Caractère et capacités
N'importe qui (and my brother first) vous dira que je suis une gosse capricieuse et bourrine, (trop) franche. Une salle gamine qui fait des blagues mais au fond n'est pas méchante. Par contre, je ne supporte pas les autres enfants, exception faite de mon frère. Je me méfie aussi des adultes. De toute façon, ils sont trop curieux et s’intéressent trop à mes bras. Et puis à mes yeux. Sinon, je ne supporte pas qu'on se moque de mon frère, donc je vais souvent frapper ceux qui se moque de lui, et il me rend la pareille pour les curieux moqueurs, bien que ce soit moins souvent. Sinon, mon point faible c'est les histoires guimauves. Not look at me like that! Et si vous le dites à quelqu'un (même à mon frère) je vous tue. Et je supporte pas qu'on se moque ou qu'on fasse des emm ennuis à quelqu'un.
Niveau baston, j'enlève mes manches et généralement les gens reculent, donc ça aide. Ensuite, quelques griffures et coups de poings suffisent généralement avec des collégiens. Bon, je suppose que contre des adultes je vais devoir essayer de faire plus mal, mais je pense que je vais essayer de me limiter à faire peur aux gens, I don't intend to kill whoever!
Apparence
J'ai de longs cheveux blonds, tellement longs que je les attaches systématiquement en couettes, parce que sinon ils traînent au sol. Inutile de dire que je suis plus qu'habituée à ce qu'on les tires. Sinon, j'ai de grand yeux bleus à rendre mal à l'aise n'importe qui, surtout à cause (ou grâce) à mes pupilles verticales comme celles d'un chat. Je fais environ 1m40, et oui, je suis un petit peu plus petite que mon frère, mais pas de commentaire! Autrement, je m'habille souvent en robe, avec des manches qui se lacent sur les épaules pour cacher mes mains, qui sont des griffes marrons-noires commençant au coude, assez tranchantes dans le sens où les blessures que je cause sont assez graves pour mériter un bandage voire un envoi à l'hôpital quand je m'emporte. Pour compléter ma panoplie, j'ai des petites canines pointues comme celles d'un chaton.
Histoire
10 Novembre 2001. C'est ce jour-là que je suis née, à Montréal, la ville où j'ai grandis. Dans une petite famille composée de ma mère attentive, mon père taciturne et mon frère. Andy. Nous étions... nous sommes si proche l'un de l'autre qu'il est clair que nous sommes jumeaux, malgré nos différences. Andy est plus grand que moi. Il a les cheveux argent et les yeux vairons, de magnifiques yeux ocres et rouges, magnifiques. Maman se débrouillait toujours pour cacher son œil rouge, même si je le trouve magnifique, bien plus beau que mes yeux de chat... Bien sûr, son apparence (et la mienne) provoquaient des rumeurs que je réglait à la force de mes petits poings griffus. Bien sûr, Andy étant plus grand il voulait constamment que j'arrête et qu'il puisse me protéger à son tour, mais si il y avait une chose, une seule chose en quoi je le dépassait, c'était en mon culot. Vous savez, y'en a qui appellent ça du courage ou de la stupidité... Enfin. A cette "glorieuse" époque, nous ne vîmes rien de ce qui nous entourait. Papa, maman, Andy et moi, c'était notre monde et je me chargeais de le protéger des insultes de caïds des bacs à sables, aveuglément. En fouillant dans son bureau avant que nous partions, j'avais cru comprendre que papa avait trempé dans des affaires louches pour des histoires d'héritage. Des noms griffonnés, le même nom de famille que nous, et un seul dans la courte liste qui n'était pas barré. Matthew. Ce n'était qu'un nom. Ça n'avait pas d'importance, n'est-ce pas? Tout allait tellement bien. Mais je savais qu'il y avait des choses pas nettes. Mon père rentrait tard, et il parfois il me prenait à part et me parlais longuement de son travail, des Patitaliez, me demandant si quand je serais grande je voudrais faire le même travail que papa. Dans ces moment-là, il avait un air d'illuminé qui me faisait peur. Je n'ai pas honte de le dire: je ne l'aimait pas. Mis à part ces rares monologues, il nous ignorais. Il ignorait nos noms, nos dates d'anniversaires. Ma mère passait le plus clair de son temps dans sa chambre, à lire ou à chanter. Et puis papa a eu des problèmes d'argent. Il nous regardais du coin de l’œil, s'intéressait quand nous étions malade. Et en fouillant dans son bureau comme d'habitude, j'ai trouvé nos certificats de l'hôpital qui avait vérifiés que l’œil d'Andy, mes pupilles et mes mains n'étaient absolument pas dangereux pour notre santé et que le reste de nos organes fonctionnaient admirablement. Mot surligné au fluo, fiches photocopiées. Accompagné d'un papier jauni couverts de griffonnages. Si on en croyais ce qui étais marqué, un MacFly aurait eu affaire à une sorcière novice, enfin... lui aurait volé quelque chose. L'apprentie incapable de récupéré l'objet dévida de lancer un sort sur l'objet: la famille du voleur se verrait frappée par une malédiction, condamnée à se déchirer et à semer le malheur, les descendants attifés d'attributs cruels. Les yeux rouges, les griffes, les yeux aux pupilles verticales, des dents plus longues... Seul l'éloignement de quelques milliers de kilomètres de l'objet pouvait rompre le malheur qui nous suivait, mais en revanche les caractéristiques physiques resterait tant que l'objet ne serait pas rendu. Quand je suis sortie, j'ai croisé Andy. Il m'a dit que maman pleurait, qu'elle lui avait donné une enveloppe avec de l'argent, beaucoup et qu'on devait partir. Bien sûr, je voulais savoir pourquoi, mais il répétais que c'était des "problèmes à régler entre adultes". Après ce que je venais de voir, je pouvais penser que notre chère famille avait bien plus d'un squelette dans son grand placard.
-Je ne voulais pas partir...
Ses pleurnicheries me mettaient mal à l'aise. Si nous devions partir alors c'est que c'était grave. TRÈS grave. Les Patitaliez, les organes et toutes les atrocités que j'avais lue qui me revenaient. Andy ne saurait rien. Je prit la décision de tout prendre sur mes épaules, de tout cacher for my dear brother. Alors je pris une voix exaspérée en espérant que ses larmes et son nez s'arrêteraient de couler pour que je puisse réfléchir.
-Tu peux pas t'arrêter de chouiner s't'euplait?
-Mais... ça ne te fais rien du tout..?
Je soupira. Bien sûr que ça me faisait quelque chose. Nous avions grandis là-bas, et puis y'avait papa et maman... Mais j'avais le pouvoir de le faire arrêter de pleurer et de me détendre, alors pourquoi hésiter?
-Écoutes moi bien Andy, toi et moi, on est DIFFÉRENTS. Je pense que ça serais mieux qu'on divise l'argent en deux, et qu'on se sépare...
-T-Tu es sérieuse?
Je lui fit un grand sourire et répondis avec un petit rire:
-Jamais de la vie. Bien sûr qu'on va rester ensemble, mais si tu pouvais éviter de chouiner...
-C'est pas très drôle...
-Je sais.
Je soupirai encore. On était pas sorti de l'auberge!
Bien sûr, une fois en France, nous allions devoir prendre un boulot, notre "réserve" n'était pas infinie. Bien sûr, j'avais une trouille bleue qu'une assistante sociale nous chope et qu'on nous sépare, mais je le cachais de mon mieux. Andy dégota miraculeusement un boulot à la poste, et pour ma part, je recherchais de mon côté, sans succès. Qui aurait voulu d'un monstre aux pattes griffues? Au bout de quelques jour, mon frère en personne, un peu surpris, vint m'apporter une lettre. Qui m'était désignée. Mais... je n'avais donné mon adresse à personne hormis aux boutiques, ce ne pouvais être qu'une annonce de boulot! J'ouvris l'enveloppe en tremblant.
C'était une lettre me proposant de devenir agente secret dans une boutique de gâteaux, pour protéger et défendre les citoyens contre un loup et une bande de fous. Signé? Mère-Grand.
Mère-Grand... J'avais entendu ce nom... On la disait tyrannique et elle filait les chocottes à pas mal de monde. C'était sûrement une blague, pas vrai? Et si... Bon, imaginons que ça soit vrai. Bien sûr, j'avais besoin d'argent, et agent secret, c'est cool comme boulot, non? Mais... Qui disait "protéger et défendre" disait se battre hein? Mais j'ai que douze ans! J'étais donc plus que déterminée à aller annoncer mon refus de vive voix. Mais bien sûr, ça c'est pas passé comme ça...
Après avoir été cherché le laisser-passer A38 pour pouvoir déposer un rendez-vous, j'ai eu une entrevue avec la vieille. J'ai déposé la lettre sur la table, j'ai simplement dit "Non." et j'ai attendue, curieuse de voir ce qu'elle allait me répondre. Enfin, si elle avait comprit ce que je refusais. Elle a jeté un oeil sur le papier et a reposé les yeux sur moi.
-Amy MacFly...
-Comment connaissez-vous mon nom, pour commencer?
Elle haussa un sourcil.
-Vous avez demandé un travail à ma boutique.
Ah. Oui. C'est vrai. J'avais essayé de demander du boulot ici, comme dans pas mal de boutiques déjà.
-Vous êtes une enfant, donc petite et ayant l'air innocente, cela pourrait nous être utile. Vos mains sont solide, ne laissent pas d'empreintes et sont assez tranchantes. L'Agence a besoin de vous. Et puis... Vous avez besoin d'argent n'est-ce pas? Et vous êtes mineure, ainsi que votre frère. Vous n'aimeriez pas être séparés et placés en foyer, n'est-ce pas?
Je restais impassible, pestant intérieurement. Cette vieille gâteuse avait tout compris et j'étais pas sûre que ce soit une bonne nouvelle.
-Nous pouvons vous mettre à l'abri de ce danger jusqu'à votre majorité, vous donner de l'argent et permettre vos études et celle de votre frère par correspondance. Si vous signez ce contrat. Vous travaillerez pour moi jusqu'à votre majorité et nous verrons ensuite.
Des études... Andy ne serais pas obligé de continuer à être facteur. Ici pendant encore six ans et voir après. Elle sortit un contrat de son bureau, continuant de parler avec un sourire de prédateur.
- Vous n'avez plus qu'à choisir un nom de code, une couleur en anglais. Une envie particulière?
Je réfléchis un instant, mais rien ne me venait. Sauf l'image d'une petite boule de poils blanche qui m'attendait au-dehors. Je relevais la tête et prononçait:
- Agent Cerulean. C-e-r-u-l-e-a-n.
Saisissant le contrat, je signais avec l'atroce impression de pactiser avec la maîtresse des enfers.
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