Agent Amethyst, pour vous servir

Edea Lee feat [Bravely Default]

Nom d'agent : Agent Amethyst

Nom & prénom : Stella KuroHearth

Surnom : Stella tout court, ça suffira

Âge : 17 ans

Nationalité : Japonaises, mais j'ai des racines anglaises et françaises

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

Phobies & complexes : Hum... Je n'en ai pas réellement en fait. Je suis pas vraiment le genre de personne à flipper pour un rien. Je n'ai pas vraiment de complexes non plus, si ce n'est un léger différent avec ma mère... que je ne connait même pas.
Ah, et j'ai une "phobie" (même si s'en ai pas vraiment une) : j'ai une peur bleue des armes à feu, en particulier des pistolets, et surtout d'un certain type. Mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas m'en servir. Mais si je peux trouver autre chose, ça serait mieux.

Autre : Je n'ai jamais connu ma mère, ce qui fait que j'ai un gros vide niveau affection dans ma vie et surtout dans mon enfance. Je suis prête à tout pour la retrouver et lui demander des explications sur le pourquoi du comment. Et puis, j'aimerai tellement revoir ma soeur... Mais hélas, c'est trop demander à la nature...

Non, je n'ai pas UN caractère (enfin si, mais passons). Je copie ceux des autres. Et oui. Il me suffit de côtoyer une personne pendant quelques secondes pour prendre son caractère. Ce qui peux mener à des situations vraiment bizarres. Je n'aime pas vraiment les relations à long terme, bien que j'en ai quelques unes, et préfère picorer dans tout les nids. M'approprier pour mieux utiliser. Tel est ma devise. Ce qui fait que je suis un personne assez complexe à cerner, au vu de mes copie/colle de caractère. Évidement, j'ai mon propre caractère, mais là aussi il est très compliqué.
En effet, j'ai plusieurs sorte de "moi" (non ce n'est pas un dédoublement de personnalité, ni plusieurs caractères, mais disons qu'il vaut mieux tout classer par catégorie, ça sera plus simple)

Le premier, c'est la fille enjouée, souriante et qui adore faire des conneries. En effet, je rigole volontier et de bon coeur de tout et de rien et on me verra souvent le sourire aux lèvres. Je n'aurai pas peur d'aller vers les gens, ce qui fait de moi une personne sociable à souhait. Et je suis une pro pour ce qui est faire l'andouille, les bêtises ainsi que la fofolle. En effet, je trouve ça tout à fait normal de monter sur les toits la nuit pour regarder la lune. Je peux aussi me montrer très courageuse et ne pas hésiter une seule seconde à affronter le danger, faisant de moi une personne casse-cou. J'aime aussi les défis, ce qui fait que je n'hésite pas du tout à les relever. Je suis aussi très taquine et assez farceuse. Euh, par contre, faites attention, je risque de me montrer très bavarde et je peux vous assommer rien qu'avec un flot de paroles plus ou moins compréhensible. Et parfois même, je risque de vous sortir un pavé quand vous avez posé une question courte. Enfin ça, c'est quand je suis très fatiguée ou quand je suis de très très bonne humeur. Sinon, je répond "normalement".
Ça, c'était le premier "moi". Passons au deuxième.

Le second, c'est la fille un peu blasée très observatrice. Pour faire simple, je suis capable de rester des heures et des heures à observer un ballon qui roule en étant accroupie. C'est limite si on entend "pokyu pokyu" quand je marche. Et je peux me révéler être d'une intelligence, malignité et sournoisie redoutable. Je peux en effet sortir des choses auxquelles personne n'aurait pensé, me faisant parfois passer pour une andouille. Je parle très peu, et quand je parle c'est pour sortir des choses censées ou... vous verrez. Je suis aussi extrêmement discrète, voir effacée. En effet, je peux surgir derrière vous, et quand vous tournez la tête, j'ai déjà disparu (vive les fantômes /PAF/)
Ça, c'était la deuxième. Passons à la troisième, voulez-vous.

La troisième, c'est la renfermée qui passe son temps devant son ordi. Car oui, je suis une geek. Je reste des heures enfermée dans ma chambre sur mon ordi, à faire plein de choses. Si je sais hacker des ordis ? Oui, je sais faire, mais je le fait depuis peu et rarement, donc du coup je m'invite sans problème dans des systèmes très mal protégés, ou encore dans les comptes de réseaux sociaux. Donc pour pour ce qui est d'aller pirater la NASA, c'est un peu mort pour le moment. Quand j'aurai un plus haut niveaux, peut-être. Je suis renfermée sur moi-même et me confie très peu. Je suis réservée et préfère la solitude à la foule. J'ai une bulle, une intimité qu'il est fortement déconseillé de briser. Je suis très je-m'en-foutiste.
C'était la troisième. Passons à la dernière, celle que personne ne voit. L'autre côté du coeur, sa face cachée.

J'aime faire souffrir les autres. Les voir ce tordre de douleur, me supplier, pleurer... C'est tellement génial. Je suis une véritable sadique, et j'adore ça. Je n'hésiterai en aucun cas à avoir recours au chantage ou autres méthodes plus ou moins respectables et même à manipuler les autres, ce que je fais très bien. Je n'hésite pas à mettre en valeur mon corps et d'autres atouts plus ou moins existants pour berner mes victimes. Je suis aussi une calculatrice sans aucun scrupule, et je n'hésite pas à me servir des autres pour mener à bien mon plan. Je n'hésiterai pas à avoir recours à la force. J'ai une fierté assez mal placée et suis extrêmement arrogante. Le malheur des autre m'amuse mais en aucun cas je m'émeus sur leur sort, grâce (ou à cause ?) d'une énorme insensibilité. Je suis aussi une énorme hypocrite qui n'hésitera pas à changer de caractère, juste pour mieux appâter les gens. Je suis un peu sanguinaire, je ne le cache pas. Et je suis une vraie psychopathe, je ne le cache pas non plus. Je m'en fiche complet de la souffrance que j'apporte aux autres. Je n'hésiterai jamais à mentir (je le fait très bien ça) pour me sortir d'une situation et même à rejeter la faute sur les autres. Je suis sarcastique et je peux aussi me montrer très franche, surtout si je peux vexer les autres et même les blesser. Je suis joueuse et accepte facilement la défaite. Je pourrai recommencer le jeu plus tard, si il y a possibilité de revanche... Je n'hésite absolument pas à avoir recours aux coups bas et à être déloyale. Je suis sarcastique à souhait et très ironique. Je suis très taquine aussi. Je suis désinvolte, rebelle et même provocatrice. Je suis imprévisible et il est très difficile de me faire changer d'avis, bornée comme je suis. Je suis très convaincante et même persuasive, et je n'hésite pas à avoir recours à ces moyens (persuasion surtout) pour manipuler. Je suis aussi assez cynique.

Mais bon, jouer les méchante garces, c'est chiant, et donc la pause gentillesse est toujours la bienvenue !

Caractère

Attaque : 45
Esquive : 50
Magie : 0 pointé. J'ai pas une tête de magicienne, si ?

Armes de prédilection : Les katanas
Armes non maîtrisées : Les grosses armes contondantes, les arbalètes

Spécialisation : Hackeuse (classe 5)

Bon, déjà, on va s'établir sur un point : Je ne hack que rarement et je m'y suis mise récemment. Du coup, je ne suis pas super méga douée pour ça, mais je me débrouille. Donc pour ce qui est de pirater la NASA, ça va attendre encore un peu.
Je suis très douée pour jouer les acrobates et je suis très souple. Je n'hésite pas à mélanger les techniques que je connais, que ce soit d'art martiaux ou autre, pour me battre, ainsi que quelques petites acrobaties pour mieux surprendre mes adversaires.
Et pas la peine de jouer à chat avec moi, vous me rattraperez jamais ~ A moins de courir presque voir plus vite que moi (oui je cours très vite. J'ai dû être un lapin ou un lièvre dans une autre vie).
Au vu de ma corpulence, je peux m'infiltrer dans des endroits étroits (bon, pas trop quand même), et je suis très discrète... Sauf dans certains cas où je risque de ne pas l'être du tout. Ah, et j'aime bien espionner les gens, aussi !
Je suis très douée avec des katanas. C'est l'un des rares domaines du combat dans lequel j'excelle. En plus, j'adore ces armes, elles sont tellement légères et facile à manier... Du moins pour moi.
Par contres, les grosses armes contondantes, on peut pas dire que ce soit mes copines. Je n'arrive pas vraiment à les manier, on va dire. je me demande comment on fait pour manier ces trucs...
Une autre chose que je ne maitrise pas bien : les arbalètes. Leur maniement est très difficile, et je ne vous parle pas de les recharger... Bien qu'elles ont plus de porté qu'un arc.
Et puis, il y a une arme que je peut absolument pas m'approcher sous peine de faire des crises de paniques : les armes à feu. Dès que j'en voit une, je ne peux pas m'empêcher de commencer à paniquer. Je REFUSE d'y toucher. Ou alors, seulement en cas d'extrême urgence et dans des situations exceptionnelles. ET ENCORE, ce n'est que si je n'est que ça sous la main. Sinon, si j'ai autre chose, je ne prendrai pas les armes à feu...

Capacités

Je me tenait devant mon miroir. Ma tenue était à peut près correcte. Enfin, je dis ça, mais je met un peu tout ce qui me tombe sous la main... Je vérifiait une dernière fois ma coiffure avant de me regarder à nouveau. Mes cheveux blonds clair étaient coiffées de ma manière habituelle, avec un ruban rouge. Bien évidement, je change, de temps en temps. Ma peu plutôt claire était comme d'habitude, c'est à dire toujours aussi claire, sans être trop pâle ou trop mate. Je ne suis ni trop grande ni trop petite, même si ma taille allait plus vers le "grand". Je suis fine et musclée. Musclée, parce que mon père déteste que je reste devant mon ordi à faire mes trucs de hackeuse (heureusement qu'il ne sait pas que je sais hacker en fait), et il a donc décidé que je devait m'entrainer à manier des armes et à être douée aux arts martiaux. Mes yeux, bien qu'ils soient bleus, ont tendance à changer de couleur selon la lumière. Voilà, c'est tout ce qu'on peut à peu près dire sur moi. Sur mon apparence du moins. Je sortis de ma chambre et descendit les escaliers pour aller accueillir mes invités.

apparence

- Il était un fois, dans une prairie enneigée...

- AH NON !!!!

- ?

- C'est MON histoire donc c'est MOI qui raconte !

- Mais...

- Cht. Y'a pas de "mais" qui tienne. C'est MOI qui raconte parce que c'est MON histoire, et celle de personne d'autre !

- Bon, bon... Si tu est si sûre de toi, vas-y... J'aurai préférer le faire à ta place, certaines choses sont assez douloureuses pour toi...

- T'inquiète, ça ira.

- J'aurai pu faire de tes aventures une belle mélodie...

- Tout ce que tu va réussir à faire, c'est leur vriller les tympans, tu chantes mal et faux Et encore, je suis gentille.

- Que...

- Allé, c'est parti, go pour mon histoire !


Un cri. C'est la première chose que j'ai prononcée en venant au monde.
Je suis née un jour de printemps, dans une maternité pas loin de Paris. Car oui, mes parents on dû aller à Paris pour cause de déplacement professionnel de ma mère. Bien évidement, c'était avant qu'elle soit enceinte de moi, et de toute façon elle n'avait pas trop le choix de rester en France pendant quelques temps à cause de son travail. Je suis donc née quelques jours avant qu'elle ne retourne dans son pays d'origine avec mon père, le Japon. Et disons que je n'étais pas vraiment prévue. Enfin bref.
Donc j'ai fini par rentrer au Japon quelques jours après ma naissance.
J'ai vécu deux ans en compagnie de ma mère, de mon père, ainsi que de ma soeur ainée, qui avait trois ans de plus que moi. Puis arriva le jour où ma mère a disparut sans laisser de traces. J'avais deux ans. Ma mère était partie comme d'habitude au travail. Mais à l'heure de rentrer, elle n'est jamais revenue. On avait beau chercher partout, demander l'aide de la police et tout, on ne l'a jamais retrouvée. Du coup, cette disparition n'a jamais été résolue. Ce qui fait que maintenant, je vis avec mon père et ma soeur. Je crois que c'est dû à ce manque d'affection et à ce grand vide que je n'arriverai pas à combler ainsi qu'à diverse expériences plus ou moins traumatisantes que je ne dirai pas ici (je n'ai pas vraiment envie d'en parler, en fait) que j'ai commencé à effacé mon vrai "moi" et que j'ai commencé à copier les autres, en partie pour me rassurer et pour me sentir mieux, ainsi que pour combler le très gros manque de confiance que j'avais en moi à l'époque. Aujourd'hui, ça va mieux, mais je ne me suis pas détachée de la manie que j'ai de copier les autres. Je me rassure en faisant cela. Et je me sens plus à l'aise.

Enfin, passons.

Pendant de nombreuses années, j'ai vécu comme une enfant normale, qui va à l'école, qui a des copains et tout et tout. Jusqu'à ce que je découvre l'informatique, et plus particulièrement le hack. Je m'y suis mise il n'y a pas longtemps, donc je ne peux pas entrer partout où je veux. De plus, je ne le fait pas souvent. Enfin bref. Mon père, voyant un changement dans mon caractère, décida de m'entrainer encore plus dur et plus régulièrement à l'entrainement au corps à corps (art martiaux et tout) et aux armes (n'importe lesquelles... ou presque. Faut pas exagérer non plus). Car oui, depuis que j'ai six ans, mon père m'entraîne ma soeur et moi au combat. Pour... ben, je sais pas pourquoi.
Enfin, passons.
Donc, voilà. Ce fut pendant à peu près 16 ans comme ça. Et j'aurai réellement aimé que cela continue ainsi, car la suite ne va jamais vouloir partir ni de mon esprit, ni de mon coeur. Et ces événements resteront à jamais gravés dans mon coeur, laissant une blessure profonde qui ne guérira probablement jamais.


C'était une journée tout à fait normale. Notre père, après notre entrainement quotidien, nous a laissé seules, ma soeur (Marie-Ly) et moi, à la maison. Il a dit que ça ne prendrai que quelques minutes et qu'il reviendrait bientôt. Mais ça a pris plus longtemps. BEAUCOUP plus longtemps. Au début, je ne me suis pas vraiment inquiétée car j'ai pensé qu'il papotait avec des gens qu'il connaissait et que du coup il prenait du retard. Mais plus le temps filait, plus j'ai commencé à m'inquiéter, tout comme Marie-Ly. Cette dernière m'a amené sans mon consentement à la supérette du coin pour aller l'inspecter. Et on a bien fait. A l'arrière du bâtiment, nous avons trouvé de petites traces de sang. Comme on ne savait pas ce qu'il s'était passé, nous avons préféré ne pas alerter la police. Soudainement, Marie-Ly, m'a sommé de me dépêcher de rentrer à la maison. Elle a allumé la télé, et nous avions cru prendre une douche froide : le magasin où nous avions trouvé les traces de sang avait été pris d'assaut par des inconnus. Et le pire, c'est qu'ils prenaient tout les gens à l'intérieur en otage. L'envie d'aller les aider brûlai en moi. Mais comment ?

- Stella, tu crois que tu pourrai pirater leur système de surveillance pour avoir accès aux caméra de surveillance ?

Je regarde ma soeur avec des yeux ronds. Comment elle a su que je savais hacker ? Je ne lui avait pourtant rien dit, comme à mon père, donc ces derniers ne devraient pas savoir que je suis une pirate informatique...
Je me remet rapidement de ma surprise, car ce n'était pas du tout le moment de penser à cela.

- Euh... C'est largement au-dessus de mes capacités, ça...

Ma soeur soupira et m'entraina dans sa chambre et m'entraina sans un mot dans sa chambre. Une fois dedans, elle s'installa devant son ordinateur et, à ma grande stupéfaction, commença à pirater. Mais ma parole, on est une famille de hackeur ici ou quoi ?

- Tu ne dis rien à personne, ok ?

- Promis, Onee-san...

En quelques minutes, elle avait réussi à entrer dans le système du magasin. C'était incroyable... Elle "entra" dans les caméra de surveillance, et nous pûmes voir ce qu'il se passait à l'intérieur du magasin. Des gens étaient assis par terre, pendant que des gens armés de kalach' patrouillaient entre eux. On ne pouvait rien faire sans se faire tuer. Soudain, ma soeur pris ma main et se dirigea sans plus attendre vers l'arrière du magasin, en m'entrainant avec elle tout en ignorant mes protestations. Une fois à l'arrière, elle se dirigea vers une porte un peu mal fermée qui, étrangement, n'était pas gardée par des hommes ou autre. Elle était là, certes, mais il n'y avait personne pour la surveiller, ce qui n'était pas très prudent. Elle crocheta la serrure avec du "matériel" qu'elle avait emporté avec elle et nous pûmes entrer dans une salle qui ressemblait à un entrepôt. Ma soeur me mit dans une "cachette" improvisée, puis me dit de rester là et de ne bouger sous aucun prétexte, sauf si elle me fait le "signe". Le signe ? Apparemment, je le saurai quand elle le fera. Elle s'éloigna de moi, me laissant toute seule. Je n'osai pas bouger, et je me demandai ce qu'avait ma soeur en tête. Et puis, elle ne m'a rien expliqué quand à ce qu'elle voulait faire. Donc j'étais obligée de rester dans mon coin, à attendre que le temps passe. Puis j'entendis des gens hurler, suivit de coups de feus. C'en était trop. Je sorti discrètement de ma cachette en cherchant une porte qui pouvait donner sur le magasin... Ah, super, il y en a une. Je l'ouvris discrètement et vis une scène que je ne verrai pas souvent dans ma vie, ou du moins, pas de près. Les gens couraient de partout. Du sang était répandu au sol, tout comme les corps. Je ne savait pas vraiment ce qu'il fallait que je fasse. Je m'aventurai donc dans le magasin à la recherche de mon père et de Marie-Ly. Je réussi à trouver le premier, mais pas la dernière. Alors que j'aidai mon père à marcher car il avait reçu une balle dans la jambe, je sentis une vive douleur à la jambe. je tombai par terre. J'ai dû recevoir une balle perdue... Fais chier.
Je me relève difficilement en essayant de ne pas trop m'appuyer sur ma jambe blessée, puis cherchai ma soeur du regard.
Je l'ai trouvé effectivement.
Mais pas dans l'état dans lequel je voulais.
Elle était allongée sur le sol, en train de baigner dans son sang. Elle était...
Morte ?
Non, pitié, tout mais pas ça !
J'entendis soudain de nouveaux cris et de nouveaux coups de feu. Je vis un flic aider mon père. Bon, au moins, les policiers allaient venir nous aider... J'allai le suivre quand je sentis une autre douleur au ventre, suivit d'une nouvelle à l'épaule. Je hurlai et m'effondrait par terre. Encore touchée par des balles... C'est pas possible ça. Je réussi à m'adosser à une étagère avec beaucoup de mal. J'analysai rapidement la situation. Un gars qui me pointe son arme en visant la tête, une arme à feu à côté de moi... Une arme à feu ! Je la pris et, avant que le mec ne puisse faire quoique ce soit, je lui tirai dessus. Il s'effondra à terre. je ne savais pas vraiment où j'avais tiré, car je voyait de plus en plus flou et mes blessures me faisait atrocement mal. Mais ce qui était sûr, c'est que le gars avait commencé à me sauter dessus pour essayer de reprendre l'arme. Il me tenait mon épaule non-blessée et essayait de prendre l'arme que j'avais dans les mains. Il pointa sa propre arme sur ma temps, et commença presser la détente.
Au même moment, je crois que j'ai visé son front... et j'ai tiré.
L'homme me regarda un moment de son regard étonné, où l'on pouvait voir la vie lui échapper. Puis il s'effondra.
Je n'ai pas tout de suite pris conscience de mes actes. C'est en voyant la tête du policier qui avait vu la scène, ainsi que le regard de mon père et l'homme à terre que j'ai commencé à comprendre.
J'avais tué un homme.
De sang-froid.
Mes mains commencèrent à trembler, lâchant l'arme, puis des larmes roulèrent sur mes joues. Puis j'ai hurlé et j'ai caché mon visage dans mes mains. Je n'ai jamais voulu le tuer. J'ai senti une main réconfortante sur mon épaule, puis une personne m'enlaça. Je me jetai littéralement dans ses bras puis pleurai toute les larmes de mon corps en me fondant en excuses.
Promis, je ne toucherai plus jamais à une arme à feu, quelle qu'elle soit. Et c'est depuis ce jour-là que j'ai peur des armes à feu, je pense.
Tout en me calmant, je me suis laissée emportée par les ténèbres. Elles étaient si douces, si chaleureuses... Je n'ai pas pu résister à leur appel.

Je me réveillai dans une pièce toute blanche, allongée dans un lit. Je vis mon père penchée au dessus de moi. J'avais des bandages sur le corps. Il me fallut un certain temps pour me rendre compte que j'étais dans un hôpital. Je m'assis difficilement sur mon lit. A ma demande, mon père m'avait raconté ce qu'il s'était passé. Les souvenirs me remontèrent à la mémoire et je me retint de ne pas pleurer. Puis mon père m'annonça la pire des choses qu'il soit : ma soeur était morte. cette fois, je ne pus contenir mes larmes. Je sentis une main me caresser le dos. Je me sentais tellement seule...
J'appris de la bouche de mon père que les hommes qui avait causé tout ce raffut avait été arrêté et étaient maintenant en garde à vue. Je n'allai pas être condamné, car je n'était pas encore majeure et j'avais fait un acte de légitime défense.
L'histoire de la supérette avait fait un sacré tapage médiatique. Ma soeur fut enterrée comme il se doit, et je venait souvent sur sa tombe en promettant de la venger.

Puis un jour, une mystérieuse lettre avait atterrit sur mon bureau. Je l'ouvris et...

Bon, je suppose que vous connaissez la suite, hein ?

Histoire

Derrière l'écran