Agent Sienna, pour vous servir

Seychelles feat [Hetalia]

Nom d'agent : Agent Sienna.
Nom & prénom : Athénaïs Wood.

Surnom : The Silent Storm, Lightning Thief, Le Caméléon.

Âge et date de naissance : 19 ans, 19 août.

Nationalité : Franco-américaine.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Phobie & complexes : Elle a extrêmement peur de l'eau à cause d'un traumatisme d'enfance.

Autre : Elle a une cicatrice sur l'épaule et une autre sur la cuisse qu'elle essaie de cacher.

Envie de discuter ? Vous n'avez pas vraiment frappé à la bonne porte. En dehors des missions, Athénaïs est peu loquace, peu avenante et si jamais elle ouvre la bouche pour parler, c'est pratiquement toujours pour lancer une réponse ou une remarque acerbe. Non pas qu'elle soit foncièrement méchante, c'est juste une manière de se protéger des autres. D'un naturel méfiant, elle a du mal à faire confiance et créer des liens avec les autres et les démonstrations d'affection spontanées la prennent au dépourvu. Néanmoins, si elle s'intéresse à ce que quelqu'un raconte, elle a le tic de pencher la tête sur le côté en fixant la personne de son air absent. Elle sourit peu, préférant se réfugier dans son cocon  avec un peu de musique et un livre afin de satisfaire sa curiosité dévorante et d'apprendre de nouvelles choses, comme les langues. Elle maîtrise le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien, et apprend le russe. Elle réfléchit et analyse sûrement trop pour son bien-être, maniaque du contrôle qu'elle est, mais ça lui a déjà sauvé la mise plusieurs fois. Intelligente, elle se destinait à une carrière d'enseignante-chercheuse en histoire, mais elle n'eu pas l'occasion d'intégrer l'école de ses rêves et d'y faire ses études. A cause de problèmes personnels, elle se redirigea vers l'armée, et comptait intégrer un groupe d'intervention spéciale avant d'être invitée à rejoindre l'Agence MG.

Caractère

Attaque : 60
Esquive : 60
Magie : 0

Armes de prédilection : close combat, poignard
Armes non maîtrisées: armes de jet, armes longue portée (fusil de sniper)

Spécialisation : Détective classe 5

Lors de missions, elle est capable de s'adapter à tout type d'environnement ou entourage. d'où ses surnoms. Elle est déterminée et prête à tout pour réussir, tant qu'elle juge son action justifiée. Ses talents pour l'espionnage et l'infiltration sont la principale raison de son embauche.
Fine stratège, elle compense son manque de force physique par la technique : aikido et close combat principalement. Spécialisée dans le combat corps à corps, elle préfère les armes blanches, plus discrètes à cacher et utiliser d'après elle, surtout les dagues qu'elle manie avec une grande agilité. Malgré tout, il lui arrive d'avoir un Glock 17 caché sur elle, juste au cas où.

Capacités

Contrairement à son caractère, son physique est plus agréable. Du haut de ses 1m71 et pesant 56 kg, elle possède de jolies courbes féminines modérées, ce qui la satisfait complètement. Ses longs cheveux ondulés châtains aux reflets miel ambrés au soleil descendent dans le bas de son dos, même si elle les attache en queue de cheval ou tresse quand elle étudie afin de ne pas être gênée. On lui dit souvent de les couper pour être tranquille mais elle refuse, terrorisée de voir une paire de ciseaux s'approcher de ses cheveux depuis qu'un coiffeur lui a fait un carré sans lui demander son avis il y a des années. Elle a des yeux légèrement en forme d'amande couleur ambre qui adoucissent ses expressions parfois cassantes et qui viennent illuminer son visage fin au teint clair. Son regard est souvent absent, ce qui contraste avec sa vivacité habituelle. Son style vestimentaire est assez simple, le plus souvent elle porte un tee-shirt claire sur un pantalon ou un jeans et des tennis, mais elle sait tout aussi bien se mettre en valeur lorsque l'occasion l'exige. Les gens se retournent souvent sur son passage, mais son air renfermé dissuade la plupart de faire plus, elle gagnerait probablement à sourire davantage.

apparence

Il y a 10 ans, Nouvelle-Orléans, Louisiane.
- A lundi ! Lui sourit une petite fille en courant vers la voiture de sa mère.
- Oui, répondit-elle simplement, commençant à marcher vers chez elle.
Athénaïs traînait des pieds sur le chemin du retour de l'école, peu pressée de retrouver sa maison. A chaque fois, c'était la même chose, à chaque fois elle ressentait ce tiraillement dans l'estomac, preuve de sa peur. Chaque trimestre, elle redoutait la remise des bulletins, priant de toute ses forces pour avoir fait mieux que précédemment. Depuis qu'elle avait commencé l'école, elle s'était efforcée d'être la meilleure, de rendre ses parents fiers d'elle. Sa mère l'était et ne manquait pas de la féliciter, mais son père…
A ses yeux, être la meilleure ne suffisait pas. Elle devait sans cesse faire mieux, mais ce n'était jamais assez bien. Au début, elle avait pensé qu'il cherchait juste à la motiver, qu'il la bousculait pour qu'elle travaille plus dur, mais aucun adulte normal n'aurait exigé autant d'une petite fille de 9 ans.
C'est donc la gorge serrée et la boule au ventre qu'elle passa la porte d'entrée, cherchant immédiatement des yeux son père, et ne le voyant pas, elle fonça vers sa chambre. Elle attaqua ses devoirs pour lundi, puis lut un livre en attendant l'heure du dînée, angoissée à l'idée d'éventuelles questions. Vers 19h30, on l'appela et elle s'assit en silence à sa place, en face de son père, réfléchissant à la feuille posée sur son bureau. Peut-être pourrait-elle cacher son bulletin quelques jours ? D'ici là, elle aurait peut-être une bonne note à ajouter pour le contenter ?
- Tu as eu des notes aujourd'hui ?
Baissant la tête, elle prit sa fourchette et regarda son assiette, ne sachant que faire.
- Non, finit-elle par lâcher, ne levant pas les yeux de son repas.
Elle sentit son regard froid peser sur elle, et réprima un frisson, mangeant en silence. Ce silence dura jusqu'à ce qu'ils aient fini leur plat, et alors qu'elle s'apprêtait à débarrasser, son père lui tint le bras, la forçant à rester assise.
- Tu ne bouges pas, je reviens, lâcha-t-il en montant les escaliers.
Figée sur sa chaise, la petite fille sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Qu'était-il parti faire ?
Elle eu sa réponse quelques secondes après, lorsqu'elle vu la feuille verte dans la main de son père.
- Je peux savoir pourquoi tu ne m'a pas dit qu'on t'avait donné ton bulletin ?
Athénaïs se ratatina sur sa chaise, restant muette. Elle essaya de se calmer, mais ses muscles se raidissaient déjà d'anticipation.
- J'avais oublié, tenta-t-elle timidement.
La gifle qui suivit la fit vaciller, et elle sentait sa joue chauffer. Elle ne dit rien, restant la tête baissée, préparée aux cris qui suivraient sûrement.
- N'as-tu pas honte de me mentir aussi effrontément ?! Qu'est ce qu'il y a, tu as réussi à faire pire que le trimestre précédent, c'est ça ?!
- Non, j'ai…
- Tais-toi ! Cria-t-il soudainement, jetant un coup d'oeil à la feuille qu'il tenait, c'est quoi cette note en maths ?!
Elle avait raté un calcul en début d'exercice dont tout le reste dépendait, et même en réussissant tout le reste, elle n'avait eu que 14. Elle avait su qu'elle payerai sa faute à un moment ou un autre…
- Après tout le mal qu'on s'est donné avec ta mère, c'est comme ça que nous remercie ?  A part faire preuve d'ingratitude, qu'est ce que tu sais faire ?!
C'est là qu'il lança la feuille avant d'envoyer son poing en plein dans le ventre de la fillette, qui tomba à ses pieds, roulée en boule. Elle mis ses mains sur sa tête et ferma les yeux, attendant le moment où il la laisserait enfin.
- Bonne à rien ! Siffla-t-il entre deux coups.
Athénaïs n'entendait plus les insultes, se retenant de pleurer comme à chaque fois. Elle tenta d'ouvrir un œil, quand son père balança son pied dans ses côtes, lui arrachant un cri strident.

Un cauchemar. Encore un cauchemar.
Appuyée sur un bras, l'autre enroulé autour de ses côtes comme pour se protéger, elle haletait, en sueur dans son lit. Reprenant son souffle, elle s'assit et prit son carnet sur sa table de chevet, notant la date et traçant un petit trait à côté avant de se lever, ouvrant la fenêtre pour un peu de fraîcheur. Elle s'accouda un moment à la fenêtre, regardant les voitures passer dans les rues de New-York d'un air absent, laissant le vent faire voler ses cheveux et la calmer. La jeune fille cauchemardait souvent en ce moment, et revoyait encore et encore ces soirées où elle devait montrer des notes quand sa mère n'était pas à la maison, partie pour une mission professionnelle loin d'elle. Malin, son père ne la frappait que dans ces moments là, et faisait en sorte qu'on ne puisse pas voir les coups. Sans doute avait-elle déjà eu une ou deux côtes fêlées, mais elle avait toujours fait en sorte que ça ne se voit pas. Si quelqu'un s'en rendait compte, elle n'osait pas imaginer la réaction de son père. Peut-être l'aurait-il tué... Non, il aurait été beaucoup plus fin. Quelques coups de ci de là, des regards noirs, des paroles blessantes.

La jeune fille s'éloigna de la fenêtre pour aller dans la salle de bain, faisant attention d'être discrète pour ne pas réveillée Jen, et s'approcha à petit pas du lavabo, remplit son verre et bu rapidement avant de croiser son reflet dans le miroir. En débardeur, on pouvait voir sa cicatrice, et elle passa le doigt dessus, se rappelant le jour où elle l'avait eu…

Il y a 3 ans, Nouvelle-Orléans, Louisiane.
- Viens ici tout de suite !
- Non !
Athénaïs se mit à courir vers la porte, prête à s'enfuir. Elle n'en pouvait plus de cette vie, de ce père tyrannique et abusif, des coups, des cris, des menaces. Obligée de se cacher, de fuir toute compagnie pour que personne ne s'intéresse de trop près à elle et ne découvre ce qu'il se passait. Obligée de passé chaque seconde de son temps à travailler. Certes, elle possédait une grande culture et un esprit comme on en voyait peu chez une adolescente de 15 ans, mais elle n'avait rien d'autre dans la vie. Elle se levait, allait en cours, rentrait travailler, et se couchait. En cachette, elle avait réussit à s'octroyer deux séances de sports par semaine, dont une séance de renfort musculaire et un de self-défense. Elle avait avoué ce qui se passait à sa mère, mais elle ne la croyait pas, persuadée qu'elle exagérait tout pour une claque ou deux. Plusieurs fois, elle l'avait demandé de l'emmener avec elle en France quand elle partait pour le travail, afin qu'elle puisse aller vivre chez ses grands-parents, mais elle avait toujours refusé. Aujourd'hui, elle allait partir, avec ou sans l'accord de sa mère. Elle allait fuir cet enfer, partir loin, très loin, là où il ne pourrait pas la retrouver.
- Pas si vite, gronda son père en l'attrapant par les cheveux.
- Lâche-moi ! Laisse-moi partir ou je cris !
- Et qui viendra t'aider ? Ricana-t-il en la traînant dans la cuisine.
Un coup d'oeil à l'évier et Athénaïs se mit à se débattre avec virulence, sachant ce qui allait se passer. Malheureusement, son père était plus fort, et il lui plongea la tête dans l'eau, la maintenant alors qu'elle essayait de sortir la tête de l'évier, en vain.
- Alors, on t'entend quand tu cries là-dedans ? Sourit-il avant de la replonger dans l'eau.
Le souffle lui manquait, et elle se sentait oppressée, sa vue se troublant alors qu'il continuait de la plonger dans l'eau. Elle avait fini par avoir peur de l'eau, devenue un instrument de torture, d'oppression. Dès qu'elle devait en approcher son visage, elle se sentait suffoquer.
Alors que tout commençait à devenir noir autour d'elle, elle cru entendre un cri, et la pression sur sa tête s'allégea. Il la lâcha, et elle recula au plus vite, respirant précipitamment.
- Tu es complètement malade ! Hurla la mère de la jeune fille en se précipitant vers elle.
Athénaïs n'attendit pas qu'elle la console, elle se redressa et avança à grand pas vers le salon, déterminée à partir. Son père allait l'attraper, mais sa mère s'interposa, repoussant son bras en lui criant dessus. Il la balança dans l'encadrement de la porte, prenant sa fille par le bras avant de lui envoyer un coup de poing au visage. Enragé, il attrapa l'une des bouteilles du buffet et lui lança dessus. Le verre éclata et un morceau se ficha dans son épaule, mais elle ne sentit pas la douleur. Sonnée, elle se laissa glisser le long du mur, le verre craquant sous les pas de son père qui s'approchait. Il attrapa un bout de verre et se pencha sur elle, le regard fou. Tendant les bras pour se protéger, elle sentit une violente brûlure à la cuisse et en la regardant, constata qu'il y avait planté son bout de verre. Il allait en finir quand sa femme se jeta sur son dos, le faisant basculer. Les deux adultes roulèrent et se débattirent, alors qu'Athénaïs se relevait pour aider sa mère.
C'est alors que tout s'arrêta. Son père se releva doucement, reculant contre la table du salon. Allongée au sol, sa mère était assaillie de tressautements, une entaille profonde à la gorge.
La jeune fille s'approcha d'elle, les larmes coulant déjà sur ses joues. Elle posa sa main sur la plaie, tentant d'empêcher le sang de s'écouler sans résultat.
- Tient bon, ça va aller, répétait-t-elle alors que sa mère lui souriait, le regard empli de larmes.
- Je suis désolée, souffla-t-elle.
- Shhh, ne t'en fait pas ça va aller.
- J'aurais pu t'empêcher tout ça, pardonne-moi…
- Tout va bien ne t'inquiète pas.
La blessée toussa violemment avant de s'affaisser dans les bras de sa fille, fermant les yeux.
- Allez tient bon, s'il te plaît… Supplia l'adolescente, berçant le corps amorphe de sa mère.
- Je t'aime, Athénaïs...Murmura la femme avant d'expirer, ses mains sur celle de sa fille.
La jeune fille cria, supplia, implora, mais il était trop tard. Son père ne bougeait toujours pas, le regard soudain vide. Sans réfléchir, elle lui sauta dessus, se servant d'une prise apprise pour l'étrangler. Elle eu du mal à garder la position, mais petit à petit, il perdait en force. Elle voulait lui faire mal, qu'il souffre pour ses crimes, qu'il sente le manque d'air dans les poumons, elle voulait le tuer. Alors qu'il arrêta de bouger, elle resta dans sa position, hésitante. Pouvait-elle vraiment faire ça ? Non, ce serait se rabaisser à son niveau, elle ne pouvait pas.
Le lâchant, elle monta dans sa chambre et prépara un sac à la hâte, prenant tout ce qu'elle jugeait nécessaire. En descendant, elle observa les deux corps allongés un moment avant de prendre le téléphone, prévenant les autorités du meurtre de sa mère. Pour être sûre que son père paie, elle écrivit tout sur une feuille, puis se dirigea vers la porte d'entrée. Avant de partir, elle prit le collier de sa mère, puis couru.

- Athénaïs ? Demanda quelqu'un en lui touchant le dos.
Sursautant, elle se retourna le coeur battant. Elle eu des flash de coups de ceinture, mais ferma les yeux et inspira.
- Wow, c'est juste moi, calme-toi.
Jen la conduisit dans le salon, leur préparant un en-cas nocturne.
- Encore tes cauchemars ?
- Oui, ils reviennent de plus en plus souvent.
A force d'aventures, la jeune fille s'était échouée à New-York à presque 18 ans, et avait vécu dans les rues. Jen l'avait trouvé et Athénaïs l'avait aidé dans une affaire avant que la policière ne la recueille chez elle. Après tout ce qu'elle avait vécu, elle avait eu du mal à s'habituer à un appartement normal, avec une personne normal qui veille sur elle sans crier. Etant flic, Jen avait vite compris ce qu'il y avait à comprendre de ses réactions et tressautements à chaque geste vif. Depuis un an maintenant, elles vivaient ensemble, et elle lui avait appris le close combat.
- Tu sais, tu devrais changer de paysage. C'est trop familier pour toi ici.
- C'est bon, New-York c'est pas la Nouvelle-Orléans, je suis assez loin, ça va se calmer. Je vais entrer dans l'armée et tout ira bien.
- J'ai peut-être mieux pour toi.
Athénaïs arrêta de jouer avec la chaîne pendue autour de son cou et regarda la personne qui faisait office de figure maternelle à ses yeux.
- Ah oui ?
- Regarde par toi-même.
Jen lui tendit une lettre d'une certaine Agence. La jeune fille la parcouru rapidement, puis releva les yeux vers son interlocutrice, le sourcil haut.
- Une boutique de gâteaux, vraiment ? Je te parle d'armée et tu veux m'envoyer en France pour vendre des biscuits ?
- Tu ne sais pas lire ? C'est une couverture. Cette agence est parfaite pour toi, et puis tu ne voulais pas partir en France ?
- Je ne sais pas…
- Fait moi confiance, c'est ce qu'il te faut.
Pesant le pour et le contre, Athénaïs relu la lettre, agréablement surprise de savoir qu'elle serait bien payée et logée dans une petite ville qui semblait agréable. Après tout, Jen n'avait pas tord.
Relevant la tête, elle fixa sa tutrice.
- Ok , je m'engage.

Histoire

Derrière l'écran