore moins l'endroit où on se trouvait. Souvent, il suffisait d'un instant pour se rendre compte qu'il s'agissait juste de la maison de ses grand-parents plutôt que de sa chambre, bien que Red ne dorme plus chez Mère-Grande depuis longtemps. Elle la supportait déjà comme boss, il ne fallait pas non plus abuser. Mais cette fois elle ne reconnaissait pas l'endroit, et pour cause elle n'y avait jamais mis les pieds. Ses poignets et ses chevilles étaient attachés et elle était assise sur le sol. Elle ne se souvenait que du pégase ayant commencé à beaucoup trop s'agiter et du blond se précipitant vers elle avant de lui porter un coup. Les chaînes qui l'entravaient ne comportaient pas de serrures, il serait bien difficile de s'en débarrasser. Autour d'elle, seul des murs, le sol et le plafond, ainsi qu'un petit coin toilette. Même Mère-Grand aurait fournis un lit à ses prisonniers. Ils n'auraient juste pas eu de repas gustativement correct - rien de bien différent qu'à la cafet' - et probablement une sale odeur en plus, mais tout de même. Un lit c'était chouette. Devant elle se dressait une sorte de paroi bleu transparente. Enfin, paroi... On aurait presque dit qu'elle pouvait la traverser, elle ne semblait pas faite de matière telle que du verre, du plexiglas, du sucre, tout autre truc transparent... Bien qu'en sucre c'aurait été sympathique. Et derrière la paroi, Obéron. Il ne devait s'être écoulé que quelques secondes depuis son réveil, bien que cela ne lui paraisse de longues minutes. Ainsi, quand Red se redressa soudainement prête à incendier son adversaire, elle fut prise de vertige et s'appuya sur le mur. Quelques instants plus tard, et elle se tenait devant lui, la tête haute, à le fusiller du regard.
- Ca c'est pas gentil ! Depuis quand on enlève les gens comme ça, hein ? Pis même mamie est plus accueillante ! Et pourtant, Dieu sait que son accueil est flippant...
Elle croisa les bras sur poitrine, faisant tilter les chaines au passage et lui rappelant leur présence. Son cerveau commençait déjà à échafauder différents plans pour s'enfuir. Il lui faudrait d'abord se débarrasser de ces trucs qui l'entravaient. Ou du mu auquel elle était attachée, tant qu'elle pouvait courir se serait bon. Et ensuite il lui suffirait de semer tout le monde, et d'aller se cacher dans la boutique de cookie. Derrière le cookie géant non-comestible - elle avait vérifié - qui servait à faire de la pub, elle serait bien en sécurité. Non mais parce que ce truc avait coûté trop cher au goût de MG et qu'elle était capable de torturer le premier qui l’abîmerait histoire de lui faire passer l'envie de recommencer. Ou alors de lui prendre son argent si cette personne avait assez pour rembourser avec les intérêt et ce dans un délais de quelques minutes.
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L’Agent Red se releva, non sans difficultés. Après plus de 24 heures de sommeil, se redresser aussi précipitamment n’était pas une très bonne idée. Prise de vertige, la rouquine mit plusieurs avant de retrouver son équilibre, s’aidant du mur de pierre pour ne pas chuter. Puis elle se mit à fixer Oberon. Ce n’était plus un regard amical.
« Ça c'est pas gentil ! Depuis quand on enlève les gens comme ça, hein ? Pis même mamie est plus accueillante ! Et pourtant, Dieu sait que son accueil est flippant... »
De toute évidence, la mémoire de la jeune fille n’avait pas été altérée par ce coup. Peu importe. Le blond n’avait pas l’intention de le cacher, autant qu’elle sache dans quelle situation elle se trouvait. Croisant ses bras contre son buste, Red s’était mise à penser. Tellement fort que le souverain n’eut pas besoin de lire dans ses pensées pour en connaître le fond.
Pendant ce temps, les gardes de la prison étaient en train de s’emporter. Personne dans le Royaume n’aurait osé s’adresser de façon aussi familière avec le Roi. Vexés qu’une « roturière » manque de respect à un homme de son statut, ils s’apprêtèrent à lancer une nouvelle décharge électrique sur elle. Oberon tendit le bras sans rien dire. Les soldats se pétrifièrent, allant même jusqu’à retenir leur souffle. Il est vrai que ce n’était pas dans sa nature de faire preuve de compassion. Mais Red ne savait pas à qui elle s’adressait réellement. Agent du Loup il était, certes. Mais Roi des Fées, peu de gens le savait. Pour cette fois, il passerait l’éponge.
D’un geste, il ordonna à ses hommes de reculer. Puis il s’avança et baisse les yeux, fixant la rousse d’un regard froid et perçant.
« Ne pense même pas à t’enfuir. Cette cellule est magique. Et si par miracle tu y arrivais, tu n’as nulle part où aller. Nous ne sommes plus à Chantilly, à vrai dire nous ne sommes même plus dans ton monde. »
Il pivota légèrement la tête et lâcha un « Laissez-nous » à ses gardes, qui s’exécutèrent immédiatement. Oberon avait une méthode. Être seul pour interroger ses prisonniers. Le coup du gentil flic et du méchant flic, c’était dépassé. Ici, il n’y aurait qu’un flic bien méchant. Pour ne laisser aucun espoir à l’interrogé.
Fixant Red toujours aussi froidement, il croise également les bras, les faisant cogner contre le large buste en métal dorée qui couvrait son thorax.
« En tant que petite ville de Mère-Grand, tu as sans doute accès à des informations secrètes. Je veux tout savoir. »
Elle ne fit pas vraiment attention aux gardes. Après tout il venait de les arrêter. Et puis des subordonnés n'étaient pas ce qu'il y avait de plus important. Ne jamais quitter sa cible des yeux, c'était un des enseignement de Mère-Grand. Quoi qu'il arrive, il fallait garder les yeux ouvert et ne pas perdre l'adversaire de vue. C'était ce à quoi Red s'employait en toisant le grand blond. Elle ne semblait nullement dérangée par la différence de taille entre lui et elle, bien que celle-ci soit encore plus flagrante maintenant qu'il s'était rapproché.
- Ne pense même pas à t’enfuir. Cette cellule est magique. Et si par miracle tu y arrivais, tu n’as nulle part où aller. Nous ne sommes plus à Chantilly, à vrai dire nous ne sommes même plus dans ton monde.
C'était donc pour ça le mur étrange. Dommage, si il avait vraiment été en sucre elle aurait pu le manger pour s'enfuir, et faire le plein de sucre lui aurait donné assez d'énergie pour courir loin. Et comment ça plus à Chantilly ? Elle connaissait une grand mère qui allait sérieusement s'énerver. Red grimaça intérieurement. Elle était relativement libre de mouvement, tant qu'elle ne quittait pas la ville et ses environs, c'est à dire le territoire de Mère-Grand. Elle se voyait déjà privé de cookies pour avoir désobéi... Et comme chaque fois, la sécurité serait renforcée autour de la boutique et de l'usine pour l'empêcher d'y entrer par effraction. Oh ce n'était pas cela qui l'empêcherait d'y entrer, elle se ferait juste attraper le lendemain. Elle ne possédait pas encore les capacités nécessaire pour échapper à toutes les caméra, et il y en aurait forcément une pour la filmer. Mais plus encore. Qu'entendait-il par "plus dans ton monde" ? Il pouvait voyager dans les univers, comme dans Slider, les univers parallèles ? Ça c'était classe quand même. Sauf si il y avait les même méchants pas beau.
- En tant que petite fille de Mère-Grand, tu as sans doute accès à des informations secrètes. Je veux tout savoir. - Ne confond surtout pas le sel avec du sucre, c'est la clé pour réussir des sucreries, et entre-nous la confiture salée c'est pas terrible.
Le reste était top-secret, elle ne pouvait dire un mot de plus. Si il s'imaginait qu'elle allait lui donner les recettes secrètes de Mère-Grand comme ça ! Elle n'était pas folle à ce point, c'était un secret qui se transmettait de génération en génération. Bon, pour l'instant juste de MG à Red parce que Mère-Grand était la première génération. Mais si elle commençait à les divulguer, ça ne se transformerait jamais en secret de famille.
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« Ne confond surtout pas le sel avec du sucre, c'est la clé pour réussir des sucreries, et entre nous, la confiture salée c'est pas terrible. »
Les sourcils de la fée se froncèrent de plus belle. Cette gamine était-elle en train de jouer avec lui? Non, elle paraissait plutôt sérieuse. En supposant que l’Agent Red connaissait la définition du mot « sérieux ». Mais pensait-elle vraiment qu’un être aussi puissant qu’Oberon se souciait de quelques vulgaires recettes de gâteaux et autres attrape-caries? Demeurant toujours aussi impassible, le souverain ne détourna pas son regard de sa prisonnière et reprit la parole, d’une voix grave et sombre.
« Je n’ai que faire des recettes de ton aïeule. Ce qui m’intéresse, ce sont les rapports de missions, les renseignements et les informations sur vos agents, ainsi que sur le réseau de Mère-Grand. »
Remarque, le blond pourrait très bien user de sa télépathie afin de lire les pensées de la rouquine. Mais il détestait user de ce moyen. Plus d’une fois il s’était retrouvé exposé à son tour, rendant ses souvenirs et ses pensées vulnérables. Bien que Red ne semble pas être une Esper, il valait mieux recourir à cette méthode que dans des cas plus urgents. Mais rien ne l’empêchait de bluffer. Il s’avança lentement vers un panneau tactile (et magique) près de la cellule. Le même que le soldat avait utilisé pour électrocuter Aliya. Il posa une main dessus.
« Je te laisse choisir. La torture, la télépathie et donc la révélation de tes secrets, ou alors tu coopères bien gentiment. »
Le grands blonds fronça les sourcils. Peut-être s'attendait-il a plus de détail ? Mais elle ne pouvait tout de même pas tout dévoiler ! C'était une pro. Elle savait garder les secrets, et il n'avait pas les moyens de la faire parler. Elle ne parlerait plus jamais, voilà !
- Je n’ai que faire des recettes de ton aïeule. Ce qui m’intéresse, ce sont les rapports de missions, les renseignements et les informations sur vos agents, ainsi que sur le réseau de Mère-Grand. - Parce que tu crois vraiment que je m'amuse à apprendre tout ça par coeur ?
Tant pis pour sa résolution de ne plus parlé, Red avait répondu du tact au tact un peu sous le coup de la surprise. Cet homme n'était pas humain. Accessoirement c'était une fée, certes. Mais tout de même ! Comment peut-on prétendre n'avoir que faire des recettes ? Comment peut-on porter plus d'intérêt à des trucs aussi chiant et aucun à ce qui est un délice pour les papilles ? COMMENT ? Il ne savait pas ce qu'il ratait. Si il avait un jour goûté à une seule de ses recettes, il saurait que ce ne sont pas là que de vulgaires mélanges d'ingrédients, mais de véritables trésors, une alchimie parfaite entre les saveurs, une formidable explosion de bonheur et ce à chaque bouchée ! Si on pouvait douter du fait que Ferrero Rocher n'était pas un met dégusté par les dieux comme dans la pub, Red n'avait aucun doute sur la provenance divine des recettes que lui avait enseigné sa grand-mère. Comment pensait-il qu'elle avait pu devenir aussi puissante ? Certes en menaçant et soudoyant pas mal de monde. Surtout en menaçant d'ailleurs. Mais sa renommée n'aurait jamais été telle qu'elle était sans ses recettes. Mère-Grand était douée en cuisine, c'était indéniable, et bien qu'elle ai pu faire capoter les idées recettes des personnes qui aurait pu lui faire un peu d'ombre, elle n'avait pas volé son talent. Et Red avait eu l'immense honneur d'en hériter.
- Je te laisse choisir. La torture, la télépathie et donc la révélation de tes secrets, ou alors tu coopères bien gentiment.
Elle ne connaissait vraiment que les recettes par coeur. Certes elle avait accès aux dossiers des agents,et un peu toute la paperasse de MG, mais elle ne retenait pas grand chose. A vrai dire, elle s'en fichait un peu. Elle était capable de remettre un nom sur un visage quasiment à chaque fois et pour les plus fort ou les plus étranges retenait ce qui l'avait marqué. Sans plus. En revanche, en ce qui conscernait les partenaires et autres affaires de Mère-Grand, alors là... Et quant au rapport de mission, elle n'y jetait quasiment jamais de coup d'oeil. Des gens était payé pour ça, et rapportait tout à Mère-Grand, qui en lisait aussi quand elle les jugeait assez important. En vrai, le truc secret des agents secrets, c'est que les rapports ne servent pas sauf si quelque chose cloche dans la mission. Combien de feuilles devaient reposer au fond des archives sans que personne n'ait jamais pris le temps de les lire ? Pour un peu et Red aurait eu pitié d'elle et l'envie d'aller les dépoussiérer. Mais dans l'immédiat, il lui faudrait déjà sortir d'ici.
- Je ne suis que la petite fille moi, si tu pense que Mère-Grand me donne de grandes responsabilités juste pour ça, tu te trompe. Elle est du genre à préférer l'efficacité aux sentiments. Et si elle ne sait pas où je suis elle n'enverra personne me chercher non plus. ajouta-t-elle le plus naturellement du monde, comme si c'avait été une évidence.
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« Parce que tu crois vraiment que je m'amuse à apprendre tout ça par cœur ? »
Pour être franc, oui. N’était-ce pas la tâche d’un bon agent secret, récolter, garder et livrer les informations? Surtout si on est au cœur d’un réseau d’informations tel que celui de Mère-Grand. L’Agent Red serait alors un agent bien médiocre. Ou une excellente menteuse. Ou les deux.
« Je ne suis que la petite fille moi, si tu penses que Mère-Grand me donne de grandes responsabilités juste pour ça, tu te trompes. Elle est du genre à préférer l'efficacité aux sentiments. Et si elle ne sait pas où je suis elle n'enverra personne me chercher non plus. »
Cela fut dit avec une telle nonchalance qu’il fut difficile d’imaginer que ce soit un mensonge de plus. Oberon comprenait parfaitement la logique de la vieille. Lorsque l’on dirige une telle organisation, il n’y avait pas de place pour la sentimentalité. Un agent ça se remplace vite. On ne peut faire confiance à personne, pas même à son propre sang. Cela dit, imaginer que la vieille personne ne se bougerait pas pour retrouver sa petite fille était pour le moins étrange. S’il y a bien une chose qui comptait pour les humains, c’était la famille. Et si on ne considérait pas les sentiments, l’Agent Red était une des plus anciennes de l’Agence et détenait donc certaines informations capitales. Son sauvetage devrait être une priorité. Du moins, c’est ce que pensait Oberon.
Un sourire narquois se dessina sur le visage de ce dernier. La main toujours posé sur le panneau magique, il daigna se tourner vers Red.
« Dois-je comprendre que tu n’es pas assez efficace pour que ta grand-mère te fasses confiance? »
Oberon qui se moque. Ce n’était pas rare. Lors de ses affrontements, le blond prenait toujours un malin plaisir à mépriser ses adversaires. Tout en demeurant extrêmement prudent, car sous-estimer est la première étape de la déroute. Mais fini de jouer. Red ne lui avait pas donné une réponse suffisante. Il activa alors le panneau, envoyant une légère décharge électrique. Pas assez puissante pour la mettre k.o. Mais suffisante pour lui secouer les méninges et lui rappeler dans quelle situation elle se trouvait.
« Alors dit moi tout ce que tu sais. Car tu ne me ferais pas croire que tu ne sais absolument rien. Et je ne parle pas de recettes encore une fois. »
Le regard de la fée avait de nouveau reprit cette expression froide, hautaine et ce regard tellement perçant qu’on aurait dit qu’il passait votre corps aux rayons x.
- Dois-je comprendre que tu n’es pas assez efficace pour que ta grand-mère te fasses confiance ?
Mais c'est qu'il se moquait d'elle en plus ! Red afficha une mine visiblement offusquée. Non mais. Le fait d'être efficace n'avait strictement rien à voir avec la confiance ! Ce n'était parce que Red n'était pas douée et n'avait pas vraiment l'ambition pour occuper de hauts postes qu'elle n'avait pas la confiance de sa grand-mère ! La preuve en était qu'elle connaissait une partie de recettes secrètes de cette dernière. Si c'était pas faire confiance ça, hein ?
- Eeeeh ! Je te permet pas ! Le nombres de personnes ayant accès aux archives secrètes se comptent sur les doigts d'une main ! C'est juste que je suis trop distraite et que ça m'ennuie, alors je vais me promener au lieu de rester enfermer dans un bureau.
Red, ou l'un des plus grands désespoirs de Mère-Grand qui avait fini par se faire une raison : Aliya n'était pas un agent de bureau, la paperasse elle cela faisait trois cent. C'était d'ailleurs Mère-Grand qui gérait les finances de sa petite fille, le loyer et compagnie. A croire que Red ne se souciait que de rire ou de ses amis et que tout ce qui pouvait être désagréable lui passait au dessus de la tête si on ne l'y forçait pas. Et quand bien même il s'agissait de corvée elle arrivait encore à jouer. MG se souvenait parfaitement de la fois où elle lui avait demandé de nettoyer le gymnase et que c'avait fini en bataille d'eau avec l'Agent Yellow. Et puis soudainement, un choc électrique parvint jusqu'à elle la faisant sursauter. Elle avait appris très tôt qu'il ne fallait pas mettre les doigts dans les prises pour éviter ce genre de choses, ça faisait maaaaal-euh ! Elle ne mit pas bien longtemps à comprendre qui en était l'auteur et à fusiller Obéron du regard. Néanmoins cette décharge ne fit qu'accentuer le malaise qu'elle ressentait depuis son réveil et la cellule commença a tanguer d'avantage, dangereusement même.
- Alors dit moi tout ce que tu sais. Car tu ne me ferais pas croire que tu ne sais absolument rien. Et je ne parle pas de recettes encore une fois.
Red se contenta de lui tirer la langue. Que ce soit tant pour signifier que peu importait ce qu'elle pouvait savoir, elle ne dirait rien, que pour le fait qu'il ne veuille pas entendre parler de recette. Ce n'est pas comme si elle se sentait en danger de mort. Si c'était des infos qu'il voulait, la tuer ne le mènerait à rien. Les morts ne parlaient pas. Et quand bien même elle restait bien plus utiles vive que morte. La rouquine croisa les bras sur sa poitrine à nouveau, levant la tête avec l'air fier de celle décidée à ne pas parler et qui ne parlerait pas. Dans le métier d'agent secret il fallait savoir tenir sa langue et elle n'avait strictement rien à révéler à quelqu'un incapable de reconnaître les recettes de Mère-Grand à leur juste valeur, si ce n'était cette valeur là. Puis le monde tangua encore et encore, et une sensation similaire à celles qu'elle avait déjà pu ressentir lorsqu'elle attrapait un très gros rhume se fit ressentir. Red se senti soudain très faible et s'effondra au milieu de la cellule, perdant connaissance. Décidément, elle ne faisait que ça en ce moment.
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« Eeeeh ! Je te permets pas ! Le nombre de personnes ayant accès aux archives secrètes se comptent sur les doigts d'une main ! C'est juste que je suis trop distraite et que ça m'ennuie, alors je vais me promener au lieu de rester enfermer dans un bureau. »
Touchée. La frustration se lisait sur le visage de Red. Elle réagissait exactement comme une gamine de qui on était en train de se moquer. Elle aurait pu répondre « Toi-même » que cela n’aurait fait aucune différence. Remarque, sa réponse n’était guère convaincante. Un agent distrait et incapable de se tenir tranquille, ce n’était pas un bon agent pour Oberon. Rigueur, efficacité, perspicacité, assiduité, patience, intelligence, force, tant de qualités nécessaires à ce métier et qui semblait faire défaut à la rousse. Du moins, c’est l’image que la jeune fille montrait.
Revenons à ce choc électrique. La jeune fille sursauta, se tortillant de douleur au sol avant de se relever et de fixer le blond méchamment. Il y avait de quoi. Mais cette décharge n’avait rien de bien dangereux pour le moment. Sauf s’il se décidait à augmenter la puissance. Il n’en aura pas le temps. Après un ultime geste de défi, tirant la langue au souverain, la jeune fille se mit à tituber avant de s’effondrer la tête en avant sur le sol.
Le blond ne broncha pas. Pensant tout d’abord qu’il s’agissait d’une ruse pour s’échapper, il envoya une autre décharge pour la rappeler à l’ordre. Sans aucun effet. La force vitale de la rousse semblait s’évaporer dans l’air tellement son niveau chutait rapidement. D’un mouvement de bras, il ordonna à ses soldats de revenir dans la pièce et d’ouvrir la cellule. Ces derniers se mirent à examiner la jeune fille. Inconsciente. Une simple décharge ne devrait pas avoir cet effet-là. À moins qu’elle soit si faible, ce qui en ferait un agent encore plus mauvais.
Quoiqu’il en soit, un prisonnier mort ne sert pas à grand-chose. Il lui fallait prendre soin de Red. Au moins jusqu’il ait obtenu les informations dont il a besoin. Et la garder dans une cellule froide alors qu’il semblerait qu’elle ait une hausse de température n’était pas une bonne idée. Il se retourna et se dirigea vers les escaliers.
« Mettez-là dans une des chambres d’invités et convoquez les mages médecins. »
[…]
Oberon pénétra dans une vaste chambre digne des suites royales dans les hôtels de luxe. Un grand lit à baldaquin, une petite table et deux chaises près d’une grande fenêtre protégée par de larges rideaux, et tellement d’autres accessoires que l’on laissera à la guise de votre imaginaire. Red était allongé sur le lit, entourée par une demi-douzaine de fées en train de l’examiner. Ces dernières se redressèrent lorsqu’ils virent que leur souverain arrivait. Celui-ci demanda ce qui lui arrivait. Une fatigue générale semblerait-il. Mais il valait mieux la garder en observation et ne pas trop la brusquer.
Le grand blond demanda à ses serviteurs de le laisser seul avec elle pour le moment. Il avait encore des choses à lui dire et certainement qu’elle en aurait à lui dire également. Maintenant, il faudrait qu’elle se réveille.
Red avait fait un très mauvais rêve. Elle était enfermée dans une cellule sans un lit, et elle se faisait attaquer par un des chaînes électriques. Et en face d'elle il y avait un agent de GML qui la séquestrait et que en plus ne s'intéressait pas aux gâteaux. Quel horrible songe.
La jeune fille remua un peu entre les draps, confortablement installée dans son lit. Elle était soudainement prise d'une envie de rester bien confortablement installée dans son lit, tant pis pour le travail. La jeune fille ouvrit doucement les yeux. Dormait-elle encore ? Elle ne se souvenait pas avoir un baldaquin au dessus de son lit, pas même chez ses parents. Il ne fallu pas plus de quelques instants à la rouquine pour réaliser qu'il ne s'agissait en rien d'un rêve. Elle se redressa soudainement, aperçu Obéron et ignorant totalement le restant de maux de tête qui refaisait surface pour s'extraire rapidement du lit, du côté opposé à l'ennemi. Enfin rapidement... Disons qu'il lui fallu quelques secondes pour se débarrasser des draps. Au moins n'était-elle plus ni enchaîné ni dans un cachot. D'un rapide coup d’œil elle pu constater qu'elle se trouvais dans une chambre des plus luxueuse. Un peu trop à son goût, elle ne comprenait pas à quoi pouvait servir une telle démonstration de richesse. Mais elle n'allait pas se plaindre, l'endroit était tout de suite bien plus accueillant que la cellule et en plus elle se sentait mieux. Elle avait perdu un peu trop connaissance en aussi peu de temps à son goût. Méfiante, elle fixait le grand blond, attentive au moindre de ses mouvements et prête à agir en conséquence. Son cerveau élaborait déjà toutes les possibilités de fuite qui s'offrait à elle, il était bien évident qu'elle ne faisait pas le poids dans un face à face avec cet homme, surtout qu'il avait des gardes. Red pouvait s'avérait pleine de ressources, mais il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties - surtout si la mémé en question est MG.
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La jeune ne mit pas longtemps avant d’exaucer le souhait de la fée. Elle ouvrit lentement les yeux, fixant le haut du lit, l’air hébété. Aliya était restée inconsciente durant plusieurs heures. Après être resté inerte, le corps et le cerveau prenait généralement du temps pour remettre les choses dans l’ordre. Ce court répit avait permis au souverain d’organiser les choses et de prendre contact avec l’adversaire. La hiérarchie de l’Agence Cooki était à présent au courant que quelqu’un détenait l’Agent Red. Oberon avait pris soin d’effacer ses traces, de ne pas s’identifier et de ne pas mettre l’Organisation au courant. Pour mieux tromper des ennemis, trompe également tes amis. Mère-Grand suspectera évidemment le Loup mais si celui-ci ne sait rien, cela sèmerait la confusion. Les choses devenaient plus compliquées lorsque l’on ne connaissait pas son ennemi.
La rousse se redressa rapidement et sursauta lorsqu’elle vit que le jeune homme se tenait non loin du lit, la fixant froidement. Elle s’emmêla dans ses draps, réussit à s’en débarrasser et s’extirpa de l’autre côté du lit. Debout, de la sueur dégoulinant sur le visage, Aliya se mit à regarder autour d’elle. Comme prévu, elle chercha immédiatement un moyen de s’échapper. Ce qui était tout aussi vain que dans la cellule. La chambre pouvait paraître confortable, elle était surveillée de près par la sécurité du Palais. Sans parler des portes et fenêtres également protégées par une barrière magique. Bien évidemment, elle surveillait les moindres faits et gestes de la fée. Red était un agent très agile et même Oberon aurait du mal à l’immobiliser rapidement. Mais penser qu’elle pourrait faire le poids en un-contre-un était du domaine de l’absurde. Si elle avait un semblant de sagesse, elle devrait plutôt retourner s’allonger et écouter ce que le jeune homme avait à dire.
« Bien que nous t’ayons sauvé la vie, je ne m’attends pas à ce que tu fasses preuves de gratitude. Néanmoins, pour éviter que nous ayons à le refaire, je te suggère fortement de regagner ton lit. »
Oui, son lit. Oberon avait décidé plutôt de la garder captive dans cette chambre. Il n’était pas du genre à bien traiter ses prisonniers. Mais il s’agissait là d’un cas assez particulier. Red était précieuse et pouvait ouvrir de nombreuses clés au souverain. Il valait mieux bien la traiter. Le blond s’avança, tira une chaise et prit place devant la petite table ronde, non loin du lit. Une théière y était déjà posée, ainsi que deux tasses. Il se servit et se mit à déguster lentement sa boisson. Après plusieurs minutes d’un silence malsain, il reprit doucement.
« Je ne vais pas te tuer. J’ai bien compris que la torture ne marcherait pas sur toi. En revanche, j’ai prévenu ta Grand-Mère de ta disparition. Ce sera ses informations contre ta libération. Je suis curieux de voir à quoi elle tient le plus. »
Il ne bougea pas. En tout cas pas vers elle, et il ne fit aucun geste pouvant s'avérer être considéré comme une attaque.
- Bien que nous t’ayons sauvé la vie, je ne m’attends pas à ce que tu fasses preuves de gratitude. Néanmoins, pour éviter que nous ayons à le refaire, je te suggère fortement de regagner ton lit. - ... Sauvé la vie ? Si tu cause la mise en danger ça ne compte pas, j'allai très bien jusqu'à ce que tu m'électrise ! protesta Red.
Non parce que si elle devait commencer à remercier le mec qui l'avait kidnappé.... En plus de se faire kidnapper il fallait qu'elle tombe sur un détraqué bipolaire. Pourquoi le loup engageait toujours des gens bizarre, hein ? Non pas que sa grand mère fasse toujours mieux, mais le plus gros taré de l'Agence c'était elle donc en soit Red ne risquait pas grand chose. Prudemment elle s'avança jusqu'au lit et s'y assit en tailleur, sans quitter Obéron du regard. Il s'était installé à la petite table et commençait a siroter ce qu'elle jugea être du thé. Le chocolat au lait c'était meilleur, y'avait moins d'eau. Et elle connaissait un salon de thé où ils en faisait un absolument délicieux en faisant fondre du vrai chocolat et l'ajoutant au lait. Bon d'accord, de base c'était une chocolaterie qui faisait aussi salon de thé, mais c'était trop bon quand même, et en prime elle avait droit à un morceau de chocolat avec ! Si c'était pas le bonheur complet tout ça ?
- Je ne vais pas te tuer. J’ai bien compris que la torture ne marcherait pas sur toi. En revanche, j’ai prévenu ta Grand-Mère de ta disparition. Ce sera ses informations contre ta libération. Je suis curieux de voir à quoi elle tient le plus. - Ses infos. répondit Red.
Elle ne semblait pas nullement affectée et avait répondu cela comme si c'était la chose la plus naturelle et la plus évidente du monde. Tant que sa mère n'apprendrait pas la captivité de Red et ne ferait pas pression sur MG pour la libérer, elle n'était pas prête de sortir. Et Mère-Grand arriverait à dissimuler sa disparition au moins une semaine, Red avait jusque là pour pouvoir s'enfuir. Après ce délai sa maman viendrait sûrement la voir en personne et se rendant compte que sa fille est introuvable irait faire une scène directement à l'agence. Et se serait encore des heures sup' pour la rouquine si elle permettait la fuite d'infos important pour la vieille. Aaaaaah, que c'était compliqué la famille ! Parfois elle se disait qu'elle aurait dû rester chez ses parents. Puis elle se rappelait à quel point elle était seule et isolée à la campagne et chassait vite ces idées.
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« ... Sauvé la vie ? Si tu causes la mise en danger ça ne compte pas, j'allai très bien jusqu'à ce que tu m'électrise ! »
L’Agent Red était décidément facile à provoquer. Elle n’aurait pas eu tort si la décharge électrique était réellement la cause de sa perte de conscience. Oberon ignorait ce qu’elle faisait de son corps et de ses journées. Mais quelque chose avait très certainement affaibli la jeune fille. Et même si la «torture» avait accélérée les choses, tôt ou tard elle se serait effondrée. Le souverain ne daigna pas répondre. Il n’allait pas se fatiguer à lui expliquer tout cela, laissons les ignorants dans leur ignorance. Il se contenta de l’observer regagner son lit, sirotant tranquillement sa petite tasse de thé. Elle devait trouver bien impoli qu’il ne lui en proposait pas. Mais Red était une otage, pas une cliente d’une auberge 5 étoiles.
« Ses infos. » répondit-elle presque immédiatement à la suite des déclarations de la fée.
Comme prévu. Mère-Grand ne semblait pas très affectée par la disparition de sa petite-fille. Cela faisait plus de 24 heures qu’elle était à Concordia, mais les informateurs d’Oberon affirmaient que la veille continuait son travail comme si de rien était. Les humains étaient de surprenantes créatures. Si les liens familiaux étaient sacrés pour certains, d’autres faisaient preuves d’une absence totale d’humanité. Qu’importe, l’enlèvement de l’Agent Red se répandra bientôt comme une trainée de poudre. Les collaborateurs du souverain y veilleront. Que penseront les collègues de l’Agence en apprenant que leur patronne ne faisait rien pour la sauver. Rien de mien que la pression pour faire avancer les choses.
« Et ça ne te fais rien? Je croyais que les humains chérissaient leurs liens plus que tout. Mais cela importe peu, tu dois bien avoir des amis, de la famille, un petit ami. Et au moins une de ces personnes fera ce que je lui demanderai pour te revoir en un seul morceau. »
Il se leva lentement, sa tasse de thé dans la main et s’avança vers la fenêtre. Il bougea un doigt et le grand rideau qui bloquait la lumière s’écarta. La fenêtre faisait office de porte qui menait à une grande terrasse. Une échappatoire? Non, car la barrière se situait justement entre la terrasse et le vide. Autrement dit, si elle essayait de sauter, elle se prendrait un mur invisible dans le visage. Ce qui était beau c’est que grâce à la magie, le vent et les odeurs pouvaient pénétrer la barrière. Mais pas les êtres vivants et les objets solides. Le blond bougea ensuite la main et la fenêtre s’ouvrit toute seule. Il sortit sur la terrasse, convaincu que Red le suivrait (et si elle le suit pas, je suis dans le merde xD). Et là, un spectacle des plus surprenants pour un humain. La vue donnait sur le grand jardin du palais, mais le plus incroyable c’est que l’on pouvait voir s’étendre la ville. Jusqu’à l’horizon. Ce n’était pas pour rien que Concordia était considéré comme l’un des plus grands royaumes féériques.
« Comme tu le vois, ce n’est même pas la peine de songer à une évasion. Je contrôle chaque parcelle de ce royaume, ce qui fait que tu n’as aucun endroit où te cacher. »
Terrifiante, désespérante, amusante? Qui sait comment une personne atypique comme Aliya voyait la situation.
- Et ça ne te fais rien? Je croyais que les humains chérissaient leurs liens plus que tout. Mais cela importe peu, tu dois bien avoir des amis, de la famille, un petit ami. Et au moins une de ces personnes fera ce que je lui demanderai pour te revoir en un seul morceau.
Pour toute réponse Red haussa les épaules. Puis doucement elle pivota afin de se mettre sur le ventre, la tête au creux de ses paumes, continuant d'observer Obéron. Elle s'étonnait elle-même que son estomac ne gronde pas, depuis combien de temps n'avait-elle rien avalé ? Elle n'en avait absolument aucune idée. Le plus dur restait à venir, elle allait probablement devoir se priver de cookies quelques jours, à moins qu'elle n'arrive à mettre la main sur la cuisine. Mais a supposé qu'elle puisse sortir de cette chambre, vu la tête de la-dite chambre la maison, ou le chateau pour ce qu'elle en savait, était sûrement énorme et tout aussi richement décoré. A moins qu'elle ne soit dans la suite royale, mais c'était un peu bizarre de mettre quelqu'un qu'on avait possiblement l'intention de découper en morceau dans la suite royale.
- Ce n'est pas comme si on s'était un jour attendu à autre chose avec Mamie. Elle a trop de pouvoir pour être sentimental. Pis j'ai pas de petit ami et aucun ami assez fou pour faire face à Mamie. Et si tu me tue je ne te serais plus d'aucune utilité et tu n'auras aucune infos, et en prime tu n'auras vraiment plus rien pour lui faire du chantage.
Obéron se leva et par la magie de la domotique, ou de la magie tout court, ouvrit le rideau. La lumière du jour jaillit dans la pièce, aveuglant la rouquine qui plissa les yeux. La fenêtre se révéla être une porte donnant sur une terrasse. De là où elle était, Red se doutait que c'était sûrement une grande terrasse. Le contraire l'aurait surprise en fait. La fée sortit sur la terrasse, sa tasse à la main, sous le regard émeraude de la fillette qui hésitait entre le suivre ou rester allongée là. Puis l'idée de possiblement trouver une sortie par là fut plus forte. Enfin... Surtout la curiosité, si elle n'était pas dans son monde, à quoi pouvait bien ressembler celui-là ? Elle bondit hors de lit, s'avançant jusqu'à la porte fenêtre (t'as de la chance que je sois gentille èé), passant d'abord une tête curieuse.
[b]- Comme tu le vois, ce n’est même pas la peine de songer à une évasion. Je contrôle chaque parcelle de ce royaume, ce qui fait que tu n’as aucun endroit où te cacher.
L'idée de le mettre au défi d'essayer lui traversa l'esprit, mais elle fut vite oublié. En un instant Red se trouvait au bord du balcon. Non, vraiment, si ça c'était la suite pour les prisonniers malades, quelle vue avaient les meilleures chambre ? Elle comprenait aussi tout de suite l'étendue du sens des mots "pas dans ton monde", mais vraiment cette fois-ci. Il lui fallut quelques instant pour remarquer le champs de force similaire à celui de la cellule sous ses yeux, elle en déduisit que sauter ne serait pas l'idée du siècle. Puis elle se tourna vers Obéron, le regardant de ses grands yeux verts pétillant. Pétillant de curiosité à la vue de ce monde, mais aussi d'excitation en pensant à tous les coins qu'elle pourrait explorer et les lieux inconnus à découvrir. Avec un peu de chance, si elle ne pouvait pas s'échapper et que, selon ses dires, il contrôlait tout, elle pouvait toujours espérer aller faire un tour.
- On pourra visiter dis ? On pourra ? Hein ?[/b]
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« Ce n'est pas comme si on s'était un jour attendu à autre chose avec Mamie. Elle a trop de pouvoir pour être sentimental. Pis j'ai pas de petit ami et aucun ami assez fou pour faire face à Mamie. Et si tu me tue je ne te serais plus d'aucune utilité et tu n'auras aucunes infos, et en prime tu n'auras vraiment plus rien pour lui faire du chantage. »
Oberon ne put faire autrement que de se comparer à Mère-Grand. Un grand pouvoir et peu de sentiments. Une personnalité et une aura à en faire trembler les plus teigneux. En fait, le blond était un peu l’équivalent de la vieille dans l’Organisation. Ce n’est pas qu’il sous-estimait le loup, qui pouvait devenir un véritable animal s’il le voulait vraiment. Mais avec tous les monstres qui travaillaient pour lui, il aurait dû mal à imposer un règne de terreur.
L’Agent Red n’avait pas tort, mais n’avait pas complétement raison. Mère-Grand pouvait être l’être le plus insensible de Chantilly, même elle ne laisserait pas Red entre les mains d’un ennemi. La question qui se pose c’est juste : après combien de temps se décidera-t-elle à bouger? Ce n’était pas vraiment un problème en soi. La fée possède les ressources financières pour nourrir une bouche supplémentaire, surtout qu’elle n’avait pas l’air de manger énormément.
Comme prévu, Aliya le suivit sur la terrasse. Elle se montra très timide au tout début mais céda rapidement à l’excitation et rejoignit le bord du balcon en un instant. Elle se mit à scruter le paysage, constatant alors dans quelle situation elle se trouvait réellement. Coincée dans un monde dont elle ne connaissait absolument rien. L’une de ses mains se heurta au champ de force qui recouvrait le balcon, ce qui dû lui faire comprendre que sa liberté ne dépasserait pas les mètres carrés de sa chambre. Ou pas.
« On pourra visiter dis ? On pourra ? Hein ? »
Décidément, Red n’était une personne comme les autres. Il fut difficile de savoir si cette désinvolture et cette naïveté irritait ou plaisaient à Oberon. La rousse le fixait avec des yeux pétillants d’envi e et de curiosité, lui rappelant alors une expression qu’il n’avait pas vue depuis des années. Cette chevelure rouge, ces yeux qui brillaient de joie de vivre, Red ressemblait vraiment à son amie d’enfance aujourd’hui disparue. Le blond aurait pu s’égarer dans la nostalgie et les bons sentiments, mais c’était ni le lieu ni le moment. Il poussa un léger soupir puis se mit à fixer son otage de manière froid et hautaine, comme il en avait l’habitude.
« Te crois-tu dans un lieu de vacances? Tu es une prisonnière, estimes-toi heureuse de ne plus être dans cette cellule. »
Le regard du souverain se fit plus menaçant, balayant le corps d’Aliya de haut en bas, comme s’il lisait en elle tel un livre ouvert. Oberon usait d’une télépathie passive, une sorte de magie qui vous faisait juste entendre les pensées les plus fortes des personnes qui l’entourait. Ainsi, les victimes ne pouvaient se rendre compte qu’on lisait dans leurs esprits.
Certains mots émanaient très souvent de l’esprit de la jeune fille, des noms de couleurs essentiellement. Sûrement des agents qui lui étaient chers. Et d’autres qui semblaient également important pour elle. Le blond fit un large sourire au coin, satisfait de ce qu’il venait d’apprendre sur elle. Bien qu’il n’ait pas tous les détails, il ne fut pas difficile d’émettre quelques hypothèses.
« Apparemment, tu as d’autres parents en vie, et des amis qui tiennent énormément à toi. Je pourrais compter sur eux pour peser sur la balance. En ma faveur évidemment. Sans compter que tu as également des informations pour moi. »
- Te crois-tu dans un lieu de vacances ? Tu es une prisonnière, estimes-toi heureuse de ne plus être dans cette cellule.
Buuuuuuuuh ! Ce fut la réaction dans la tête d'Aliya et elle croisa les bras sur sa poitrine avant de tourner le dos à la fée avec une démarche théâtrale. Pas totalement folle non plus, elle gardait une oreille attentive aux bruits de pas qu'il pourrait éventuellement faire vers elle. Mais dans l'immédiat, elle boudait, comme une petite fille. D'un autre côté se serait un moyen de ne rien avoir à dire sur elle et les secrets que pouvait cacher Mère-Grand.
- Finalement tu n'as peut-être pas si confiance que ça en ta capacité de savoir tout ce qu'il se passe chez toi.
Lâcha-t-elle avec désinvolture. Non mais. Elle qui s'interessait sans faire semblant en plus ! Puis elle aurait peut-être pu croiser d'autres pégases plus gentils. Ou mieux... Des dragons ! Des vrais de vrai qui aiment les câlins ! Ou des licornes !
- Apparemment, tu as d’autres parents en vie, et des amis qui tiennent énormément à toi. Je pourrais compter sur eux pour peser sur la balance. En ma faveur évidemment. Sans compter que tu as également des informations pour moi.
La rouquine tourna légèrement par la tête vers le blond en l'observant un instant du coin de l'oeil. Tant qu'il n'en s'en prendrait pas à eux, tout irait bien. Et puis...
- Si je ne suis pas libre, c'est que je n'ai pas parlé, cela signifie donc ue je refuse que des informations tombent entre tes mains, par conséquent t'en donner reviendrait à faire le contraire de ma volonté. Si ce sont mes amis, ils ne feront pas faire un truc auquel je ne tiens absolument pas.
Elle s'était tourné vers lui pour lui faire face durant sa tirade, les bras toujours croisé sur sa poitrine. Puis à la fin de celle-ci, elle lui offrit un de ses grands sourire avant de retourner à l'intérieur en sautillant. Elle ne se gêna pas pour se servir une tasse de thé sans même demander la permission. La politesse aurait voulu qu'il lui en propose une, il ne l'avait pas fait, une seconde tasse était là, elle se servait. Pourquoi réfléchir trois cent ans ? Red se souciait bien peu de ce qu'il pouvait penser de toutes façons. Si elle était prisonnière, elle n'avait pas besoin de faire autant de manières que lorsque ses parents recevaient des invités de marques et ce bien que le lieu prête à faire le contraire. Elle huma tout de même le contenu de sa tasse avant de goûter le breuvage. Red n'avait rien contre le thé, ce n'était pas mauvais. Mais elle préférait tout de même le chocolat au lait. En revanche, ne jamais lui servir de café... Et puis la meilleure des boissons restait la limonade. Mais ce n'était pas une boisson chaude, donc dans ce contexte elle n'avait pas sa place, snif...
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L’Agent Red avait tout d’une gamine capricieuse. Et comme les personnes de ce genre-là qui n’obtenaient pas ce qu’elles voulaient, elle se mit à faire la moue. Croisant les bras vigoureusement, elle revient sur ses pas d’une démarche ridicule, offrant un spectacle des plus déconcertants au souverain. Cela dit, ce dernier n’était pas dupe. La jeune fille pouvait jouer toutes les pièces de théâtre qu’elle désirait, elle ne détournerait pas l’attention du blond. Il aura les informations qu’il convoite, peu importe le temps que cela prendra. Avec la longévité de son peuple, que sont quelques mois, quelques années? Contrairement à la rousse qui ne disposait pas du luxe du temps.
« Finalement tu n'as peut-être pas si confiance que ça en ta capacité de savoir tout ce qu'il se passe chez toi. »
Tentative peu convaincante. Ce n’était pas avec ce genre de provocation qu’elle pourrait mettre le souverain hors de lui. Le fait de ne pas laisser un prisonnier cavaler librement était tout ce qu’il y avait de plus logique. Que l’on ait le contrôle total ou non. Pour des raisons psychologiques entre autres. De plus, un endroit avec des prisonniers libres, on appelle cela un zoo, ou une réserve naturelle.
« Si je ne suis pas libre, c'est que je n'ai pas parlé, cela signifie donc que je refuse que des informations tombent entre tes mains, par conséquent t'en donner reviendrait à faire le contraire de ma volonté. Si ce sont mes amis, ils ne feront pas faire un truc auquel je ne tiens absolument pas. »
Aliya lui fit face courageusement, les bras contre la poitrine avant de terminer sur l’un de ces fameux sourires. Elle reprit finalement son chemin, sautillant gaiement en direction de la chambre avant de s’y engouffrer. Oberon esquissa un sourire au coin. Il aimait particulièrement les gens qui avaient du cran et qui osait lui tenir tête. Il y avait toujours un semblant de logique dans les réflexions de la jeune fille. Mais il manquait toujours certains détails qui n’échappaient pas au cerveau calculateur du grand blond.
Reprenant son air impassible, il s’engouffra à son tour dans la chambre, constatant que la rousse s’était servi une tasse de thé. Il l’observa quelques secondes en train de savourer sa boisson avant de reprendre calmement la conversation.
« Que tu ne sois pas libre ne veut pas dire que tu n’aies pas parlé. Je suis celui qui dicte les règles, je pourrais très bien te garder même si tu te montrais coopérative. Un prisonnier qui donne des informations est utile après tout. Tes amis n’ont donc aucun moyen de savoir ce que tu m’as dit, ils ne peuvent que supposer. »
Il s’avança près de la table basse afin de se resservir une tasse de thé. Il sirota son breuvage les yeux fermés, appréciant l’odeur parfumée et raffinée qui traversait ses narines. Il soupira doucement de bonheur, souriant légèrement avant de poursuivre
« Que feraient tes amis si je décidais d’aller les voir? Ou plutôt, si je leur disais de me dire tout ce qu’ils savent sans quoi je te ferais souffrir? Ou mieux. Si je m’attaque à eux, que feras-tu? »
Il dit tout cela de façon amusée. Il s’agissait bien d’une réelle menace, mais le dire de cette façon ajoutait un côté sadique, machiavélique. Oberon avait aussi son petit côté théâtral. Il ne prit pas la peine de répondre aux provocations de Red sur ses capacités à contrôler son royaume. Cela revenait à rentrer dans son jeu, et comme il le prévoyait, elle était le genre de personne à avoir réponse à tout. Même si la plupart de ses réponses n’étaient pas fondées ou dénuées de toutes logiques.
Si elle avait cru mettre fin à la conversation Red se serait trompé. Le blond la rejoignit dans la pièce, sans dire mot sur le fait qu'elle se soit servit. De toute façon, maintenant que c'était fait... Et puis ce n'était pas ce qui devait l'intéressait le plus, sérieusement, qui s'arrêterait des lustres sur une tasse de thé ?
- Que tu ne sois pas libre ne veut pas dire que tu n’aies pas parlé. Je suis celui qui dicte les règles, je pourrais très bien te garder même si tu te montrais coopérative. Un prisonnier qui donne des informations est utile après tout. Tes amis n’ont donc aucun moyen de savoir ce que tu m’as dit, ils ne peuvent que supposer.
- Mais un prisonniet qui n'a plus rien à dire l'est moins, et un prisonnier qui a parlé est un traitre. Un traître n'a nul part où aller même si il est libéré. Et mes amis sauront que je n'ai rien dis, ils me connaissent.
Non mais, comme si elle allait se laisser impressionner pour si peu. Elle avait confiance en ses proches, ils avaient confiance en elle. A partir de là, ce genre de malentendu ne pouvait exister. Elle était certaine que quoi que puisse dire Oberon Mère-Grand ne croirait jamais qu'elle puisse avoir parlé. A part éventuellement sous l'effet d'un sérum de vérité car toute la bonne volonté du monde ne pouvait rien faire contre ces trucs. Et aussi si la personne pouvait entrer dans sa tête, parce que là à moins d'être mort c'était aussi compliqué... Et pire ! Si le tortionnaire était capable de faire revenir les morts sous forme d'ectoplasme et de les soumettre à sa volonté. Mais là puisqu'on était mort on ne pouvait plus craindre de représaille.
- Que feraient tes amis si je décidais d’aller les voir ? Ou plutôt, si je leur disais de me dire tout ce qu’ils savent sans quoi je te ferais souffrir? Ou mieux. Si je m’attaque à eux, que feras-tu?
- Ne jamais sous estimer une femme en colère... murmura-t-elle d'une voix à peine audible.
Elle observa sa tasse un instant, que ferait-elle dans ce cas de figure ? Quelque chose d'un peu fou. D'inattendu aussi... Elle ne savait pas vraiment quoi, elle n'était pas du genre à prévoir ses actions à l'avance. Red agissait sur le moment, se servant de ce qui l'entourait et de ce qui lui était possible dans l'instant. Parfois son corps bougeait avant même que l'idée ne germe dans sa tête et elle ne se rendait compte de ce qu'elle allait faire que lorsqu'il était trop tard pour s'ordonner d'arrêter. Bien sûr, il y avait des moment où elle réfléchissait avant d'agir, lorsque la situation l'imposait, lorsqu'elle se trouvait face à un problème dont la solution ne se trouvait pas à porté de regard par exemple. Mais sous le coup des émotions, c'était autre chose. Et puis elle ne s'était jamais assez énervée pour avoir une idée de ce qu'elle pourrait faire dans ce genre de situation. Pour toute réponse, elle releva la tête et souris à la fée. Et puis, qu'elle le sache ou non, le dire à l'avance gâcherait totalement ses chances de réussites puisqu'il aurait le temps de réfléchir à une parade.
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« Mais un prisonnier qui n'a plus rien à dire l'est moins, et un prisonnier qui a parlé est un traitre. Un traître n'a nul part où aller même si il est libéré. Et mes amis sauront que je n'ai rien dis, ils me connaissent »
Encore une fois, une part de logique faisait cruellement défaut à la petite rousse. Rien de ce qu’elle a dit n’était faux. Mais elle oubliait vite qu’un prisonnier n’était pas toujours consentant lorsqu’il donnait des informations. Il existe de nombreux moyens pour obtenir des réponses, et si la torture ne fonctionnait pas, la manipulation mentale avait déjà fait ses preuves. D’autre part, elle avait une confiance aveugle en ses amis. Oberon voyait en cela une faiblesse exploitable. Red avait peur de décevoir et de trahir ses compagnons, et si le souverain pouvait faire en sorte qu’elle le fasse pourrait la pousser au désespoir. Mais c’était un plan trop incertain et trop coûteux en temps. Mais s’en prendre physiquement ou moralement à ces soi-disant amis était chose aisée pour le grand blond. Et Aliya semblait s’être rendu compte de la chose.
« Ne jamais sous-estimer une femme en colère... »
L’ouïe des fées était plus développée que celle des êtres humains. Et ce qu’il entendit le fit sourire de plus belle, dessinant une courbe sur son visage qui lui donnait un air des plus sadiques. Et en guise de réponse, l’Agent Red lui sourit à son tour. Folie? Provocation? Stupidité? Comme l’avait déjà pensé le souverain, il s’agissait probablement d’un mélange de tout cela. Quelque chose qui ne déplaisait pas à la fée. Ce comportant n’était pas sans lui rappeler de cette petite blonde qui avait osé usurper son identité. Le monarque s’énervait tout seul lorsqu’il y pensait mais il devait bien l’admettre, les homos sapiens étaient de surprenantes créatures.
Il s’avança alors vers elle, se mettant ensuite face à elle. Il s’agissait d’un geste symbolique, signifiant par là qu’Oberon l’affronterait en la considérant comme son égal. Effectivement, lorsqu’il ne considérait pas un ennemi, le souverain ne daignait même pas les regarder.
« Je ne te sous-estimes pas. Mais saches que si tu t’attaques à moi, je te répondrais de toutes mes forces. C’est plutôt toi qui devrais apprendre à ne pas me sous-estimer. »
Tout en parlant lentement, un regard perçant et un sourire narquois sur le visage, il avait fait apparaître une boule d’énergie noire dans sa main, en guise de menace, avant de refermer le poing et la faire disparaître. Il s’accroupit alors légèrement afin que son visage soit à la hauteur de celui de la rousse. Il mit une main sur son menton, plongeant son regard émeraude dans celui de la jeune fille. Qui brillaient du même éclat de couleur que le sien.
« Toutefois, je suis curieux. Tu ne sembles n’avoir rien de spécial, aucune capacité latente ou existante qui pourrait défier mes pouvoirs. Et pourtant tu me tiens tête. Je n’arrive décidément pas à saisir ton fonctionnement. Mais je ne cacherais pas que cela me plait. »
Que cela ne choque personne. Oberon était en train de mettre en place un plan. Naïveté, valorisation de l’amitié, un cœur doux et compatissant, bref une âme d’enfant. Tel était son point faible. Et si le blond arrivait à gagner sa confiance, il pourrait obtenir tout ce qu’il voudrait d’elle. Mais gare à ne pas tomber dans son propre piège. Car dans ses propos, il ne mentait pas totalement. La jeune fille avait quelque chose qui lui plaisait réellement.
- Je ne te sous-estimes pas. Mais saches que si tu t’attaques à moi, je te répondrais de toutes mes forces. C’est plutôt toi qui devrais apprendre à ne pas me sous-estimer.
Donc il l'avait entendu ? Qu'à cela ne tienne. Red était loin de le sous-estimer. Elle avait bien vu que son adversaire était capable de voler, de couler des bateaux, commander des pégases et créer des champs probablement magique pour l'empêcher de se barrer. Et en prime changer d'univers, ou alors aller très très vite et avoir accès à un lieu inconnu du reste de la planète mais en soi, ces deux théories étaient farfelue. Quoi qu'il en soit il n'avait nullement besoin de faire joujoue avec une bouboule noir pour l'impressionner. Premièrement parce que pour qu'elle ait vraiment peur il lui en faudrait plus que ça, deuxièmement parce qu'elle avait vu pire quand même. Notamment le bateau quoi, voir des tentacules d'eau c'était nettement plus impressionnant que faire apparaître une sphère dans sa main. Avec un tour de passe-passe elle pouvait faire pareil ! Et beaucoup d'entrainement pour le réaliser quand même, aussi. Puis le souverain se mit à sa hauteur, prenant son menton entre ses doigts. C'aurait été un ami avec qui elle avait l'habitude de se chamailler - genre Ewann - la rouquine aurait probablement mimer le fait de tenter de lui mordre les doigts, mais dans la situation actuelle, elle ne se risqua pas à pousser le jeu jusque là et se contenta de plonger son regard émeraude dans celui d'Oberon.
- Toutefois, je suis curieux. Tu ne sembles n’avoir rien de spécial, aucune capacité latente ou existante qui pourrait défier mes pouvoirs. Et pourtant tu me tiens tête. Je n’arrive décidément pas à saisir ton fonctionnement. Mais je ne cacherais pas que cela me plait.
- Je sais faire de délicieux cookies, et pleins d'autres trucs tout aussi bons !
Elle fini sa réplique en lui tirant la langue. Il n'y avait dans ce geste aucune intention de se moquer, juste la malice de l'Agent Red et un air d'amusement. Peut-être prenait-elle ça pour un jeu, ou tout simplement le fait qu'il semble tout de suite moins "je vais te séquestrer et t'assassiner toi et toute ta famille" avait de quoi la mettre tout de suite plus à l'aise et un peu moins dans l'esprit d'une confrontation. Et puis il ne s'attendait probablement pas à ce qu'elle réagisse comme si elle comptait jouer, pour comprendre son fonctionnement ce n'était pas gagné ! Et puis ce grand monsieur avait quelque chose qui attirait Red, comme si elle avait l'intention de le pousser à révéler qu'il n'était pas aussi méchant qu'il voulait l'être bien au contraire. Objectif qu'elle se fixait fort probablement inconsciemment.
Dernière édition par Agent Red le Jeu 27 Aoû - 22:53, édité 1 fois
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« Je sais faire de délicieux cookies, et pleins d'autres trucs tout aussi bons! »
Avec toute l’espièglerie qui la caractérisait, la rouquine lui tira la langue. On aurait même dit qu’elle s’amusait. C’est probablement ce qui définissait le plus l’Agent Red. Une jeune fille qui prenait tout avec joie et amusement. Une fois que l’on comprenait ce principe, il devenait bien plus simple d’obtenir ce qu’on voulait d’elle. Mais Oberon avait la sensation qu’il serait tout de même assez difficile de poser des balises et de tenter de la contrôler complètement. Il y avait une part d’elle qui semblait indomptable, et c’est ce qui lui plaisait.
Le jeune homme répondit à la langue de la jeune fille par un sourire. Enfin, un semblant de sourire. À mi-chemin entre le sourire mauvais et le sourire moqueur. Difficile de simuler quand on ne savait plus comment être aimable et gentil.
Le grand blond se redressa, et se mit à ricaner doucement. La réponse d’Aliya était plus qu’originale. Comme il le pensait plus haut, sa réponse allait parfaitement avec son caractère. Les gamins ne pensaient qu’à manger des sucreries. D’ailleurs, comme pour contraster avec le caractère de la rousse, Zephyrius n’était pas friand de chocolat et autres choses dans ce genre. Il se demandait pourquoi d’ailleurs. Il avait les meilleurs cuisiniers du Royaume à son service, il pouvait commander les meilleurs plats et desserts qu’il désirait, et pourtant il ne faisait aucune fixation sur la nourriture. Ce qui le poussa alors à vouloir redécouvrir ce que c’était. Tout en « manipulant » Red afin de gagner sa confiance.
« Huum vraiment? Je serais tenté de voir ce que tu sais faire. Je suis sceptique. Es-tu vraiment capable de faire des cookies encore meilleurs que ceux de mes meilleurs chefs? »
Et là et là et là et là et là ! Obéron sourit. Enfin, un semblant de sourire, mais un début de sourire quand même. Bon, c'était pas encore trop ça niveau joie sur le visage, mais c'était un bon début, parce que sans Red la moyenne de sourire dans la pièce serait en dessous des 10% ! Et bravant toute pseudo règle dû au rang de son interlocuteur, Red tapota la joue d'Obéron du bout du doigt.
- Haaaaaaw, tu peux presque sourire ! Encore un effort et tu peux y arriver !
l'encouragea-t-elle.
Accessoirement, Red ignorait totalement le rang exact du blond. Et quand bien même elle l'aurait su, la probabilité pour qu'elle le respect vraiment était faible. Certes elle avait un jour appris cette notion de hiérarchie, mais ce n'était pas pour si peu qu'elle la prendrait en compte, et encore moins dans ce genre de cas. Si elle commençait à se soumettre à ses kidnappeur sous prétexte qu'ils étaient roi, autant carrément obéir et donner tout un tas d'infos...
- Huum vraiment ? Je serais tenté de voir ce que tu sais faire. Je suis sceptique. Es-tu vraiment capable de faire des cookies encore meilleurs que ceux de mes meilleurs chefs ?
- Aucun soucis, je suis sûre de les battre à plate couture !
elle marqua une pause. Il faudra juste que je fasse quelques test avec le four.
Sa réaction ne se fit pas attendre, elle répondit du tac au tac avec un grand sourire. Elle allait lui montrer ce don elle était capable et il serait bien incapable de réfuter son talent en cuisine ! Si il y avait bien une chose dont elle pouvait se vanter, c'était de tenir de MG dans ce domaine et d'être une as de la cuisine. Enfin, plus précisément des desserts, en ce qui conscernait le salé elle s'en sortait mais était bien loin d'atteindre un tel niveau. En mêm temps, elle préférait dévorer du sucré, donc elle préférait aussi préparer du sucré, et cela se sentait fortement dans ses préparation.
Dernière édition par Agent Red le Sam 5 Sep - 1:19, édité 2 fois
Messages : 481 Arme de prédilection : Magie noire de l’Eau /Combat au corps à corps et à l'arme blanche Arme non maitrisée : Armes à feu / Magie de Foudre
« Haaaaaaw, tu peux presque sourire ! Encore un effort et tu peux y arriver »
Avait-elle vraiment osé toucher le visage du souverain? Même si cela ne se lisait pas forcément sur son visage, le grand blond bouillonnait de l’intérieur. Personne ne lui avait fait un tel affront depuis bien longtemps. C’est bien simple, le dernier qui s’était aventuré à le faire regrettait son geste dans les tréfonds des Enfers. Et Red venait de faire bien pire, elle avait traité la fée comme un gamin, un ami, un égal. Et c’était bien plus qu’il ne pouvait le supporter. Mais curieusement, il n’eut aucune réaction. Il aurait pu s’élever et envoyer Red paître dans les champs de la mort. Mais il n’en fit rien. Il contenta de la fixer, la bouche entrouverte, tremblant de frustration et pour une autre raison qu’il était incapable d’identifier.
« Aucun soucis, je suis sûre de les battre à plate couture ! […] Il faudra juste que je fasse quelques tests avec le four. »
Elle répondit presque aussitôt qui lui était imposé, effaçant subitement le blanc qui s’était créé dans l’esprit d’Oberon, encore un peu troublé par le précédent geste de la rousse. Il valait mieux éviter de sourire, au cas où l’idée de toucher le visage du souverain traverserait encore la tête d’Aliya. Il envoya alors un message télépathique à une partie de ses serviteurs, leur ordonnant de préparer les cuisines.
« Suis-moi. »
La barrière qui protégeait l’entrée de la chambre éclata comme un miroir dans lequel on venant de frapper. La porte s’ouvrit automatiquement lorsque le souverain s’avança vers elle. Rien de bien extraordinaire, cela ressemblait un peu à ce que les humains mettaient dans leurs centres commerciaux. Dans le long couloir à l’extérieur, des dizaines de gardes et de fées habillées en soubrettes s’inclinaient, formant une espèce de haie d’honneur à travers laquelle les deux agents passeront pour arriver au bout du couloir. Oberon avança tranquillement à travers les dédales du palais. En vérité, les cuisines se trouvaient à l’autre bout du château mais grâce à la magie, le chemin parcouru s’en retrouvait raccourcit.
Ils arrivèrent bientôt devant une large porte aussi grande que celle d’une cathédrale. Celle-ci s’ouvrit lentement, offrant le même spectacle de serviteurs et de cuisiniers faisant la révérence à leur souverain.
« Soyez-le bienvenue en cuisine Majesté. Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous emmène en ces lieux? Pardonnez mon impertinence mais il s’agit de votre première venue depuis bien des années, aussi nous… »
« Silence. Malgré tout le respect que j’ai pour vous et vos bons et loyaux services envers ma maison, veuillez faire attention à ce que pouvez me demander. La raison pour laquelle je suis ici ne vous regarde aucunement. Mais la jeune fille ici présente en a une. Elle voudrait se mesurer à vous et vos cuisiniers afin de déterminer qui cuisine le mieux. Pour le reste des détails, adressez-vous à elle. »
Oberon fit un pas de côté, offrant à Red la vision d’un homme assez âgé, avec une grande moustache blanche et une toque de chef sur le haut de la tête. Derrière lui, une immense salle équipée de tout ce qu’un cuisinier ne pourrait imaginer même dans ses rêves les plus fous. Une salle grande comme un terrain de football. Et tous les ingrédients qui pouvaient exister s’y trouvaient, que ce soit des ingrédients issus de la culture humaine, féerique, naine, elfique etc. Il se tourna vers Red.
« Si tu as besoin de quoique ce soit, adresse toi aux domestiques. Ils te fourniront les ingrédients, les ustensiles et tout ce dont tu pourrais avoir besoin. Le reste ne dépend que toi. Prouve-moi ta valeur. »
Elle ne se fit pas prier. Red ne semblait pas avoir réalisé le malaise provoqué par son geste, ni même le danger qu'elle avait manqué courir. Elle se contenta de suivre Obéron, observant les couloirs et... Les personnes en uniforme. En soubrette même. Ça faisait un peu pervers d'avoir des tas de domestiques habillé comme ça. Depuis quand les femmes de ménages étaient encore vécu de la sorte ? Bizarre bizarre, mais elle se manqua bien de faire une réflexion. C'aurait été vraiment très mal vu. Mais passé la surprise, elle tenta de mémoriser le chemin empreinte. Quitte a rester prisonnière, autant essayer de se familiariser un peu avec les lieux... Bien que quelque chose lui disait que sa manœuvre était bien inutile et que se repérer ici sans un plan serait bien compliqué. Ils finirent par arriver devant une énorme porte. Genre vraiment énorme. Et cette dernière s'ouvrit d'elle même. Un palais domotiquer ? Certes ce verbe n'existait pas, mais vu la taille du chanteau ça pouvait être pratique. Ou alors c'était de la magie, ça pouvait bien fonctionner aussi.
- Soyez-le bienvenue en cuisine Majesté. Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous emmène en ces lieux? Pardonnez mon impertinence mais il s’agit de votre première venue depuis bien des années, aussi nous…
- Silence. Malgré tout le respect que j’ai pour vous et vos bons et loyaux services envers ma maison, veuillez faire attention à ce que pouvez me demander. La raison pour laquelle je suis ici ne vous regarde aucunement. Mais la jeune fille ici présente en a une. Elle voudrait se mesurer à vous et vos cuisiniers afin de déterminer qui cuisine le mieux. Pour le reste des détails, adressez-vous à elle..
Majesté ? Alors ça c'était une première. Enfin bon. Ca expliquait le pourquoi du comment et bien d'autres choses encore. Pauvre monsieur à moustache. Mais c'était un homme avec une toque, un che cuisinier, et rien que pour cela il avait tout son respect. La rouquine le salua d'un garde a vous. Pourquoi ? Pour l'aspect théâtrale bien sûr. Un duel de cuisine n'était rien d'autre qu'une guerre à gagner, et le soldat Red comptait bien remporter la bataille ! ... En tout cas ça l'amusait de prendre les choses de la sorte.
- Si tu as besoin de quoique ce soit, adresse toi aux domestiques. Ils te fourniront les ingrédients, les ustensiles et tout ce dont tu pourrais avoir besoin. Le reste ne dépend que toi. Prouve-moi ta valeur.
Elle se tourna vers Obéron, levant la tête d'un air fier, histoire de montrer qu'elle n'avait pas l'intention de le décevoir. Puis d'un petit bond joyeux elle entra dans la cuisine ouvrant les yeux d'émerveillement devant tant de truc. Elle allait bien s'amuser ici, il allait voir ce qu'il allait voir et ne pourrait plus jamais renier ses dons de cuisinière ! Il faudrait que MG lui offre une cuisine pareil pour son anniversaire, et une maison pour la faire passer dedans car ce n'était pas dans la maison de Yel que tout rentrerait. Puis elle se tourna vers le chef.
- J'ai le droit d'avoir genre une heure pour me familiariser avec tout ça avant l'épreuve ?
Après tout, elle avait un malus énorme dans le fait de ne pas utiliser ses ustensiles. Ca n'avait peut-être l'air de rien mais les marquent qu'on avait dans une cuisine jouait beaucoup. C'était un peu comme à l'école, il fallait connaitre ses crayons de couleurs et ses feutres pour faire les plus jolis dessins et savoir que tel rouge sera plus orangé que tel autre. 'fin tout ça tout ça quoi.
Dernière édition par Agent Red le Sam 5 Sep - 1:19, édité 1 fois
Messages : 481 Arme de prédilection : Magie noire de l’Eau /Combat au corps à corps et à l'arme blanche Arme non maitrisée : Armes à feu / Magie de Foudre
Est-ce que l’Agent Red était une créature dotée d’intelligence? Normalement oui. Alors pourquoi s’était-elle mise au garde à vous? Heureusement que le ridicule ne tuait pas. En voyant ce spectacle, Oberon se contenta de sourire et d’observer la scène avec indifférence. La jeune fille se tourna vers lui, le regard fier et plein de confiance. Cette jeune fille semblait croire en ses chances. Ce n’était pas une mauvaise chose. Mais un excès de confiance n’en était pas une bonne non plus.
Bref, elle s’avança joyeusement dans les cuisines royales. L’émerveillement se lisait sur son visage. C’est limite si elle ne se mettrait pas à baver bientôt. En même temps, il ne pouvait pas lui reprocher cela. Même chez les fées, cette cuisine était vraiment luxueuse alors aux yeux d’un humain... Aliya se tourna ensuite vers le chef cuisinier.
« J'ai le droit d'avoir genre une heure pour me familiariser avec tout ça avant l'épreuve ? »
« Ahem je…enfin…si sa M-majesté.. »
Le chef s’était mis à jeter des petits coups d’œil en direction du grand blond. Ce dernier croisa les bras, soupirant de dépit. Oui, il était le souverain suprême du royaume. Mais ces sujets avaient-ils besoin de son avis à chaque fois qu’ils avaient une décision à prendre? Oberon avait horreur de l’incompétence. Le souverain savait très bien que Red devait apprendre à bien connaître les ustensiles ici avant de se mesurer à ses cuisiniers, qui eux étaient déjà rôdés. Il pourrait très bien refuser la requête de la rousse. Mais ce ne serait pas équitable, surtout que le but de cette épreuve était de comparer les capacités de l’humaines. Même s’il désirait qu’elle se plante.
« 30 minutes. C’est amplement suffisant pour ce que vous allez cuisiner. J’ai cru comprendre qu’elle était doué avec les cookies. Alors faites-en. »
Le souverain claqua des doigts et un trône doré se matérialisa derrière luis. La fée s’assit alors, le poing sous le menton, visiblement ennuyé. D’ordinaire, il était quelqu’un de patient. Mais regarder une jeune fille triturer des objets de cuisines, ça avait quelque chose de banal, ennuyant, commun. Sans vouloir entrer dans les stéréotypes.
« Vous avez 30 minutes alors. Je vais vous montrer nos installations, ça ira plus vite. Suivez-moi. »