Caractère et capacités
Jolie, jolie rose... Qui es-tu ? A l'âge de 16 ans, tu dois te décrire, trouver les mots pour faire comprendre aux autres, ceux qui te lisent, qui tu es. Mais comment ne pas écorcher ou embellir ce qu'on appellerai en poésie "ton âme" ? A 16 ans, on n'est qu'un adolescent qui commence à vouloir espérer, aimer, rêver. On n'y connaît rien à la vie, on n'a même pas vécu le quart de notre vie. C'est ce que dirait les adultes, et ils ont raison. Jolie jeune fille, stupide jolie fille. Au lieu d'écrire, tu aimerais poser tes doigts fins sur nos tempes et nous montrer ce que tu as vu, ce que tu as senti, ce que tu as ressenti. Nous faire comprendre qui tu es par le biais de tes souvenirs.
Tu vois le garçon là bas ? Oui, le grand châtain. C'est normal que tu le trouves grand parce que je suis toute petite et que tu le vois par delà mes yeux et mes souvenirs. Et bien ce garçon, il est ce que j'ai et que j'ai eu durant toute ma vie de plus cher à mon coeur. Et tu sais quoi ? On est en train de me l'enlever et je ne peux rien y faire. Et quand il est revenu, il ne m'a pas laissé le choix d'y renoncer. Alors continue à le regarder encore et encore. Parce que ce sera la dernière fois. Alors, tu l'as senti ce pincement au coeur ? Cette envie de hurler, de courir l'attraper par le bras, de le retenir comme si ta vie en dépendait ? Et bien c'est le cas, et ta vie n'en dépendra plus jamais.
Tu vois ce bâtiment qui paraît immense parce que je suis toujours aussi petite ? Et bien c'est l'orphelinat. Le lieu qui a été mon terrain de jeu pendant plusieurs années. Là où j'ai créé la petite bande de gamins que tu vois là. Lâcher toute cette rage et cette frustration qui était en moi. Bien sûr, les autres n'y voyaient que de la folie. Mais on parle rarement de comment on s'était retrouvé ici, disons que c'est un sujet sombre à éviter.
Tu vois tout ces visages souriants défiler à la hauteur de tes yeux ? Parce que j'ai grandi, maintenant. Ils te jettent des regards accueillants et chaleureux. Tu les accepte avec bonheur, et puis tu finis par ne plus en vouloir. Parce que ces sourires sont hypocrites et te donnent de faux espoirs. Tous les mêmes, au final...
A 16 ans on n'a rien vécu, mais on a pu ressentir tellement de choses que les adultes ignorent... L'amour, l'amitié, le désarroi, le bonheur, la déception, la joie, la trahison, l'admiration, le dégoût, la passion, et la liste est encore longue.
Alors, ce n'est pas grave si tu es confuse, si tu ne trouves pas les mots pour expliquer. Nous, on est là et on te comprend. Et si tu ne nous crois pas, on te donne l'illusion de te comprendre et cela te donne l'envie de te confier à nous. Alors aie confiance et dis nous.
Je vais faire bref, je n'aimes pas trop parler de moi, c'est vous qui m'y obligez. Comme dis précédemment, on peut vivre en 16 ans tout et rien à la fois parce que ce n'est que le début. Et pourtant même le jour où l'on meurt, c'est aussi un début. Il n'y a jamais de fin. Alors moi, je peux vous dire que mon coeur d’artichaut a très rarement résister aux chocs. Être sensible peut se révéler très handicapant dans la vie. Et être naïve aussi. Notre monde d'aujourd'hui est pourri, les gens sont sournois. Les gens ne comprennent pas le mot confiance. Et pourtant c'est ce que je suis en train de faire, vous donner ma confiance, non ? N'est-ce pas une preuve de naïveté ? Et un jour, celle-ci me perdra. On ne peut pas dire que j'ai beaucoup d'amis. Je suis peu sociale en général et de ce fait, j'ai développé un amour inconsidéré pour les choses non pensantes. Elles ne sont pas fourbes, elles. Je suis ce que les autres appelleraient une sorte d'alchimiste bizarre. J'adore manipuler les produits, créer des potions et toutes sortes de choses du même style. Oui, c'est un peu bizarre comme lubie mais je suis comme ça, je n'y peux rien. J'ai aussi un amour inconsidéré pour la lecture. Elle permet de m'évader et me donne une sorte de seconde vie. Sur ce, c'est sur ces quelques mots que je vous laisse car je ne saurais en dire davantage.
Juan ne possède aucune capacités physiques. En revanche, elle pourrait bien vous faire exploser la tête, vous broyer de l'intérieur, vous faire crever à petit feu... Les seuls talents qu'elle possède provient de l'alchimie. Avec des tas de produits, elle peut obtenir ce qu'elle veut. Vous cachez sous la table ne servira à rien. Elle sonnera à votre porte, propagera un brouillard dans votre salon quand vous lui ouvrirez, du gaz asphyxiant se répandra, vous tomberez à terre sans savoir ce qui s'est passé. Ensuite, elle sortira en laissant derrière elle sa bombe spéciale pour effacer ses traces. Et vous ne serez plus de ce monde.
Apparence
Ses cheveux sont... roses pâles, elle se les ait fait teindre étant une ancienne brune et qu'elle trouvait cette couleur beaucoup trop sombre. C'était sûrement aussi pour oublier le passé. D'ailleurs quelques mèches réapparaissent quelques fois à son grand désarroi. Ils sont lisses et tombent en cascade dans son dos avec quelques mèches devant le visage. Elle est fine et a une taille normale pour son âge (environ 1m65). Elle a de grands yeux bleus comme le ciel assez clairs, ils vous regarderont toujours d'un air enfantin même si parfois ils sont tristes en s'embuent de larmes. Malgré son âge, elle a gardé des traits assez enfantins mais il est impossible de la croire plus jeune qu'elle ne l'est à cause de ses formes.
Elle s'habille avec tout et n'importe quoi du moment qu'elle aime et se sent à l'aise à l'intérieur. Il lui arrive même parfois à s'habiller d'une robe comme une vraie femme, comme les rares fois où elle va au Night's Club. Quoi qu'il arrive, elle garde toujours son sac remplis de ses potions, même à la piscine, elle ne le lâche jamais c'est comme une partie d'elle-même. Quelques fois, elle prend jute le nécessaire dans ses poches de veste pour ne pas être encombrée
Histoire
- Alleeez, Shan, pourquoi tu veuux pas venir jouer aveec moii ?
La petite brunette accrochée au grand garçon brun prit un air désemparé. Celui que prenait les enfants pour obtenir quelque chose.
- Tu m'avais promiis ! S'il te plaîîît !
Elle fit son air le plus attendrissant possible et fit mine de bouder. Le grand graçon se leva et la prit dans ses bras.
- C'est d'accord. Tu veux jouer à quoi aujourd'hui ?
Un grand sourire apparut sur son visage enfantin. Elle avait gagné ! Même si elle savait pertinemment que son grand frère ne lui avait rien promit du tout.
- Je veux jouer aux bâtons dans le feu !
- Mais on peut pas, petit sucre d'orge, on est pas en hiver il n'y a pas encore de feu.
- Alors je sais pas...
Elle prit un air tristounet. Elle voulait bien s'amuser mais il n'y avait rien à faire l'automne.
- Je sais. On qu'à aller au parc et on trouvera bien un jeu à faire. Et après si tu veux on s'achètera un cooki chacun chez Mère-Grand. Ca te va le sucre d'orge ?
Son sourire réapparut presque instantanément. Elle leva les mains et les agita dans tous les sens
- Ouais super !
Il rigola d'un rire franc puis il la posa par terre et elle fonça comme une fusée pour se dépêcher de mettre son manteau et ses chaussures. Une fois tout les deux prêts, ils sortirent du petit appartement et se dirigèrent vers le parc. Dès qu'ils arrivèrent dans un bout de la forêt, le grand garçon prit deux bouts de branches et en donna un à la petite.
- Tiens, tu sais quoi ? Tu vas te battre à l'épée comme un vrai chevalier, tu vas voir petit sucre d'orge ça va être chouette. Moi je suis le méchant dragon.
- Ouais ! Taïoo
La petite prit le bâton et fonça sur son grand frère de dix-huit ans. Elle le roua de coups et lui, fit semblant de se débattre.
- Oh non le preux chevalier va m'achever, pitié !
Il se retrouva allonger sur un tas de feuilles, la petite brunette sur son torse.
- Tiens prend ça vilain Shan ! Mais comme je suis gentille, je ne vais pas te tuer. Que ça te serve de leçon, méchant dragon !
Puis la petite trébucha et se retrouva lamentablement à mordre la poussière. Le grand garçon rit aux éclats en se redressant
- Bah alors, notre preux chevalier perd l'équilibre ?
L'air boudeur de la petite fille qui essayait de se débarrasser des feuilles dans ses cheveux le fit encore plus rire.
- C'est pas drôle, ça fait mal.
- Mais je te taquine petit sucre d'orge, c'est pas méchant et puis ne t'en fait pas, c'est rien de grave. Allez viens là.
Il s'assit en tailleur et prit la petite sur ses genoux. Il débarrassa sa chevelure des derniers bouts de feuilles qui y restaient.
- Et voilà, le mal est réparé.
A sa grande surprise, le petit sucre d'orge qui avait déjà sa fierté à cinq ans et demi le prit par le cou
- Je t'aime.
Il sourit. Elle ne savait pas à quel point cela lui faisait plaisir de l'entendre dire ça. Il faillit pleurer mais pas devant la petite, il n'avait pas le droit de lui faire ça. Il devait se montrer fort.
- Moi aussi petit sucre d'orge.
Ils se relevèrent et il lui prit sa petite main.
- Allez la nuit va tomber, on s'achète un cookie et on fil à la maison.
Juste à ce moment là, un écureuil leur barra la route. La petite ouvrit de grands yeux et baissa la voix. Elle montra du doigt le petit animal.
- Oh regarde ! Je savais pas qu'il y en avait ici.
Le petit animal passa son chemin et la petite partit à ses trousses laissant son frère en plan. L'écureuil grimpa dans un arbre et disparut de sa vue dix minutes plus tard. Elle dut abandonner sa chasse. quand elle revint à l'endroit où elle avait laissé son frère, Shan n'était plus là.
- Shan ?
Elle attendit une réponse mais elle n'entendit que le vent jouer avec les feuilles.
- Sh... Shan c'est pas drôle, t'es où ?
Un vide s'empara de son coeur. Elle avait l'impression désormais que le monde était un terrain immense où elle avait la mission de retrouver son frère ce qui pour elle était mission impossible. Elle sortit du bout de la forêt qui faisait parti du parc et quand aucun arbre ne fut devant elle pour lui boucher la vue, elle aperçut enfin son frère.
- Shan !
Elle courut vers lui le sourire aux lèvres. Mais il disparut vite. Shan ne se retournait pas n'avait pas l'air de l'entendre
- Shan arrête je le sais que tu le fais exprès ! cria-t-elle un sanglot dans la voix
Il était encadré de deux hommes. Elle plissa les yeux pour mieux voir ce qu'il y avait écrit sur leurs manteaux
- Po...lice ?
Elle fronça les sourcils. Mais pourquoi son frère était avec ces hommes ? Elle courut pour les rattraper mais ils atteignirent la voiture de police avant elle. Ils firent grimper son frère à l'arrière et ils démarrèrent. Elle regarda le coeur brisé la voiture s'éloigner. Ils lui avaient pris son frère. Elle n'avait même pas pu lui dire au revoir, tout ce qu'elle avait vu c'était son visage dans la voiture. Il avait un air triste et dans son regard perdu dans le vide perlait des larmes. Elle s'assit sur le rebord du muret à la sortie du parc et pleura toutes les larmes de son corps.
Quand on lui a retirer son frère, sa seule famille, Juan fut logée dans un orphelinat jusqu'à ses treize ans. Puis elle voyagea de familles en familles pendant deux ans jusqu'au jour où...
- Allez tu viens, on va aller acheter des gâteaux chez Mère-Grand.
- Oh oui je les adore !
La dame qui se tenait à côté d'elle proposait de retourner à la boutique de son enfance avec sa fille... Elle n'y avait pas mis les pieds depuis des années. Elle avait douze ans maintenant, elle n'était plus une gamine. Les gens comme cette femme là la dégoûtait. Elle était censée être une nouvelle mère pour elle. Mais pour combien de temps ? Deux mois le temps qu'une autre famille l'accepte puis la rejette à leur tour quand elle commencera à leur coûter trop cher ? Elle était entrée dans le cercle infernale où si un jour tu y met les pieds, il faudra attendre des années pour en sortir.
Elle accepta tout de même la sortie à la boutique. Elles y allèrent toutes les trois comme une vraie famille. Elles entrèrent et la dame acheta plusieurs paquets pour sa fille. Juan se contenta de regarder et de se souvenir des saveurs que les biscuits avaient. La dame et sa petite sortirent.
- Tu viens euh, c'est comment déjà, ah oui Lian ?
Elle soupira. C'était désespérant.
- J'arrive
Un courant d'air entra dans la pièce et elle réajusta le col de sa veste en cuir magenta. Un ruban de la même couleur attachait ses cheveux en un chignon.
- Dis petite, ils ne te manquent pas mes biscuits ?
Elle se retourna vers le comptoir. La vieille dame la regardait d'un air inquiet.
- Si, beaucoup.
La vieille dame lui sourit. Elle entra dans une pièce puis en ressortit avec une boîte.
- Alors tiens.
Elle lui tendit la boîte. Elle la prit et remercia la vieille dame. Elle sentait déjà l'odeur du cookie ou du muffin tout frais.
- Et bien, ouvre-la qu'est-ce que tu attends ?
N'y tenant plus, elle obéit à la vieille mais fut étonnée. Ni muffin ni cupcake ni cookie à l'intérieur mais un formulaire d'inscription. La vieille la toisa avec l'air de réfléchir puis elle releva la tête.
- Bienvenue, agent Magenta.
Cap... or not
Mes caps en attente
♦ Cap 1: Avoir un gros bug dans un moment crucial
♦ Cap 2: Surgir dans la cafét et de crier "Les cookies viennent de Géant ! Géant Vert ♫ !"
♦ Cap 3: Salir Green encore une fois
♦ Cap 4: Faire un spectacle de mime dans la rue
♦ Cap 5: Étirer la bouche de quelqu'un qui boude/fait la tête en disant "smile"
♦ Cap 6: Entrer par effraction dans une maison d'un agent
♦ Cap 7: Jouer à "cap ou pas cap"
♦ Cap 8: Regarder droit dans les yeux quelqu'un et dire " t'es beau gosse toi !"
♦ Cap 9: Envoyer une lettre d'amuuuur à un agent que tu n'aimes pas
♦ Cap 11: Dire mystèèère à chaque fois que l'on te pose une question
♦ Cap 12: Débarquer dans une salle avec déjà des gens à l'intérieur en disant "Bah alors, on attend pas Patrick ?"
♦ Cap 13: Appeler ton partenaire de rp par tous les prénoms sauf le sien
♦ Cap 14:
♦ Cap 15:
♦ Cap 16:
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arrête j'ai frôlé la crise cardiaque
