✎ 24.12.16 - Le Petit Cooki est enfin sorti ! Venez le lire ici ♥
05.09.16 - En RP nous venons de passer au printemps ! Profitez de la douceur des températures pour visiter Chantilly et son parc fleuri.
05.08.16 - Agence Cooki fête ses quatre ans ! C'est qu'il devient un grand garçon. Merci à vous nos petits membres adorés ♥
31.08.16 - Vous l'avez attendu, le voici enfin ! Le dernier numéro du LPV à lire ici avec des interviews exclusives !
05.08.15 - Le voici le voilà, le numéro de l'été ! Avec son concours Mister Chantilly et tous ses petits articles croustillans, à lire ici !
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Il faisait particulièrement froid ce matin, surtout dans l’humidité de la forêt. Les fines bottes de cuir de Rumpelstiltskin étaient trempées par la rosée du matin. Il ne devait pas se promener le matin à cause de cela, il le savait pertinemment. Mais il était bien trop curieux de découvrir les nouveaux horizons autour de sa tanière. Il voulait apprendre ce nouveau bois par coeur. Tout les arbres, tout les creux, il se devait de tous les voir, sans exception. Il n’avait pas pris la peine de s’agrandir à la taille d’un humain ordinaire grâce à sa magie, car il était persuadé qu’il ne rencontrait personne sur sa route, à part un ou deux lapins innocents. Tant mieux, se dit il. Cela lui permettrait de garder ses forces.
Il marchait à travers les branches tombées au sol et les hautes herbes. Il était parfaitement dans son élément. Il suivit un faon qui cherchait sa maman, lorsqu’il vit une maison derrière plusieurs arbres. Intrigué, il s’avança vers la fameuse maison. A première vue, il aurait dit qu’elle était fait en bois, au vue de la couleur de celle ci. Mais lorsqu’il avança un peu plus, il s'aperçut que les murs étaient fais… En pain d’épices ? Oui, sans aucun doute, l’odeur était bien celle du pain d’épices, et d’autres gourmandises. Mais une telle maison était impossible à faire sans magie. Ou avec un énorme four. Oui, il n’avait pas développer ses pouvoirs de perception, mais il sentait une aura autour de la maison. Qui pouvait bien vivre ici, reculé du monde, dans une maison constituée de gâteaux ?
Rumpel avança vers la porte en guimauve, bien décidé à élucider ce mystère. C’était son voisin en soit, son terrier n’étant pas si loin que ça d’ici. La sonnette était bien trop haute pour sa si petite taille, alors il toqua trois fois à la porte. Mais il venait de se rendre compte de sa taille qui pourrait alerter tout humain qui se doit… Mais trop tard. Tant pis. De toute façon, il était tellement persuadé que la maison était habitée par une magicienne que cette pensée n’avait pas tellement d'importance.
Il attendit quelques secondes avant qu’une femme ne vienne lui ouvrir...
Messages : 713 Arme de prédilection : Arme de jet / Magie Arme non maitrisée : Toutes (sauf arbalète)
Je m’étais réveillée tôt ce matin, j’étais particulièrement fatiguée, il faut dire que la fournée que j’avais préparé la veille avait été assez spéciale. En effet, je n’avais pas fait que des pâtisseries, j’avais eu une commande assez spéciale et préparer la potion la plus difficile de mon grimoire n’avait pas été une partie de plaisir mais le résultat était là : brillant. Je n’avais rien de très particulier à faire ce matin à part manger bien sûr. Je me dirigeai vers la salle de bains et me fis couler un bon bain avec pleins de produits relaxants (que j’avais préparé moi-même évidemment).
Un peu moins d’une heure plus tard, je sortais et choisis une robe pour la journée. Je pris une simple robe bleue très foncé un peu moulante au niveau de la taille et évasée pour le jupon. Après avoir démêlé mes longs cheveux roses et bleus, je descendis pour préparer mon petit déjeuner. J’avais préparé une vingtaine de pâtisseries et un peu de cookies pour la digestion, je comptais préparer du thé pour les accompagner. Le déjeuner fut comme d’habitude un moment de joie intense et j’allais ensuite préparer le thé quand quelqu’un toqua à la porte, je fronçai légèrement les sourcils, j’avais une sonnette, pourquoi la personne qui me rendait visite ne l’avait-elle pas utilisée ? Je m’approchai de la porte en me demandant qui cela pouvait-il bien être.
J’ouvris la porte et ne vis personne au départ, puis je baissai les yeux. Je ne pu retenir un cri accompagné d’un pas en arrière quand je vis le gnome ou je ne savais pas ce que c’était sur le pas de ma porte. Je fixai le petit homme qui se tenait juste devant moi, je ne m’attendais pas vraiment à voir « ça » et j’avoue que ma réaction avait été un peu déplacée. Je calmais un peu les battements de mon cœur et regardai l’homme devant moi.
-Excusez-moi, je ne m’attendais pas à vous voir… J’espère ne pas trop vous avoir vexé…
Je ne l’avais jamais vu et je me demandai ce qu’il me voulait. Il devait sûrement s’être perdu et voulait demander son chemin. Je lui souris doucement en l’observant : à part sa taille, il n’avait rien d’extraordinaire. Je regrettai ma réaction et espérai qu’il ne m’en veuille pas trop.
-Hum… J’ai préparé quelques cookies et du thé, voulez-vous vous joindre à moi ?
Je lui souris et m’effaçai pour le laisser entrer.
Messages : 68 Arme de prédilection : Canne-épée Arme non maitrisée : Armes d'assaut / Armes à feu / Arts martiaux
Elle ne le vit pas tout de suite... Mais lorsque la jeune femme baissa les yeux, Rumpel put voir sa surprise.
- Excusez-moi, je ne m’attendais pas à vous voir… J’espère ne pas trop vous avoir vexé…
- Il n'y a aucun soucis madame.
Elle semblait embarrassée. Alors, le plus poliment du monde, elle lui proposa :
- Hum… J’ai préparé quelques cookies et du thé, voulez-vous vous joindre à moi ?
Comme c'est bien sympathique à elle de le laisser entrer. Avec des cookies et DU THÉ ! Il n'en n'avait pas bu depuis une éternité. C'est alors naturellement qu'il accepta son invitation. Elle le laissa en premier en souriant. Cette dame, en plus d'être charmante, était polie et courtoise. Il ne lui semblait pas pleine de mauvaise volonté.
Elle l’emmena dans une petite salle qui devrait être une sorte de salon-salle à manger. Les murs étaient encore fais de sucreries, le contraire l’aurait étonné. L’ambiance était cosy et chaleureux, renforcé par le feu qui crépitait dans la cheminée.
- C’est charment ici, murmura-il.
Par contre c'était grand. Surtout pour un gobelin. La chaise en particulier. Il la grimpa et s’assit sur la chaise. Seul sa tête dépassait de la table.
- Heuu… Excusez moi, vous n’auriez pas quelque chose pour moi ?
Il était confus. Il aurait du y penser avant. Mais par gentillesse, elle lui amena des coussins sur lesquels Rumpel put s'asseoir et se mettre à niveau, de la table.
- Merci...
La femme, qui semblait un peu dérouté par le curieux personnage qui trônait sans sa salle à manger, amena le thé sur la table, puis lui en servit une tasse avant de se servir elle même. Rumpel était étrangement à l’aise, alors qu’il ne connaissait absolument pas les lieux. Il était obligé de prendre la tasse à deux mains tant il avait de trop petites mains, ce qui le fit sourire naïvement. Puis, brusquement, il se souvient qu’il ne s’était pas présenté.
- Pardonnez moi, votre politesse me fait oublier les bonnes manières. Je suis Rumpelstiltskin, et j’habite à deux pas d’ici. Je suis tombé sur votre maison parfaitement par hasard, et je fut trop curieux de rencontrer ma voisine pour attendre un moment plus adéquat, je suppose.
Il but une gorgée en attendant qu’elle se présente à son tour. Le thé brûlant le réchauffait peu à peu qu’il descendait dans sa gorge. Et par ce temps froid, cela le réconfortait. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas senti cette douce odeur, et qu’il sentait la tasse lui brûler les mains.
J’observai un peu l’homme qui se trouvait sur le pas de la porte et après m’être excusée, il me répondit poliment.
- Il n'y a aucun soucis madame.
Je détournai un peu le regard, honteuse de ma réaction et aussi parce qu’il m’avait appelée « madame ». Je lui proposai donc de prendre le thé en ma compagnie et l’idée eu l’air de lui plaire et il entra donc dans ma maison. Je l’emmenai dans le petit salon, au centre de la pièce se trouvait une table ronde où j’aimais prendre le thé, au chaud, près de la cheminée. Je l’entendis murmurer que c’était charmant et un grand sourire illumina mon visage. Il s’assit sur une des chaises et c’est alors que je remarquai qu’il était un peu trop petit pour la table.
-Heuu… Excusez moi, vous n’auriez pas quelque chose pour moi ?
Je hochai la tête, un peu embarrassée, et me dépêchai d’aller chercher une petite pile de coussin et de les ramener dans le salon. Je les déposai délicatement sur la chaise et l’inconnu s’assit dessus en me remerciant. Je m’absentai un instant pour me rendre dans la cuisine et y prendre deux tasses, la théière et les cookies, le tout déposé sur un plateau d’argent que j’amenai près du petit homme. Je lui servi une tasse de thé et m’en servi également une. Je m’assis ensuite en face de lui et le regardai prendre la tasse avec ses deux petites mains, comme un enfant. Cette image me fit sourire timidement et je pris à mon tour une gorgée de ma tasse. J’espérai qu’il était à l’aise, je faisais toujours très attention au confort de mes invités. J’aurais dû penser à la pile de coussins et à lui prendre une tasse plus petite pour qu’il n’ait pas à la prendre avec ses deux mains… Je remarquai qu’un grand sourire illuminait pourtant son visage et ça me rassura un peu. Il finit par reprendre la parole en se présentant, j’y pensai ! Quelle malpolie je faisais, je ne m’étais même pas présentée !
- Pardonnez moi, votre politesse me fait oublier les bonnes manières. Je suis Rumpelstiltskin, et j’habite à deux pas d’ici. Je suis tombé sur votre maison parfaitement par hasard, et je fut trop curieux de rencontrer ma voisine pour attendre un moment plus adéquat, je suppose.
Un sourire se dessina sur mes lèvres et je hochai la tête. Quelle politesse ! Par contre son prénom… euuuuh… Rumpelquoi ? Je décidai de ne pas me concentrer sur cela et plutôt lui répondre.
-Il n’y a pas de problème, je suis toujours heureuse de rencontrer mes nouveaux voisins ! Je me présente : je suis Meagan Richards, enchantée !
Bon bon bon… Maintenant que les présentations étaient faites, j’étais sensée dire quoi ? Je ne savais même pas prononcer son nom ! C’était assez embarrassant…
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Désolé si c'est assez court, mais je ne savais pas quoi rajouter de plus :/
Bonjour Voisine !
La Sorcière & Rumpelstiltskin
Rumpel était également enchanté par cette connaissance. Meagan Richards ? Il tâcherait de le retenir à l'avenir. La conversation commençait bien, la jeune femme ne semblait pas se méfier de lui. Tant mieux, songea-t-il. Leur relation amicale pourrait ainsi commencer sur de bonnes bases. La suite, dans une conversation anodine, se base bien souvent sur les activités des personnes : son activité professionnelle, sa situation, ses loisirs... Ce que Rumpel allait faire. Mais la question de la magie l'intriguait. Il en était persuadé, elle avait quelque chose à voir avec. Il y avait bel et bien une aura magique qui planait autour de la table. Et ce n'était pas seulement une impression, l'aisance dans laquelle il se sentait était le plus grand témoin. Cependant, il devait être prudent. Si ce n'était que le fruit de son imagination, alors...
- Et sinon, sans être indiscret, vous êtes venue vous installer dans ce bois pour quelles raisons ? Ce n'est pas courent de voir une telle maison au milieu d'une foret...
Même si cela relançait la conversation, il était persuadé qu'elle lui mentirait. Il ne devait pas se montrer trop curieux, même s'il l'était extrêmement. Il but à nouveau une gorgée de thé de ses petites mains avant de finir la tasse entièrement. Vraiment, ce thé était parfait.
Je voyais bien que quelque chose préoccupait Rumpel- mon invité, je m'attendais à une autre question que celle qui me posa mais sans montrer mon étonnement, je pris une gorgée du thé chaud et mordis dans un petit biscuit avant de répondre d'un ton calme, posé et empreint de politesse.
-J'ai emménagé ici il y a quelques années, je ne savais pas trop où habiter alors j'ai décidé de construire moi-même ma maison... Je n'aurais tout de même pas du la construire si loin de la ville!
Je lui souris doucement, j'avais un peu contourné la question, après tout, je ne savais pas encore vraiment à qui j'avais affaire! Ce n'est pas que je ne lui faisais pas confiance, loin de là! De toute façon, je ne racontais à presque personne qui j'étais vraiment, à part les membres de l'Organisation. Je voyais bien que la curiosité de... mon invité avait grandi d'avantage.
-Et vous? Pourquoi êtes-vous venu habiter ici, je veux dire, dans la forêt?
Je n'avais pas posé cette question pour éviter qu'il ne m'en repose, j'avoue que j'étais un peu curieuse sur la venue de cet inattendu voisin. Je ne trouvais pas d'explication à son déménagement à Chantilly. Je secouai légèrement la tête, il fallait vraiment que j'arrête de voir des ennemis/alliés partout! Il y avait des personnes tout à fait normales qui habitaient à Chantilly. Je pris une nouvelle sucrerie et la mis toute entière dans ma grande bouche. Je ne savais pas pourquoi mais le petit homme m'intriguait, c'était sûrement pour cette raison que je me faisais des idées à propos de sa profession!
Hrp:
Désolée pour le retard, j'ai été très occupée ces-temps-ci! Gomen nasai! ><"
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- Et vous? Pourquoi êtes-vous venu habiter ici, je veux dire, dans la forêt?
- Mais quelle bonne question Deary, dit Rumpel d’un ton taquin.
Il aimait se mettre en scène plus que tout au monde. S’avancer et n’avoir que des regards braqués sur lui, c’était une sensation qu’il adorait recevoir. Il descendit alors de sa chaise en la survolant avec grâce et légèreté et épousseta la sorte de chemise qu’il portait, plus par habitude que parce qu’il n’y avait réellement de la poussière. Il se pencha légèrement, se tourna de côté, présentant son plus beau profil, et ajusta le tout d’un de ses plus beaux sourires mystérieux. Sa peau verte scintillait très légèrement sous les lumières de la pièce.
- Voyez vous, je ne suis pas vraiment humain. Concrètement, on peut même dire : pas du tout. On nous nomme “les Gobelins” ; nom emprunté du grec Kobalos, chenapan. Je ne vois pas du tout en quoi les gobelins seraient des chenapans. Nous sommes respectueux -et respectables.
Tout en disant cela, il surveillait la dame du coin de l’oeil, craignant sa réaction. Mais en y réfléchissant bien, elle avait laissé rentrer chez elle un homme très petit et vert, il était donc fort peu probable qu’elle se soit sorti de ses gonds pour si peu. Pour seulement un gobelin qui se pavane. Si tout les humains étaient comme elle...
- Donc, je disais, les gobelins ne vivent pas dans des maisons ordinaires, elles sont bien trop grandes. Nous vivons dans des tanières dans une forêt ou un bois généralement. Il est possible que certains d’entre nous privilégient les jardins, mais ils sont très souvent confondus avec des taupes. D’ailleurs, les taupes sont adorables. Il m’est arrivé de discuter avec elles. Elles ne voient pas le bout de leur nez, mais elle ont toujours quelque chose à raconter de croustillant, de vrais commères !
Voilà il venait de finir son speech improvisé. Cela était d’un naturel chez lui, de nature bavard. Mais en plus, il avait réussit à faire s’interroger Meagan, en plein dans le mille ! Satisfait, il se rassit sur ses coussins et voulu reprendre une gorgée de thé avant de se rendre compte qu’il avait déjà tout bu. Effectivement, la tasse n’était plus chaude. Temps pis. Cela présageait-il la fin d’une discussion qui semblait toutefois devenir intéressante ?
Je lui retournai alors la question qu’il venait de me poser et je remarquai qu’il avait l’air plutôt satisfait que je lui pose cette question. Je lui souris doucement et le regardai descendre de sa chaise avec une grâce déconcertante. J’avais l’impression qu’il se mettait en scène, tel une star de cinéma. Je l’observai se mettre de profil, sa peau étrangement verte brillant doucement sous la lumière de la pièce. Il revêtit un sourire un peu mystérieux avant de prendre la parole pour m’expliquer la raison de sa venue dans ces bois. Mon sourire s’agrandit tandis qu’il m’explique sa véritable nature, un Gobelin. Je me demandais si ce qu’il me disait était vrai, les Gobelins était vraiment tous comme mon invité ? Car oui, lui, il était respectable et c’est ce qui me poussait à le respecter aussi. Il avait des manières que j’appréciai particulièrement, les personnes polies comme lui étaient dures à trouver ces temps-ci. Je me servis distraitement un petit gâteau, mon attention concentrée sur le petit homme. Il avait de bonnes manières c’était indéniable mais il se vantait peut-être un peu trop. Ca ne me dérangeait pas trop puisqu’il ne me manquait pas de respect et ça avait même tendance à m’amuser. Je mordis dans la pâtisserie alors qu’il continue ses explications. Je compris donc pourquoi il était venu habiter dans une forêt bien que je ne savais pas pourquoi cette forêt-ci. Je ris un petit peu tandis qu’il termine par me parler des taupes et je le suivis du regard alors qu’il se rasseyait à sa place. Je remarquai à ce moment que sa tasse était vide et je pinçai un peu les lèvres. Je ne savais pas trop ce que j’étais censée faire maintenant.
-C’est très intéressant, je ne connaissais aucun Gobelin auparavant, je ne savais rien de tout ça !
Je lui fis un sourire éclatant et décidai de débarrasser la table. Un peu flemmarde, je décidai de ne pas me lever et je me contentai de claquer des doigts pour observer nos deux tasses et le plat de pâtisseries s’envoler et après un petit geste, je les fis se diriger vers la cuisine pour qu’elles se lavent toutes seules. J’avais pourtant encore un peu faim alors j’utilisai encore une fois ma magie pour apporter mon grand bocal remplis de sucettes sur la table et, la politesse l’exigeait, je tendais une sucette à mon invité.
-Vous en voulez une ? Je les ai faites moi-même !
Hrp:
Désolée pour le gros gros gros retard T.T
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- C’est très intéressant, je ne connaissais aucun Gobelin auparavant, je ne savais rien de tout ça !
- Vous me voyez ravis de vous l’apprendre.
Rumpelstiltskin crut voir un scintillement dans les yeux de son hôtesse, en plus de son sourire satisfait. La vaisselle lévita et fila vers, ce qu’il pouvait déduire, être la cuisine. Rumpel souria lui aussi, car il reconnaissait là une forme de magie. N’ayant plus la tasse chaude pour la tenir, il posa ses mains sur la table et croisa les doigts. Il faisait souvent cela lorsque quelque chose de particulier retenait son attention. Ses yeux pétillants étaient le signe d’idées et de perspectives qu’il était déjà en train de planifier. Puis un bocal remplis de sucettes arriva sur la table. Par politesse, Meagan en proposa une à Rumpelstiltskin -ce qu’il accepta, avant d’en prendre une elle même. La sucette était rouge-violette et n’était ni trop grosse, ni trop petite, ce qui l’étonna fort. Lui avait-elle fait exprès de lui donner une sucette plus petite que les autres ? En tout cas, lorsque qu’il la goûta, il fut fort étonné du goût auquel il ne pu donner de nom. Mais ce qui retenait le plus son attention n’était pas le goût de la sucette, mais la connaissance de la magie de sa voisine. Alors, pour s’amuser un peu -il adorait s’amuser, il fit refermer le bocal de sucette à l’aide d’un peu de magie. Patient dans l’âme, Rumpel ne montra néanmoins pas son impatience de voir la réaction de Meagan.
- Je vous félicite pour ces sucreries, elles sont très appréciables. Quel est la saveur de celle là, je n’arrive pas à le déterminer ?
Je continuai de sourire à mon invité. A ce moment-là, cela m’avait paru tout à fait normal d’utiliser ma magie, c’était une habitude, je l’utilisai au quotidien. J’étais très paresseuse et elle m’évitait des tâches ménagères que je détestais. C’est pour cela que ce jour-là, même devant un inconnu, je l’avais utilisée comme une évidence. Je n’avais pas réfléchi et même après mon geste, je ne m’étais pas rendue compte de la grosse boulette que je venais de faire. Il faut dire que le petit homme ne réagit pas devant ma magie ce qui me donna encore plus l’impression que c’était tout à fait normal. J’amenais ensuite un gros bocal remplis de sucettes sur la table de la même manière que j’avais débarrassé la table. Je l’ouvrais rapidement et en offrais une à mon invité, celui-ci l’accepta. Je remarquai une étincelle dans ses yeux et je me dis qu’il doit lui aussi raffoler des sucettes. J’en pris une à mon tour, plus grosse que la sienne et la mis dans ma grande bouche avant de reporter mon attention sur Rumple-machin, il faudrait que j’arrive à prononcer son nom correctement, ce n’était pas très poli. C’est ce que fit mon invité qui me fit prendre conscience de la petite boulette que je venais de faire. En un petit geste, il fit en sorte que le couvercle de mon précieux bocal se referme tout seul. Ma réaction fut immédiate, d’abord je me rendis compte que je venais de découvrir mes pouvoirs devant le petit homme et ensuite je découvrais que celui-ci avait aussi des pouvoirs magiques. Petite déception en plus : je n’arrivais définitivement pas à rencontrer des personnes « normales » ici ! Mais bref, j’étais en ce moment en train de le fixer avec mes deux grands yeux écarquillés. Ma sucette était tombée sur la table puisque j’avais la bouche légèrement ouverte (Ok on n’aurait dit que ma mâchoire allait toucher la table mais bon). Mon invité reste pourtant imperturbable, comme si c’était la chose la plus logique du monde et me demande à quel goût est sa sucette. Il ne me fallut que quelques secondes pour me reprendre et ramasser ma sucette pour la remettre un bouche un instant. L’effet fut immédiat et je me calmais un peu. Je ne préférais pas penser à ce que ça voulait dire, la question fatidique me revenait en tête, Organisation ou Agence ? Allié ou ennemi ? Hum je me dis que j’y réfléchirais un peu plus tard ou jamais et me concentrais sur la question qu’il m’avait posée quelques instants plus tôt. Mince… La réponse n’est pas très évidente à dire… Je retirais la sucette de ma bouche et lui sourit à nouveau, espérant que mon embarras évident de toute à l’heure n’aura pas de répercussions sur notre conversation.
-Et bien… C’est une saveur que j’ai inventé moi-même en réalité, j’espère qu’elle vous plaît !
Je n’avais pas menti, j’avais bel et bien inventé la saveur de cette sucette comme avec beaucoup d’autres. Grâce à une sorte de magie plus spécifique, une sorte de magie que j’avais appelée « La magie des Saveurs ». Elle me permettait d’inventer autant de nouvelles saveurs que je le souhaitais et de faire des pâtisseries plus délicieuses les unes que les autres. Mais ça je préférais le garder pour moi… Avec ce que je venais d’apprendre sur mon nouveau voisin, je préférais rester prudente plutôt que de faire d’autres bêtises.
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Son sourire toujours accroché à ses lèvres, Rumpelstiltskin fut satisfait de la réaction de Meagan. Elle semblait désarçonnée, du moins c’était ce qu’exprimait ses yeux écarquillés et sa bouche légèrement entrouverte ; et c’était exactement l’effet escompté. Était-ce une réaction de surprise ou de peur ? Quoi qu’il en soit, il était très plaisant de voir l’effet que pouvait avoir un tout petit signe. Elle reprit néanmoins très vite ses esprits, et c’est pendant ce laps de temps que profita le gobelin pour remettre sa sucette dans sa bouche. Le goût était toujours aussi bon d’ailleurs.
- Et bien… C’est une saveur que j’ai inventé moi-même en réalité, j’espère qu’elle vous plaît !
Bien sur qu’elle lui plaisait, il se régalait même, bien qu’il avait préféré le thé. Sur le moment, il eut une vague de souvenirs. Chez lui, le thé avait toujours le même goût, et les sucreries n’étaient pas très variées. Ses péripéties humaines n’avaient pas commencées depuis très longtemps, mais il en avait apprit plus qu’il n’avait accumulé de connaissance dans toute sa vie ! Il vivait plongé dans un “stage de découverte”, stage qui durerait relativement longtemps si la surface humaine lui plaisait. Et pour le moment, à part deux ou trois contraintes, il y trouvait vraiment son compte. Revenons à nos moutons : sa voisine se sert de la magie (tiens, comme c’est étonnant !), et fait de délicieuses sucettes.
- Elle est exquise, je vous remercie.
REVENONS A NOS MOUTONS J’AI DIS ! Tout en suçant la friandise, Rumpel réfléchissait à la manière dont il amènerait la discussion vers le thème de la magie sans pour autant trop montrer sa curiosité pour ce domaine. Pour lui, la magie n’était aucunement un tabou, d’ailleurs c’était de cette façon qu’il tirait sa puissance, cette fameuse puissance et cette crainte qu’il recherchait autrefois. Si sa soif de crainte avait disparu, sa volonté de puissance ne s’était pas pour autant éteinte. Rumpel croqua dans sa sucette, ce qui la fit casser en deux, une moitié encore accrochée au bâtonnet. Il y avait encore la possibilité de cette histoire d’Agence et d’Organisation. Pour lui, cela restait au second plan. Qu’il s’agisse du camp allié ou ennemi, peu lui importait. S’ils se rencontreraient en mission, tant mieux. Mais cela relevait du professionnel, bien qu’il ne considérait pas sa place au sein de l’Organisation comme un travail à part entière. Le plus important ici était le contact avec une humaine magicienne. Si pour lui la magie était une discussion tout à fait banale, ce n’était pas le cas de sa voisine qui semblait encore stressée par la nouvelle. Non, ce n’était pas du stress, mais de la prudence. Tant mieux, Rumpel allait mettre les deux pieds dans le plat, et cela allait être du plus bel effet. Il s’amusait de plus en plus. Tant pis s’il allait se faire mal voir, ou jugé comme beaucoup trop curieux.
- Et sinon, vous ne trouvez pas la magie intéressante ? Toutes les possibilités qu’elle offre, personnellement je trouve cela merveilleux.
Et pour appuyer son propos, il claqua des doigts d’où sorti de la poussière dorée qui se dissipa pour ne pas tacher la table.
Je suis un peu mal à l’aise mais je le cache habilement derrière mon sourire habituel. Je me doute qu’il a remarqué mon désarroi quand je l’ai vu utiliser de la magie, ce n’était pas très discret et il faudrait être aveugle pour ne pas l’avoir vu. Je pense que le petit homme est du genre fin observateur, ça ne m’arrange pas beaucoup pour une fois. Je suis plutôt soulagée qu’il entame une conversation sur les sucettes, je m’attends à ce qu’il me parle de la magie mais non et je ne m’en plains pas du tout. Mon sourire s’agrandit quand il me dit que mes sucettes sont exquises, j’aime toujours quand on fait des compliments à mes pâtisseries, rien ne me fait plus plaisir !
-Merci, c’est très gentil de votre part !
Je l’observe croquer dans la sucette et la couper en deux. Ma première est déjà terminée alors je me resserre une deuxième fois, j’espère ne pas paraître trop impolie… Je reste sur mes gardes, je réfléchis à un sujet de conversation innocent pour n’avoir aucun risque de me confronter avec mon nouveau voisin. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il fait partie d’une des deux agences, je suis là depuis longtemps et je sais que je dois me méfier des inconnus dont on ne connait pas le clan. Je compte reprendre la parole mais le Gobelin me devance. Je ne m’attends pas à aussi peu de tact de sa part, ça me déstabilise encore plus que tout à l’heure. Il claque dans ses doigts comme pour souligner ses propos, j’ai l’impression que ça l’amuse fortement. Je le dévisage, silencieuse, cette fois ma bouche est bien fermée, ma sucette coincée à l’intérieur. Je suis figée je ne sais pas trop quoi répondre. Qu’est-ce qu’il attend de moi ? Je n’en sais rien et je n’arrive pas à le deviner. Il attend en tout cas une réponse et de préférence, pas avant le mois prochain. Je retire lentement ma sucette de ma grande bouche pour me permettre de lui répondre.
-Je suis de votre avis quoique… Elle peut être dangereuse dans les mains des mauvaises personnes.
Je garde un petit sourire sur le bord des lèvres, mes yeux sont plantés dans les siens, je suis sur les nerfs, prête à n’importe quel scénario. Je replace la sucette dans ma bouche et attends calmement sa réponse. J’ai parlé d’un ton calme et posé, cependant beaucoup moins enjoué que celui que j’utilisais un peu plus tôt. Quelle va être sa réaction ? Je me demande surtout ce qu’il cherche à obtenir en me posant une telle question…
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Eh bingo, ses paroles directes donnèrent l’effet escompté. Tout marchait comme sur des roulettes, et cela amusait extrêmement Rumpel. Pas elle, visiblement, qui resta silencieuse quelques courtes secondes afin de trouver quelque chose de pertinent à dire.
- Je suis de votre avis quoique… Elle peut être dangereuse dans les mains des mauvaises personnes.
Ça, ça sent le vécu. Elle était prudente, cela se sentait parfaitement, ce serait-ce dans le ton qu’elle venait d’adopter, dans la tenue qu’elle prenait ou encore dans la mesure de ses propos. Cela ne l’arrangeait pas, il voulait en savoir plus sur la jeune femme. Pour cela, il devait la mettre en confiance, chose qu’il venait de perdre au prix de son amusement. Everything has a price.
- Bien sûr Deary, dans de mauvaises mains, tout peut-être dangereux. Prenez un couteau, donnez le à un meurtrier et il ne va pas vous faire des gâteaux. En revanche, si vous le donnez à un boucher, il sera heureux. Il me semble que pour la magie, c’est la même idée, à peu de chose près.
En effet, à peu de choses près. Un couteau ne s’altère, ni évolue, la magie en revanche le peut. Rumpel n’avait pas toujours fait le bien autour de lui, en particulier après la mort de son fils. Il avait toujours fait ce qu’il voulait, par intention personnelle. Autrement, tout ce qu’il avait fait de mal avait été commandé par différentes personnes qui étaient venues lui demander son aide, en contrepartie de quoi il recevait quelque chose de leur part, pas toujours si innocente. D’ailleurs, cela lui fit penser qu’il avait certaines affaires en cours non réglées. Il ferait tout cela plus tard.
Rumpel, qui avait fini sa sucette entre temps, enchaîna :
- Mais bien évidemment, il faut se méfier des magiciens, certains ont de mauvaises intentions. Se méfier, chose que je ne fais jamais, quel exemple je donne pardi !
Chose qu’il ne faisait jamais car il ADORAIT la magie, et il ne sait à quel point il aimait la montrer et la donner en spectacle. Le plus magnifique et le plus impressionnant pour Rumpelstiltskin, toujours. Il posa le bâtonnet sur la table et recroisa ses doigts, comme à son habitude. Il venait de révéler subtilement quelque chose sur lui, en plus de son optimisme à toutes épreuves, et espéra du plus profondément de son être pour que la sorcière ne le relève pas : les gens qui se se méfient jamais sont très souvent arrogants. Il ne voulait seulement montrer que le plus beau de lui même. Mais Rumpelstiltskin espérait aussi que sa phrase, aussi mal tournée soit-elle, allait lui donner quelque chose en échange, comme mettre un peu plus en confiance Meagan. Il tenait son dos droit, les mains toujours sur la table avec néanmoins son sourire un peu moins prononcé. Il affichait à présent un rictus sérieux, ses yeux posaient sur elle un regard réfléchit et attentif. Toute sa posture s’était d’un coup redressée. Inconsciemment, son aura venait de changer : elle dégageait quelque chose de plus puissant, de plus profond et de plus posé.
Je deviens de plus en plus méfiante maintenant qu’il s’est lancé sur le sujet de la magie. Je regrette un peu notre conversation précédente qui était tout de même plus innocente. J’ai perdu toute la confiance que j’avais commencé à lui donner, je n’ai pas vraiment l’intention de lui donner plus de détails sur ma magie. Je sais que c’est moi qui ai en première utilisé ma magie devant le petit homme, il faut à tout prix que je me rattrape, en trouvant un moyen de détourner la conversation par exemple. J’ai l’impression qu’il remarque mon léger renfermement mais ça ne l’empêche pas de continuer sur sa lancée. Je suis un peu mal à l’aise d’entendre quelqu’un parler de la magie comme il le fait, j’avoue que c’est la première fois que j’en parle avec quelqu’un que je ne connais pas beaucoup du tout.
- Bien sûr Deary, dans de mauvaises mains, tout peut-être dangereux. Prenez un couteau, donnez le à un meurtrier et il ne va pas vous faire des gâteaux. En revanche, si vous le donnez à un boucher, il sera heureux. Il me semble que pour la magie, c’est la même idée, à peu de chose près.
Je pose le second bâton de sucette à côté du premier sans quitter mon invité du regard. Je comprends de moins en moins ses intentions, quelle drôle de comparaison vient-il me faire ! Je comprends cependant ce qu’il me dit et ça me fait sourire un peu plus. Je reste sur mes gardes, tant que je ne sais pas ce qu’il veut, je ne changerais pas d’attitude envers lui. Je me ressers dans mon grand bocal et voyant qu’il avait presque fini la sienne, je pousse doucement le bocal vers lui pour lui permettre de se resservir.
- Mais bien évidemment, il faut se méfier des magiciens, certains ont de mauvaises intentions. Se méfier, chose que je ne fais jamais, quel exemple je donne pardi !
Je pince légèrement les lèvres, jaugeant un petit peu l’homme assis devant moi. Je n’ai plus l’impression d’être devant le même personnage, il s’est redressé et dégage une aura différente. Je penche un peu la tête, il ne se méfie jamais et je trouve ça un peu étrange, je ne trouve pas que ça colle à ce que je viens d’apprendre sur lui. Je ne cesse de le regarder en parlant d’une voix moins enjouée que d’habitude, prenant un ton sérieux que je n’utilise que très rarement.
-Sans vouloir vous critiquer ou vexer, vous avez tort de ne pas vous méfier. Les gens peuvent être plus dangereux que ce qu’il ne laisse paraître.
Je goûte un instant à ma délicieuse sucette avant de reprendre. Je ne pense pas pouvoir échapper à ce sujet, je suppose que si je change de conversation, il en reparlera immédiatement.
-Reprenons votre exemple avec le couteau, comment puis-je savoir que si je vous en donne un, vous ne l’utiliserez pas pour m’attaquer ? Il vaut mieux se méfier que donner sa confiance à n’importe qui, de mon point de vue évidemment !
Voyant que son hôtesse lui avança le bocal, il se resservit une sucette par politesse, mais aussi et surtout par gourmandise. Les sucettes étaient si spéciales et si douces !
- Sans vouloir vous critiquer ou vexer, vous avez tort de ne pas vous méfier. Les gens peuvent être plus dangereux que ce qu’il ne laisse paraître.
Elle venait d'adopter un ton encore plus sérieux, Rumpel l’avait remarqué, c’était indéniable. La sorcière joviale et souriante laissa place à une tout autre femme, courtoise, précise et prudente. C’est dans ces moments là que l’on voit la véritable personnalité des gens. En partie en tout cas. C’était devenu un véritable débat entre eux, ce qui ne déplaisait pas à Rumpel.
- Reprenons votre exemple avec le couteau, comment puis-je savoir que si je vous en donne un, vous ne l’utiliserez pas pour m’attaquer ? Il vaut mieux se méfier que donner sa confiance à n’importe qui, de mon point de vue évidemment !
Le rictus de Rumpel était toujours visible. Il venait de percer à travers les manières de Meagan et il espéra qu’elle allait pouvoir à présent parler sans retenue. Vraiment, cette voisine lui plaisait de plus en plus, elle recelait d’une multitude de surprises et voulait en savoir plus sur elle. En tout cas, il ne pensait pas du tout qu’elle reprendrait sa métaphore improvisée.
- Mais, parce que vous êtes ma voisine, Deary !
En effet, il ne lui ferait rien, Meagan était beaucoup trop bienveillante et courtoise ! C’était une présence dans la forêt qu’il apprécierait particulièrement, lui qui n’a jamais eu d’autres voisins que des lapins ou des gobelins. C’est justement sa curiosité naturelle qui le poussait à en savoir toujours plus sur son entourage.
- Vous savez, pour moi, ce n’est ni tout blanc, ni tout noir. Le fait est de n’attribuer ni méfiance ni confiance. Se mettre sur ses gardes serait une expression plus juste et plus appropriée.
Il voulait rajouter : “Vous savez, vous même, vous êtes une personne que j’affectionnerais presque.” mais il se ravisa, jugant sa phrase trop ambiguë. Dire cela à Meagan tout de suite contredirait ce qu’il venait d'affirmer. De plus, ne pas trop se dévoiler, c’était le secret de bons petits rebondissements. Il suça la sucette qui était presque déjà finie. Elles étaient définitivement délicieuses, sa voisine avait un don non négligeable. Que savait-elle faire d’autre ? Non, chaque chose en son temps Rumpel, pensa-il, tu reviendras un autre jour. Présentement, Rumpelstiltskin n’avait aucune envie de rentrer chez lui, il était très bien ici, encore plus lorsqu’il jeta un coup d’oeil dehors. Le temps qui était auparavant venteux et précaire avait laissé place à une pluie battante.
Rumpel, d’un coup las de la discussion -il en savait pour le moment assez sur sa voisine-, changea de sujet.
- Vous voyez cette pluie dehors ? observa-t-il en joignant son geste vers la fenêtre à la parole, comment votre maison fait-elle pour tenir debout par ce temps ? Je veux dire, votre maison est faite en pain d’épice si je ne m’abuse ? Je suis curieux de savoir par quel moyen le toit gorgé d’eau ne s'effondre pas sur lui même.
Intérieurement Rumpel pesta contre lui même. Il venait délibérément de retomber bien bas niveau conversation intéressante. Ou non, c’était parfait. En fait, il ne savait plus très bien ce qu’il pensait ou ce qu’il disait. Il regarda sa sucette, déconcerté. Non, ce ne pouvait pas être cela. C’était sans doute le temps qui le mettait dans cet état. Ou bien il avait le mal terrestre.
Moi aussi je ne sais plus trop ce que j'écris, haha je suis fatigué IRL mais bien trop hypé par la tournure de ce RP pour ne pas l'écrire tout de suite ! :D
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Je regarde Rumple se servir dans mon bocal tandis que je lui réponds. Je trouve qu’avoir cette conversation avec lui très étrange. Je viens donc de lui demander ce qu’il ferait si je lui donnais un couteau, reprenant sa comparaison d’un peu plus tôt. Je l’observe longuement, me demandant si j’ai raison de me méfier de lui, je n’arrive néanmoins pas à trouver de réponse, allié ou ennemi, je n’arrive pas à le déterminer. Une sucette encore terminée, une nouvelle sucette dans ma bouche, il me répond, je l’écoute attentivement.
- Mais, parce que vous êtes ma voisine, Deary !
Quand il me dit ça, j’ai l’impression que c’est une évidence. Je ne trouve pas ça pourtant très évident, ce n’est pas vraiment une excuse très acceptable. Je suis sa voisine, très bien, mais ça ne pourrait nullement l’empêcher de me nuire !
- Vous savez, pour moi, ce n’est ni tout blanc, ni tout noir. Le fait est de n’attribuer ni méfiance ni confiance. Se mettre sur ses gardes serait une expression plus juste et plus appropriée.
Je penche légèrement la tête sans le quitter du regard, il n’a pas tout à fait tort et c’est une bonne manière de penser qu’il a. Je hoche un peu la tête, je suis presque d’accord. Mais personnellement, je pense que je préfère être méfiante, je suppose que c’est pour cela que mon sourire s’est un peu effacé depuis toute à l’heure et que j’ai adopté un ton plus sérieux. Je réfléchis à une juste réponse avec des mots appropriés tandis qu’il continue à manger une sucrerie. Je m’apprête à reprendre la parole mais je remarque qu’il jette un regard dehors. Je suis celui-ci et observe à mon tour le temps qu’il fait à l’extérieur. Il pleut, ce n’est pas très étonnant, j’avais remarqué à l’arrivée de mon nouveau voisin qu’il ne faisait déjà pas très bon. Je retiens un petit soupire, je n’aime vraiment pas la pluie, en réalité, je n’aime pas du tout l’extérieur, on est tellement mieux chez soi ! Je m’apprête de nouveau à prendre la parole mais mon invité la reprend avant moi.
- Vous voyez cette pluie dehors ? Comment votre maison fait-elle pour tenir debout par ce temps ? Je veux dire, votre maison est faite en pain d’épice si je ne m’abuse ? Je suis curieux de savoir par quel moyen le toit gorgé d’eau ne s'effondre pas sur lui-même.
Je n’arrive pas à cacher mon expression de surprise, je ne m’attends pas du tout à cette question. Il change tout à fait de sujet et ça me déroute une nouvelle fois. Je ne comprends pas vraiment comment le petit homme fonctionne et je suis légèrement déconcertée par son attitude. Il baisse ses yeux sur sa sucette et je reste un petit peu silencieuse, mordillant nerveusement ma lèvre inférieure. Je finis par répondre calmement à sa question, je ne sais pas vraiment ce qu’il attend en me demandant ça…
-Et bien, c’est du pain d’épice très solide, je l’ai fait moi-même si vous voulez tout savoir. Toute la maison est faite en ingrédients aussi tendres que solides, je ne peux pas vous dire comment cela se fait, c’est mon petit secret !
Je souris plus franchement, lui faisant un petit clin d’œil, je me détends légèrement, restant suffisamment sur mes gardes comme il l’a si bien conseillé un peu plus tôt. Le sujet s’éloigne de la magie même si il la concerne toujours. Mon secret ? La magie évidemment, mes ingrédients, je les ai évidemment fait moi-même ! J’ai cependant inventé une nouvelle formule et c’est ce qui permet à ma magnifique maison de tenir.
Hrp:
J'espère que la réponse te convient! Je suis vraiment dans ce rp aussi ^^
- Et bien, c’est du pain d’épice très solide, je l’ai fait moi-même si vous voulez tout savoir. Toute la maison est faite en ingrédients aussi tendres que solides, je ne peux pas vous dire comment cela se fait, c’est mon petit secret !
Son petit secret magique, hein ?
- Tout ceci est diantrement intéressant ! Vous savez, je n’ai jamais été fin cuisinier, et pourtant les découvertes culinaires humaines que j’ai pu faire m’ont surpris. A commencer par votre thé et vos sucettes.
S’il savait apprécier ce qu’il découvrait, il n’était pas gourmand pour autant. Il posa sur la table son second bâtonnet qu’il avait dévisagé deux secondes auparavant sans se rendre compte qu’il n’y avait plus rien autour, mais ne reprit pas de troisième sucette. Il avait mangé bien trop de ces petites choses sucrées. Sa tête lui tournait encore un peu, mais paradoxalement il se sentait bien. Il prit quelques secondes maintenant que la tension semblait redescendue. Il y flottait un doux parfum de gâteau chaud et non une odeur de biscuit trempé comme il l’aurait imaginé avec les trombes d’eau qui s’écrasaient sur la petite maison. Rumpel s’enfonça un peu plus sur les coussins qui constituaient le siège et réhausseur, spécialement ramenés pour lui. Quel bonne âme cette Meagan. Il lui faisait quelque part penser à sa grand mère, toujours au petits oignons pour lui. Cette grand mère qui lui avait appris tant de choses, à commencer par le tricot et le filage de la laine. Ici, chez les humains, il avait appris que la laine n’était plus filée à l’aide de rouet mais que des automates s’en chargeaient. Il ne trouvait pas cela spécialement triste ni regrettable. Ce savoir allait sans doute se perdre, mais qu’importe. Tout ce qui provenait de chez les gobelins allait disparaître de toute façon. Rumpel, qui avait toujours vécu auprès de son peuple et qui, depuis quelques années, s’était lourdement renseigné sur les humains avait pu jauger la différence qu’il y avait entre ces deux civilisations.
Cette pensée lui donna envie de faire tourner sa roue. Il faisait souvent cela lorsqu’il ne savait que faire. Cela lui permettait de réfléchir. Sa tête lui fit plus mal et la douleur lancinante ne cessait point. Etait-est à cause de l’aura magique qui planait dans la petite demeure ? Sans doute pas, car la magie qu’il exerçait lui était une magie humaine aussi, par conséquent il ne pouvait pas y avoir une si grande différence.
- Vous savez, je ne suis pas cuisinier mais je sais filer la laine. Avec un rouet, ajouta-t-il incertain que cette dernière sache vraiment ce que cela était. C’est encore chose courante chez les gobelins.
Ses mains n’étant plus chargé de rien, il les reposa sur la table et croisa ses doigts une fois de plus. Il n’avait plus rien en tête, plus de plan planifié. A bien y réfléchir, il n’était pas venu pour obtenir quoi que ce soit, seulement sa curiosité l’avait emporté sur sa raison. Maintenant que ses yeux ne pétillaient plus d’excitation, il était simplement redevenu le voisin courtois et heureux de la forêt qui était venu rencontrer sa voisine.
Je souris quand il parle de ma cuisine, c’est un petit compliment que j’accueille avec plaisir et fierté. Je sais que je ne suis pas mauvaise en cuisine, je pense même que j’ai du talent. Je cuisine depuis tellement longtemps, j’ai inventé tellement de nouvelles pâtisseries et saveurs. Je ne compte pourtant pas m’arrêter là, je continuerais à créer encore et encore plus jusqu’à ce que je ne sois plus capable de mettre les mains dans la pâte. La cuisine et la magie sont mes passions, j’aime autant me cuisiner des bons petits plats que de préparer des potions à usages très diversifiés. Grâce à l’Organisation, je peux mettre ce talent héréditaire à profit sans risquer d’être traitée de Sorcière comme on le faisait si injustement au Moyen-âge. Je reporte mon regard sur le petit homme, lui aussi sait utiliser la magie… Le doute me reprend un instant, qui est-il vraiment ? A quelles fins utilise-t-il sa magie ? Je chasse ses questions de mes pensées, mon visage est un livre ouvert et je ne veux pas risquer qu’il puisse lire mes doutes sur mes traits.
Je réfléchis alors, comment relancer la conversation ? Je ne sais pas vraiment quels sujets je puis aborder avec le gobelin, j’hésite toujours un peu, me demandant ce que tel sujet pourrait provoquer. Je suis une femme très prudente et je ne le regrette pas mais j’aime toujours les sujets de conversations intéressants lors du goûter. Il reprend la parole avant moi, me devançant sans que cela ne me dérange réellement. Je ne peux réprimer un certain étonnement en entendant ses paroles. Je le regarde longuement, ne sachant pas trop quoi répondre. Je ne savais pas que l’on filait encore de la laine à notre époque. Je lui fais un petit sourire hésitant avant de répondre d’une voix douce.
-Oh c’est assez spécial comme activité… Je ne pensais pas que ça se pratiquait encore !
Je le regarde, un peu intriguée, et je me rends compte que je n’ai pas encore posé une queston que je trouve pourtant très importante. Je ne lui laisse pas le temps de reprendre la parole cette fois-ci, je suis moi-même un peu curieuse.
-J’y pense, je ne vous ai pas demandé votre métier… Vivez-vous grâce à la laine que vous tissez ?
Je n’aurais peut-être pas dû demander, j’espère qu’il ne me demandera pas ce que moi je fais comme travail… J’ai toujours mon petit mensonge préparé mais j’ai peur qu’un homme aussi perspicace que lui ne devine que je mens…
- J’y pense, je ne vous ai pas demandé votre métier… Vivez-vous grâce à la laine que vous tissez ?
Question pertinente. Ils ne savaient ni l’un ni l’autre ce qu’ils faisaient de leur journée. En réalité, concernant Rumpel, il ne faisait pas grand chose, si ce n’est qu’il se promène de temps en temps dans les locaux de son nouveau lieu de travail. TRAVAIL. Ce mot lui était trop peu familier, il n’avait jamais réellement travaillé. C’était sa magie qui faisait tout son sale boulot. Non, il ne travaillait pas, seulement il tenait à son confort durement gagné sur le dos des autres. Car c’était véritablement cela qu’il faisait, faire signer des contrats à tort et à travers la forêt, à quiconque aurait eu besoin de lui.
Alors, avec son aisance ainsi que son jeu d’acteur, Rumpelstiltskin se releva de sa chaise, laissant glisser un coussin à terre. Il allait sortir le grand jeu. Elle lui demandait ce qu’il faisait pour vivre ? Il allait le lui montrer.
- Eh bien non Deary, malheureusement je ne peux vivre de cette laine filée. Bien qu’elle m’apporte une grande satisfaction, en particulier lorsque je me sers de mon rouet, je ne peux vendre mes créations. Je travaille à mon compte, en vendant ma magie en quelque sorte.
Il devait reparler de magie si il voulait aborder son obsession pour ses contrats, ce qui allait sans doute déplaire à Meagan. Mais peut-être qu’en ne parlant uniquement que sa sa propre magie, cela la dérangerait moins. Il enchaîna :
- C’est pour cela que je suis si à l’aise avec la magie et, par conséquent, avec ceux qui en ont. Les découvrir est si enrichissant, professionnellement parlant bien sur.
Il avait évité le sujet de l’Organisation avec brio. De toute façon, il ne s’y sentait pas vraiment chez lui, pour l’instant tout du moins. En acceptant le job, il avait espéré pouvoir rencontrer plus de gens et donc avoir l'opportunité de les duper en leur offrant sous leurs yeux de belles promesses magiques. Mais malheureusement, en une semaine de cela qu’il travaillait dans l’Agence de GML, il n’avait jamais eu l’occasion de faire signer le moindre contrat, contrairement à ce qu’il aurait pu faire en restant chez lui, sous terre.
- Je ne sais pas si vous me connaissez, mais je fus relativement célèbre chez les gobelins. Mais peut importe.
Oui peut importait, Rumpelstiltskin ne pouvait se résoudre à faire signer un contrat à sa nouvelle voisine. De plus, il n’avait pas envie d’en parler d’avantage ; cela pourrait se retourner contre lui. Il fallait savoir s’arrêter de parler. Alors, après après fini son monologue, il se rassit lentement sur les coussins afin de ne pas les faire tomber.
- Et il est d’usage de retourner la question. Alors, puis-je vous demander quelle est votre profession ?
Un petit sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors qu’il se lève une nouvelle fois de sa chaise pour répondre à ma question. Je trouve ce petit homme assez spécial mais sa façon d’être n’a rien pour me déplaire. Fourrant une nouvelle sucette dans ma grande bouche, je me concentre sur les paroles de mon voisin, intéressée par ce qu’il fait dans sa vie. Je m’attends bien à ce qu’il réponde qu’il ne vend pas sa laine tissée, le contraire m’aurait fort étonnée. La suite me mit cependant mal à l’aise, il vend réellement sa magie ? Est-ce bien honnête de profiter de ce don précieux pour gagner sa vie ? Je mordille ma lèvre inférieure, je ne suis pas tellement mieux que lui… Je ne gagne ma vie que grâce à mes talents de Sorcière pour préparer des potions, je n’ai pas vraiment le droit de lui donner de leçon là-dessus.
Je suis aussi étonnée par ses dires que par sa franchise, il m’explique que c’est pour cela qu’il est si à l’aise avec la magie et donc ses possesseurs. Je comprends son point de vue, il n’a tout de même pas peur de me raconter ses véritables activités professionnelles… J’ai l’impression que la magie est quelque chose qui le passionne réellement, c’est sa façon d’en parler qui me fait penser cela. Il ne parle pas de l’Organisation ni de l’Agence, je commence à douter un peu de son appartenance à l’un de ces clans… Peut-être n’en a-t-il pas la connaissance ? Je devrais arrêter de voir l’Organisation et l’Agence partout, les gens « normaux » existent aussi même si je me demandais un peu plus tôt si j’en rencontrerais encore. Peut-on posséder le don de la magie sans pour autant travailler pour l’un des deux patrons ? Je commence à penser que c’est le cas de mon nouveau voisin.
Il m’informe ensuite qu’il était célèbre chez les gobelins, je penche un peu la tête, il faudrait déjà que je connaisse son nom en entier pour pouvoir me souvenir si j’ai déjà entendu parler de lui ! Je sais simplement que son prénom commence par « Rumple » la suite m’a parue bien trop compliquée pour que je puisse la retenir. J’ai donc appris le métier de mon nouveau voisin, plutôt similaire à moi en réalité. J’aime bien quand il se lève de sa chaise pour répondre à mes questions, il se met un peu en scène et ça m’amuse un tantinet.
- Et il est d’usage de retourner la question. Alors, puis-je vous demander quelle est votre profession ?
Je me fige une seconde, quelle idiote ! J’y ai pensé en plus mais j’aurais dû me douter qu’avec le petit homme, c’était sûr qu’il allait me retourner la question… Je toussote un peu, mal à l’aise, je retire ma sucette de la bouche pour avoir plus facile de parler.
-Et bien, mon métier est moins passionnant que le vôtre ! Je suis pâtissière…
Je baisse les yeux sur ma sucette, je dis ça d’un ton naturel, j’ai tellement l’habitude de servir se mensonge… Je suis mal à l’aise pourtant, mal à l’aise parce que mon voisin a joué franc-jeu avec moi et que je ne suis même pas capable de lui rendre la pareille. Non, ce n’est pas correct de mentir. De plus, il sait déjà que je sais utiliser la magie, ce ne serait donc pas une grande surprise pour lui que je lui avoue une partie de la vérité. Je lève les yeux vers lui et ancre mes yeux noirs dans ses yeux gris. Mon rythme cardiaque accélère tandis que je prends une grande inspiration avant de me jeter à l’eau.
-Hum… Ce n’est pas tout à fait vrai… J’ai été pâtissière pendant un long moment mais mon commerce a… fait faillite en quelque sorte…
Mes joues rougissent de colère tandis que je repense à cet épisode de ma vie mais je me dépêche de reprendre mon calme habituel et de continuer sans quitter son regard.
-Je suis venue habiter ici après et je vis de la même chose que vous à peu de choses près…
Je fais un petit geste et une porte secrète s’ouvre dans mon dos. Je ne me tourne pas vers celle-ci, laissant à mon voisin le temps d’observer l’escalier illuminé et fait en biscuit rose descendant dans mon antre.
-Je prépare des potions dans cette pièce… C’est de ça que je vis…
Je baisse les yeux sur ma sucette, je ne sais pas vraiment comment le gobelin va réagir… Je pense que si sa réaction est positive, je pourrais éventuellement lui faire visiter mon « laboratoire » mais juste si ça l’intéresse vraiment… Je laisse la porte ouverte, attendant sa réaction pour savoir si je la referme ou pas.
Meagan lui informa qu’elle était cuisinière, et cela ne surprit le moindre du monde Rumpelstiltskin, car cela lui semblait plutôt logique. Si elle n’aimait pas montrer sa magie, elle avait dû trouver un travail qui lui plaisait tout en n’étant pas trop difficile, et grâce à ses capacités, il était clair que la pâtisserie était le domaine le plus cohérent.
Mais lorsque celle-ci que c’était ce qu’elle exerçait dans le passé, et qu’elle dût arrêter à cause de faillite, Rumpel ne put s'empêcher de compatir et de ressentir une étrange émotion, à la limite de la tristesse et de la colère. Pourquoi colère, il ne saurait vous le dire. Il voulait montrer une attitude attendri et compatissante, mais lorsqu’elle évoqua sa magie, ses yeux pétillaient d’excitation, encore plus lorsqu'il vit le mur derrière Meagan se mouvoir. Décidément, tout ce monde recelait d’étranges rebondissements, et c’était en cela que la magie le fascinait. D’ailleurs, l'étroite corrélation que la sorcière avait faite entre leurs activités l’amusait. Sa joue se contracta malgré lui, dévoilant ainsi un sourire intéressé.
- Je prépare des potions dans cette pièce… C’est de ça que je vis…
Eh bien, si il s’attendait une telle chose ! A vrai dire, oui, ou disons, plus ou moins. Venant d’une magicienne, tout pouvait être possible. Le petit gobelin tourna sa tête afin de mieux voir la porte entrebâillée. Un long escalier rose s'enfonçait dans la terre. Curieux de nature, il aurait bien voulu en connaître d’avantage sur ces fameuses potions et cette pièce qui ravivait encore plus ses interrogations. Ses yeux scrutaient chaque recoins de cette descente et son cerveau essayait se mémoriser chaque informations que ses yeux voulaient bien lui donner. S’il voulait descendre pour assouvir sa curiosité, ses bonnes manières lui dictaient de ne rien faire, et d’attendre que son hôte lui donne la permission de le faire. Réclamer n’était pas non plus digne d’un gentlemen. Néanmoins, son corps trahissait inconsciemment son irrésistible envie d’aller jeter un coup d’oeil.
- Voilà qui est une chose surprenante. J’aurais tant apprécié de pouvoir visiter cet endroit qui me semble si ensorcelant.
Rumpel sourit à son jeu de mot involontaire et espérait que cela influencerait la pensée de sa voisine, rendant les choses plus faciles.
Je remarque que les yeux de l’homme assis en face de moi pétillent quand j’évoque la magie. Je suis maintenant sûre que c’est un sujet qui le passionne vraiment. Un sourire se dessine même sur le visage du petit homme tandis que je continue de lui expliquer de quoi je vis vraiment. Le mur derrière moi s’ouvre sous ma commande, laissant entrevoir la pièce où je travaille. Je remarque alors que les yeux où je fixe les miens cessent de me regarder pour observer tout ce que je leur ai permis de voir. J’ai la forte impression qu’il a vraiment envie d’aller visiter cette pièce que je n’ai pourtant jamais montrée. Je ne suis plus vraiment mal à l’aise, un sentiment de fierté s’empare de moi. Il est intéressé par ce que je fais et puisque je suis fière de ce que je sais faire, ça me fait plaisir. Je me demande ce qu’il va me répondre. Va-t-il garder sa politesse qui m’a jusqu’ici fait excellente impression ou va-t-il succomber à la curiosité et me demander de but en blanc s’il peut voir ce qui se trouve en bas de l’escalier ? Je termine donc mes courtes explications et attend qu’il reprenne la parole.
- Voilà qui est une chose surprenante. J’aurais tant apprécié de pouvoir visiter cet endroit qui me semble si ensorcelant.
Je souris, sa réponse est exactement comme je le voulais. Je ne suis pas déçue, je n’avais pas vraiment envie qu’il perde toutes ses manières à cause de la découverte qu’il vient de faire. Si ça avait été le cas, soyez sûrs que j’aurais immédiatement refermé la porte et poliment refusé sa demande indirecte. Je lui souris et me lève doucement.
-Ce serait un plaisir de vous la montrer ! Si vous voulez bien me suivre…
J’attends qu’il se lève et me rejoigne pour me diriger vers la porte et l’ouvrir totalement. L’escalier en biscuit rose descend dans la « cave », je n’aime pas ce mot car quand on pense à cave on pense immédiatement à ça alors que moi ce n’est pas du tout ça ! Mais bon, c’est comme les sorcières aux nez crochus… Les préjugés ne disparaîtront jamais. Je descends les escaliers en première, suivie de Rumple-machin. Nous arrivons dans une grande pièce illuminée par de nombreuses lumières. C’est un grand salon où tout est de nouveau fait en confiseries. A ma gauche, il y a des divans en marshmallows disposés en carré autour d’une jolie table en chocolat rose où trône de nombreux plats de pâtisseries. A ma droite se trouvent un bar où l’on peut préparer de délicieux milkshakes ou autres boissons sucrées, c’est un endroit idéale pour passer du temps avec ses amies mais je n’y viens jamais avec elles. Pourquoi ? C’est très simple, cette pièce n’est qu’une couverture, un endroit qui en cache un autre. Je me tourne vers mon voisin, un petit sourire aux lèvres.
-Attendez moi ici je vous prie !
Je me dirige vers l’une des bibliothèques en sucre d’orge qui se trouve près des divans. Elles sont toutes remplies de livres les plus passionnants les uns que les autres. Mais il y en a un qui m’intéresse plus particulièrement. Je me mets sur la pointe de pieds pour attendre la dernière rangée du haut. Je passe mon doigt sur le dos du livre tout à gauche avant de tirer un coup sec dessus. J’attends quelques secondes avant que les bibliothèques ne s’écartent d’elles-mêmes pour donner accès à une nouvelle pièce : mon laboratoire. Je regarde mon invité et lui montre la pièce cachée d’un geste doux.
-Vous pouvez entrer…
Je mordille ma lèvre inférieure, c’est la première fois que je montre ces pièces à une autre personne qu’à moi et ça me fait un drôle d’effet…
Meagan, après avoir accepté de faire visiter son sous-sol, l'emmena vers les escaliers. Étonnamment, il ne faisait pas plus sombre au fur et à mesure qu’ils descendaient, presque au contraire, tout était lumineux. Pour Rumpel, les marches de l'escalier étaient plutôt hautes, et il pensait déjà à la galère que ce serait de tout remonter. Ça ma fera les jambes. grogna-t-il d’une voix inaudible.
Ils arrivèrent dans une douce pièce, faite entièrement en… confiserie ? Il s’approcha d’un divan et y posa sa main. En effet, c’était du mashmallow. Il fut également surprit par la luminosité qui émanait du petit salon. Si tout n’était pas fait en friandises et un peu plus petit, il se serait presque senti chez lui.
- Attendez moi ici je vous prie !
Rumpel s’assit avec précaution sur le petit canapé, de peur que la guimauve ne cède sous son petit poids ; mais non. Tout avait été calculé pour que tout tienne à la perfection. Il suivit du regard sa voisine qui se dirigeait vers les bibliothèques. Les livres étaient-ils également en sucreries ? Cette idée l’amusait beaucoup. Ses yeux brillèrent d’excitation lorsqu’il vit une porte dissimulée s’ouvrir devant lui. Meagan n’était pas peu fière, et il y avait de quoi. Rumpelstiltskin jeta un vif coup d’oeil à l’intérieur. Voilà qui pimentait encore un peu plus la scène…
- Vous pouvez entrer…
Rumpel ne se fit pas prier, et sauta du canapé moelleux pour pouvoir apprécier les secrets de la petite maison de pain d’épice. Il y avait-il encore d’autres secrets qu’elle recelait ? Il ne savait, mais il était persuadé d’une chose : il avait eu le privilège de pouvoir découvrir son laboratoire.
- Cette pièce sous-terraine est… grandiose ! Je suis ébahi pour tout cela, surtout par vous Deary. Si je pensais une seule seconde lorsque je suis arrivé que ma voisine serait une sorcière de talent ! C’est une surprise agréablement plaisante.
Je le fais entrer dans mon laboratoire, je le suis à l’intérieur et observe la grande pièce où nous nous trouvons. Cette salle recèle mes plus grands secrets, ce n’est évidemment pas la seule pièce cachée de ma belle maison mais c’est la plus importante de loin. Tous les meubles sont également faits en sucre, comme le reste de la maison. Mais l’ambiance y est différente, il y plane une odeur de sucre mélangée à la magie très présente ici. Je fais quelques pas dans mon laboratoire, il n’a rien d’un atelier de sorcière commun. Je ne veux pas faire peur ou entrer dans les préjugés que tout le monde a sur les sorcières. C’est pour cela que cette pièce ressemble à cela. Il y a deux grandes tables bleues pétillantes où se trouve tout le matériel que je dois utiliser pour faire mes potions. Ballons, béchers, fioles, pipettes et autres tubes à essai, tout sans exception est fait en sucrerie.
- Cette pièce sous-terraine est… grandiose ! Je suis ébahi pour tout cela, surtout par vous Deary. Si je pensais une seule seconde lorsque je suis arrivé que ma voisine serait une sorcière de talent ! C’est une surprise agréablement plaisante.
Je lui souris et rougis un peu de fierté, il a du talent pour faire des compliments, c’est indéniable. Je claque des doigts et le feu d’une cheminée s’allume au fond de la pièce. Un joli feu rose à cause des combustibles que j’utilise (du sucre) qui brille en dessous de ma marmite mauve dans une cavité du mur du fond. La pièce est éclairée par des lampes roses tamisées et les murs sont recouverts par des armoires et bibliothèques de couleurs différentes. Certaines croulent sous les poids des livres tandis que d’autres contiennent des bocaux et des ingrédients de tout genre. Des potions multicolores sont alignées sur la table de gauche, prêtes à l’utilisation pour laquelle elles sont destinées. Il ne manque qu’une seule chose. D’un signe de main de bas en haut, je fais sortir du sol le pupitre où repose le grimoire le plus important de toute ma collection. C’est un grimoire que chaque fille de chaque génération de la famille Richards doit réécrire au complet, étudier et compléter par de nouvelles recettes. Les ouvrages précédents, écrits par ma mère, ma grand-mère, mon arrière grand-mère et encore tant d’autres avant reposent dans une pièce cachée à l’étage, dans une grande malle en réglisse. Celui posé soigneusement sur le pupitre a été écrit par moi-même et je l’ai personnalisé selon mon caractère pour casser une nouvelle fois les préjugés.
Le pupitre est fait en chocolat noir et une spirale rose bonbon tourne autour de son pied pour ensuite contourner le haut de l’objet. Le livre en lui-même est fait en biscuit violet, un biscuit très solide et incassable, décoré par des lignes mauve foncé formant spirales et fleurs sur tout le livre. Ces lignes en chocolat passent aussi entre la couverture et la quatrième page, bloquant ainsi l’accès aux pages en sucre et aux secrets couchés soigneusement dessus. Je me tourne vers mon voisin et lui souris, attendant avec une impatience bien dissimulée sa appréciation.
Rumpelstiltskin entra après sa voisine et découvrit le laboratoire qui contrastait avec le reste de la maison, bien que tout semblait être une fois de plus fait de sucre. Ce qui contrastait le plus, c’était l’étrange ambiance magique qui planait et qui emplissait la pièce. Si l’on voyait que certains outils avaient été récemment utilisés, tout était parfaitement rangé. Lorsque Meagan claqua des doigts, un feu s’alluma au fond de la pièce. Puisque rien ne fondait sur les murs, Rumpel déduisit que ce n’était pas du sucre qui composait les murs, et pourtant lorsqu’il s’en approchait, c’était pourtant une odeur sucrée qui s’en dégageait. Un sucre qui ne peut pas fondre, intéressant… Mais ce n’était pas ce feu qui illuminait la pièce : étonnamment, tout était clair dans la pièce souterraine.
Alors qu’il avançait doucement dans le laboratoire, un objet sortit du sol, au milieu de la pièce et reteint son attention : il s’agissait d’un pupitre délicatement décoré, aux détails fins et joliment arrangés. Rumpel se tourna vers Meagan, en attente d’éventuels explications ; mais celle ci se contentait de sourire, fière.
- Impressionnant Deary.
Rumpel juga, à la non-réaction de Meagan -si ce n’est un sourire de plus en plus grand, qu’il pouvait aller jeter un coup d’oeil au livre grand ouvert sur ce pupitre violet. Alors silencieusement il s’approcha du fameux pupitre, tout en surveillant la réaction de la maîtresse de maison. Rumpel brûlait d’excitation de découvrir encore plus de choses, de secrets que lui seul avait su atteindre.