Le Lapin Blanc, pour vous démolir.

Graham Specter feat [Baccano!]

Nom d'agent : Le Lapin Blanc

Nom & prénom : MACFLY Matthew

Surnom : Aucun, et vous avez pas intérêt à lui en donner.

Âge : 22 ans, né un 7 février.

Nationalité : Canadienne

Orientation sexuelle : Bisexuelle, mais bloque un peu sur la notion d'amour.

Phobies & complexes : Aucune vraie phobie. Cependant, il complexe beaucoup sur son oeil rouge, qu'il cache derrière une grande mèche de cheveux blonds.

Autre : Il a l'accent québécois ! Même si il fait un effort pour essayer de se faire comprendre...

Excentrique.
Bizarre.
Sympathique.
Effrayant.
Bourré ?
Organisé.
Taré.
Déroutant.

Tout comme les émotions instables dont à souffert Matthew à cause de son trouble psychiatrique, les avis que l'ont peut recueillir sur lui sont multiples.

"J'ai déjà eu l'occasion de parler avec lui. C'est fou comme il avait l'air heureux de parler à quelqu'un. Comme si c'était quelque chose d'exceptionnel. Il arrêtait pas de s'exalter, dire que c'était "a marvellous happy story", ce genre de chose..."

Matthew a un côté joyeux et sympathique.
Chaleureux et sociable, il n'a aucune difficulté à se faire quelques amis.

" C'est même parfois un excès. Je me retrouve parfois pris dans une embuscade de câlins de sa part... C'est très... Gênant, on va dire."

Matthew a besoin de donner toute l'affection qu'il peut au monde qui l'entoure. Il est comme ça quand il est content : Il est plein de vie. Il est heureux et a envie de le partager. Les idées fourmillent dans son esprit à 100 000 à l'heure. On a souvent du mal à le suivre tellement son train de pensé est rapide.

" Un temps il me parle d'un truc, mais tu peux pas tenir un sujet de conversation convenable avec lui : on lui parte de tarte au pomme, il réussira à trouver un moyen de te parler de coléoptères dans la phrase d'après..."

Passer du coq à l'âne. Matthew est devenu un maître dans "l'art" depuis le temps.

Matthew est un grand bavard.
Il ne peut s'empêcher de raconter en détail tout ce qui lui passe par l'esprit : ses réflexions (des plus profondes aux plus absurdes) peuvent tenir plus de 10 minutes sans interruptions. Il faut parfois l'arrêter dans son élan pour réussir à y donner du sien.
Mais Matthew est attentionné. Il ne néglige en rien ceux qu'il apprécie : il les gâte, même. Câlins, cadeaux, visites, compliments, pancakes attendent ceux qui désireront bien être son ami. Et vous ne raterez rien : c'est un très bon cuisinier.

"Matthew est vraiment sympathique. Mais le seul soucis et que lorsqu'il est comme ça, euphorique, il devient vite très, très irritable."

Et lorsque Matthew est énervé, il n'y va pas de main morte : les coups de clé et autres agression peuvent attendre ceux qui ont osés briser bon bonheur éphémère. Ou celui des autres.
Matthew a beau donner des câlins limite aux premier passant qu'il croise, il n'aura pas la même réaction si de l'affection lui ait donné.
Il n'y est pas habitué et sera vite gêné par la situation, dans laquelle il répondra par des signes d'irritabilité ou de mutisme.

"Matthew déteste les retards. C'est un gars organisé. Trop organisé, même. C'est presque une obsession : Il planifie ses actions à l'avance et s'efforce pour s'y plier au mieux. Et celui qui osera le mettre en retard sur son emploi du temps en paiera le prix pour ce précieux temps perdu."

"Time is life !" comme il dirait.
Notre routine est définie par le temps. Toutes nos actions doivent être planifiées à l'avance afin de ne perdre aucune minute et en profiter au maximum.
Telle est la philosophie de Matthew. Et gare à celui qui ira la contester.
Être en retard sera synonyme de voir un Matthew énervé. Le même Matthew énervé qui apprendra qu'on a cassé ses affaires. Les deux combinés et la pire chose qui puisse vous arriver de voir. Il est impitoyable envers les personnes irresponsables et désorganisées.
Second sujet d'énervement extrême : son oeil rouge.

"Cet oeil est pour lui pire que 10 000 retards. Il ne le supporte tellement pas qu'à la moindre allusion de ce terme, il risque de s'énerver... encore pire si quelqu'un a le malheur de soulever sa mèche de cheveux."

L'oeil rouge de Matthew est, par exemple, un des sujets qui risque le plus de le mettre à bout.
Matthew a eu un passé difficile, et souvent à cause de l'hétérochromie de ses yeux. Depuis, il ne veut plus entendre parler de son oeil droit.
A bon entendeur...

Matthew a un autre côté dépressif et mélancolique.
Il lui arrive parfois d'être triste sans qu'on sache trop pourquoi. Dans ce cas alors, sa pensée ralentira doucement. Sa voix d'origine accélérée se mettra à ralentir.

C'est dans cette phase que Matthew est le plus plongé dans ses souvenirs, et le plus calme. Lorsqu'il est comme ça, il voit le mal partout, et ne souris plus du tout. Il ne fait que se lamenter, trouver que la vie n'est qu'une "sad, sad story".
Il perd goût à tout. Il est sujet à des insomnies fréquentes. C'est une phase très douloureuse pour lui.
Cependant, on peut se rassurer en apprenant qu'il n'est pas toujours plongé dans une dépression accablante. Des moments de petites déprimes lui sont aussi familière, tout comme aussi, les moments où il n'est ni euphorique, ni dépressif. Dans ce cas-là, on pourrait dire qu'il est devenu plus "normal". Mais ses émotions changent tellement constamment que cela peut vite se tourner vers une excitation soudaine ou bien une dépression.

"Il est peut-être un peu intimidant au début, mais ne vous fiez pas seulement à ses phases de joie ou de tristesse constamment changeantes : Même si il est difficile de le comprendre et qu'il exagère souvent, Matthew est un homme bon. Souvent sous l'emprises de ses émotions extrêmes et peu enclin à changer son mode de pensée, il y a en profondeur un homme amical et attentionné qui aimera quiconque souhaitera lui donner un peu d'attention."

Caractère

Attaque : 60
Esquive : 50
Magie : 0

Armes de prédilection : Clé à molette / petite arme de jet (tournevis etc.)
Armes non maîtrisées : Armes à feu / Combat à main nu

Spécialisation : Détective Classe 4

"Voyez-vous cette marque laissée sur cette cabine de toilette ? Oui, oui... le barreau tout tordu, là... Ben c'est lui qui l'a fait. Avec un coup de clé à molette..."

Fort. Personne n'aura un mot à redire tant la puissance de Matthew peut étonner. Il n'est pas très musclé, mais il sait comment se servir à la perfection d'une clé à molette pour combattre.
Sans vrai entraînement et de maîtrise cependant, il y va à l'aveugle et assène ses coups comme on manie une épée : coup diagonale à droite, à gauche, charge et plantage, coup plongé... Matthew n'a jamais vraiment appris les sports de combats. Cependant, à force de maîtrise et de test, il a réussit à se faire "un style de combat" : véritable champion du lancer d'objet, il est presque sûr de toucher si il balance sa grosse clé à molette sur sa cible en la faisant rebondir contre un mur ou en lui lançant directement. La vitesse à laquelle il lance est impressionnante.
Mais ce n'est pas tout : il possède dans les poches de sa combinaison et parfois dans une sacoche à sa ceinture quelques outils tels que des tournevis, des clés plates ou autres qu'il pleut lancer à tout moment.
Malgré ses performances impressionnantes, Matthew possède aussi une faiblesse : Si désarmé, il utilisera alors maladroitement ses poings. Il n'a aucune notion d'auto-défense ni d'autres sports de combat au corps à corps. Et ne comptez pas non plus sur lui pour tirer à l'arme à feu : il ne l'a jamais fait.
Malgré ces faiblesses que très peu de gens connaissent, Matthew résistant. Il a connu pire !

Capacités

Matthew.
Comment dire... ? Ben, c'est Matthew quoi. Il est unique ce gars là.
Il a peut-être la vingtaine d'année, et, à Chantilly, vous savez que c'est pas quelque chose de rare, mais ne vous attendez pas à le perdre de vue dans la foule ou a le chercher pendant des heures. Il est immédiatement reconnaissable. Et ce n'est pas que grâce à ses longs cheveux blonds platines en bataille, oh non ! Y'a qu'à voir comment il s'habille ! Dans la majorité des cas où vous pourrez le voir, il aura enfilé sa combinaison de mécanicien bleue. Oui oui, même si théoriquement il n'exerce plus le métier ! Alors rien que ça ! C'est pas banal, vous pouvez me croire. Et en plus, son œil droit, ben il est caché par une longue mèche de cheveux ! Comme si il avait un bandeau, vous savez, comme les anciens soldats rentrés de guerre ! Bon, il paraît qu'il est rouge, cet œil. Rouge sang, même. Alors que son autre œil, l'oeil gauche, visible lui, il est bleu, avec quelques nuances de vert qui peuvent faire rappeler le bord de mer. En gros, il a des yeux vairons. Pas banal ça aussi, surtout de cette couleur, hein ! Bon, niveau taille, c'est pas le plus grand. Il dépasse pas le mètre soixante-quinze. Mais ça l'empêche pas de savoir faire valoir son autorité, même aux plus grands ! Et, vous savez quoi ? Un jour, je l'ai vu en débardeur (miracle!) et j'ai vu pas mal de cicatrices qui parsemaient sa peau. Sur ses bras, assez musclés, mais aussi sur son dos. J'me demande ce qu'il lui ai arrivé, perso. Même si préfère pas le savoir !
Ah ! Aussi, une dernière chose !
Jamais, oh  jamais il ne sortirait sans une montre, ou un moyen de savoir l'heure.

apparence

Il était, dans un petit appartement de la résidence Otelo, un homme, avachi sur son canapé crème, une tasse fumante posée sur une table basse, devant lui.
Il aurait été là un événement tout à fait banal pour les regards non-averti, mais cet homme aux cheveux d'or serrait quelque chose de franchement inhabituel entre ses mains gantées.
Grande et longue, d'un acier métallique brillant à la lumière du soleil, il était une énorme clé à molette, dont les quelques traces rouges pouvaient irréfutablement faire penser à du sang.

- Ehm, Matthew... Est-ce que tu vas bien ?

- Ah, Tutur, te voilà... Yes, enfin, no. Cela ne va pas pour le moins du monde. Le sentiment de tristesse m'accapare. Ah ! Quelle tragédie ! Mon coeur se serre rien que d'y penser !

Les paroles de cet hommes, ponctuée par un accent tout à fait inhabituel, était teintée d'une tristesse presque dépressive, languissante.
L'on aurait pu croire à ce moment-là que l'homme aux cheveux blonds faisait une dépression, auquel cas, le garçon à ses côtés lui serait immédiatement venu en aide, mais à la place, il préféra s'asseoir à ses côtés, non sans un regard pour le moins gêné. Mais il semblait être habitué à ce genre de scène et poussa un petit soupir.

- Let me tell you a sad, sad story... The worst sad story ever. Worse than bad. La plus horrible, la plus déprimante, la plus triste ! Ce n'est pas une sad story comme les autres, of course not : celle-là pourrait bien être plus de 232% plus sad que toutes les autres, y'know ? Ah, dammit dammi dammit... Les larmes me remontent rien que d'y penser. AAAAH !

Un cri. L'homme semblait désemparé. Mais l'autre ne pu que lui administrer un sourire un point gêné.

- Tutur, c'est vraiment la plus sad de toute les sad story ! No joke ! Il serait bien sad de ne pas prendre conscience de cette tristesse qui imbibe cette histoire comme une éponge gorgée d'eau. Haa, l'eau représente les sad things, toutes les larmes versées dans cette sad story ! Et elle continue à se gorger, encore et encore, même si elle n'a plus la place pour contenir toute les goûtes !

- Ehm, Matthew...

Le brun avait réussit à se frayer un temps de parole entre celles que lui imposait son ami. Non sans un voix un brin tremblante, il lui adressa un autre sourire gêné.

- Si... Si tu veux autant parler de cette "sad story"... P-Pourquoi ne pas la commencer... Maintenant ?

- Ah yes Tutur, you're always right. Gah ! Cette sad story est tellement sad qu'elle m'empêcherait elle-même de se laisser faire raconter... Gah, dammit ! Mais qu'est ce que je raconte ? Cela n'a plus aucun sens, aucun ! What should I do ? J'ai perdu tout sens de la logique ! Help ! Cette sad story trouble ma vision des choses ! How sad !

L'homme, ainsi nommé "Tutur", s'enfonça dans le canapé, sans rien ajouter.

- So, yes ! My sad story. Let me tell you a sad, sad story...

Il fit une pose, et se recroquevilla encore plus sur lui même, sa grande clé à molette maintenant placée devant lui. Il colla sa tête dessus un temps, puis la releva, toujours avec le même air déprimé :

- Let me tell you a story qui commençait plutôt bien, et qui a finit par devenir une tragédie. Jeez, une tragédie ! Mais où sommes-nous tombés ? Car oui, cette sad story commençait plutôt bien...

L'homme s'arrêta un instant, et bu une gorgée de café.

- C'était une jolie maison dans la banlieue de Montréal que, lors les froides journée de début de février, un petit garçon vint au monde. It was me, yes ! Et que mes parents étaient heureux quand ils m'ont mis au monde ! Je peux te le certifier, Tutur, mais tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible...
Jusqu'à... Jusqu'au jour où ma grand-mère mourut. Je devais avoir à peine 5 ans, à ce moment-là. Mais... C'est à partir de ce moment-là que la sad story commence. Oh yes, si tôt ! Les disputes des adultes détruisaient notre famille entière, remplie de trahison, d'actes crapuleux, et d'appât du gain... Tout un tas de vices qui n'étaient pas présent avant cette tragique date. Dammit, dammit... Cette date... je la haïs de tout mon être. Depuis ce jour, mes parents devinrent soudainement violents. Why, why ? Qu'avais-je avoir là dedans, hein ? Mon père dû rendre toute sa fortune. Ma mère s'est vue licenciée de son travail. Et, d'après eux, c'était de ma faute... Entièrement de ma faute... Et surtout de la faute d'une anomalie génétique... Une malédiction incurable qui me souille depuis ma naissance : Mon oeil droit. Cet oeil rouge de marde, qui m'a valu tellement de malheur que l'on ne pourrait les compter que par milliards... No joke ! J'ai arrêté de compter, depuis longtemps déjà...

Un soupir, et une autre gorgée de café. L'homme, Matthew, était complètement plongé dans ses souvenirs.

- Oh, yes. Et même à l'école, cela continuait. Encore et encore... Des moqueries, des coups. Tous le monde était contre moi. Et tout ça à cause de ce damned oeil rouge. Ils s'en prenaient à la dignité de mes parents, aussi. Mais cela ne me faisait rien... Sauf si l'on commençait à me comparer à eux. Il y en avait un, une sorte de chef auto-proclamé et ridiculement idiot, qui liguait les gens contre moi : Marc. Pas besoin de connaitre son nom de famille, oh non. De toute façon, ce cave m'a tellement frappé que cela devait être l'un des rares cas désespérés... Mais à côté, les gens l'écoutaient, et riait de moi malgré les remarques de nos maîtresses...

- Ah, yes. Tutur, I'm such a victim ! Really ! Détesté de tous ! How sad, how tragic ! Mais même si mes parents se fichaient éperdument de mon étal mental et de mes soucis, et que j'étais convaincu d'être voué à la solitude... Une... Une fille est venue me voir. Melody était son nom, et elle était la première personne à avoir su m'accepter malgré ma différence et ma timidité. Car j'étais such a shy child lorsque j'étais petit. Je ne parlais à personne, et j'aimais être au calme... Mais elle m'a apprit le contact et m'a donnée un peu de confiance en moi... Elle me disait qu'elle trouvait mon oeil rouge très joli, pour tout te dire, et... C'était la première personne à me le dire, et à y croire sincèrement.
Mais...

Soupir. Un long soupir. Matthew baissa la tête et colla son front sur le bout de sa clé.

- Let me tell you a sad, sad, sad, saaad story... Melody... Elle a dû déménager, et je ne sais même pas où elle allait aller. Je ne le sais même pas encore aujourd'hui. GAH ! MELODY ! C'est comme si une flamme venait soudainement de s'éteindre, et que le froid et l'humidité venait de réhabiliter mon coeur. Non, c'est comme si... on retirait la joie, l'essence-même de la vie, à un être humain froid et brisé par les mots et les violences, qui avait besoin de cela pour continuer à trouver un goût à sa sad life... Ugh, Melody... Elle a apportée temps pour moi, et est parti si soudainement ! Ah, such a sad thing... But ! Malgré son départ, tout ce qu'elle m'avait apprit fut resté et... et, un jour, j'ai réussit à vaincre ma peur, renverser Marc, mes parents !

Soudainement, le ton triste et grainant de son discours changea : il parlait maintenant d'un air enjoué, et la vitesse de ses paroles n'en devint que plus accrue :

- Oh gosh, gosh ! C'était... Comme une libération, qui ouvrait sur un champ énorme de possibilité ! Marc a osé se confronter à moi, et j'en garde à présent la preuve de mon triomphe ! You see this wrench, Tutur ? C'est elle, mon trophée. Depuis je la garde comme... Un porte-bonheur, something like that ! Isn't that... WONDERFUL ? Because I think it is ! Ok ok, c'est peut-être un peu bizarre, you true. BUT ! Chaque personne peut avoir une chose qui lui est précieuse, symbolique. Pour moi, ce sont les clés à molette, et cela n'est pas prêt de changer !

Le sourire s'invitait à présent sur ses lèvres, alors que, quelques secondes plus tôt, il était au plus profond de la déprime. Tutur remarqua ce soudain changement d'humeur et ne pu empêcher un petit sursaut. Cela pourrait être quelque peu affolant de voir que le blond avait basculé de la tristesse à la joie presque excessive de manière si instantanée, mais le brun, toujours, ne faisait rien, et continuais à écouter le discours de son ami Matthew. Quoique, il s'était un peu décalé et il avait bien fait : la clé à molette qu'il tenait était maintenant en train de jongler entre ses mains.

- Yes, yes yes yes yes ! Et c'est ainsi que la sad story devint une happy story ! Dammit, mais alors, peut-on encore appeler ça une sad story, si celle-ci en devient happy ? Etrange, vraiment. Aussi étrange que le fait que j'ai pu facilement intégrer une formation dans le domaine de la mécanique tout en ayant pu travailler en parallèle dans un café... Café où j'ai pu te rencontrer, d'ailleurs, ainsi que ce moron de William ! Ah, que de souvenirs ! Plus ou moins bons yes, je me souviens encore de mon licenciement injustifié of course. But ! N'y a-t-il pas eu une majorité de happy things ici ? Enfin libéré de l'enfer familial ! Ah, et je regretterais même de ne pas leur avoir réglé leur compte, mais... la paix mutuelle est importante, pour que la joie prospère, yes... Love and peace ! N'est-ce pas un beau slogan ?

Il se mit à rire, et tapota le dos de son ami.

- Hey my friend ! Tu te souviens qu'après mon licenciement, l'on ne s'est plus revus ? Ah yes ! It was so sad, but pendant ton absence, j'ai fait un nombre incalculable de trucs, et cela dans un temps TOUT A FAIT limité et précis ! N'est-ce pas fantastique, unbelievable ? Et pourtant, je l'ai fait ! What's going on ? Tu as raté tellement de trucs ! C'est plutôt ce fait que l'on pourrait qualifier de unbelievable ! J'ai en effet travaillé encore quelques années dans un garage, avec d'autres gens, jusqu'au jour où, où...

Il réfléchit quelques instant, avant de poser ses deux mains sur les épaules de Tutur, un grand sourire aux lèvres.

- J'ai décida de partir en France, pour commencer une nouvelle vite ! Oh, par contre, le voyage fut bien long, et bien ennuyeux !Jeez ! Mais... Lorsque je suis arrivé dans la ville, il s'est passé aussi tellement de chose que je n'aurais jamais eu l'occasion de tout noter dans un emploi du temps, quels qu'ils soient ! Trust me : J'ai rencontré un groupe d'idiot a qui j'ai réglé leur compte lors d'une première balade dans le parc, pour ensuite me faire interpeller par un loup qui parle. Oh nononono, je ne suis pas en train de délirer ou something like that ! Il y a peut-être quelque chose qui ne tourne pas bien dans ma tête, mais, aux dernières nouvelles, cela ne va pas aussi loin ! Le loup parlait vraiment, for real ! Et de toute façon, tu sais très bien de qui il s'agit, true ? Le Grand Méchant Loup, ou Hector, pour les intimes ! Il avait décidé de me recruter à la volée après avoir assisté à mon combat contre ce groupe de jeune... Mais... Je devais être à un hôtel à l'heure pile, et le temps pressait... Mais j'ai finit par accepter, un peu à la va-vite, avant d'arriver à l'hôtel pile poil à l'heure ! Ha ! Là, Tutur, tu viens d'emménager dans ton nouvel appartement, aux côtés de Willow et de moi-même, mais je te promet que cette Happy story n'est pas prête de se terminer ! Qui sait, peut-être même qu'elle aura le privilège d'avoir une happy end ? En tout cas, à la vitesse à laquelle le temps va en ce moment, cela ne devrait pas tarder ! Oh, après cela dépend comment l'on peut définir le sens de "happy end". Serais-ce ma mort, or something bad like that ? Dans ce cas, ce ne serait pas une happy end...

Posant sa main droite sur son menton, pendant que l'autre était en train de balancer de droite à gauche sa clé à molette tel le mouvement d'une pendule, Matthew réfléchissait. Alors Tutur décida, après un long moment passé à écouter Matthew parler, d'enfin intervenir :

- Et bien... C'est une très grande histoire, Matthew ! Ce serait génial que tu en fasses... Un livre, ou quelque chose comme ça !

- Un livre ? UN LIVRE ? ARE YOU KIDDING ?

Matthew s'était retourné d'un coup, fixant Tutur droit dans les yeux, avec l'air franchement étonné.

- Un livre ? Pour y raconter quoi ? Ma sad story ? Haha ! N'y penses même pas... Je ne veux plus y penser. Oh non, plus du tout... Alors écrire tout un livre recensant mes mémoires ? Non merci ! Et puis, dammit, ce n'est pas comme si j'étais sur le point de mourir ou je ne sais quoi, alors j'ai tout le temps de le faire une autre fois, non ? Pourquoi maintenant, hm ? POURQUOI ? Sache, Tutur, que si jamais j'écrivais un livre relatant ma sad story, ce sera un livre éphémère, qui disparaîtra aussitôt qu'il n'a vécu !

Histoire

Derrière l'écran