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| [Nouvelle] Les créations d'une âme désorientée | |
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Invité | Sam 20 Avr - 10:30 | | Bon déjà, merci à ceux qui vont lire ( :quoi:quoi vous lirez pas ?!? ) parce que je n'ai qu'une lectrice pour l'instant et comme c'est ma meilleure amie, elle va pas me dire que j'écris comme une merde^^ Donc si c'est nul tant pis pour vous, vous aurez perdu votre temps pour rien :p Bref, ici je vais poster tous les trucs que j'ai écrit ( longs, courts, personnels ou pas, nuls ou pas ) et je les mettrais à la première page pour éviter de vous noyer dans les pages à venir ( si page il y aura ) sinon bah dans les posts à venir ^^' et je les posterai dans l'ordre où je les ai écrit Bon je vous épargne le blabla sur le flood, les droits d'auteur, etc... mais ici ils sont valables, voilà :) Ah oui, un dernier truc: mes titres sont nuls. Voilà le premier: - Comment être très déçue et très émue en l'espace de quelques minutes:
Le mois d'octobre venait de commencer. Dehors il pleuvait et il faisait froid. Cindy était allongée sur son lit à repenser à la soirée du samedi dernier. Vincent n'avait fait que l'éviter alors, déçue, ça l'avait empêcher de s'amuser et elle était partie plus tôt que prévu. Pourtant ils sortaient ensembles depuis quelques semaines et ils s'adoraient toujours autant! Peut-être qu'il s'était lassé d'elle? Un bip retentit. C'était son portable et elle venait de recevoir un SMS de Vincent. Elle angoissait rien qu'à l'idée d'appuyer sur la touche "ouvrir". Puis après une longue hésitation, elle se décida. Le message lui montra tout ce qu'elle ne voulait pas voir: "Salut Cin j'suis désolé de te le dire par texto mais comme j'vais déménager à Paris on va pu jamais se revoir alors voilà toi et moi on peut pu être ensemble alors j'casse. Désolé" Elle haussa un sourcil. Et un rendez-vous ce weekend c'était trop demander? Elle soupira. Encore des excuses, toujours des excuses... Elle ne l'aurait jamais cru aussi lâche.Il aurait au moins pu lui avouer qu'il avait rencontré une fille mieux qu'elle à la fête hier! Bien sûr qu'elle les avait vu partir en douce dans un coin sombre pour se bécoter, il croyait quoi, lui! Déçue plus que jamais, Cindy sortit sous la pluie, quitte à attraper un rhume. Elle marcha sans but précis pendant quelques minutes dans le quartier quand elle arriva au marché. Un petit chiot essayait comme il le pouvait de s'abriter de la pluie contre un poteau. Cindy s'approchait de plus en plus de lui et s'attendait à ce qu'il fuit mais il ne fit rien. Il resta planter là avec son regard craintif à côté de son poteau, trempé jusqu'aux os. Elle se baissa et s'approcha doucement. Il fit un mouvement de recul et elle s'arrêta. Il n'avait pas de collier et évitait de s'appuyer sur une de ses pattes. Elle lui sourit. - Alors, toi aussi tu as été abandonnée comme une vieille chaussette trouée. Toi aussi tu as cette boule dans ta gorge et cet rage contre celui à qui tu faisais confiance. On t'a remplacé c'est ça? à cause de ta petite patte qui te fait mal? Tu n'étais pas assez bien pour lui. Elle avait dit sa dernière phrase plus pour elle. Le chiot, au fur et à mesure qu'elle parlait, prit plus confiance en elle. Elle tendit les mains et le chiot s'avança, d'abord avec prudence puis précipitamment. Elle le colla contre sa poitrine et, malgré qu'il soit mouillé, elle sentait son petit corps chaud contre elle. Bon, un chien mouillé et sale ne sentait pas très bon mais un ou deux bains devrait arranger ça. Elle tourna les talons et repartit chez elle. Comme quoi, quand le sol se dérobe sous vos pieds, il n'y a rien de mieux qu'un ami pour vous rattraper. Mais quand Cindy tourna dans l'angle de sa rue, elle l'aperçut lui, Vincent, et une fille dans ses bras. Elle s'avança, comptant lui dire sa façon de pensée et flanquer un aller-retour à cette garce. Puis plus elle se rapprochait, mieux elle distinguait les traits du visage de la fille et son coeur s'alourdit. Non, elle n'était pas folle. C'était bien Morgane, sa meilleure amie, dans les bras de Vincent.
- Confidence:
Aujourd'hui, c'est la rentrée des classes et je stresse à mort. Bien sûr, comme tout les ans et peut-être comme tous le monde mais cette fois-ci, c'est beaucoup plus intense. L'envie de rire ne me traverse même pas. Je rentre en 3ème, tout le monde se connait déjà, il n'y a que 5 classe et mes amis les plus proches sont au nombres de 4. J'ai une chance sur 5 d'être seule, absolument seule. On est tous rassemblés, 120 élèves sur un si petit espace. La 3ème1 est annoncée. Un ami s'en va. Je savais que j'allais être soit en 3ème2 ou en 3ème3 à cause de mon option latin. On commence à annoncer les 3ème2. -Léane Malec ! Je pâlis. C'est ma meilleure amie qui s'est avancée et maintenant il y a 50% de chance au lieu de 20% qu'on soit ensemble. -Anthony Senin ! La chaaannce !! c'est l'ami le plus proche de Léane après moi, ils ont même failli sortir ensemble mais elle a refusé parce que ça aurait tout casser et elle a bien raison. Allez pitié appelez-moi, appelez-moi... La classe augmente, les gens défilent, les places se réduisent. -Et voilà ! Et voilà... C'est fini. Nos regards se croisent encore une fois puis ils partent, s'envolent. Je serre les poings et la mâchoire. Je me mords sans le vouloir. Mais je ne peut pas desserrer sinon je vais craquer. Au contraire j'augmente la pression. -Purée, comment tu stresses ! Me dit Baptiste. Je lui répond avec un sourire ironique -Oh, non, rien qu'un peu ! Pour la 3ème3, je suis appelée en 2ème étant donné que mon nom commence par un B. Mais quel idiote ! Il n'y avait aucune chance dès le début que je soit avec Léane mais l'espoir était la seule chose qui me restait. -Maximilien Jasse-Lavot ! Oh non pas lui... pas lui ! Il m'avait vanné toute l'année de 5ème mais moi, j'appelle plutôt ça de la drague, mais bon. Cette année-là, cette pensée ne m'aurait même pas traverser l'esprit. Enfin bref, avec moi il avait tout essayer : le gentil, le pervers, le méchant, le « drôle », le dragueur de nanas. J'ai particulièrement détesté le pervers et le dragueur m'as dégoûtée. Mais il n'avait pas compris qu'il fallait juste qu'il soit lui-même. Mais bon, malgré tout ça, je suis tombée amoureuse du gars le plus détestable de tout le collège. J'ai passé ma 4ème à le regarder de loin, ce qui explique mes regards soit disant dans le vide, mais jamais je n'ai laissé paraître la moindre émotion. La première année, c'était dur mais pendant les deux mois de vacances, j'avais presque réussi à l'oublier. Et puis ça s'est atténué et, cette fois, je me contrôle entièrement. Mais, depuis le début, je n'ai jamais cesser de renier ce sentiment et je continue de le renier mais au fond, mon cœur continue à aimer et ça m'énerve. Il se place devant moi, il se retourne et me regarde. Je prend une mine exaspérée et le regarde pour qu'il me lâche. Un regard qui voulait dire « oui je t'ai vu » ou encore « qu'est-ce que tu regardes ? » mais les pensées disent bien autre chose. On avance et on entre dans la salle qui est tout au bout du couloir. Je me mets à ma place de l'année dernière quand Léane était à côté de moi. Je m'attend à être seule vu qu'aucun de mes amis ne m'a suivi mais quelqu'un s’assoit à côté de moi. Lui. Pourquoi ? Pourquoi il ne peut pas me lâcher deux secondes ? La prof blablate pendant une heure et nous donne 10 tonnes de papiers. On va chercher les livres. Une fois qu'on les a tous en mains, les élèves sont regroupés chacun avec plusieurs plus ou moins amis, sauf moi. Je suis seule et reste dans mon coin. On retourne en classe et la sonnerie retentit, c'est la récrée. Je longe le couloir et aperçoit Léane et Anthony. Je me réfugie dans les bras de ma meilleure amie et lâche quelques larmes que je n'avais plus la force de retenir. Je me fis violence et les sécha rageusement. Le problème avec les signes Capricornes, c'est qu'ils ont trop de fierté, dont moi. Nous sortons et rejoignons les autres. Eux aussi sont séparés mais moins seul, au risque de paraître égoïste. Ils ont tous un appui, plus ou moins grand. Je leur parle, comme tout le monde, mais au fond, je meurs d'envie de m'écrouler « capricorne : vous ne vous laisserez pas abattre facilement... » m'a dit la radio ce matin. Je ne crois pas vraiment aux signes du zodiaque mais là, ça allait un peu loin. Surtout si on rajoute que cet été, pendant une nuit que j'ai passé à admirer les étoiles filantes, je me suis surpris à espérer être plus dans sa classe qu'avec Léane. Je ne voulais pas que l'année de 4ème se répète. Nous sommes désormais le 21 septembre, deux semaines exactement se sont écoulées aussi longues que deux années, et je suis toujours là à contenir mes sentiments. Ce jours-là j'avais passé une mauvaise journée et une fois seule chez moi, je craque. Je lâche toutes les larmes des deux semaines que j'avais envie de lâcher. Quand je saisissais un objet, mes mains tremblaient. Je bouscule un verre et la pile des deux verres se fracasse par terre. L'un est en mille morceaux, l'autre est sains et sauf. Un miracle ? Non, juste un verre plus résistant. Le soir, après le restaurant, épuisée, énervée, crevée des deux semaines d'acharnement, je me confie à Léane par l’intermédiaire du papier comme je vous écris en ce moment au risque qu'elle m'en veuille et mon cœur s'allégea. Ça y est, j'étais délivrée. Enfin, presque...
Bon désolé mais ça, fallait que je le mettes, c'est un petit délir avec ma soeur XD : - BOUM !:
Tu allumes ton ordi. Tu vas sur Google. Tu cliques sur ton site habituel. Sans faire exprès, tu cliques sur une pub. Une page web s'affiche avec des couleurs bizarres, des truc qui bougent et une musique de psychopathe voire satanique. Ton ordinateur t'annonce: - Téléchargement d'un virus - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! Tu t'obstines à cliquer sur annuler, la croix rouge ou le bouton on/off de l'ordinateur. Tu as même essayer de débrancher ton ordinateur. Essayer seulement, rien ne bouge. Ton ordinateur t'annonce: - Téléchargement du virus réussi avec succès. - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! - Explosion dans 10, 9, 8, 7 ... - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! Tu prends ton ordinateur et le fous par la fenêtre. Il s'éclate par terre en mille morceaux mais le compte à rebours continue. - 2, 1, 0 bip bip bip ... - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! - Explosion annulée, virus exterm... Ton ordi s'éteint. Réaction: --' U.u >.< è_é
- L'exploitation des enfants dans les mines:
Le bruit cadencé des pioches martelait les matinées, les journées et les soirées de Rafaël et de Mateo comme des centaines d'autres mineurs. Les deux adolescents avaient tout deux à peine quatorze ans et ils avaient déjà vécu ce qu'une personne en un siècle ne pourrait jamais vivre. Normalement, les relations amicales avec d'autres mineurs étaient interdites parce qu'ils craignaient une rébellion ou autre. Déjà, beaucoup de mineurs se faisaient exécuter pour des délits mineurs mais les autres n'en savaient rien. Sauf que ce que préférait Rafaël, c'était l'information. Il aimait la détenir, l'utiliser, la garder, la manipuler. Du coup, il renseignait Mateo sur tout et rien à la fois. Celui-ci était plus fait pour la mine. Il était déjà costaud pour son âge et beaucoup plus endurant. Quand Rafaël n'avait pas assez de minerai, il lui en donnait. Parce que leur vie dépendait de leur production. S'ils arrêtaient, soit ils mourraient soit ils mangeait moins. Rafaël était à la mine depuis ses dix ans et Mateo depuis qu'il avait huit ou neuf ans, il oubliait avec le temps. D'après ses souvenirs, il travaillait autrefois avec sa petite sœur au Brésil sous la coupe d'un boss. Ils volaient, pillaient mais un jour, ils n'ont rien rapportés et c'est sa petite sœur qui a pris. Le boss lui a coupé la main et quelques jours plus tard, elle en est morte. Elle s'appelait Elena, à l'époque elle n'avait que six ans. Cela l'a profondément marquer. Puis il est parti en Argentine et c'est là qu'il a rencontré le propriétaire de la mine. Il lui proposait un logement et deux repas par jour contre dix heures de travail par jour et un congé par mois. L'offre était tentante étant donné la situation économique dans laquelle se trouvait le pays. Mateo a accepté surtout aussi parce qu'il n'avait plus rien à perdre. Désormais, il se retrouve tous les jours le visage noir de poussière sans avoir vu le jour d'un seul de ces congés. Mais ces temps-là seront bientôt finis. Cela fait des semaines que les deux jeunes garçons préparent leur évasion. Cela ferait peut-être couler le sang de nombreux mineurs mais un de plus ou un de moins ne changerait pas grand chose. Cela pourrait paraître égoïste mais ça leur rendait sûrement service étant donné la misérable vie qu'ils menaient et deux enfants auraient la vie sauve s'ils réussissaient. Rafaël avait aussi connu la mort d'êtres chers. Juste avant d'entrer dans la mine ses parents avaient été assassinés. Il avait appris peu de temps auparavant qu'ils étaient ses parents adoptifs et qu'ils l'élevaient depuis qu'il était bébé. C'était quelqu'un qui leur avait laissé à leur porte. Il n'a jamais eu l'occasion de savoir qui était ses vrais parents. De toute façon, il n'en avait pas envie, ils s'étaient sûrement volatilisés. Puis lui aussi a rencontré le propriétaire de la mine peu après. Il lui a fait la même proposition qu'à Mateo et il a accepté. Leur plan devait commencer le lendemain. Après leur maigre repas, ils allèrent se coucher et échangèrent aucune parole, seulement un regard prometteur. Puis à l'extinction des feux, ils s'endormirent sur leur paillasse humide. ۞ Ils se réveillèrent dès l'aube. Ils eurent dix minutes pour se préparer et ils entrèrent à nouveau dans l'enfer. Ils durent attendre midi pour débuter leur évasion. Rafaël se cacha dans un creux de la paroi de la mine qu'il avait secrètement créé et il attendit le feu vert. Lorsque la pause fut finie, on fit l'appel des mineurs et, Rafaël manquant, on se mit à sa recherche. Dans la pagaille, Mateo put le rejoindre dans une cachette non loin. Dix minutes plus tard, des agents passèrent mais ne les trouvèrent pas. Ils purent alors sortir incognito. Mais ce fut compliqué, ils durent faire des détours car tous les recoins de la mine étaient surveillés et fouillés. - Dis Rafaël, où est-ce que tu les a planqué les explosifs ? - Viens suis-moi.Ils cheminèrent dans un dédale de couloirs et arrivèrent enfin à la sortie. Non loin, des explosifs étaient stockés. Rafaël creusa dans un coin précis et déterra quelques allumettes. - Là voilà enfin Mateo, la libertéIl frotta une des allumettes contre un caillou et alluma la mèche - C'est partiLes deux fuyards prirent leurs jambes à leur cou et détalèrent comme des lapins en direction de la sortie. Une fois à l'abri derrière un rocher, ils attendirent. L'effet qu'eut l'explosion sur la mine ressemblait un peu à ce que Rafaël ressentait à ce moment-là : l'apocalypse. Le sol était recouvert de cendres et de poussières et les deux adolescents aussi, malgré leur protection. Mais Rafaël s'en moquait éperdument. Mon dieu, qu'est-ce qu'il était heureux ! Encore quelques minutes et ils seraient à l'abri. Quelque chose attira son attention : une photo presque entière gisait à terre. Il la ramassa et l'essuya un peu. Dessus il y avait un couple et au milieu d'eux un bébé. Ils souriaient, ils avaient l'air heureux. Un instant de nostalgie qui le motiva encore plus le traversa. Mais il se reprit vite. Derrière, le boss et une douzaine d'hommes armés jusqu'aux dents se tenaient devant lui et Mateo. Ça y est, ils étaient fichus. Dommage, au moins ils auraient essayer. Le boss en face de lui sourit : - Bien joué MateoCelui-ci se mit aux côtés de l'ennemi. Merde, qu'est-ce qui se passe. - Traitre...Le visage de Mateo n'affichait aucune émotion. Alors il n'avait été qu'un pantin, se dit Rafaël. Et en face de lui, celui qui tirait les ficelles. Quelque chose dans les yeux du boss l'intrigua. Son regard passait de lui à la photo. Non il ne se trompait pas, c'était bien lui sur la photo. Mais alors le bébé serait-ce... ? Et qu'était-il advenu de la femme ? - Superbe non ? Lui dit le boss. Elle était la plus belle. On s'aimait et pourtant elle a préféré sacrifier sa vie pour son enfant. Elle l'aimait plus qu'elle ne m'aimait. - Mateo ? - Non tu te trompes, l'enfant je le hais.Le sous-entendu était flagrant : Mateo n'était qu'un gentil toutou sous ses ordres. - Sais-tu de quand date cette photo ? Non ? Elle a un peu plus de treize ans et l'enfant au milieu, c'est toi.Un sourire sadique barrait son visage et une lueur de haine brillait dans ses yeux. Un seul mot et ce serait fini pour toujours. -Tuez-leLa douzaine de miliciens ouvrirent le feu et Rafaël ferma les yeux.
- Pensée passagère:
Trop tard. Je ne peux plus faire marche arrière. J'ai sauté dans la fosse aux serpents maintenant à moi d'y survivre. Et dire que ce qui a provoqué ce feu n'est qu'un simple regard. Certes simple mais plein de sens. Il ne m'était peut-être même pas destiné. Elle croit que c'est elle qui attire ce regard. Et pourtant, il se focalise sur moi. Ce regard pourrait me mener là où je n'ai jamais mis les pieds, l'inconnu. Et cela me fait peur. Cela dure depuis près de deux ans maintenant. Mais cette fois-ci c'est moi le chat et lui la souris. Malheureusement il y a suffisamment de gruyère autour de moi pour qu'il se détourne. C'est là que ça se complique : il me voulait maintenant je le veux mais il ne me veut plus. Mais quelques fois cette lueur réapparaît et c'est ce qui me fait vivre chaque jour : l'espoir.
- Cauchemar:
Entends-tu ce murmure ? Sens-tu ce souffle léger ? Celui qui te susurre La mort dans ton sommeil.
Froid, glacial, impétueux Il te cherche, il te trouve Il te traque sans repos et ne te lâchera pas.
Il rôde autour de toi. Tu as mal, tu as peur Tu nourris la faucheuse En nourrissant ces sentiments.
Elle entre en toi et Te touche au fond du coeur. Il saigne. Et il meurt Se noie de l'intérieur.
La poupée sur la commode, Entourée d'ours en peluche, Te fixe. Elle transperce De son regard d'acier Et attend ton retour.
Dans une chambre bleu claire, La petite fille dort. Son souffle régulier est En danger. "Elle" s'approche...
Elle caresse sa joue De son croissant d'argent Et chantonne doucement: "Dors, petite lune dorée,
Garde ton rire joyeux, Fait de jolis rêves d'enfant Car les effrayant cauchemars Vont te faire perdre la tête"
Et de ces paroles, l'or de L'imagination s’obscurcit. L'essence vitale s'enfuit, La petite fille pâlit.
- Regrets:
Elle s'éloignait. Comme un rêve que j'abandonnais. J'aurais voulu la rattraper, lui dire que c'était plus que de l'amour qui me liait à elle, qu'elle était ma vie, ma moitié. Mais je restai tétaniser. Je tremblais. Je tremblais de rage. C'était injuste, j'avais attendu tout ce temps... pour ça. Elle s'éloignait de sa démarche gracile, ses longs cheveux blonds pareils à l'or du soleil le matin coulant dans son dos. Je ne pouvais même pas admirer son visage une dernière fois. Ses yeux d'un bleu profond et clair qui reflétaient sa bonne humeur, ses lèvres roses qui m'appelaient à l'embrasser, son petit nez arrogant qui mettait en valeur ses pommettes et sa peau... Sa peau. C'est sûrement ce qu'il y a de plus beau chez elle. Pâle, uniforme, lisse, un teint si parfait, on voyait ici et là ses veines ressortirent. Et je pouvais voir le sang à l'intérieur pulser. Douce au regard et encore plus douce au toucher, du satin, non de la soie. Cette femme était un délice à regarder. Mais elle est partie. Peut-être que je m'en remettrais, peut-être pas... L'odeur du parfum des roses m'envahit à plein nez. Elles étaient dans mes mains, dans un paquet, soigneusement enveloppées. Les pétales tombaient à terre un à un. Les fleurs étaient en train de se faner, comme mon cœur l'est depuis que je ne la voie plus. Son parfum, le sa voix, sa présence à s, le contacte de sa peau me manquent. Les bras ballants, je regarde le ciel comme si je la regardais elle, les yeux qui l'imploraient. Reviens, reviens... Murmure incessant qui traverse mon esprit chaque jour et qui me susurre ton nom... Ou alors attends-moi, je te rejoins, je ne peux plus rester loin de toi, c'est en train de me détruire. Je me sens basculer en arrière. Une chute interminable commençait. Il se mit à pleuvoir. La pluie qu'attendent depuis des années les roses pour revivre enfin. La pluie ruisselle sur mon visage pendant que le vent de ma chute qui le fouette est déjà en train de la sécher. Une larme se mêle à la pluie. L'unique larme que je verse depuis des années. Elle t'est dédiée. Une unique larme de joie qui tombe en même temps que moi. Et je te reverrais... Peut-être...
- Lettre:
Chère Tara,
Sais-tu ce sue c'est que lorsqu'un garçon te regarde et que malgré toi tu tombes amoureuse de lui et puis qu'en fait tu n'es qu'une bonne amie pour lui ? Sais-tu ce que je ressens lorsqu'il prend une fille par la taille ou par les épaules, lorsqu'il rigole avec elle et puis qu'après il te dit à toi qu'à la fête où il est allé il y avait cette fille et qu'il s'est éclaté pendant que toi tu mourrais d'ennui (ou d'amour ?) dans ta chambre à réviser ? Non tu ne le sais pas. Moi oui. Ca te fait comme une énorme boule dans le ventre et dans la gorge et tu te demandes si tu as bien fait de poser les yeux sur lui ce jour où tu n'as plus su les détacher. Si tu n'aurais pas mieux fait de disparaître, de recommencer à zéro, de rembobiner le film. Tu aimerais qu'il disparaisse tellement il t'a fait du mal sans le savoir. Mais il reste là et occupe tes pensées comme un parasite. Tu aimerais oublier mais rien que le voir ravive la douleur et enfonce le couteau dans la plaie profonde. Mais est-ce de sa faute ou de la tienne ? Tu pleures pour lui mais pleure-t-il pour toi ? Il fait battre ton coeur mais fais-tu battre le sien ? Les autres te disent "va lui demander", mais comment ? Les autres se contentent de quelques mots et d'une réponse. Moi je veux bien plus que cela. Mais s'il n'est pas capable de me le donner, à quoi bon demander ? A quoi bon désirer, espérer, aimer ? Je dois tout de même t'avouer Tara, qu'il m'a désarmer. Je ne sais plus quoi faire. Un jour c'est oui, le lendemain c'est non. Aurais-je un jour suffisament de courage pour le lui demander ou aurais-je besoin d'aide pour cette tâche à risque ? Le ferais-je sur un coup de tête ? Le ferais-je un jour ? J'ai énormément besoin d'aide mais malgré toute la bonne volonté du monde, personne n'est en mesure de me l'accorder. C'est quelque chose qui m'appartient de faire toute seule. Peut-être lui dire n'est même pas une bonne idée. Ca se trouve, ce mal restera en moi. Toutes ces hésitations me bloquent le chemin de la liberté. Il y a trop de possibilités, trop de voies différentes pour que je prenne le risque d'en emprunter une. Alors je stagne. Je me pose mille questions, je rigole et je pleure. Que faire d'autre ? Y a-t-il une autre solution ? Encore une question sans réponse. J'attend de lui qu'il me tende enfin la main qui pourrait me faire avancer. "N'attend rien de personne et tu seras heureux", malheureusement ce proverbe dit vrai. J'ai essayer de vivre au jour le jour sans prévoir ce qui pouvait se passer, en vain. L'avenir me fait trop peur. J'espère que cette confidence t'aura apporter quelque chose. Moi oui: l'espoir.
- Brisée:
"Tu est tellement plus jolie avec un sourire. Tu sais, elle t'aimait beaucoup, elle ne voulait pas te faire autant de peine. Elle avait mal, elle aussi. Je le sais bien qu'elle n'avait pas un bon comportement envers toi. Et elle t'a oubliée, puis abandonnée. Tu souris à la vie depuis des années en espérant que ça allait changer mais elle ne t'a pas rendu ton sourire et elles t'ont toutes les deux laissées de côté. Mais maintenant, cette grimace déforme ton si joli visage d'ange. Comment faire disparaître cette haine que tu portes envers elle ? Tu lui en veux tant que ça ? Non, tu as raison, je suis un imbécile. Elle n'avait pas le droit d'abandonner comme ça, aussi facilement. Elle t'a laissée derrière elle, toi sa fille, sa vie, sa famille, tout. Et elle n'en avait pas le droit. Ce qu'elle a fait est inhumain. Comment peux-tu vivre avec ça à ton âge et porter tout ce poids sur ces si frêles épaules ? Allège ton fardeau, laisse moi en porter un peu. Je ne te demanderai que ça. Permet moi d'entrer dans ta vie encore plus profondément et de te soutenir comme un cheval soutient son cavalier. Je ne te laisserai jamais tomber. Je veux juste te revoir sourire, radieuse, lumineuse, pleine de joie. Reprends ce sourire que tu as laissé de côté et mets cette haine dans le coin de ta tête le temps que je te montre comment vivre. Elle a laissé filer sa vie, mais toi, je ne te laisserai pas gâcher la tienne. Elle n'est plus là pour te la pourrir, même si ce qu'elle a fait t'a profondément blessée et que rien ni personne ne pourra guérir cette blessure. Je t'en prie, laisse moi entrer dans cette espace où un seul homme a le droit de pénétrer. Laisse moi te rassurer, te faire sourire puis rire et pourquoi pas te faire oublier. Je t'aime. Et laisse moi te le prouver."
Dernière édition par Agent Magenta le Sam 7 Sep - 20:24, édité 12 fois |
| | | Messages : 9858 Arme de prédilection : Sniper Arme non maitrisée : Arts martiaux / Armes de poings / Armes de jet
Membre souvenir | Sam 20 Avr - 10:57 | | J'aime :) (première è_é) perso j'aurai rajouté un mot ou deux à la ligne pour en rajouter plus, mais c'est super ^^. Par contre, il y a des 'tites fautes d’inattention, comme le "amis" au lieu de mais x) Sinon c'est bien, j'en veux d'autres :3 |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:33 | | Argh c'est quoi cette faute de naze ^^ corrigé Sinon merci, surtout que j'ai pas l'habitude de travailler super bien mes textes, j'écris plus au pif. Encore ? Bon un autre mais c'est le dernier pour éviter de tout poster d'un coup. - Confidence::
Aujourd'hui, c'est la rentrée des classes et je stresse à mort. Bien sûr, comme tout les ans et peut-être comme tous le monde mais cette fois-ci, c'est beaucoup plus intense. L'envie de rire ne me traverse même pas. Je rentre en 3ème, tout le monde se connait déjà, il n'y a que 5 classe et mes amis les plus proches sont au nombres de 4. J'ai une chance sur 5 d'être seule, absolument seule. On est tous rassemblés, 120 élèves sur un si petit espace. La 3ème1 est annoncée. Un ami s'en va. Je savais que j'allais être soit en 3ème2 ou en 3ème3 à cause de mon option latin. On commence à annoncer les 3ème2. -Léane Malec ! Je pâlis. C'est ma meilleure amie qui s'est avancée et maintenant il y a 50% de chance au lieu de 20% qu'on soit ensemble. -Anthony Senin ! La chaaannce !! c'est l'ami le plus proche de Léane après moi, ils ont même failli sortir ensemble mais elle a refusé parce que ça aurait tout casser et elle a bien raison. Allez pitié appelez-moi, appelez-moi... La classe augmente, les gens défilent, les places se réduisent. -Et voilà ! Et voilà... C'est fini. Nos regards se croisent encore une fois puis ils partent, s'envolent. Je serre les poings et la mâchoire. Je me mords sans le vouloir. Mais je ne peut pas desserrer sinon je vais craquer. Au contraire j'augmente la pression. -Purée, comment tu stresses ! Me dit Baptiste. Je lui répond avec un sourire ironique -Oh, non, rien qu'un peu ! Pour la 3ème3, je suis appelée en 2ème étant donné que mon nom commence par un B. Mais quel idiote ! Il n'y avait aucune chance dès le début que je soit avec Léane mais l'espoir était la seule chose qui me restait. -Maximilien Jasse-Lavot ! Oh non pas lui... pas lui ! Il m'avait vanné toute l'année de 5ème mais moi, j'appelle plutôt ça de la drague, mais bon. Cette année-là, cette pensée ne m'aurait même pas traverser l'esprit. Enfin bref, avec moi il avait tout essayer : le gentil, le pervers, le méchant, le « drôle », le dragueur de nanas. J'ai particulièrement détesté le pervers et le dragueur m'as dégoûtée. Mais il n'avait pas compris qu'il fallait juste qu'il soit lui-même. Mais bon, malgré tout ça, je suis tombée amoureuse du gars le plus détestable de tout le collège. J'ai passé ma 4ème à le regarder de loin, ce qui explique mes regards soit disant dans le vide, mais jamais je n'ai laissé paraître la moindre émotion. La première année, c'était dur mais pendant les deux mois de vacances, j'avais presque réussi à l'oublier. Et puis ça s'est atténué et, cette fois, je me contrôle entièrement. Mais, depuis le début, je n'ai jamais cesser de renier ce sentiment et je continue de le renier mais au fond, mon cœur continue à aimer et ça m'énerve. Il se place devant moi, il se retourne et me regarde. Je prend une mine exaspérée et le regarde pour qu'il me lâche. Un regard qui voulait dire « oui je t'ai vu » ou encore « qu'est-ce que tu regardes ? » mais les pensées disent bien autre chose. On avance et on entre dans la salle qui est tout au bout du couloir. Je me mets à ma place de l'année dernière quand Léane était à côté de moi. Je m'attend à être seule vu qu'aucun de mes amis ne m'a suivi mais quelqu'un s’assoit à côté de moi. Lui. Pourquoi ? Pourquoi il ne peut pas me lâcher deux secondes ? La prof blablate pendant une heure et nous donne 10 tonnes de papiers. On va chercher les livres. Une fois qu'on les a tous en mains, les élèves sont regroupés chacun avec plusieurs plus ou moins amis, sauf moi. Je suis seule et reste dans mon coin. On retourne en classe et la sonnerie retentit, c'est la récrée. Je longe le couloir et aperçoit Léane et Anthony. Je me réfugie dans les bras de ma meilleure amie et lâche quelques larmes que je n'avais plus la force de retenir. Je me fis violence et les sécha rageusement. Le problème avec les signes Capricornes, c'est qu'ils ont trop de fierté, dont moi. Nous sortons et rejoignons les autres. Eux aussi sont séparés mais moins seul, au risque de paraître égoïste. Ils ont tous un appui, plus ou moins grand. Je leur parle, comme tout le monde, mais au fond, je meurs d'envie de m'écrouler « capricorne : vous ne vous laisserez pas abattre facilement... » m'a dit la radio ce matin. Je ne crois pas vraiment aux signes du zodiaque mais là, ça allait un peu loin. Surtout si on rajoute que cet été, pendant une nuit que j'ai passé à admirer les étoiles filantes, je me suis surpris à espérer être plus dans sa classe qu'avec Léane. Je ne voulais pas que l'année de 4ème se répète. Nous sommes désormais le 21 septembre, deux semaines exactement se sont écoulées aussi longues que deux années, et je suis toujours là à contenir mes sentiments. Ce jours-là j'avais passé une mauvaise journée et une fois seule chez moi, je craque. Je lâche toutes les larmes des deux semaines que j'avais envie de lâcher. Quand je saisissais un objet, mes mains tremblaient. Je bouscule un verre et la pile des deux verres se fracasse par terre. L'un est en mille morceaux, l'autre est sains et sauf. Un miracle ? Non, juste un verre plus résistant. Le soir, après le restaurant, épuisée, énervée, crevée des deux semaines d'acharnement, je me confie à Léane par l’intermédiaire du papier comme je vous écris en ce moment au risque qu'elle m'en veuille et mon cœur s'allégea. Ça y est, j'étais délivrée. Enfin, presque...
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| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:35 | | C'est pas mal, je sais pas pourquoi mais je la sens mal cette "morgane" :O Moi aussi n'en veux encore |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:37 | | Ah bon ? Pourtant j'ai mis le prénom au pif ^^ Et surtout un conseil: ne cherchez pas à comprendre si ce que j'écris s'est réellement passé ou non^^ Voilà le deuxième posté :p |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:44 | | Je veux savoir la suite du deuxième :O y'a trop de suspense là, tu peux pas nous faire ça ! |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:48 | | Malheureusement Pink........ Y a pas de suite !! Mouhahahaha je suis cruelle XD Nan en fait c'est parce que c'est tellement compliqué que je voulais pas l'écrire. |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 11:50 | | t'a pas osé nous faire ça T.T T'es trop cruelle |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 12:30 | | Hey oui une nouvelle artiiiiiste Wooou jme suis cru en train de lire un roman :D tu écris vraiment bien tu sais ;) Bah tu sais quoi? Ton deuxième texte... Bah c'est du vécu xD Tu m'as rappelée ma "magnifique" année de 3eme : alone x) Vraiment c'est super continue :p |
| | | Invité | Sam 20 Avr - 12:48 | | Merciiiiiiiiiiiiiiiiii[...]iii Peut-être que quand mon année de 3ème sera finie je ferais une suite pour conclure :) Rassurée Pink ? ^^ Oui ça se voit que c'est du vécu^^ M'enfin en général, j'ai un peu de mal quand c'est pas du vécu :p Contente que ça vous plaise ça me booste |
| | | Invité | Lun 22 Avr - 19:29 | | Haaaaaan je doubleeeuuuhh poste!! pas bien >< Bon désolé mais ça, fallait que je le mettes, c'est un petit délir avec ma soeur XD : Tu allumes ton ordi. Tu vas sur Google. Tu cliques sur ton site habituel. Sans faire exprès, tu cliques sur une pub. Une page web s'affiche avec des couleurs bizarres, des truc qui bougent et une musique de psychopathe voire satanique. Ton ordinateur t'annonce: - Téléchargement d'un virus - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! Tu t'obstines à cliquer sur annuler, la croix rouge ou le bouton on/off de l'ordinateur. Tu as même essayer de débrancher ton ordinateur. Essayer seulement, rien ne bouge. Ton ordinateur t'annonce: - Téléchargement du virus réussi avec succès. - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! - Explosion dans 10, 9, 8, 7 ... - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! Tu prends ton ordinateur et le fous par la fenêtre. Il s'éclate par terre en mille morceaux mais le compte à rebours continue. - 2, 1, 0 bip bip bip ... - AAAAAAAAAAAAAAHHH !! - Explosion annulée, virus exterm... Ton ordi s'éteint. Réaction: --' U.u >.< è_é |
| | | Invité | Lun 22 Avr - 19:48 | | Ahahahah! Trop bien!!! Surtout les réactions xp |
| | | Invité | Lun 22 Avr - 20:43 | | - Agent Magenta a écrit:
- Merciiiiiiiiiiiiiiiiii[...]iii
Peut-être que quand mon année de 3ème sera finie je ferais une suite pour conclure :) Rassurée Pink ? ^^ Ouaaai !!!!! j'adore ton dernier texte, il est d'enfer 0.0 xD |
| | | Messages : 4109 Arme de prédilection : Arts Martiaux / Dague Arme non maitrisée : Tout ce qui demande de viser
Grande déesse des Cookies | Lun 22 Avr - 20:51 | | Le dernier texte, c'est parce que c'est mon nouveau plan pour prendre le contrôle de tous les univers è_é //SBAM// autrement, j'adore tes textes :3 |
| | | Invité | Mar 23 Avr - 15:29 | | Merciiii ^^ @ Red: Ah je me disais aussi ... En plus avec une amie en latin on est vraiment tombé sur un site satanique XDD |
| | | Invité | Sam 27 Avr - 20:09 | | Voilà du nouveau: - L'exploitation des enfants dans les mines:
Le bruit cadencé des pioches martelait les matinées, les journées et les soirées de Rafaël et de Mateo comme des centaines d'autres mineurs. Les deux adolescents avaient tout deux à peine quatorze ans et ils avaient déjà vécu ce qu'une personne en un siècle ne pourrait jamais vivre. Normalement, les relations amicales avec d'autres mineurs étaient interdites parce qu'ils craignaient une rébellion ou autre. Déjà, beaucoup de mineurs se faisaient exécuter pour des délits mineurs mais les autres n'en savaient rien. Sauf que ce que préférait Rafaël, c'était l'information. Il aimait la détenir, l'utiliser, la garder, la manipuler. Du coup, il renseignait Mateo sur tout et rien à la fois. Celui-ci était plus fait pour la mine. Il était déjà costaud pour son âge et beaucoup plus endurant. Quand Rafaël n'avait pas assez de minerai, il lui en donnait. Parce que leur vie dépendait de leur production. S'ils arrêtaient, soit ils mourraient soit ils mangeait moins. Rafaël était à la mine depuis ses dix ans et Mateo depuis qu'il avait huit ou neuf ans, il oubliait avec le temps. D'après ses souvenirs, il travaillait autrefois avec sa petite sœur au Brésil sous la coupe d'un boss. Ils volaient, pillaient mais un jour, ils n'ont rien rapportés et c'est sa petite sœur qui a pris. Le boss lui a coupé la main et quelques jours plus tard, elle en est morte. Elle s'appelait Elena, à l'époque elle n'avait que six ans. Cela l'a profondément marquer. Puis il est parti en Argentine et c'est là qu'il a rencontré le propriétaire de la mine. Il lui proposait un logement et deux repas par jour contre dix heures de travail par jour et un congé par mois. L'offre était tentante étant donné la situation économique dans laquelle se trouvait le pays. Mateo a accepté surtout aussi parce qu'il n'avait plus rien à perdre. Désormais, il se retrouve tous les jours le visage noir de poussière sans avoir vu le jour d'un seul de ces congés. Mais ces temps-là seront bientôt finis. Cela fait des semaines que les deux jeunes garçons préparent leur évasion. Cela ferait peut-être couler le sang de nombreux mineurs mais un de plus ou un de moins ne changerait pas grand chose. Cela pourrait paraître égoïste mais ça leur rendait sûrement service étant donné la misérable vie qu'ils menaient et deux enfants auraient la vie sauve s'ils réussissaient. Rafaël avait aussi connu la mort d'êtres chers. Juste avant d'entrer dans la mine ses parents avaient été assassinés. Il avait appris peu de temps auparavant qu'ils étaient ses parents adoptifs et qu'ils l'élevaient depuis qu'il était bébé. C'était quelqu'un qui leur avait laissé à leur porte. Il n'a jamais eu l'occasion de savoir qui était ses vrais parents. De toute façon, il n'en avait pas envie, ils s'étaient sûrement volatilisés. Puis lui aussi a rencontré le propriétaire de la mine peu après. Il lui a fait la même proposition qu'à Mateo et il a accepté. Leur plan devait commencer le lendemain. Après leur maigre repas, ils allèrent se coucher et échangèrent aucune parole, seulement un regard prometteur. Puis à l'extinction des feux, ils s'endormirent sur leur paillasse humide. ۞ Ils se réveillèrent dès l'aube. Ils eurent dix minutes pour se préparer et ils entrèrent à nouveau dans l'enfer. Ils durent attendre midi pour débuter leur évasion. Rafaël se cacha dans un creux de la paroi de la mine qu'il avait secrètement créé et il attendit le feu vert. Lorsque la pause fut finie, on fit l'appel des mineurs et, Rafaël manquant, on se mit à sa recherche. Dans la pagaille, Mateo put le rejoindre dans une cachette non loin. Dix minutes plus tard, des agents passèrent mais ne les trouvèrent pas. Ils purent alors sortir incognito. Mais ce fut compliqué, ils durent faire des détours car tous les recoins de la mine étaient surveillés et fouillés. - Dis Rafaël, où est-ce que tu les a planqué les explosifs ? - Viens suis-moi. Ils cheminèrent dans un dédale de couloirs et arrivèrent enfin à la sortie. Non loin, des explosifs étaient stockés. Rafaël creusa dans un coin précis et déterra quelques allumettes. - Là voilà enfin Mateo, la liberté Il frotta une des allumettes contre un caillou et alluma la mèche - C'est parti Les deux fuyards prirent leurs jambes à leur cou et détalèrent comme des lapins en direction de la sortie. Une fois à l'abri derrière un rocher, ils attendirent. L'effet qu'eut l'explosion sur la mine ressemblait un peu à ce que Rafaël ressentait à ce moment-là : l'apocalypse. Le sol était recouvert de cendres et de poussières et les deux adolescents aussi, malgré leur protection. Mais Rafaël s'en moquait éperdument. Mon dieu, qu'est-ce qu'il était heureux ! Encore quelques minutes et ils seraient à l'abri. Quelque chose attira son attention : une photo presque entière gisait à terre. Il la ramassa et l'essuya un peu. Dessus il y avait un couple et au milieu d'eux un bébé. Ils souriaient, ils avaient l'air heureux. Un instant de nostalgie qui le motiva encore plus le traversa. Mais il se reprit vite. Derrière, le boss et une douzaine d'hommes armés jusqu'aux dents se tenaient devant lui et Mateo. Ça y est, ils étaient fichus. Dommage, au moins ils auraient essayer. Le boss en face de lui sourit : - Bien joué MateoCelui-ci se mit aux côtés de l'ennemi. Merde, qu'est-ce qui se passe. - Traitre... Le visage de Mateo n'affichait aucune émotion. Alors il n'avait été qu'un pantin, se dit Rafaël. Et en face de lui, celui qui tirait les ficelles. Quelque chose dans les yeux du boss l'intrigua. Son regard passait de lui à la photo. Non il ne se trompait pas, c'était bien lui sur la photo. Mais alors le bébé serait-ce... ? Et qu'était-il advenu de la femme ? - Superbe non ? Lui dit le boss. Elle était la plus belle. On s'aimait et pourtant elle a préféré sacrifier sa vie pour son enfant. Elle l'aimait plus qu'elle ne m'aimait. - Mateo ? - Non tu te trompes, l'enfant je le hais. Le sous-entendu était flagrant : Mateo n'était qu'un gentil toutou sous ses ordres. - Sais-tu de quand date cette photo ? Non ? Elle a un peu plus de treize ans et l'enfant au milieu, c'est toi.Un sourire sadique barrait son visage et une lueur de haine brillait dans ses yeux. Un seul mot et ce serait fini pour toujours. -Tuez-leLa douzaine de miliciens ouvrirent le feu et Rafaël ferma les yeux.
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| | | Invité | Mar 30 Avr - 14:18 | | Trop bien, je les aime tous même si j'ai eu un peu de mal avec le dernier (me demandez pas pourquoi) :) |
| | | Invité | Mar 30 Avr - 21:00 | | Merciii :D oui t'as raison, le dernier est un peu plus tordu et compliqué ^^ |
| | | Invité | Jeu 9 Mai - 13:52 | | Rhalala, les soirs de déprime... Pensée passagère Trop tard. Je ne peux plus faire marche arrière. J'ai sauté dans la fosse aux serpents maintenant à moi d'y survivre. Et dire que ce qui a provoqué ce feu n'est qu'un simple regard. Certes simple mais plein de sens. Il ne m'était peut-être même pas destiné. Elle croit que c'est elle qui attire ce regard. Et pourtant, il se focalise sur moi. Ce regard pourrait me mener là où je n'ai jamais mis les pieds, l'inconnu. Et cela me fait peur. Cela dure depuis près de deux ans maintenant. Mais cette fois-ci c'est moi le chat et lui la souris. Malheureusement il y a suffisamment de gruyère autour de moi pour qu'il se détourne. C'est là que ça se complique : il me voulait maintenant je le veux mais il ne me veut plus. Mais quelques fois cette lueur réapparait et c'est ce qui me fait vivre chaque jour : l'espoir. |
| | | Invité | Jeu 9 Mai - 13:55 | | Oh :3 ché beau. Bravo Mag'. |
| | | Invité | Jeu 9 Mai - 14:08 | | C'est pas moi c'est... ma tête qui m'a pondu ça :p |
| | | Invité | | | | Invité | Sam 11 Mai - 11:53 | | C'est beau... C'est bien écrit... Pff je suis nulle en commentaire... ^^' |
| | | Invité | Dim 12 Mai - 18:13 | | Merci :3 Pas grave Silv' :p |
| | | Invité | Jeu 16 Mai - 17:11 | | Pendant un cours de techno trop ennuyant Cauchemar Entends-tu ce murmure ? Sens-tu ce souffle léger ? Celui qui te susurre La mort dans ton sommeil. Froid, glacial, impétueux Il te cherche, il te trouve Il te traque sans repos et ne te lâchera pas. Il rôde autour de toi. Tu as mal, tu as peur Tu nourris la faucheuse En nourrissant ces sentiments. Elle entre en toi et Te touche au fond du coeur. Il saigne. Et il meurt Se noie de l'intérieur. La poupée sur la commode, Entourée d'ours en peluche, Te fixe. Elle transperce De son regard d'acier Et attend ton retour. Dans une chambre bleu claire, La petite fille dort. Son souffle régulier est En danger. "Elle" s'approche... Elle caresse sa joue De son croissant d'argent Et chantonne doucement: "Dors, petite lune dorée, Garde ton rire joyeux, Fait de jolis rêves d'enfant Car les effrayant cauchemars Vont te faire perdre la tête" Et de ces paroles, l'or de L'imagination s’obscurcit. L'essence vitale s'enfuit, La petite fille pâlit. |
| | | | | | | | [Nouvelle] Les créations d'une âme désorientée | |
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