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| Invité | Dim 19 Oct - 20:43 | | - Citation :
- Il était une fois.
B eaucoup de contes commencent ainsi.Beaucoup trop à mon goût.Hélas, la bibliothèque de Chantilly avait beaucoup de livres de ce genre. Vous avez déjà cherché pendant une heure un document sur les esprits aquatiques dans ses rayons? Je ne dénichais que des versions plus ou moins alambiqués d'un conte populaire qui me mettait toujours mal à l'aise. Ondine. Quand j'étais enfant, j'adorais ce conte qui portait mon nom. Mais depuis peu j'y avais noté une telle ressemblance avec ma vie que voir la couverture me donnait une envie de jeter ce livre le plus loin possible. Bref, je tentais désespérément de trouver autre chose qui pouvait me dire pourquoi ma vie et un stupide bouquin se ressemblaient à ce point. Le seul livre parlant des ondins que je n'avais pas encore lu était au fond du rayonnage le plus reculé, à l'étagère la plus haute. Comme par hasard. J'ai donc poussé l'échelle roulante jusqu'à ce point, puis montais doucement les échelons. Une fois en haut (heureusement que j'ai pas le vertige...) je saisi le livre et l'attira à moi. Ou plutôt tenta de l'attirer. Le livre restait collé à l'étagère. J'étais donc là, perchée à une bonne distance du sol, suffisamment pour me rompre le cou, et le livre que j'avais cherché dans toute la bibliothèque en écumant chaque rayon résistait. Je crois avoir légèrement perdu mon calme. Ce qui veut dire que je me suis suspendue au bouquin pour qu'il cède. Un livre, même bien accroché à son étagère, ne supporte pas le poids d'une fille de dix-sept ans, même si elle est plus frêle que la moyenne. L'étagère choisit donc de laisser choir tous ses documents sur mon pauvre corps. Qui chuta. Une belle chute, où j'ai fini enterrée sous les livres. Incapable de bouger. Je poussais un hurlement de frustration. |
| | | Invité | Lun 20 Oct - 11:52 | | Émilie se baladait tranquillement dans les rues de Chantilly lorsqu'elle passa devant la bibliothèque, n’ayant rien à faire de son après-midi, elle poussa la porte qui donnait sur des centaines, que dis-je des milliers de livres! Cette pièce était haute, imposante, et les murs étaient recouverts de livres, plus anciens les uns que les autres. Elle partit dans le rayon qui contenait les encyclopédies sur les animaux et en prit une sur les oiseaux. Elle ouvrit le livre et commença à le feuilleter. Non elle ne le lisait pas, elle se contentait de regarder les images d'oiseaux dans leur environnement naturel. Ce livre était assez gros, il devait faire 500 pages à tout casser. Ça faisait environ une heure qu'elle le lisait quand elle le finit. Enfin, quand elle finit de regarder les images évidemment. Elle se leva, et reposa le livre sur l'étagère poussiéreuse. Elle partit du rayon, en sautillant, direction le fond de la bibliothèque, elle avait envie de lire un conte. C'était le rayon le plus grand et le plus imposant de toute la bibliothèque, avec des livres très poussiéreux, et d'autre qui n'avaient encore jamais été ouverts. La blonde remonta de fausses manches et commença à se mettre au travaille. Elle avait une idée précise et claire sur ce qu'elle cherchait. Elle vit le livre, qui était haut, très haut... Elle inspecta la rayon pour trouver une échelle, qui malheureusement était déjà prise par une belle jeune fille aux cheveux étrangement roses. L'inconnue s'accrocha à un livre, Émilie n'arrivait pas à savoir de quel livre il s'agissait mais elle avait repéré que celui qu'elle voulait était juste à côté du livre sur lequel était agrippée l'autre jeune fille. La petite blonde se rapprocha et appela l'autre personne. -Excuses moi? Tu pourrais me passer le livre à côté de ta main s'il te plait? Soudain, le livre lâcha, faisant tomber tous les livres de contes autour d'elle. Une expression de peur envahit le visage de la blonde. Il ne fallait absolument pas que son livre favoris tombe par terre! L'inconnue était maintenant à terre, sous les livres... -Oh grand aigle soit loué tu n'as rien! dit-elle avec une expression rassurée sur le visage. Mais contre toute attente, c'était au livre qu'elle parlait. Elle le prit avec ses mains frêles et le serra dans ses bras avec un grand sourire sur le visage. Ce livre, avait pour nom Le Rossignol et l'Empereur de Chine. La file aux cheveux roses poussa un petit hurlement, Émilie, posa ses prunelles sur cette inconnue avant de les reposer sur son précieux livre. Elle le posa à terre, avec délicatesse avant d'aider de commencer à enlever les livres qui retenaient prisonnière l'inconnue. -Tu ne t'es pas fait mal? Émilie tendit une main à son interlocutrice, avant de se prendre quelque chose de dure sur la tête. Elle vacilla, puis finit par s’écrouler au sol, avec un livre à côté, qui s'intitulait Ondine. |
| | | Invité | Lun 20 Oct - 14:18 | | Le livre tant convoité céda enfin, me laissant tomber au sol. Avec tout le reste de l'étagère. J'étais littéralement enterrée sous les ouvrages, incapable du moindre geste. -Oh grand aigle soit loué tu n'as rien!Rien?! C'était un miracle si mes côtes n'étaient pas en miettes! L'idée insidieuse qu'elle se foutait royalement de moi me travers l'esprit. Ou alors elle était stupide. Ou ironique. Ou elle s'inquiétait d'un livre. Une envie de hurler me monta au visage. Je ne me retins pas et lâcha un cri digne d'une banshee en colère. J'entendis le bruit discret d'un livre posé avec une douceur inhabituelle, avant qu'une fille blonde me libère. Ok, une fanatique du bouquin. Ou une fanatique d'un bouquin. Laissant là mes suppositions, je relevais la tête pour examiner ma sauveuse. Me dépassant d'environs cinq centimètre (argh! il fallait vraiment que je pense à grandir un de ces quatre!), elle possédait de grand yeux bleus et une chevelure blonde plus courte que la mienne. -Tu ne t'es pas fait mal?Elle me tendit une main, que je saisi. Alors qu'elle m'aidait à me relever, un livre presque aussi haut que large (et il était large!) lui tomba sur la tête. La laissant inconsciente et me faisant retomber assise d'une manière tout à fait ridicule je le crains. Le titre me sauta aux yeux. "Ondine" Avant de m'en emparer, je me penchai sur la blonde. Respiration régulière OK Pouls régulier OK Position de sécurité OKUne fois la fille placée en position de sécurité, je me résolu à patienter voir si elle se réveillait. En attendant, je pris le livre que j'avais en tombant, et fit la comparaison avec celui tombé sur la tête de l'inconnue. Les deux livres étaient foncièrement différents. Celui qui avait provoqué ma chute portait le titre, Ondine, en lettre dorée sur une magnifique couverture rouge et noire ornementée. Celui qui avait assommé la blonde affichait une couverture gris-vert, élimée et usée, où les lettres patinées par les âges se dessinaient, quasi effacées. Je les ouvris délicatement. Il m'apparut rapidement que le premier n'était qu'une énième version de mon conte éponyme. En revanche, le deuxième et plus ancien commençait d'une manière qui me mit la puce à l'oreille. L'écriture plus ancienne prétendait relater une histoire étrange, datant de quelques années. Au vu de l'état du livre, cela devait maintenant être très éloigné... Je glissai le livre dans une sacoche qu'elle avait déposée tantôt au pied de l'échelle, pensant à l'emprunter plus tard, et commençant à replacer les livres sur le rayonnage. Cependant, je remarquai un livre à l'écart, "Le Rossignol et l'Empereur de Chine". Andersen? Je tergiversai quelques instants. Le ranger ? Le laisser ? |
| | | Invité | Lun 20 Oct - 17:48 | | Du sable fin, de l'eau cristalline, des fruit colorées avec des arômes parfumés. C'est avec les yeux emplis d'étoiles qu'Emilie se réveilla. Elle était sur une belle chaise longue, un chapeau de paille sur la tête, une glace vanille fraise dans la main droite, un cocktail dans la main gauche, et était vêtue d'un magnifique maillot de bain à froufrous. Le vent soufflait légèrement, faisant voler les cheveux de la blonde. Cet endroit était vraiment un paradis, tellement beau, trop beau pour être vrai. -C'est la paradis ici j'espère que ce n'est pas un rêve dit-elle en souriant. Le soleil tapait mais elle était protégée par un très beau parasol qui venait d’apparaître. Oua c'est pratique ça il me suffit d'avoir besoin de quelque chose pour qu'il apparaisse! Elle se détendit sur sa chaise longue et se mit à contempler le ciel. Le soleil se couchait et le ciel se teintait d'une belle couleur orangée. -Oh c'est pratique ça! Je veux que ses vacances ne se terminent jamais. C'est un rêve devenu réalité! N’empêche je vais me pince pour voir si c'est... dit-elle en se pissant. Soudain, la magnifique décors disparu! Les cocotiers devinrent des livres et le sable blanc un vieux carrelage tout cabossé. Emilie se leva, d'un seul coup, avec une expression tétanisée sur le visage. Ou était donc passé ce pardias? Ce n'tait qu'un rêve, un trop beau rêve... -NOOOOOONNNNNNNN!!! POURQUOI MONDE CRUEL?! Ce n'était qu'un rêve, un misérable rêve, dit-elle en frappant le sol avec son poing. Elle se racla la gorge puis reposa ses iris bleues sur la fille aux cheveux roses qui tenait son livre préféré dans les mains. Elle se rapprocha de la jeune fille et lui arracha le roman de mains. -Pas touche c'est mon précieux, dit-elle en affichant une petite mine rassurée. Elle remarqua le livre qui lui était tombé sur la tête. Elle sourit à l'inconnue. -Au fait je m'appelle Emilie-Rose et toi? Il parle de quoi ton livre? fit-elle avec une mine intéressée. |
| | | Invité | Lun 20 Oct - 19:15 | | -NOOOOOONNNNNNNN!!! POURQUOI MONDE CRUEL?! Ce n'était qu'un rêve, un misérable rêve!Je sursautai violemment. La blonde s'était réveillée, hurlant comme une hystérique en frappant le sol de son poing. Elle se calma rapidement et me fixa deux secondes en se raclant la gorge. Se relevant rapidement, elle se jeta quasiment sur le livre entre mes mains et me l'arracha. -Pas touche c'est mon précieux!Mais elle a cinq ans d'âge mental ou quoi?!Déjà passablement énervée par sa recherche dans les rayons, je sentais ma patience s'amenuiser à grande vitesse. Hélas, l'autre profita de ma tentative de me calmer pour couler un regard vers la sacoche d'où dépassait le livre qui lui avait fait perdre connaissance. -Au fait je m'appelle Emilie-Rose et toi? Il parle de quoi ton livre?Rester calme, rester calme, rester caaaaaalme... Je lui offris un sourire qu'on pourrait qualifier de piranhéen (mot sortit de mon propre vocabulaire et n'existant dans aucun dictionnaire) et lui répondit avec une voix qui devait trahir que j'étais littéralement à deux doigts de lui sauter à la gorge. - Je m'appelle Ondine. Et mon livre est un résumé de façon de me débarrasser de personnes encombrantes.Ce qui, dans un sens, était vrai. Plus vite je lirais ce livre, plus vite je saurais pourquoi mon histoire semble le copier-coller d'un conte macabre. Je lui tournais le dos et commença à ranger les livres. |
| | | Invité | Mar 21 Oct - 11:28 | | - Je m'appelle Ondine. Et mon livre est un résumé de façon de me débarrasser de personnes encombrantes.Emilie arqua un sourcil elle n'avait pas trop comprit ce que signifiait les paroles de la fille, qui semblait se nommait donc ondine. Ondine, comme le livre...? Elle sourit doucement, ce livre avait l'air de beaucoup plaire à la jeune fille. Elle se demandait ce qui était marqué dedans. Elle eu une petite pointe de curiosité mais se dit qu'elle allait attendre la prochaine fois qu'elle irait à la bibliothèque... -C'est drôle tu t'appelles comme le livre, dit la blonde en souriant. Moi le jour un livre portera mon prénom c'est que les poules auront des dents! ria la jeune fille. Mais entre temps Ondine lui avait tourné le dos, l'ignorant complètement pour ranger les livres qui étaient tombés par terre. La blonde afficha une mine boudeuse puis commença à ramasser les livres étalés sur le sol, le sourire aux lèvres. -Je vais t'aider ça ira plus vite à deux, dit-elle en faisant un clin d’œil à la fille aux cheveux roses. Mais bon elle ne faisait pas que les ranger, elle les époussetait à l'aide de son petit mouchoir en soie avant de les mettre en un tas près d'Ondine. Chaque livre passait par ses petits soins, elles les frotta jusqu'à qu'il ne reste plus une trace de poussière quand viens un vieux gros livre, très laid. Il était recouvert d'une tâche de café. La blonde, le frotta tellement fort que la couverture se déchira. Emilie fit de gros yeux étonné puis regarda en direction des autres rayons, si on la dénonçait elle devrait rembourser ce livre. Elle fit une mince catastrophée, cette situation tournait mal... Elle reposa les yeux sur Ondine. -Dis Ondine? Est ce que tu veux bien maider... à le réparer? |
| | | Invité | Mar 21 Oct - 19:23 | | Emilie-Rose avait haussé d'un sourcil à ma réponse. Bien, elle n'avait pas compris l'allusion. -C'est drôle tu t'appelles comme le livre. Moi le jour un livre portera mon prénom c'est que les poules auront des dents!... Drôle? Elle n'avait décidément jamais lu le conte. Emilie-Rose... Quel type de conte aurait porté un nom pareil? Je lui tournais le dos et commença à ranger les livres, désireuse de partir au plus vite. -Je vais t'aider ça ira plus vite à deux!Génial.Une bonne âme qui avait besoin de m'aider. Je pestait intérieurement, puis me détendis. Si elle m'aidait, je pourrais partir plus rapidement. Je pourrais donc la fuir plus rapidement. Elle posait bien trop de questions à mon goût. Elle prenait le temps de tous les nettoyer. Au vu de leur état, c'était nécessaire, certes. Mais elle le faisait avec un mouchoir en tissu. Pourquoi un mouchoir en tissu? Qui se balade encore avec un mouchoir en soie? Au bout d'un certain moment, elle passa à un livre énorme, extrêmement vieux. Et donc extrêmement fragile. Il était recouvert d'une tâche sur le cuir de la couverture, chose qui n'était pas rare chez ce type d'antiquité. Antiquité sûrement extrêmement chère et rare. Bref, je failli faire une syncope lorsque je vis la blondinette frotter sur le livre comme sur une vulgaire assiette. Ce qui devait arriver arriva. La couverture se déchira dans un bruit de fin de monde. La responsable du carnage prit un air surpris et regarda autour, totalement affolée. -Dis Ondine? Est ce que tu veux bien m'aider... à le réparer?L'aider?! A réparer un livre qui avait sans doute plus d'un siècle?!
- Je ne suis pas une bonne fée! Réparer un livre aussi vieux n'est pas dans mes compétences, désolée!
Je poussais un soupir. Si là on n'est pas dans la.... les ennuis... |
| | | Invité | Mer 22 Oct - 17:40 | | - Je ne suis pas une bonne fée! Réparer un livre aussi vieux n'est pas dans mes compétences, désolée! dit-elle en insistant sur le "n'est pas". Puis Ondine soupira. Elle avait l'air de ne pas trop l'apprécier. Enfin il faut dire que à part leurs noms elles ne connaissaient rien l'un de l'autre. Pourquoi fallait-il qu'elle rencontre toujours des gens bizarres? C'est vrai quoi, dans ses connaissances la plupart étaient des fous psychopathes assoiffés de sang... Emilie releva ses iris bleue vers le livre quand elle entendit la voix de la bibliothécaire. -N'oubliez pas de ranger les livres quand vous aurez fini, et ne les abîmez surtout pas, sinon vous devrez rembourser le double. Le visage de la blonde se figea, il ne fallait pas qu'elle trouve ce livre sinon c'était la fin.... de son porte-monnaie. Elle se rapprocha de Ondine avec un sourire malicieux sur le visage. -Eh Ondine j'ai une idée! fit-elle avec une ampoule au dessus de la tête. Elle sortit une pelle de nulle part et la montra à Ondine. -On va enterrer le livre!!! dit-elle avec conviction. Elle prit la pelle et commença à creuser un trou dans le carrelage. Le sol était bien dur, et la pauvre petite manquait de force... Elle sauta sur la pelle, le sol se fendit, provocant au passage un bruit à réveiller les morts... Oups.Soudain, la bibliothécaire surgit entre deux rayon. Elle était vieille et ridée, une petite paire de lunettes sur le bout du nez et était coiffée d'un chignon très serré. Elle portait un horrible costume vert kaki. -Eh les jeunes qu'est ce que vous faites à mon sol?! |
| | | Invité | Mer 22 Oct - 19:45 | | - Je ne suis pas une bonne fée! Réparer un livre aussi vieux n'est pas dans mes compétences, désolée!
Je poussais un soupir. Si là on n'est pas dans la.... les ennuis... Décidément, elle n'avait pas deux sous de jugeote. J'avais l'air d'être une relieuse? Bien entendu, la bibliothécaire avait un sixième sens bien placé et l'on entendit une voix aigrie crier: -N'oubliez pas de ranger les livres quand vous aurez fini, et ne les abîmez surtout pas, sinon vous devrez rembourser le double.Hm. Au vu de l'état du livre, il devait être ancien. Et donc rare. Et donc cher. J'ignorais combien il coutait exactement, mais je frissonnais rien qu'à imaginer qu'on puisse me prendre pour une complice. Emilie se décomposa sous mes yeux. Puis elle eu un sourire d'illuminée qui fit couler un second frisson. -Eh Ondine j'ai une idée!Elle sortit une pelle de je ne sais où. Je m'entêtais à garder un air impassible, mais je failli m'étouffer lorsqu'elle me murmura: -On va enterrer le livre!!!Nan... Elle n'est pas sérieuse? Le sol était recouvert de carrelage et la bibliothécaire veillait. Je tentais de nous l'imaginer (car il était hors de question que je l'aide) tenter de passer outre une harpie ayant plus d'une ressemblance avec un mage gris rugissant "Vous ne passerez pas!". Image tout sauf comique sur le coup. Mais elle ne voulait apparemment pas tenter l'expérience puisqu'elle se mit à tenter de creuser à travers le carrelage. - Arrête, tu es complétement folle! On ne creuse pas le carrelage!Un énorme craquement noya la fin de ma phrase. Le carrelage venait de céder. Surgissant d'entre les rayonnages telle une diablesse sortant de sa boîte, la bibliothécaire se mit à hurler. -Eh les jeunes qu'est ce que vous faites à mon sol?!Une diversion. Par pitié, offrez-moi une diversion. En fait, j'ai moi-même créé la diversion. Je venais d'arriver dans une nouvelle ville, avec un nouveau boulot, et j'étais stressée, je venais de passer une éternité à chercher des bouquins pour finalement qu'ils me tombent dessus, et en prime j'avais une idiote à mes côtés. Et ce coin de la bibliothèque était désert. Enfin, je n'ai pas vérifié hein... disons que je prie encore en espérant qu'il ait été désert... Bref, la vieille à fini K.O. d'un coup de bouquin en travers du visage. POURQUOI? POURQUOI J'AI FAIT CA? Je me suis tournée, livide, vers l'autre tarée et lui ai pris le livre des mains. "Jorinde et Joringel". Une histoire sur une fille changée en oiseau et son amoureux. Une histoire bien niaise. Je déchirai le reste de a couverture et m’agenouillai, sortant du fil et une aiguille. Halléluia, le bouquin était recouvert d'une couverture tissée. Se fragilise avec le temps, mais se recoud. J'ai commencé à le raccommoder en murmurant d'une voix froide à l'autre: - Trouve un moyen de réparer le carrelage. On arrange tout ça et je me casse. Et tu n'y arrive pas, c'est TON problème.
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| | | Invité | Jeu 23 Oct - 19:43 | | - Arrête, tu es complétement folle! On ne creuse pas le carrelage!Émilie réfléchit quelques instants, elle trouvait le sol bien laid, c'était limite si il ne la faisait pas fuir... mais bon, tout le monde ne semblait pas être du même avis de la blonde, par exemple la vieille bibliothécaire. -Eh les jeunes qu'est ce que vous faites à mon sol?!La blonde arqua un sourcil, ça ne se voyait sans doute pas assez. Elle se redressa et se mit droite, comme pour affronter la vieille dame et répondit avec beaucoup d'assurance : -Ça se voit non? Je casse le carrelage!A ce moment là, Émilie pouvait se considérer comme banni à vie la bibliothèque... Soudain, Ondine prit un livre et le lança sur la veille dame, qui avait maintenant la marque du livre sur le visage. -Bien joué en plein dans le mille!Discrétion zéro, heureusement qu'il n'y avait personne dans cette partit de la bibliothèque, comme dans le reste d'ailleurs... Ondine sourtit une aiguille et commença à coudre sous l’œil attentif de la blonde. - Trouve un moyen de réparer le carrelage. On arrange tout ça et je me casse. Et tu n'y arrive pas, c'est TON problème.
La blonde soupira puis se dirigea vers le bureau de la bibliothécaire, maintenant évanouie pour y prendre de la colle. Elle revint aussitôt auprès de Ondine qui recousait tant bien que mal le livre. Eh Ondine! Devines ce que j'ai trouvé?! De la colle Uhu extra-forte, je vais recoller tout le carrelage avec ça! Ah je suis la meilleure!Elle ouvrit le pot de colle pus commença à recoller les bouts de dalle un par un. Quand elle eu fini, elle se rapprocha de Ondine et lui fit une petite tape amical dans le dos. -J'ai finit! dit-elle le sourire aux lèvres. La blonde fit soudain une grimace, il y avait quelque chose qui ne collait pas. Elle baissa les yeux vers sa main et la regarda avec interrogation. -Ondine? fit-elle avec une expression sérieuse et paniquée. Je crois que nous avons un problème, et un gros. constata la blonde en pointant son index vers sa main droite. Nous sommes collées l'un à l'autre! |
| | | Invité | Jeu 23 Oct - 20:28 | | Je me suis tournée, livide, vers l'autre tarée et lui ai pris le livre des mains. "Jorinde et Joringel". Une histoire sur une fille changée en oiseau et son amoureux. Une histoire bien niaise. Je déchirai le reste de a couverture et m’agenouillai, sortant du fil et une aiguille. Halléluia, le bouquin était recouvert d'une couverture tissée. Se fragilise avec le temps, mais se recoud. J'ai commencé à le raccommoder en murmurant d'une voix froide à l'autre: - Trouve un moyen de réparer le carrelage. On arrange tout ça et je me casse. Et tu n'y arrive pas, c'est TON problème.Un point après l'autre. Vite. Si l'autre vieille peau se réveille alors que l'on je suis encore là, on a pas fini! - Eh Ondine! Devines ce que j'ai trouvé?! De la colle Uhu extra-forte, je vais recoller tout le carrelage avec ça! Ah je suis la meilleure!La meilleure? Elle serait encore meilleure si elle ne l'avait pas brisé! Chuuuut, caaaalme, un point après l'autre et on continue. Je ne tardais pas à me redresser, victorieuse, la couverture rafistolée. On voyait certes le fil, mais par miracle il était de la même couleur, et cela restait discret. Au même moment, j'entendis -J'ai finit!Et une main me frappa dans le dos. Je fermais les yeux, tentant de garder mon calme pour ne pas lui arracher la tête (et ce n'était pas une image). Pour couronner le tout, je l'entendis dire d'une voix tendue: -Ondine? Je me raidissais. Qu'est-ce qui se passait? Je crois que nous avons un problème, et un gros. Oh non. Oh non. Par pitié. Nous sommes collées l'un à l'autre!... Non. C'est une plaisanterie?! Elle avait réussi A SE COLLER A MOI?! L'envie de me rouler en boule pour pleurer me vint à l'esprit. L'envie de lui arracher la paume de la main était tout aussi irrésistible. Et malgré tout, je gardais mon calme et murmurait: - Magnifique. Et sinon, tu as une idée pour régler ce problème?Je me relevais en soupirant, n'écoutant même pas si elle avait une réponse à formuler, et me dirigea vers le bureau dont elle avait sorti la colle, la trainant derrière moi. Par pitié, faites qu'il y ait... Oui! de l'acétone! Heureusement que la vieille aimait se peindre les ongles... Sans même regarder l'autre cervelle d'oiseau, je versais le contenu sur sa main et sur un pan de mon t-shirt. Oui, c'est froid contre la peau, et ça peut même la brûler en partie. Mais bon, je me voyais mal ôter mon haut devant une inconnue! Une fois la colle plus ou moins enlevée, je la repoussais me ravançait vers les livres et recomemnçait à les ranger, sans même prendre la peine de les essuyer. Pas le temps. |
| | | Invité | Ven 24 Oct - 14:46 | | - Magnifique. Et sinon, tu as une idée pour régler ce problème? murmura la jeune fille aux cheveux roses. Émilie réfléchit quelques instants puis leva son index vers le ciel en signe de triomphe. -Oui ondine! J'ai une idée géniale! ... Ah en fait non oublies.La blonde soupira et regarda Ondine, qui l'avait ignorée tout ce temps, elle se leva sans lui adresser un regard et souffla. La blonde pesta en silence, quand on demande quelque chose la moindre des choses est d'écouter! Soudain Ondine se leva, pour une raison totalement inconnue et laissa la blonde se faire trainer en se débattant. Émilie la regarda s'approcher du bureau, et elle prit quelque chose, elle ne vit pas tout de suite ce que c'était. Mais lorsque Ondine ouvrit le pot, l'expression de la blonde changea. D...de....DE L’ACÉTONE?! Elle la regarda, la peur au ventre. Elle connaissait ce produit! Il avait la propriété d'enlever certes le verni, mais aussi il brulait la peau... Ma peau, si parfaite non!-Mais tu es complètement folle! Ma belle peau, dit la jeune fille en claquant des dents. Elle la regarda, d'un air paniqué, verser le contenu sur sa main. Étrangement la blonde n’eut pas pas si mal que ça. Ondine se releva et se redirigea vers les livres pour les ranger la laissant la blonde, seule. La blonde se releva en ronchonnant. Ondine n'avait pas l'air de l’apprécier du tout... Elle se dirigea en courant vers la jeune fille et ramassa les quelques livres qui traînaient sur le sol. -Attends Ondine je vais t'aider! Tu les ramasses et moi je me charge de les ranger dans les étagères d'accord? dit-elle en se dirigeant vers les étagères en marchant à l'envers. Elle se retourna, avec deux livres dans les mains pour les ranger, et se prit l'étagère dans la tête. Les livres de l'étagère tombèrent tous, comme des dominos sur la jeune fille qui, prise de panique, se mit à courir dans tous les sens. Les livres firent ensuite vaciller certaines étagères qui commençaient à s'effondrer les une après les autres. -Je vais me faire écraser! Je vais me faire écraser! fit la blonde d'un air paniqué. La blonde courait dans tous les sens et se dirigea vers la sortie en criant. Elle courrait vraiment très vite, mais une étagère tomba en travers sur la porte. Elles étaient maintenant coincées dans la bibliothèque de Chantilly, qui avait maintenant de sérieux dégâts... En soit ce n'étaient pas si important que cela, c'était juste que les étagères et les livres étaient tombés. Il suffisait juste de tout replacer. Émilie regarda la bibliothèque. Tout le rayon des contes venait de s’effondrer et la porte était maintenant condamnée. Alors là c'était le pompon... Pourquoi fallait-il qu'elle se retrouve toujours dans des situations pour le moins assez extravagantes qu'elle provoquait toute seule... La pauvre Ondine n'avait vraiment pas de chance de l'avoir croisée... En plus il fallait maintenant qu'elles rangent tous avant le réveille de la bibliothécaire. Bref mission impossible. Mais heureusement, elle semblait avoir commencé sa nuit. Emilie se retourna vers sa compagne d'infortune. -Oups nous sommes bloquées maintenant, fit la jeune fille assez gênée. Il fallait maintenant trouver un moyen pour tout ranger avant la nuit, sinon, elles allaient rester bloquées... ensemble. |
| | | Invité | Dim 26 Oct - 17:47 | | -Attends Ondine je vais t'aider! Tu les ramasses et moi je me charge de les ranger dans les étagères d'accord? J'entendis un bruit sourd, puis un choc. Suivit d'un autre. Je me retournais pour voir l'effrayant spectacle des étagères chutant une à une. Les livres tombaient au sol, s'éparpillaient d'une façon terrible et magnifique. Et au milieu de tout ça, l'éternelle responsable courant en rond et en hurlant. Dans un état second, je la vis foncer vers la porte, sur laquelle tomba la dernière étagère. Vive les dominos. Elle se tourna vers moi et me dit d'une petite voix déconfite que nous étions bloqués maintenant. Je tentais tout d'abord de garder mon calme, respirant calmement, peine perdue. J’attrapais la blondinette et la poussais vers la chaise la plus proche. - Toi! rugis-je, C'est de ta faute! Alors tu poses tes fesses et tu me laisse faire! Je me tournais vers la première étagère à terre et la relevait. Elle était certes assez légère, mais ce n'étais pas une partie de plaisir... Je les relevais ainsi, dans l'ordre de leur chute, en faisant en sorte de ne pas écraser de livre en les redressant. Ayant dégagé la porte, je retournais vers l'étagère tombée par ma faute et commençais à la ranger, tout en avertissant ma compagne d'infortune: - Je te laisse le soin de ranger le reste du rayon, et tant pis pour toi si l'autre se réveille. Contrairement à ce que j'affirmais, je l'aiderais une fois ma propre tâche terminée... Mais peut-être cela la motiverais-t-elle... je ne pouvais que l'espérer! Ranger de lourds bouquins en ordre sur leurs étagères n'était certes pas passionnant, mais cela avait au moins l'avantage de m'occuper et les mains et l'esprit. Quoique l'autre phénomène avait fait de même... - HRP:
Oui je sais c'est court! Gomen nasai! T-T
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| | | Invité | Mar 28 Oct - 13:50 | | - Je te laisse le soin de ranger le reste du rayon, et tant pis pour toi si l'autre se réveille.la jeune blonde soupira et se mit au travail. Elle se remonta de fausses manches et commença à soulever les étagères les unes après les autres. Il faut dire que ce n'était pas le rayon où il y avait de vielles étagères en bois... Non, celle-ci étaient en plastique, et un plastique assez léger en plus de ça. Il devait y en avoir genre huit qui étaient tombées. Mais le plus inquiétant étaient les livres. Ça par contre il y en avait beaucoup et il fallait les ranger par ordre alphabétique des auteurs, par genre. Mais heureusement c'étaient tous des contes. Elle finit de relever les étagères au bout d'une bonne heure seulement et se mit à ranger les livres. Elle jeta un œil discret vers Ondine qui avait commencé à ranger sa partit. La partit de la blonde était serte plus grosse mais les livres que devait ranger Ondine étaient en hauteur. Elle commença à trier les livres. Le travail était long et fatiguant. Les livres étaient plus gros, plus lourds les uns que les autres. après un énième soupire venant d'Emilie, elle fit une petite pause. Elle n'allait pas tenir cette allure... Elle s’allongea sur le sol, position étoile de mer. Elle se releva au bout de cinq petites minutes et s'approcha de Ondine. -Dis Ondine? Tu crois pas que ce serait plus facile si on le faisait ensemble?Elle regarda les livres aux alentours. Elle non plus n'avait pas l'air d'avoir terminé de tout ranger. Et puis à deux c'est plus amusant et puis la blonde commençait à sérieusement s'ennuyer toute seule dans son coin... Elle regarda au niveau de la porte d'entrée, le ciel s'assombrissait de plus en plus. Depuis combien de temps étaient-elles là? Elle ne le savait pas... Ça devait sans doute faire plus de quatre heures. Il devait peut être seize heures, ou même dix-sept heures à la rigueur. Elle reposa ses prunelles sur l'autre jeune fille. -Alors qu'est ce que tu en penses?- Spoiler:
moi aussi c'est court x__x
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| | | Invité | Mer 29 Oct - 22:37 | | Les livres étaient lourds et mes bras faiblissait de plus en plus. A ce rythme-là, je ne tarderais pas à rejoindre la bibliothécaire, toujours au sol. Je n'osais même pas imaginer l'état de la p'tite blonde. Elle ne devait pas être dans un meilleur état que moi... - Dis Ondine? Tu crois pas que ce serait plus facile si on le faisait ensemble? Je m'immobilisais et poussais un soupir. La journée allait se terminer, l'autre harpie se réveiller et je ne pourrais jamais finir, et encore moins aider ma compagne d'infortune. Ok, elle était casse-pieds, mais je n'allais tout de même pas la laisser dans la mouise et le noir avec un rayon à ranger et une vieille groggy... Oui, mais dans un sens si j'étais dans cette situation c'était de sa faute! Et puis après tout, tout cela ne serait pas arrivé si elle n'avait pas eu l'idée stupide de creuser à travers le carrelage! On aurait pu le cacher entre deux livres et puis basta, mais non! Il avait fallu qu'elle décide de la cacher! - Alors qu'est ce que tu en penses? Je gardais encore le silence quelques instants et me retourna. Elle avait commencé à classer, et ça, je le faisais plus rapidement qu'elle. Si elle se mettait à les ranger, et si elle montait vite aux échelles pour les livres en hauteur, alors nous pouvions en finir en... un quart d'heure maximum. Ça fait beaucoup de "si". Mais je n'avais pas le choix. Je ravalais donc mon orgueil. Et m'avançais vers les piles déjà constituées. - Je trie les livres et tu les range, d'accord? Si on se dépêche, on peut avoir fini d'ici dix minutes. Et un petit mensonge afin qu'elle se grouille le plus possible. Oui, j'en avais vraiment assez, et j'espérais que cela la motiverais. La nuit commençait déjà à tomber au-dehors... Je recommençais à fouiller les livres à terre le plus rapidement que je puisse et à les classer par auteur. |
| | | Invité | Lun 3 Nov - 16:53 | | - Je trie les livres et tu les range, d'accord? Si on se dépêche, on peut avoir fini d'ici dix minutes.La blonde fit un signe positif de la tête et se mit immédiatement au travail. Elle prit des livres de la pile que Ondine avait formé en les classant et grimpa sur l'échelle à vive allure. Comme si sa vie en dépendait. Elle prenait deux livres par aller retour. Ça peut sembler peu comme ça mais les livres étaient gros, lourds, et elle grimpait à l'échelle. Donc il fallait quand même avoir une main de disponible. La bonde continuait de ranger lorsqu’elle entendit remuer du côté de la vieille. Ah oui je l'avais oubliée celle-là... Émilie se rapprocha d'elle et tourna le regard vers Ondine. -Je m'occupe 'elle et je reviens!Elle prit un vieux roman à l'eau de rose qui se situait sur le bureau et assomma la vieille de toutes ses forces. Elle elle se rendormit comme un ange... La blonde revint ensuite près de la fille aux cheveux roses et se remit au travail. Elle continuait de ranger lorsque Ondine ne lui passa plus de livres. Elles avaient finit! Émilie, redescendit de l’échelle en glissant comme un toboggan et contempla le travail qu'elle et Ondine venait d'accomplir. Parfait!-Bon nous avons terminé, je vais devoir y aller, il est déjà tard...En effet, le soleil commentait doucement à se coucher, et illuminait la bibliothèque par ses rayons orangés. -Au revoir Ondine, c'était un vrai plaisir d'avoir passé l'après-midi avec toi, j'espère qu'on se reverra je me suis bien amusée! fit la jeune fille en affichant un sourire à son interlocutrice. Et c'est sur ces mots qu'elle partit de la bibliothèque. - Spoiler:
Bon moi j'ai fini Ondi :D il manque plus que ta réponse :3
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| | | Invité | Mer 5 Nov - 17:53 | | Classer les lourds livres selon les auteurs impliquait de faire des colonnes de bouquins, de les soulever et les réorganiser au fur et à mesure. Mes bras me tiraient comme si j'avais transporté des briques. Parfois, le titre n’apparaissait pas sur la tranche, et il fallait que j'ouvre le livre et lise le titre. Qui parfois se trouvait derrière une page de présentation blanche. Sur laquelle je me coupais systématiquement les doigts. Autant dire que mon moral était plus bas que terre. Au bout d'un certain moment (comprenez une éternité de souffrances), j'entendis la vieille se réveiller. Suivi du babillage de la blonde, que je n'écoutais même plus, concentrée à replier les pages d'un livre ayant souffert de sa chute. Mais bon, au vu du coup qu'elle lui a fichu, je pense qu'elle va encore dormir un moment (heureusement). J’eus rapidement terminé et en attendant que Émilie finisse son boulot, j’assis la bibliothécaire sur son fauteuil, lui mit une tisane avec un doliprane et pianotais rapidement sur son ordi. Pouf, le livre dans ma sacoche n'avait jamais existé! Du moins dans cette bibliothèque. Et puis zut, regardez comme j'ai fait la petite fille modèle là! -Bon nous avons terminé, je vais devoir y aller, il est déjà tard... Ah, elle avait fini? Parfait! Je me retournais et affichais un large sourire hypocrite, priant pour qu'elle n'ait rien remarqué. Heureusement pour elle (je l'aurais enterrée sous les rayons avec sa pelle...), elle semblait absorbée par le coucher de soleil. Youpi. -Au revoir Ondine, c'était un vrai plaisir d'avoir passé l'après-midi avec toi, j'espère qu'on se reverra je me suis bien amusée! Sur ce, elle partit. Je remurmurait sa phrase à ma sauce. -Au revoir Émilie-Rose, c'était un cauchemar d'avoir passé l'après-midi avec toi, j'espère qu'on ne se reverra jamais, j'ai jamais autant perdu mon temps qu'aujourd'hui!
Je poussais un soupir irrité et quitta la bibliothèque en râlant à tort et à travers sur mon après-midi envolée. |
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