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 [PV Green] On s'en fout on y va pas, on n'a qu'à s'cacher sous les draps ♪

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Maelyss Haryn
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Lun 29 Sep - 14:18
- N'importe quoi ! Tu dis n'importe quoiiii !

La jeune fille laissa échapper un charmant rire avant de cacher son visage sous le morceau de couette qui était à portée de sa main. Elle voulait à tout prix fuir ce sourire taquin sur ses lèvres, ces yeux moqueurs qui ne cessaient de la torturer jusque dans ses pires cauchemars. Elle était bien là, la tête enfouie sous les couvertures. Mais le jeune homme avait de toute évidence envie de l'embêter jusqu'au bout. Profitant de ce relâchement dans la garde de la petite blonde, il s'approcha de son corps sans défense et entreprit de la chatouiller. Maelyss riait tout en tentant de se débattre contre son agresseur, mais ses mains baladeuses se faufilaient sous son chemisier trop rapidement pour qu'elle arrivât à les attraper. Dégageant sa tête de sous la couverture, la jeune fille lui ordonnait d'arrêter sur le champ. Elle lui disait qu'en échange elle lui donnerait des cookies, qu'elle lui rendrait les jeux qu'elle avait planqué dans son appart, qu'elle ferait tout ce qu'il voudrait mais rien y faisait. Il ne la lâchait pas d'une semelle. Elle décida alors de le faire basculer sur le côté ; le jeune brun se retrouva dos au matelas avec une petite blonde toute décoiffée à califourchon sur lui. Elle passa une main rapide dans ses cheveux pour tenter de leur redonner un semblant de forme avant de se concentrer à nouveau sur son adversaire.

- Game over ! Try again ! s'exclama-t-elle, victorieuse

Elle lui tira la langue avant de relever la tête vers la seule fenêtre de la pièce. C'était une de ces fins d'après-midi tranquille où il ne faisait pas trop chaud dehors et qu'il était souvent préférable de rester chez soi, devant une bonne série, un bon paquet de chips et aucun travail à faire. Ainsi, la petite blonde n'ayant rien à faire chez elle avait décidé de squatter chez Ethan, une soudaine envie de lui pourrir la vie lui ayant traversé l'esprit. Ils s'étaient fait du chocolat chaud, avec du lait chauffé au micro-ondes et du Nesquick trainant dans un placard, et en avaient bu une tasse en parlant de tout et de rien. Et comme le lait était trop chaud à leur goût, ils l'avaient laissé refroidir au bord de la table avant de se diriger vers la chambre d'Ethan. Il voulait lui montrer des choses qu'il avait récemment retrouvé, des "dossiers" comme on les appelait. Puis le temps s'était écoulé, et les deux jeunes gens avaient totalement oublié leurs tasses de chocolat chaud qui les attendaient sagement sur le bord de la table de la cuisine. Trouvant l'endroit plus agréable pour discuter, la petite blonde s'était finalement décidée de s'asseoir sur les couvertures du lit, s'y allongeant paresseusement par instants, lorsqu'Ethan ne regardait pas vers elle. Puis il s'était finalement résolu à s'asseoir à ses côtés, lui racontant ces histoires croustillantes sur la vie des autres dont il avait le secret.

Une caresse sur sa jambe fit sortir la jeune fille de sa rêverie. Elle poussa un hoquet de surprise et, tentant de repousser sa main qui glissait tel un serpent le long de sa cuisse, elle finit par se laisser tomber en arrière. Plus jamais elle ne mettrait de jupe en présence d'Ethan. Plus jamais. Elle fixa de ses grands yeux émeraude les prunelles de jais du jeune homme qui venait de s'allonger sur elle. Son regard brillant fit fondre Ethan qui approcha son visage du sien pour venir capturer ses lèvres dans une brûlante étreinte. Le souffle de la jeune fille devint rapidement irrégulier ; elle en oubliait de respirer tant c'était bon. De délicates fleurs pourpres fleurissaient sur ses joues délicates. Elle rompit le contact. Le jeune homme fit glisser ses lèvres le long de sa peau, la chatouillant par son simple souffle, jusqu'à trouver son cou qu'il embrassa tendrement, tirant de doux soupirs jouissifs à la petite blonde. Celle-ci tourna sa tête sur le côté, fixant de ses yeux brumeux la chaine hi-fi trônant sur le bureau de la pièce. Depuis le début de l'après-midi, elle passait en boucle de vieilles chansons des années 80-90. Plusieurs ne lui étaient pas inconnues ; c'était les années phares du rock. Puis, la musique se tut et enchaina sur une autre. Qui lui était encore moins inconnue. La jeune fille écarquilla les yeux avant de se dégager de l'étreinte du jeune homme. Elle rampa à quatre pattes sur le lit jusqu'à atteindre le bouton de volume qu'elle tourna. Elle s'assit alors en tailleur sur le lit en souriant.

- C'est sa chanson préférée, dit-elle simplement. Un jour, des gens de l'armée sont venus à la maison. Ils nous ont dit qu'il était mort. Maman a beaucoup pleuré, mais jamais devant moi. J'avais quatre ans.

Elle se laissa tomber en arrière, les bras ballants. Elle tourna alors son charmant visage vers celui d'Ethan et lui demanda d'une voix curieuse :

- Tu ne l'as jamais connu, si ?

Probablement que non, cela faisait si longtemps. A l'époque, la maitresse avait juste dit à ses élèves qu'il ne fallait plus parler du papa de Maelyss, car celui-ci était "monté au ciel". Pour des enfants de quatre ans, cela n'avait rien de choquant ; ils ne connaissaient pas encore la peur de la mort. Mais tous furent surpris de constater au retour de la petite blonde, quelques jours plus tard, que son sourire n'avait pas disparu. Elle était restée comme avant, comme si le décès ne l'avait pas affectée, comme si elle elle croyait que son père n'était "pas vraiment mort". Tant qu'elle pensait à lui et qu'elle l'aimait, il ne serait jamais mort. Son souvenir continuerait de grandir en elle. Dans les mois qui avaient suivi, la situation était redevenue comme avant. Le papa de Maelyss était monté au ciel et il était tout à fait normal que cela arrivât un jour. Malheureusement, cette situation fut complètement à l'opposée de celle qui se déroula plusieurs années plus tard. Ne voulant point effrayer inutilement les civils qu'un dangereux tueur en série parcourait la région, la police décida de camoufler l'affaire. Un accident de voiture, c'est ainsi que la maitresse présenta présenta la cause de la mort des parents de deux jeunes élèves à sa classe. Mais à dix ans et des poussières, on ne ressentait plus la même chose qu'à quatre ans. La peur de la mort s'était inscrite dans leurs gênes telle une étouffante et sinistre étreinte. Et lorsqu'Ethan revint en cours plusieurs jours après le drame, il ne fut plus jamais le même. La mort d'êtres chers avait souillé son coeur comme la boue souillait une paire de bottes neuves.

HRP :
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Ethan Cooper
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Mer 8 Oct - 20:36
- Nan mais dis-le clairement ! Si ta jupe est aussi courte c’est pour une raison. Et la raison je la connais moi. Le jeune brun s’arrêta un instant pour laisser durer le suspense et la torture plus longtemps. Sourire provocateur qui va avec évidemment, vous avez l’habitude maintenant de ces mimiques. C’était pour que j’te mate ! Allez, avouuue !

- N'importe quoi ! Tu dis n'importe quoiiii !

- Waaah mauvaise foi, pire que moi c’est pas croyable !
éclata-t-il de rire en se laissant tomber en arrière parmi les couvertures.

A première vue cette conversation semblait parfaitement et absolument chelou - nan mais imaginez que Tora débarque à ce moment-là ? La scène qui vient immédiatement à l’esprit c’est Maelyss et Ethan en train de s’arrêter net en pleine discussion avec une auréole en carton se dessinant sur le haut de leur tête. OUI EN CARTON. Même pour Maelyss. J'vous assure que c'est pas un ange.- mais sérieux, vous vous attendiez à quoi de la part d’eux deux ? Une disserte sur la lévitation des corps ? Les deux tourtereaux avaient passaient l’après-midi ensemble à parler, à délirer, à roucouler, à bouffer aussi ; le paquet de chips et les canettes de coca par terre en totale décomposition en étaient la preuve. Normalement y’avait du chocolat chaud aussi mais il était resté à la cuisine parce qu’il était trop chaud justement, surtout qu’il faisait super beau dehors. Aucune discrimination envers le chocolat, z’inquiètez pas. Enfin, bref c’était une aprèm tranquille où la pression de toute la semaine qui avait été encaissée s’évaporait instantanément. Après avoir lâché un délicieux rire qui faisait toujours autant d’effet au jeune homme, la jolie blonde s’enfouit sous la couette. Comme si ça aller stopper Ethan dans son élan. COMME SI QUOI. C’est mignon l’espoir n’empêche. Le brun savait riposter face à ce genre de bouclier stupide par THE contrattaque suprême. Mais si, vous savez le fameux truc que tout le monde détestait parce que c’était juste atroce comme torture ? TICKLING PARTY MA GUEULE. Ses mains savaient parfaitement où se faufiler pour avoir plus d’effet. La preuve, Maelyss riait aux éclats mais en même temps elle le suppliait d’arrêter. J’arrête à votre avis ? Naaaaan. Bad bad bad. Elle lui bloquait une main que hop, l’autre partait déjà sous son haut. La jeune fille réussit à se dégager de son emprise et lui ordonna de stopper ça. ‘tention en échange il aurait des cookies.

- Je sais paaaaaaas, dit-il, le sourire le plus provoc aux lippes, les mains toujours dans celles de la blonde le temps qu’elle négocie.

Ajout de la restitution de ses jeux vidéo. Ah ah ça devient in… Wait…. COMMENT CA ?! C’EST ELLE QUI LES AVAIT PLANQUÉS ?! Oh la fourbe ! Voyant qu’Ethan n’était toujours pas satisfait, elle ajouta le fameux « je ferai touuuus c’que tu veux ». Sauf qu’il était dur en affaires. Très dur. En fait, c’était quasi impossible de négocier avec lui parce que ce mec était têtu, et tout ce qu’il voulait pour le moment c’était la faire chier. Par amour.

- Mais tu fais déjà tous c’que je veux darlin’, lui susurra-t-il avant de recommencer en éclatant de rire.

Certes, c’était un mensonge parce que Maelyss ne faisait pas tout ce qu’il voulait – pis t’façon il s’en fichait un peu - mais c’était une super bonne raison pour continuer ses chatouillements coquins. Pis une belle vengeance aussi. D’où elle me chourave mes jeux vidéo elle ? D’oùùùù ?! Bon okay okay, j’avais passé la soirée avec Gab à geeker sur Skyrim au lieu de rester avec elle, comme je lui avais promis. C’est mal. Tlrrish (c’est censé être un bruit de fouet). En plus on n’était pas mercredi, donc pour le coup j’étais impardonnable. Mais c’est pas ma faute s'il m’avait appelé parce qu’il avait trouvé le moyen de latter la gueule d’un dragon et donc de poursuivre la quête ! Enfin breeeeef. Maelyss le fit basculer sur le côté, et se mit à califourchon sur lui pour le dominer. Raaawrr badaaaass.

- Game over ! Try again ! s'exclama-t-elle, en se recoiffant.

Ethan lâcha un rire cristallin, et décida de croiser ses mains derrière sur sa nuque, abandonnant l’idée de poursuivre la partie. T’façon, j’ai gagné haut la main. Mais comme à chaque fois je la laisse croire le contraire… Quoi ? Nan j’suis pas mauvais perdant ! J’dis ce qui doit être dit, c’tout.

- Try again hein ? T’en redemandes en plus ? la taquina-t-il en riant. J’déconne, puis j’ai beau t’énerver sur ça, j’aime bien quand tu mets des jupes, dit-il non sans caresser de son regard intense les formes de la blonde. Sans déc, ça te donne un p’tit style de femme fatale trop sûre d'elle et tout.

Il glissa doucement sa main le long de la cuisse de la blonde, qui fut tout de suite repoussée. Enfin c’était plus une tentative de repoussage parce qu’Ethan connaissait toutes les feintes pour arriver à son but. AH AH I’M THE MASTER. OBEY ME. Maelyss bascula alors en arrière. Elle veut s’faire désirer la coquine j’ai l’impression. Sa position permit au jeune homme d’inverser la tendance et de se pencher au-dessus de son visage afin de la dévisager. Ses yeux noirs intenses n’arrivaient plus - comme à chaque fois - à quitter le joli minois qui lui faisait face. Fou amoureux. Il finit par presser suavement ses lèvres sur les siennes, et l’embrassa langoureusement. On disait que plus les lèvres de la personne aimée étaient sucrées pour celui qui y goutait plus il était sous son charme. Dans ce cas, Ethan était complétement sous l’emprise de la jeune blonde. Il l’aimait mais tellement. Maelyss rompit ce contact buccale, un peu essoufflée – what ? elle respirait pas ou quoi ? C'est trop bon c'est ça ah ah ? - alors le jeune brun se mit à déposer de doux baiser dans le creux du cou parfumé de la jolie blonde laissant son souffle chaud lui caresser la peau - 99% des femmes trouvaient ça jouissif, le reste c'était les frigides-. Surement attirée par quelque chose, elle se dégagea doucement de son étreinte et rampa vers la chaine Hi-fi obligeant le jeune homme à se redresser lui aussi. Il fit la moue en s’asseyant en tailleur. Il était bien là lui, pourquoi elle bougeait ? Puis qu’est-ce qu’on s’en foutait des musiques qui tournaient depuis tout à l’heure sérieux. C’était juste histoire de s’poser au calme.

- C'est sa chanson préférée, lâcha-t-elle subitement après avoir augmenté le volume.

Sa chanson préférée ? Ok c’est bien sympa, mais la chanson préférée de qui ? Ethan leva un sourcil interrogateur en affichant une mine perplexe. « C’était »…. Donc c’est plus le cas ? Il ne chercha pas la réponse plus longtemps.

- Un jour, des gens de l'armée sont venus à la maison. Ils nous ont dit qu'il était mort. Le cœur du jeune brun rata un battement. Maman a beaucoup pleuré, mais jamais devant moi. J'avais quatre ans.

Crispation. Le jeune homme fixa la jeune fille qui était de dos… Il savait pertinemment que ses parents n’étaient plus de ce monde depuis longtemps - et je sais qu’elle sait que je sais (ouais faut s’accrocher pour suivre c’que je raconte)-.Tous les élèves étant dans la classe de la petite blonde en maternelle étaient au courant à vrai dire. Ethan avait certes une mémoire de merde, mais ce genre de choses bizarrement il n’arrivait pas à oublier. Alors… Pourquoi elle lui racontait tout ça si subitement ? C’était… brutale comme discussion. Surtout que c’était délicat de parler de ça avec lui, lui-même ayant vécu un évènement similaire. Il fronça les sourcils, soudainement méfiant, non pas de Maelyss mais plus de la tournure que prenait la conversation. On pouvait dire que la jeune fille avait manqué cruellement de tact. Fallait qu’elle plombe l’aprèm en rappelant un truc aussi noir. Elle se laissa tomber en arrière et dirigea alors son regard émeraude vers Ethan qui tourna par réflexe son visage vers un point invisible.

- Tu ne l'as jamais connu, si ?

Il hocha négativement la tête d’un mouvement bref.

- Pas vraiment non.

Besoin d'air. Ethan se leva alors du lit et se dirigea vers la fenêtre pour l’ouvrir. Tandis qu’un courant d’air chaud se glissa dans la pièce, il s’accouda au rebord pour regarder au loin et respirer. C’est fou ce que de simples paroles pouvaient le renfermer totalement. Et encore, là c’était Maelyss qui avait engagé le sujet ! Imaginez que ce soit une personne qu’il détestait ? Nan en fait n’imaginez pas, ça vaut mieux. Il ne se souvenait pas vraiment des parents de la petite blonde, ça remontait à trop longtemps. Tout ce dont il se rappelait c’est les « bonjour madame » qu’il adressait à la mère de Maelyss quand il la croisait à la sortie de l’école. Il soupira puis se tourna en s’adossant à la fenêtre, et finit par poser son regard corbeau sur la blonde qui ne devait pas trop comprendre sa réaction. Aller Ethan, elle a rien dit de mal sérieux, faut pas que tu prennes tout pour toi.

- J’peux te poser une question… ?

LA question qui faisait grave flipper. En général, il trouvait ça débile de demander ça parce que la personne était déjà en train de poser une question, mais là fallait amener les choses petit à petit. Ethan s’approcha finalement de sa blonde et revint s’assoir auprès d’elle. Il passa une main lasse dans sa chevelure noire en pétard et soupira encore une fois. S’il soupire autant c’est pas parce qu’il est blasé mais plus parce qu’il est nerveux.

- Tu vas surement me prendre pour un mec chelou… commença-t-il puis il croisa le regard taquin de la jolie blonde. NO COMMENT ! s'indigna-t-il. J’suis spécial d’abord, c’est tout, grommela-t-il en boudant un peu. Maelyss aimait bien quand il faisait sa bouille de mignon, askip elle trouvait ça adorable. Enfin bref. Il se positionna en tailleur tout comme Maelyss et poursuivit d’une voix plus frêle. J’ai… J’ai l’impression que ça t’affecte pas plus que ça, la mort de tes parents. Silence. Okay je veux bien concevoir que t’étais petite et tout quand ça s’est produit mais… Ca t’a jamais rendu… triste ? Il planta ses yeux dans les siens. Ca t’a jamais énervé de savoir que même si t’avais un comportement exemplaire, même si t’as toujours tout fait pour qu’on ait rien à te reprocher, on a quand même trouvé le moyen de t’arracher les personnes que t’aimaient le plus au monde ? Comme ça. Sans raison. Il marqua une pause et baissa les yeux. Je sais que y’a pas d’explication à tout, et que « c’est la vie » mais j’aimerais comprendre… Comment après ça, t’as réussi à refaire confiance à la vie aussi vite et à continuer de l’aimer ? Parce que moi, j’ai complétement décroché…

C’est p’tet con c’que je dis mais je veux comprendre. Y’a pleins de gens dans mon cas qui ont perdu leur parents, et pourtant ça ne les a pas empêché de continuer à vivre leur vie. Moi ça m’a limite anéanti. Pendant tout ce temps je ne vivais pas, mais j’survivais. Et j’essayais d’oublier tout ça faisant que des conneries. Ethan décida de s’allonger, alors il se retourna et posa sa tête brune ébouriffée entre les jambes repliées en tailleur de Maelyss, puis il leva les yeux vers elle, voyant désormais son doux visage à l’envers.

- En vrai, t’es beaucoup plus forte que moi, lui murmura-t-il en enroulant son index dans l’une des mèches dorées qui pendait au-dessus de son visage avant de fermer les yeux.
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Maelyss Haryn
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Sam 11 Oct - 14:19
Le visage du jeune brun s'était doucement assombri, mais Maelyss ne semblait pas l'avoir remarqué. Elle avait été un peu maladroite à parler soudainement de ça, mais c'était dans son caractère. La jeune fille blessait sans s'en rendre compte, tout simplement parce qu'elle ne savait pas qu'elle pouvait faire du mal en en parlant. Elle le regarda se diriger vers la fenêtre qu'il ouvrit sans broncher, son silencieux regard muet posé sur lui. Si un vent chaud et agréable soufflait à présent dans la pièce, l'ambiance s'était complètement glacée.

- J’peux te poser une question… ?
- Oui bien sûr.

Toujours sur le lit, elle se tourna de façon à lui faire face tout en restant en tailleur. Ses mains posées sur ses genoux, elle attendit qu'il vînt la rejoindre sur les couvertures. Elle n'osait parler, de peur de le briser dans son élan. En fait, Ethan était très contradictoire. Il ouvrait sa gueule pour des trucs futiles mais dès que ça virait à l'important ou au personnel, oublié. Nié. Comme si ça n'avait jamais existé. Il refoulait tout. Passé, émotions, sentiments. Tout ce qu'il laissait alors apparaitre au grand jour était alors pure comédie, mensonges parfaitement rodés. Il se mentait un peu à lui-même par la même occasion. Alors quand Ethan montrait ce visage si sérieux et renfermé, Maelyss arrêtait tout et prêtait toute son attention aux paroles du jeune brun. Parce que c'était dans ces moments-là seulement qu'il était le plus sincère. C'était plus le connard provocateur de service accro à la bière comme aux filles. C'était juste lui. Une personne qui avait été blessée, abandonnée. Une personne qui se refusait d'aimer pour ne pas souffrir quand cet amour disparaitrait.

- Tu vas surement me prendre pour un mec chelou… La remarque tira un fin sourire à la jeune fille. NO COMMENT ! J’suis spécial d’abord, c’est tout.

Elle soupira, amusée, en voyant sa tête boudeuse. C'est vrai, il n'était ni chelou, ni bizarre. Il était juste différent. C'était la réplique qui sortait souvent, lorsque Maelyss disait une bêtise et qu'Ethan rirait en lui avouant qu'il la trouvait totalement cheloue. Elle croisait alors les bras et son visage se déformait dans une expression boudeuse. C'était le moment que choisissait alors le jeune homme pour arriver dans son dos et entourer son corps de ses bras protecteurs, l'embrassant tendrement dans le cou en lui confiant qu'elle n'était pas cheloue mais spéciale. Indéniablement spéciale. Ca faisait d'elle une personne unique et c'était pour ça qu'il l'aimait. A en crever. C'était alors le moment que choisissait en général la petite blonde pour lui répliquer qu'il était lui totalement bizarre et qu'il n'utilisait le mot "spécial" que pour tenter d'améliorer son cas.

- J’ai… J’ai l’impression que ça t’affecte pas plus que ça, la mort de tes parents. Silence. Okay je veux bien concevoir que t’étais petite et tout quand ça s’est produit mais… Ca t’a jamais rendu… triste ? Ca t’a jamais énervé de savoir que même si t’avais un comportement exemplaire, même si t’as toujours tout fait pour qu’on ait rien à te reprocher, on a quand même trouvé le moyen de t’arracher les personnes que t’aimaient le plus au monde ? Comme ça. Sans raison. Je sais que y’a pas d’explication à tout, et que « c’est la vie » mais j’aimerais comprendre… Comment après ça, t’as réussi à refaire confiance à la vie aussi vite et à continuer de l’aimer ? Parce que moi, j’ai complétement décroché…

La jeune fille lui adressa un regard triste. C'est vrai, elle l'avait remarqué chez Ethan. Il n'aimait pas la vie. Il se foutait de la vie. Il ne vivait que pour l'instant présent, par peur que celui-ci ne disparaisse plus tôt qu'il ne l'eût pensé. YOLO. Le jeune brun décida de s'allonger et la jeune fille bougea légèrement pour que sa tête vînt se poser sur ses jambes repliées. Son visage penché au dessus de sa tête, ses cheveux créaient comme un mobile au dessus de ses yeux. De ses doigts, il s'amusait à enrouler les mèches blondes qui pendaient librement.

- En vrai, t’es beaucoup plus forte que moi.

La jeune fille sourit et vint faire glisser ses doigts le long de la joue du jeune brun, avant de venir cueillir sa main et de l'amener contre sa joue à elle.

- Si je ne suis pas triste, c'est parce que je ne crois pas vraiment en sa mort. Tant que moi je pense à lui, son souvenir continuera de vivre en moi et de fleurir comme les lys qu'il a offert à maman.

Le présent. C'était totalement frappant comme faute. On n'utilisait jamais le présent ou même le passé composé pour parler des morts. Quand la petite blonde parlait de sa mère, de son passé, elle utilisait toujours l'imparfait ou le passé simple, ce qui était normal. Mais lorsqu'elle parlait de son père, elle parlait toujours au présent. Peu importait de quoi elle conversait, cela se faisait toujours au présent. Comme si il était toujours là. Petite, l'absence de son père lui avait terriblement manqué. Elle ne le montrait jamais, mais lorsqu'elle se retrouvait seule avec sa mère, ça lui arrivait de pleurer. Elle lui demandait pourquoi il était plus là, pourquoi il était parti. Elle se sentait seule sans lui. C'était son père, son modèle. Avec lui la joie du monde avait fui. Alors sa mère s'était mise à lui raconter de ces histoires qu'on racontait aux enfants. Il n'était pas mort, il était juste au ciel. Il était toujours vivant, et il la regardait sans cesse de là où il se trouvait. Il était fier quand elle gagnait, triste quand elle pleurait, et quand elle serait aussi vieille que mamie Thérèse, elle le rejoindrait là-haut elle aussi et ils ne se quitteraient plus. Alors doucement, Maelyss s'était mise à y croire. Et ça l'avait fait devenir ce qu'elle était à présent.

- Tu sais Ethan, ce n'est pas pour autant que je n'ai jamais été triste. Même au départ, c'était dur à accepter. On m'avait enlevé la personne la plus importante à mes yeux. Du bout des doigts, elle caressa la joue du jeune brun. Mais j'ai dû faire avec. J'avais maman avec moi. La douleur est toujours plus supportable quand on a quelqu'un à ses côtés. Alors petit à petit, j'ai grandi avec. Parfois, il faut l'accepter tu sais, notre douleur. Sans ça, impossible de se reconstruire.

La jeune fille souleva doucement la tête du jeune brun pour la poser sur le lit et elle s'allongea sur les couvertures à ses côtés. Elle prit ses mains entre les siennes et approcha son visage du sien pour venir embrasser timidement sa joue. Ses prunelles émeraude le fixaient, doucement mélancoliques. Un sourire triste vint s'installer sur ses lèves roses.

- Je suis peut-être plus forte, mais c'est parce que je l'ai accepté. Toi, tu refoules tout. Je ne te dis pas de l'accepter, parce que c'est tout sauf une chose simple. Mais, arrête de te torturer avec ça.

Elle colla sa tête contre son torse pour mieux sentir sa présence. Non, pour qu'il sente mieux sa présence. Pour ne pas qu'il oublie qu'elle était là. Qu'elle serait toujours là. Comme eux. Elle amena la main droite d'Ethan à venir se poser sur sa poitrine et elle posa sa main sur la sienne.

- Quoi que tu fasses, leur souvenir continuera de vivre en toi. Et d'une certaine manière, eux aussi. Ses joues rosirent timidement et elle laissa s'échapper un fin éclat de rire. Tu imagines s'ils sont au courant pour... nous ? Mon papa doit sûrement passer ses nerfs sur le tien.

Elle rit et l'embrassa à nouveau sur la joue. S'il était encore vivant, Ethan se ferait taper dessus pour avoir touché à "son rayon de soleil". Et Maelyss pour avoir laissé un gars aussi bizarre l'approcher. La petite blonde ferma les yeux. Un portable sonna. La jeune fille gémit.

- Buuh. Me dis pas que c'est Gab qui a trouvé le moyen de tuer un second dragon. Moi qui espérait qu'on ait l'aprèm de libre... se plaignit-elle, une mine boudeuse sur son charmant visage
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Ethan Cooper
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Lun 13 Oct - 20:56
Le jeune homme sentit les fins doigts de Maelyss lui caresser la joue, toujours avec la même extrême délicatesse que les autres fois. Vous voyez, c’est ce genre de filles ultra douces qui le rendaient complétement dingue. Il pouvait rester comme ça des heures, ça rien dire à se laisser bichonner. Limite tellement ça le détendait on pouvait l’entendre ronronner.

- Si je ne suis pas triste, c'est parce que je ne crois pas vraiment en sa mort. Tant que moi je pense à lui, son souvenir continuera de vivre en moi et de fleurir comme les lys qu'il a offert à maman.

Ethan ouvrit les yeux et regarda le visage de la jeune fille qui semblait attristée, alors il porta sa main - toujours aussi froide -  à la douce joue de la blonde et se mit à la caresser à son tour, la sentant frémir doucement. Elle vit donc avec des souvenirs, on m’a toujours dit que c’était la pire chose à faire. Le mieux c’était de tourner la page, sauf que moi j’ai pas réussi, c’est beaucoup trop compliqué. Le jeune brun avait passé la moitié de sa vie à se remémorer les horreurs qu’il avait vécu, toujours traçant le même chemin dans sa tête. "Aimer, c’était l’équivalent de souffrir." Il arrêta de caresser la joue de la jeune fille, ferma les yeux, se crispa. Il se fit violence. Putain c’est du passé, faut pas que j’y repense.

- Tu sais Ethan, ce n'est pas pour autant que je n'ai jamais été triste. Même au départ, c'était dur à accepter. On m'avait enlevé la personne la plus importante à mes yeux.

En fait, on avait un passé assez similaire… C’est pour ça que j’ai l’impression qu’elle peut me comprendre même si elle ne sait pas ce que je ressens. A lui aussi on lui avait, non pas enlevé mais arraché les personnes les plus importantes à ses yeux. Il avait pleins de projets d’avenir, il y avait encore tellement de choses qu’il aurait voulu savoir sur eux, il aurait aimé continuer de vivre un peu plus à leur côté. Il aurait voulu… mais on lui avait brisé tous ces souhaits. Quand une personne n’avait plus d’espoir, plus d’avenir, cette personne arrêtait tout simplement d’être heureuse. Elle se rabattait sur les choses les plus faciles à atteindre, ce qui était le cas d’Ethan. Fiesta, alcool, sexe… Il avait tout lâché, il avait déconné, principalement à cause de ses mauvaises fréquentations. Durant sa descente, il s’était même dressé une liste des cinq règles à ne pas oublier.
« - L’argent ne fait pas le bonheur mais il est plus confortable de pleurer en BMW qu’à vélo
- Pardonne à ton ennemi mais n’oublie jamais le nom de cette enflure
- Aide ton prochain quand il est dans la merde et il se souviendra de toi quand il y sera à nouveau.
- Beaucoup de gens sont en vie seulement parce qu’il est illégal de tuer.
- L’alcool ne résout pas le problème mais le lait non plus, bitch. »


- Mais j'ai dû faire avec. J'avais maman avec moi. La douleur est toujours plus supportable quand on a quelqu'un à ses côtés. Alors petit à petit, j'ai grandi avec. Parfois, il faut l'accepter tu sais, notre douleur. Sans ça, impossible de se reconstruire.

Moi j’avais personne sur qui me rattacher, personne sur qui compter. Largué à l’orphelinat comme un paquet qu’on livre à l’arrache. Le reste de ma famille m’a tourné le dos, toutes les portes se sont fermées sur moi, j’étais devenu le petit raté de la société en une fraction de seconde. J’ai fait les mauvais choix. Mauvais choix sur mauvais choix. Echecs sur échecs. J’ai commencé par blesser des gens pour ne pas à avoir à souffrir en retour. J’voulais pas de leur amour, de leur pitié. J’en voulais plus. La jolie blonde s’allongea finalement à côté de lui, rapprocha ses lèvres de sa joue et vint y déposer un doux baiser. Ethan ouvrit les yeux et tourna son visage vers celui de la jeune fille pour la contempler. A quelques millimètres l’un de l’autre.

- Je suis peut-être plus forte, mais c'est parce que je l'ai accepté. Toi, tu refoules tout. Je ne te dis pas de l'accepter, parce que c'est tout sauf une chose simple. Mais, arrête de te torturer avec ça.

- Je sais… Sauf que j’y arriverais pas seul... lui murmura-t-il doucement en la serrant contre lui.

C’était vrai. L’arrogant, le fier, l’insolent Ethan Cooper n’y arriverait pas tout seul.
Il transformait ses remords à travers ses mauvaises actions, son mauvais « karma ». Il le faisait pour réussir à vivre sous cette culpabilité. Il avait pas un mauvais fond Ethan. Parce qu’en vrai, les gens ne changent jamais vraiment. On garde toujours notre ancienne personnalité sous un tas d’artifice. Du coup, on se demande où est-ce qu'il veut en venir. C'est un gentil ou un méchant, au final ? Il sait pas, il hésite. Faut dire que les méchants ont vraiment la classe, et puis sans déconner c'est toujours eux qui ont le plus de budget. Regarde Batman, il se casse le cul à sauver les gens de Gotham City, il se fait courser par la police à chaque fois et son seul réconfort c'est le corps chétif et frêle d'un pré-pubère collant et niais qui se prend pour un héros. TU SERS À RIEN ROBIN. Alors que le Joker lui il s'en tape. Il te met 3 tonnes d'explosifs sur un paquebot et il s'amuse à installer un compte à rebours, c'est marrant, puis après il se paye des bitches, il en a rien à foutre, il a les moyens et il a que ça à faire. Sauf qu’Ethan ne fera pas ça. Pourquoi ? Parce qu’il a trouvé sa raison de vivre et d’arrêter de faire de la merde. Il soupira amusé, et serra la jolie blonde un peu plus contre lui en entourant son corps de son bras, et embrassa le haut de la petite tête blonde qui était collé contre son torse.

- Quoi que tu fasses, leur souvenir continuera de vivre en toi. Et d'une certaine manière, eux aussi. Tu imagines s'ils sont au courant pour... nous ? Mon papa doit sûrement passer ses nerfs sur le tien.

En même temps que la blonde, Ethan éclata de rire en imaginant la scène. Oputain, mon pauvre padre doit prendre tellement cher à cause de moi. Sincèrement. Si la théorie que mes parents ont vu tout ce que j’ai fait depuis leur mort s’avérait vraie, ben putain mon gars ils ont dû péter plusieurs fois des câbles dans l’au delà. Ils ne doivent pas être très fier de moi non plus… Vous pensez que si je deviens moine, ou ermite ça pourrait effacer toutes mes fautes ? Jor la repentance d’Ethan le sage ? Putain ça en jette nan ? Nan ? Okaaaay. T’façon j’ai pas la foi de me repentir du coup j’vais continuer de vivre ma vie comme j’en ai envie à présent et avec qui j’en ai envie. Maelyss l’embrassa de nouveau sur la joue.

- Au moins, l’avantage dans tout ça, c’est que j’aurai pas besoin de me présenter à ton petit papa. Le truc ultra compliqué pour un gars sérieux ! J’aurai eu des moments de gros stress ! s’exclama Ethan en riant. Il imita la possible réaction qu’il aurait eue devant le père de Maelyss en exagérant. B-bonjour m-monsieur. Vous savez, v-votre fille j-je l’aime beaucoup d-du coup je me suis dit que çaseraitcooolqu’onpuissevivreensemblev’voyez ?

Et c’est là qu’il m’aurait prit pour un bel autiste. Le portable d’Etan se mit à sonner ce qui l’obligea à se redresser pour voir qui c’était. Sincèrement ils sont que ça à foutre de nous faire chier tout le temps ? Romain. Tchip. Ethan hésita à décrocher. Ca s’trouve c’est ultra important. Nan mais je rêve là, depuis quand Romain m’appelle pour un truc important ? Il a surement du trouver un bon plan pour passer easy dans une soirée hype, rien de plus. Comme d’hab quoi.

- Buuh. Me dis pas que c'est Gab qui a trouvé le moyen de tuer un second dragon. Moi qui espérait qu'on ait l'aprèm de libre... se plaignit-elle, une mine boudeuse sur son charmant visage.

Mooh. Ethan sourit et fit mine de décrocher pour jouer avec elle. Puis voyant qu’elle boudait encore plus il rit aux éclats et jeta son portable au bout de son lit. Sourire aux lèvres, il la fit basculer sur le matelas au milieu des couvertures, la tenant par les poignets, en lui murmura qu’il restera avec elle. Il ferma les yeux, inclina doucement la tête pour l’embrasser avec tendresse, lentement d’abord pour lui donner un simple avant-gout. Leurs lèvres se frôlaient simplement, se pressaient tendrement, rien d'approfondi. Il sentait que la jeune fille, sans qu'elle s'en rende compte - c'est un automatisme si vous voulez - désirait poursuivre un peu plus loin c'est mouvements timides lorsqu'elle passait ses doigts dans sa chevelure noire de jais. De l'intensité. Alors il sourit provocateur, et lui caressa du bout de son index sa lèvre inférieure en se noyant dans son regard vert. Il jouait c'est tout.
Se prêtant au jeu, il sentit les bras de la jeune fille remonter le long de son dos puis se glisser autour de son cou. Encore. Il ne se lassera jamais de l’avoir contre lui. C'était tellement agréable. Ethan captura enfin ses lèvres suaves avec plus de passion. Il en profita pour passer le bout de sa langue sur les lippes de la jeune blonde, comme pour lui demander l'autorisation à l'accès à sa bouche. Quoi ? Il faisait pas ça à l'arrache lui ! Maelyss l'entrouvrit. C'était un oui maggle. Ethan intensifia le baiser. Mélange de salive. Il l'embrassa langoureusement, faisant des petites pauses pour recommencer avec plus d'assurance à chaque fois. C'te galoche d'expert poulolo, toutes les femmes aimaient ça. Tout en caressant sa cuisse, Ethan glissa ses lèvres sur sa peau, il descendit petit à petit pour atteindre son cou et y déposer de brulants baisers. Maelyss c'était une sucrerie. Exquise. Tous ses mouvements étaient atrocement doux. Parfois, les mecs 'sauvages' laissaient des énormes traces rouges sur la peau de leurs copines, mais pas Ethan. Le but c'était de procurer du bien pas de faire du trash sérieux. Il entendait la jeune fille lâcher avec désir des petits "arrête-euh" en riant ce qui entre nous voulait plus dire "continue" qu'autre chose. Le baiser se rompt finalement, il s'éloigne à peine pour la contempler, bondir d’un iris émeraude à l’autre et puis pour lui sourire, avant d’en reprendre de la même intensité. Il sourit, joue, la cherche. Ils se chamaillent, ils arrêtent pas. Maelyss tente de renverser la tendance et faire basculer Ethan pour se mettre à califourchon sur lui, gagne, ses lèvres rencontrant les siennes. Elle perd à nouveau. Il plaque les omoplates de la jeune blonde contre le matelas pour la regarder et la maintient par les poignets, visiblement essoufflé. Ils se toisent. Il sourit un peu plus, l’air charmeur cette fois. Voix exagérément suave, un octave plus bas.

- Je t’aime…

Bruit monstrueux de gargouillement qui vient briser l’ambiance so praline. Ethan rougit. Puis il éclata de rire en laissant sa tête brune retomber mollement. LE PLUS GROS FAIL DE TOUT LES TEMPS. Putain ça a tout brisé sérieux.

- Désolé, j’ai trop la dalle, dit-il en posant sa tête contre la poitrine de Maelyss. Tu sais cuisiner ? dit-il en la relavant soudainement, des étoiles dans les yeux. Tora elle me fait de supers bonds plats, mais j’ai jamais eu l’occasion de gouter à ta cuisine à toi.

Comparer la cuisine d’une fille à sa copine c’était comme lui envoyait des putains piques. Une sorte de défi m’voyez ?
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Maelyss Haryn
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Mer 15 Oct - 18:49
Le jeune homme porta son portable à son oreille, faisant mine d'avoir décroché. La moue boudeuse sur le ravissant visage de la petite blonde s'accentua. Il rit, jetant le portable loin de lui. Elle lui tira la langue, mesquine. La faisant basculer sur les couvertures, il se mit à l'embrasser à nouveau, tendrement. D'humeur câline, elle passa sa main derrière son cou et lui caressa machinalement la tête. Il s'en rendit compte, s'arrêta, et du bout de son index lui caressa la lèvre inférieure. Elle sourit, joueuse, et fit glisser ses bras le long de son cou. Elle se mordilla la lèvre, ne pouvant le quitter des yeux. C'était un jeu, mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. Il recommença de l'embrasser, plus passionnément. La caresse de son corps chaud pressé contre le sien était comme une drogue. La jeune fille sentit la langue du jeune homme passer doucement sur ses lèvres et, hésitante, elle finit par céder. Et là, bam. C'était intense, trop intense. Le corps de la petite blonde se convulsa un court instant. C'était bon, trop bon. Les yeux clos, la jeune fille inspirait doucement, son corps entier frémissant sous le sien. Ses lèvres s'étirèrent. Les siennes se retirèrent pour venir glisser le long de sa peau. Son souffle chaud tirait des petits rires à la jeune fille. Il finit par atteindre son cou qu'il se mit à embrasser tout en faisant glisser sa main le long de sa cuisse. Sensuel. Elle hoqueta, rit, tout cela ponctué de supplications à l'égard du jeune homme. Ca la chatouillait. Mais même si elle prétendait le contraire, jamais elle n'aurait voulu que cet instant s'arrêtât. Ce qu'il fit. Il s'éloigna. Recommença. Elle rit. Le repoussa. Le jeu continuait encore et encore. Puis elle le renversa, l'embrassa. Il la fit basculer, gagna. Les poignets fermement maintenus, elle le regardait en souriant, essoufflée. Atrocement désirable. Son sourire s’agrandit. Il approcha son visage. Murmures. Ses mots étaient caresses.

- Je t’aime…

Fin du monde. Le sourire de la jeune fille se transforma en fou rire, rapidement rejoint par celui d'Ethan. Il se laissa retomber. Blasé. Sa tête vint se poser sur la poitrine de la jeune fille. Elle lui caressa doucement la tête. Sourire aux lèvres. Heureuse. Fleurs cramoisies sur les joues. Elle inspira doucement. Amoureuse.

- Désolé, j’ai trop la dalle.
- Je vois ça ! rit-elle
- Tu sais cuisiner ? Tora elle me fait de supers bonds plats, mais j’ai jamais eu l’occasion de gouter à ta cuisine à toi.
- C'est normal. Sinon à l'heure actuelle tu serais en train de débattre avec mon papa dans l'au-delà.

Rire. Elle exagérait bien sûr. Elle commettait juste de temps à autre quelques bourdes aux conséquences plus ou moins désastreuses. Bien sûr elle connaissait les recettes sur le bout des doigts ! Mais parfois oubliait-elle la levure, confondait le sel et le sucre, préchauffait à une température trop élevée, enfin bref. Y'avait mieux comme cuisinière. Une idée lui vint à l'esprit. Elle se releva, prit sa main, l'entraina avec elle.

- Viens, j'ai mieux que de te faire manger ! Elle les fit aller dans la cuisine puis se plaça derrière le jeune homme afin de le pousser jusque devant les fourneaux. Je ne peux pas croire que tu sois si nul en cuisine, c'est impossible ! Et si c'est le cas, bah je vais t'apprendre !

Allez-y. Riez. Z'êtes jaloux, c'est tout. La jeune fille lui indiqua l'évier pour qu'il se lave les mains et ouvrit le frigo. Fanta, p'tits suisses, br... aaah, mais quelle horreur ! Quel est le monstre qui a osé acheté des brocolis ?! Maelyss, 19 ans, allergique aux légumes verts. Heureusement, le frigo contenait d'autres choses. Oeufs, lait, lardons et... aaah ! Pâte brisée ! De quoi faire une quiche ! La jeune fille sortit les ingrédients nécessaires à la recette et les posa sur la table de la cuisine. Elle sortit ensuite un saladier, de la farine, un plat à tarte et mit le four à préchauffer. Elle se tourna alors vers le jeune brun.

- Fais pas cette tête, on croirait qu'il va y avoir un malheur ! Elle rit, puis le tira par le bras. Arrête de faire l'idiot, tu vas très bien te débrouiller ! Puis si y'a un problème je suis là, non ?

Aussitôt dit, aussitôt fait. La jeune fille lui indiquait la démarche mais le laissait totalement libre dans la réalisation de la recette, intervenant que lorsqu'il était sur le point de faire une énorme bêtise. Elle riait, mais il n'y avait dans son rire aucune moquerie. Quelques fois, elle venait dans son dos et lui tenait les mains pour lui montrer comment faire les mouvements, puis elle l'embrassait sur la joue et s'éloignait à nouveau. Et enfin, lorsqu'il eut fini de casser les oeufs, de rajouter le lait et de préparer la pâte, elle se faufila derrière lui pour incorporer du gruyère râpé dans la préparation. C'était, disait-elle, une recette de famille. Non, un secret de famille. Elle posa son index sur les lèvres du jeune homme en souriant. On ne révèle jamais un secret, murmuraient ses yeux brillants.

La quiche enfournée, les deux jeunes gens se défiaient silencieusement du regard. C'était à qui céderait le premier. Ou la première. Soupirant, la jeune fille se dirigea vers l'endroit où Indy entreposait ses recettes. Elle en sortit une pochette rectangulaire qu'elle tendit à Ethan en se mordant la lèvre et en fuyant son regard, l'air faussement innocent. Elle le croisa néanmoins lorsqu'il reprit son jeu. Elle lui sourit, une auréole en carton au dessus de la tête. Il lui fit un savon en guise de vengeance, sous les vives protestations de la jeune fille. Puis il sortit de la pièce pour aller ranger la pochette. La jeune fille en profita pour sortir la quiche du four et la démoula. Elle coupa deux parts, s'en saisit d'une. Lorsqu'Ethan revint, elle en mangea un bout. L'avala. Reposa le reste. Fit mine de s'étouffer.

- Yeeeerk, c'est dégueu ! T'as mélangé le Paic citron et le lait ou c'est comment ? La tête que fit le jeune homme l'acheva. Elle éclata de rire. Ah ah ah, t'es qu'une patate ! C'est délicieux !

Sans lui laisser le temps d'y goûter, la jeune fille s'approcha de lui, glissa ses doigts dans les siens. Leurs mains se balancèrent doucement. Elle s'approcha, encore. Se hissa sur la pointe des pieds. Et ses lèvres à quelques centimètres de son oreille, elle lui murmura doucement :

- Tu vois que ton cas n'est pas si désespéré que ça. Puis, plus câline. Ca mérite un bisou, non ?
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Ethan Cooper
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Jeu 16 Oct - 21:30
- C'est normal. Sinon à l'heure actuelle tu serais en train de débattre avec mon papa dans l'au-delà.

Il déglutit bruyamment. Non ça ne lui faisait pas rire, ça l’effrayait. Parce que déjà de un, il n’avait aucune envie de croiser le papou de sa petite amie – j’vais me faire butter ! ... même si techniquement je serai déjà mort. Ouais donc je vais plus me faire torturer. Magnifique, surtout quand on sait que j’ai une tolérance ZERO face à la douleur -, et de deux il était trop jeune pour mourir. Okay j’ai bien fait de ne pas avoir gouté à sa cuisine en fait. Mais il arrivait pas à croire qu’elle soit si nulle que ça. Lui OK, envoyé quelqu’un à hôpital avec sa bouffe c’était compréhensible, mais elle ? Pas possible. Sinon il était dans la merde ! Z’imaginez ! Elle lui fera jamais de bon petit cupcakes, ni de délicieuses coques en chocolat fourées de chantilly. Non non nooon. Elle pouvait pas lui briser ses rêves comme ça là ! Regarde, regaaaaarde ses yeux suppliants disant « Hein dis, tu plaisantais, pas vrai... ? ». La jolie blonde cessa de caresser tendrement sa tête brune, ce qui arrêta les petits « puurr purr » félin d’Ethan – Quoi ? Chacun sa façon d’exprimer sa félicité hmpf – et se redressa pour l’entrainer vers la cuisine.

- Viens, j'ai mieux que de te faire manger !
- Mieux que de me faire manger ? Huumm…
dit-il en faisant semblant de réfléchir. Ah j’sais ! Tu veux qu’on prenne un bain ensemble ! … Sauf que ça va être un p’tit chouia compliqué dans la cuisine darling…

La connerie ça se soigne plus à c’t’âge-là. Elle le poussa vers les fourneaux. Oui c’est un four, et alors ? Wait… Depuis quand on a un four nous ? Son regard se posa sur les ustensiles à proximité. Eh ! Jure on a un mixeur ?! Putain j’étais pas au courant ! Oui. Ethan c’est le mec qui habite là depuis un bail, mais qui ne sait toujours pas ce qu’il y a dans sa baraque. A vrai dire, pour lui cette pièce s’arrêtait au frigo, et au micro-onde si on faisait large. Qu’est-ce que vous voulez ? Il n’a jamais été amené à cuisiner, parce que Tora lui préparait toujours quelque chose à bouffer. Même quand elle devait se rendre quelque part, elle lui mijotait un p’tit truc. Soumise ? Nan nan vous y êtes pas du tout. Elle anticipait. Elle anticipait la possible catastrophe dont Ethan serait capable si elle le laissait seul, livré à lui-même devant les fourneaux. Qu’elle le laisse un soir faire le repas ! … Le jour suivant ils se retrouvent tous SDF. Parce que ouais, la baraque aura flambé avant même qu’il est touché au four. La baraque et tout le bâtiment.

- Je ne peux pas croire que tu sois si nul en cuisine, c'est impossible ! Et si c'est le cas, bah je vais t'apprendre !

Aujourd’hui chers amis, nous venons d’apprendre les élans suicidaires de Maelyss. Cette fille ne tenait pas à la vie. Vraiment. Ou alors c’était une caméra cachée et elle essayait de le piéger, style « J’ai voulu faire croire à mon copain qu’il avait une chance de ne plus être une merde en cuisine » - le titre est long mais sérieux le scénario risque d’être d’enfer. Bon allez, elle sont où les caméras et le présentateur relou qui se fout de ma gueule ? Un regard autour de lui. Okay pas de caméras, donc elle plaisantait pas. Grave, Ethan posa ses mains sur les épaules de la blonde et la regarda droit dans les yeux.

- Ne redis plus jamais une chose pareille. Si tu tiens tant que ça à mourir y’a des moyens plus simples de le faire. Une pensée pour le lustre du salon, le tabouret de la cuisine et la corde de Conforama dans le placard où on stock tous ce qu’on trouve. Il opina brièvement de la tête. Si si si, j’t’assure que y’a des moyens moins trash et plus rapides.

Bornée, elle lui pointa l’évier du doigt. Du coup on prend notre bain dans l’évier c’est ça ? Nan il était pas con, il le faisait exprès. Il voulait pas concevoir le fait qu’il devait se laver les mains POUR CUISINER. MOI ? CUISINER ? MAIS MERDE, LA FIN DU MONDE EST PROCHE. J’VAIS DETRUIRE L’HUMANITE. JE VEUX PAAAAAAS. Ethan se lava les mains. Oui ben ça va, me regardez pas comme ça, pas envie de lui faire de la peine c’est tout. Par contre pas question que je mette le p’tit tablier rose de lopette là. Je l’ai déjà mis quand j’étais bourré, j’vais pas recommencer cette expérience. D’ailleurs Tora l’avait pris en photo. Faudra qu’il pense à récupérer tous les dossiers qu’elle avait sur lui celle-là, sinon sérieux il était mal.
Ah sa tête. On avait l’impression qu’il allait se faire fusiller. I’m not endanger, I’m the danger ! Dépité et super anxieux, il se tourna vers Maelyss qui sortait les ingrédients pour faire… un ragout selon moi. Ou alors un gâteau au chocolat, y’a de la farine. Mais pourquoi elle sort les lardons alors ? P’taaaain j’comprends pas, j’suis déjà paumé et on a même pas commencé ! Voyez comment ça commence mal déjà.

- Fais pas cette tête, on croirait qu'il va y avoir un malheur !

- Tiens, tu deviens médium j’ai l’impression. Nan parce que justement, il va y avoir un malheur. Avoue tu veux que je fasse sauter l’appart pour me faire emprisonner ?


J’vois déjà les gros titres : « Un jeune homme au passé difficile a tenté de mettre fin aux jours de sa petite amie avec un grille-pain ». Je prendrai pour perpet’ et elle récupéra mon fric comme une chacal. Les femmes sont toutes des manipulatrices ! La petite blonde l’attira vers elle en riant. J’trouve pas ça drôle. Vouala. Il faisait son boudin now.

- Arrête de faire l'idiot, tu vas très bien te débrouiller ! Puis si y'a un problème je suis là, non ?

- C’que t’as pas l’air de capter chérie, c’est que JE SUIS LE FUCKIN’ PROBLEME,
s’exclama-t-il complétement paniqué devant l’insouciance dont faisait preuve la jeune blonde. J’sais même pas casser des yeux sans laisser la coquille dans le saladier ! C’est minable !

Déterminée et masochiste, Maelyss ne baissa pas les bras et l’assista dans toutes les taches qu’il devait faire. Pour l’instant c’était plutôt simple, car d’après ce qu’il avait « réussi » à comprendre, il devait simplement tout mettre dans un saladier et mélanger. Lardon, lait, œufs… Je sais pas casser des œufs. Ethan tenta quand même. Fail. L’œuf se brisa par terre. Consternation. La jeune fille gloussa et l’aida à passer cette étape éprouvante. Et dire que c’était censé être des poussins… Ca vous donne toujours envie de manger des œufs hein ? Hein ? Bande de shitters. Maelyss déposait quelque fois de petits bisous sur les joues du jeune homme comme pour le motiver à continuer. Rawr. Du coup lui il s’appliquait de ouf a bieeen mélanger. Pour en avoir pleins. Profiteur sa mère u know. La jeune fille rajouta du fromage râpé dans le plat, comme quoi c’était l’ingrédient secret pour réussir de bonnes quiches. T’inquiète, j’dirai rien ! T’façon il aura surement oublié. Alors que la quiche cuisait doucement dans le four, Maelyss en profita pour lui restituer quelque chose. Son jeu. Jamais il aurait pensé à chercher dans les recettes d’Indy sérieux ! Elle a pas été réglo pour le coup ! C’est d’la triche ! Il s’en saisit finalement et partit le rangeait à sa place, c’est ça à dire en le jetant sur le canapé. Oui parce qu’en plus d’être une merde en cuisine, Ethan avait les mêmes capacités qu’un poney pour faire le ménage. A son retour Maelyss était entrain de décéder avec sa part de quiche. Il accouru vers elle près à lui faire la manœuvre de Heimlich.

- Yeeeerk, c'est dégueu ! T'as mélangé le Paic citron et le lait ou c'est comment ?

- Mais j-je sais pas ! Putain j’te jure j’ai fait comme tu m’as dit !
paniqua-t-il pour la deuxième fois, complétement dégouté.

Rire. What… ?

- Ah ah ah, t'es qu'une patate ! C'est délicieux !

Pff elle est sérieuse là ? J’ai vraiment cru que mon cas était désespéré pendant un court instant. Croisant les mains derrière son cou, Ethan laissa échapper un rire nerveux, qui se transforma vite en un vrai rire. On s’déteeeeend. Z’avez vu ? J’suis doué hein ? Hein que j’suis doué ? Vous qui ne croyez pas en moi, ça vous en bouche un coin hein ? Bon okay, elle a fait plus de la moitié du taf, mais j’ai aussi ma part de travail dans tout ça ! Maelyss glissa ses doigts entre les siens, puis approcha doucement son visage du sien.

- Tu vois que ton cas n'est pas si désespéré que ça.
- C’est grâce à toi tout ça,
lui susurra-t-il du même ton qu’elle, en caressant du bout de son nez celui de Maelyss.
- Ca mérite un bisou, non ?
- Hmm, je ne mérite qu’un simple bisou ?


Sourire charmeur aux lèvres. Il retira doucement ses mains de celles de Maelyss pour venir les poser sur le plan de travail derrière lui. Ses yeux essayaient de captiver l’attention de la petite blonde. Il se saisit du paquet de farine qui se trouvait à côté, discrètement. La jeune fille rapprocha un peu plus son doux visage du sien, ne remarquant rien. Et lorsque leurs lèvres allaient se rencontrer Ethan renversa le paquet de farine sur la tête blonde de Maelyss en éclatant de rire. Nuage de farine ! Vengeaaaaance ! Il se protégea des missiles que la jolie blonde lui jetait à la l’aide d’un couvercle de casserole et d’une spatule. Le badassme u know. Contrattaque, il lui jeta le reste de la brique de lait vide. Puis il se planqua derrière la table et esquiva un œuf qui s’écrasa sur le mur. Jouer avec la nourriture c’était mal surtout qu’Indy allait péter un câble si elle les voyait. Maelyss se jeta sur lui et lui versa à son tour de la farine dans la gueule. Mort de rire, les deux jeunes gens se faisaient la misère au milieu d’un véritable champ de bataille. Tube de sauce tomate, coquille d’œufs, tout y passer. Le sol de la cuisine était tout blanc à cause de la farine.

- Tora va nous défoncer, lâcha-t-il en riant, complétement bloqué sous le corps de la jeune fille, dans un sale état.

Une idée surgit de son esprit tordu. Sourire démoniaque. Il se releva et fit basculer Maelyss sur son épaule comme un sac de pomme de terre sans faire attention à ses protestations. Alors qu’elle se débattait comme une furie, il se dirigea vers la salle de bain et la plongea dans la baignoire. Maelyss lui ordonna d’arrêter sur le champ, mais trop tard. Il activa la douchette et l’arrosa avec de l’eau tiède. Oui, Ethan s’amusait comme un petit fou à martyriser sa copine, et à la tremper de la tête au pied. Maelyss hurlait d’un son aiguë et riait en même temps devant les imbécilité du brun. La pauvre. Soudain, elle le fit basculer avec elle pour qu’il vienne la rejoindre dans son malheur. La douchette retomba dans la baignoire qui était à moitié remplie désormais, et leur fit une petite fontaine. Les mèches noires d’Ethan lui retombaient mollement sur le visage dégoulinantes d’eau.

- Tricheuse, souffla-t-il doucereux en venant capturer les lèvres de Maelyss.

Une fois leur petit baiser d’amoureux terminé, Ethan ferma la douchette et sortit de la baignoire, complétement trempé. Il retira son t-shirt et le jeta dans le bac à linges à proximité. Il fit pareil pour son fut’. Ne faisant pas attention à la jeune blonde qui semblait rougir, il se saisit de son peignoir qui était accroché derrière la porte. Le fameux peignoir panda. Normalement ça devait lui rappelait des souvenir à Maelyss…

- Allez, j’te laisse te doucher, dit-il en s’enroulant dedans. Y’a des serviettes dans l’armoire ici, puis si tu veux tu pourras prendre des vêtements à Tora pour te changer. J’suis sur qu’elle n’y verra aucun inconvénient à c’que tu lui empruntes quelques fringues. Il s’abstint de lui préciser que si elle ne voulait pas, lui ça ne le dérangeait absolument pas qu’elle se balade toute nue dans l’appart, au contraire ! /PAN/ Je prendrai ma douche après. Il s’arrêta un instant et sourit. A moins que tu veuilles qu’on la prenne ensemble ?

Once d’espoir dans la voix, regard pétillant de malice, il se reçut le gel douche dans la gueule avec un « Sors ! » en prime. Okay j’ai compris. Un éclat de rire, il sortit de la salle de bain et la laissa se doucher en paix.
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Maelyss Haryn
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Mar 21 Oct - 18:50
La jeune fille sourit, de délicates fleurs cramoisies sur les joues. Elle ne remarqua pas le manège du jeune brun, complètement hypnotisée par ses yeux ténébreux. Leurs visages se rapprochèrent doucement. Maelyss abaissa alors ses paupières. Et tout devint blanc. Ethan venait de balancer le pot de farine sur sa tête. Protestant vivement, la jeune fille lui balança alors les premiers objets qui tombèrent sous sa main. La boite vide de lardons fila mais fut interceptée par un bouclier improvisé à partir d’un couvercle de casserole. Et à partir de là, la cuisine devint un véritable champ de bataille. Œufs, ketchup, mayo, tout était bon pour être lancé sur l’autre. Au final, la petite blonde parvint à prendre l’avantage et à lui verser dans les cheveux le reste de farine puis le fit basculer au sol et le bloqua à l’aide de son corps, totalement morte de rire. Elle avait du vinaigre dans les cheveux, du persil, ainsi que du Nutella. Du ketchup dans le décolleté. De la farine sur tout le reste. C’était absolument horrible et gluant. Mais elle riait, parce qu’Ethan n’était pas mieux.

- Tora va nous défoncer.
- C’est ta faute aussi ! T’avais qu’à p… heeey ! Repose-moi !

Le jeune brun s’était relevé avec le corps de la jeune fille sur l’épaule, l’empêchant totalement de s’en dégager. Elle se débattit en protestant mais rien n’y faisait, il avait totalement le contrôle de la situation. Maelyss constata rapidement avec horreur là où l’emmenait son prince charmant. La salle de bain. Ses yeux s’agrandirent, ses protestations redoublèrent. Et lorsqu’il la déposa dans la baignoire et se mit à l’arroser, elle se mit à crier. C’était froid, ultra froid. Mais elle n’arrivait pas à lui ordonner d’arrêter, car dès qu’elle croisait ces yeux qui la faisaient rêver, elle craquait. Et riait, riait. Plus les secondes passaient, plus la baignoire se remplissait. Alors la petite blonde tenta le tout pour le tout et vint cueillir Ethan pour qu’il la rejoignît en enfer. Il bascula sur elle, la jeune fille rit. Ils étaient trempés.

- Tricheuse… souffla-t-il en venant capturer ses lèvres
- Vilain, susurra-t-elle en répondant avec plaisir à son baiser

Lorsque ce fut fini, il coupa l’eau et sortit de la baignoire, suivit par la petite blonde. Elle rougit lorsqu’il entreprit de se déshabiller et par réflexe porta son regard au sol en ramenant ses bras contre sa poitrine. Son manque total de pudeur était particulièrement gênant pour une fille aussi prude que Maelyss. Oui, je soutiens encore l’idée que Maelyss est innocente. Même avec un mec comme Ethan oui c’est parfaitement possible.

- Allez, j’te laisse te doucher. Y’a des serviettes dans l’armoire ici, puis si tu veux tu pourras prendre des vêtements à Tora pour te changer. J’suis sûr qu’elle n’y verra aucun inconvénient à c’que tu lui empruntes quelques fringues. Je prendrai ma douche après. A moins que tu veuilles qu’on la prenne ensemble ?

Les rougeurs sur ses joues s’accentuèrent et elle se saisit du premier truc venu pour faire fuir le jeune homme. En l’occurrence, un gel douche.

- Soooors !

Il rit en sortant de la pièce, la jeune fille souffla longuement. Un coup d’œil dans le miroir pour constater l’ampleur des dégâts et elle se déshabilla en jetant négligemment ses vêtements dans le bac à linge également. Elle entra ensuite dans la douche et poussa un soupir de soulagement en sentant l’eau délicieusement chaude ruisseler le long de son corps. Trois shampoings furent nécessaires pour faire partir l’huile de ses cheveux, mais Maelyss aimait tellement le parfum de la poire que cela ne la dérangea nullement. Avec la pêche il s’agissait là de saveurs particulièrement appréciées par la petite blondinette. Et c’était encore meilleur de s’endormir dans des bras qui sentaient bon la poire. La douche terminée, Maelyss se saisit à l’aveugle d’une serviette dans l’armoire et s’en enroula. Elle en prit une seconde pour ses cheveux avant de se diriger vers le linge propre qui était tendu sur de grands fils au long de la salle de bain. Ce fut dur mais oui, elle réussit à trouver un soutif à sa taille. C’était l’étape la plus compliquée, sachant qu’Indy fait au moins CINQ BONNETS DE PLUS. La jeune fille finit de s’habiller en enfilant un débardeur prune et un short bleu très clair, un peu comme s’il avait déteint au lavage. PLUS JAMAIS DE JUPES. Elle sécha ensuite rapidement ses cheveux, ce qui créa de ravissantes boucles blondes qui coulaient dans son dos telles une rivière d’or, et sortit de la pièce en criant un retentissant « J’ai finiiii ! ». Elle croisa Ethan dans le couloir, celui-ci poussant un long sifflement sur son passage. La petite blonde lui tira la langue comme seule réponse avant de rire quand il la poussa contre le mur, prétextant un « Manque de plaaaace ! Mange-toi le mur darling ! ».

Arrivée dans la cuisine, elle entreprit de ranger leur bordel, vu que jamais Ethan ne toucherait un balai de sa vie. Oui, Maelyss c’était un peu la soubrette attitrée du brun. Un peu. Traitez-la d’esclave devant lui et vous ne vivrez pas plus de deux secondes. Contrairement à ce qu’elle avait pensé à première vue, ranger la pièce ne lui prit que très peu de temps. Trop peu de temps. Elle jeta un coup d’œil à l’horloge murale avant de soupirer. Un second coup d’œil vers le frigo cette fois-ci et sa décision était prise. Elle sourit. Eut une pensée triste pour la cuisine. Et ouvrit les placards.

***

La jeune fille regagna le salon et s’assit sur le canapé où venait de s’avachir le jeune brun. Elle remonta ses jambes pour se mettre en tailleur. Puis croisa les bras.

- Apprends-moi. Le regard suspicieux du jeune homme la força à s’expliquer. Machin a dit « Si un ennemi est plus fort que toi, deviens son ami. Parle avec lui. Réfléchis. Comprends-le. Et quand le temps est venu, frappe. ». Il rit. Mais arrête de te moquer, j’me souviens plus de son nom, c’est tout !

Elle rit à son tour, avant de croiser les prunelles sombres du jeune brun. Elle était mortellement sérieuse, et il le savait. Dans son regard malicieux régnait comme une flamme de défi. Si elle gagnait, il éteindrait sa console pour le reste de la soirée. Et si elle perdait, il ferait pareil vu qu’elle se mettrait de toute façon à bouder et il serait obligé d’abdiquer. C’était ça, être fourbe.

- Celui qui gagne choisit les pizzas ! Et celui qui perd…
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Ethan Cooper
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Mer 22 Oct - 21:42
Bon, j’vais essayer de remettre un peu d’ordre dans la cuisine. Ethan se dirigea donc vers la pièce où avait eu lieu la guerre des aliments. Mais wait… OU SONT LES CAMERAS PUTAING ? FAUT LE FILMER LA ! C’EST LA CHOSE LA PLUS ÉPIQUE DE LA JOURNÉE ! VOUS SENTEZ CETTE EXCITATION ? CE SUSPENS QUI MONTE ? ETHAN VA NETTOYER LE BORDEL QUI L’A MIT ! C’EST UNE PREMIÈRE DANS TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ ! Il ouvrit la porte, vit le carnage, cligna plusieurs fois des yeux, referma la porte de suite en revenant sur ses pas. Okaaay. Donc je propose qu’on fasse comme si on avait rien vu et quand Indy rentrera on dira que c’est Noria qui a foutu le bazar et qu’on a rien pu faire. Ouais voilà c’est ce qu’on va dire. Remettre la faute sur les animaux de sa coloc c’est ce qu’il savait faire de mieux. N’empêche cette fausse joie qu’il nous a mise, c’était violent. Quelques loooooongues minutes plus tard, la jolie blonde sortit ENFIN de la salle de bain. Putain trente ans pour faire un shampoing, c’est abusé… Un, ou plusieurs vu comment sa cocotait la poire lorsqu’elle passa près de lui dans le couloir. Ethan en profita pour mater au passage sa bombe atomique, en lâchant un sifflement, et lui faire bouffer le mur quand elle lui tira la langue. Les couloirs sont de plus en plus étroits de nos jours c’est fou !

Le jeune homme prit à son tour sa douche, en insistant bien sur ses cheveux pour y faire partir le mélange d’ingrédients. Limite à lui tout seul il faisait un plat pour une famille de 12 tellement y’avait toute sorte de trucs sur lui. Du coup, il vida presque toute la bouteille de shampoing et de gel douche. Ethan c’était à la fois une fille et un gosse quand il se lavait. Une fille parce qu’il utilisait tous pleins de produits et qu’il restait parfois des heures dans la salle de bain. Un gosse parce qu’il s’amusait à faire trempette et mumuse avec la mousse. Ouais il se plaignait de Maelyss mais il était pas mieux. C’est du foutage de gueule, oui. Il sortit enfin et alla dans sa chambre se trouver un truc à mettre sur lui. Jogging, t-shirt ample à imprimés chelou, aujourd’hui il avait pas envie de se casser la tête devant son armoire. Il revint au salon et s’étala de tout son long sur le canapé. Ah j’aime consacrer mon énergie à ne rien faire… Maelyss sortit de la cuisine et vint s’assoir au bout tandis qu’Ethan lisait distraitement pour la énième fois la jaquette de bf4.

- Apprends-moi.

Ethan leva doucement les yeux du boitier pour les poser sur la blonde. Qui semblait super déterminée à apprendre justement. Okaaaay. Mais quoi ? Il voyait pas trop ce qu’il pourrait lui enseigner. P’tet elle voulait savoir comment il faisait pour s’attirer de gros ennuis ? Faire le plus de conneries en une journée ? Ou alors elle aussi elle voulait pouvoir engloutir en 30 secondes chrono toute une Forêt Noire pour la gerber juste après parce que c’est trop de sucre d’un coup, du coup ça fait mal au ventre ? Nan plus sérieusement, Ethan voyait pas trop où elle voulait en venir.

- Machin a dit « Si un ennemi est plus fort que toi, deviens son ami. Parle avec lui. Réfléchis. Comprends-le. Et quand le temps est venu, frappe. ».

Ethan lâcha un petit rire devant ce proverbe mal débité – AH AH Z’AVEZ VU Y’A PAS QUE MOI QUI SUIS NUL EN PROVERBE. BAM DANS VOGGLES, BITCHES. – ce qui indigna Maelyss, ses yeux lui renvoyant tout le sérieux du monde. Soupir. Okay j’ai compris… Le brun se redressa pour s’assoir en tailleur à son tour, tout en passant machinalement sa main dans ses cheveux noirs pas encore séchés et complétement décoiffés. Oui, c’était inutile de préciser qu’ils étaient décoiffés mais c’est pour faire style. Depuis sa naissance, Ethan avait des cheveux impossibles à ordonner. Des cheveux de chicano quoi. Sauf qu’il était blanc. So, des cheveux de chicano albinos plutôt. Il posa le jeu sur la table, leva ses iris vers Maelyss, et sourit, espiègle.

- On rajoute des conditions pour donner plus de piments au défi ?
- Celui qui gagne choisit les pizzas ! Et celui qui perd…
- Bah celui qui perd sort le porte-monnaie. Il se fait boloss deux fois quoi…


Ethan était fauché, du coup c’était risqué de proposer ça, vous allez dire. Sauf qu’il était sûr de gagner. Du coup il aurait rien à débourser. Mais nan qu’il ne sous-estimait pas Maelyss ! Il faisait juste absolument confiance en son skill de PGM, c’est tout. Le brun se leva du canapé, et alluma sa play. Ah l’effet que ressentait à un gars quand il entendait la musique que produisait sa console en démarrant, c’était absolument mélodieux. C’était moins ébranlant que celle d’une moto, mais c’était pas mal quand même. Il se retourna vers Maelyss. Et là il se demandait comment il allait faire pour lui apprendre à jouer SANS lui gueuler dessus si elle ne l’écoutait pas, SANS la jeter par la fenêtre si elle se mettait à chercher les touches devant lui comme une autiste, ou encore SANS la tuer si elle jetait sa manette par terre parce que soi-disant elle n’y arrivait pas et qu’il la soûlait. Long soupir. Mon pauvre Ethan va falloir prendre sur toi. Mais d’abord je veux voir un truc…

- Dis darling… ? Commencer doucement avec un appellatif tendre en prenant une voix toute triste et un tantinet mielleuse… Si j’me mets à te crier dessus sans le faire exprès parce que mon instinct de gamer solitaire aura repris le dessus… De la même douceur, avancer le problème que pose l’apprentissage et justifier la possible colère en reprenant le classique « instinct » qui supposerait naturel le fait de s’énerver contre elle… Tu m’en voudras ? Débiter la question en plantant ses yeux innocents dans ceux de sa partenaire en venant se rassoir près d’elle et en glissant ses mains sur sa taille.

L’art et la manière de parler à une fille, première partie, chapitre un. Il s’en voudrait s’il la blessait à cause d’un stupide jeu, alors il voulait s’assurer qu’elle savait à quoi s’attendre. Nan mais qu’elle fasse pas genre sa surprise aussi… Elle sait très bien que j’ai aucune patience et aucune pédagogie. Ou du moins si elle le sait pas, bah elle va très vite l’apprendre ! Ethan glissa son oreillette sur l’oreille de sa blonde et lui tendit la manette après avoir créé un nouveau compte - GreenYellow - et lancé une partie en attente en ligne. Oui en ligne. Ca allait être un massacre.

- Bon pour commencer, je vais t’apprendre les touches de base. Alors t’as le carré qui sert à recharger ton arme, la croix te permet de sauter, le rond d’interagir, et le triangle de changer d’arme. Jusque-là tu suis ? Maelyss répéta docilement ce qu’il venait de lui dire, ce qui tira une risette au jeune brun. Parfait. Ensuite si tu penches la manette verticalement, tu peux voir des touches chelou. L1 là, c’est pour viser, et R1 c’est pour tirer, donc c’est super important, faut pas que t’oublies. Il répéta en lui montrant les respectivement les touches. L1, viser et R1 tirer, ‘kay ? Ensuite R2 c’est pour utiliser le couteau, si tu veux assassiner des gens en traitre par derrière. Oui ben vous vous attendiez à quoi de la part d’un jeu de guerre ? Que les soldats allaient tous se tenir la main et se mettre des fleurs dans les cheveux en courant dans les champs ? Bon. L2 te permettra de lancer une grenade, histoire de déloger des campooses. Voyant la tête que faisait Maelyss, Ethan rit et lui expliqua. Parfois des joueurs campent à un endroit de la map et te mitraillent, du coup pour les faire bouger faut utiliser des grenades. Le brun lui prit quelque minute la manette pour lui montrer quelque chose de technique. Sinon si tu veux courir, il faut faire L3, c’est-à-dire joystick enfoncé que tu pousses vers l’avant. Il lui montra comment faire puis la lui tendit avec un petit "vas-y essaye". Ethan l’aida en posant ses mains sur celles de la jeune fille, comme quand on aide un enfant en bas âge à tenir un crayon. sauf que la c'était une manette. R3 c’est le même principe, mais c’est pour s’allonger cette fois.

Il lui indiqua les fonctions du reste des touches c’est-à-dire les flèches directionnelles, mais ça au pire c’était pas très important si elle le retenait pas. Déjà si elle maitrisait tout ce qu’il lui avait dit, elle allait pouvoir tenir toute une partie entière sans mourir toutes les 20 secondes. Maelyss avait les yeux rivés sur l’écran. Wah elle était trop classe, on dirait une vraie petite geekette c’est trop mignon. Le brun lui souhaita bon courage et s’enfonça dans le canapé.

- Bon, tu joues la première partie. Pour être équitable, on va dire que tu gagnes si t’arrives à rester en vie plus de 10 secondes sur la map. Moi je gagne si j’arrive à faire une série de 20 kills sans mourir, d'acc ?

Bon là on pouvait le dire, il la sous estimait grave. Mais fallait être réaliste, il avait lancé une partie en ligne. EN LIGNE. C’est pas une petite campagne tranquille, c’est un vrai champ de bataille où tous les coups sont permis. La partie commença, et l’ambiance du jeu se lança. On entendait déjà des bruits de fonds d’explosions, des ordres de soldats en anglais etc. Maelyss semblait complétement perdue, alors Ethan lui indiqua ce qu’elle devait faire avant de spawn.

- Là il faut que tu choisisses ta classe, et je te conseille de prendre médecin, comme ça tu pourras t’attribuer un kit de soin si tu te fais toucher par des balles.

Elle pouvait l’écouter et lui faire totalement confiance pour le coup, car il cherchait en aucun cas à l’enfoncer mais justement à l’aider. Pis sérieux, qu’est-ce qu’il y gagnerait à lui dire de la merde ? Absolument rien. Ca lui permettrait juste de gagner encore plus vite et il n’aurait aucun mérite.  Une fois la classe choisit, il fallait prendre une arme. En gros y’avait trois grands types d’armes. Fusil d’assaut, sniper ou rpg ? Maelyss prit instinctivement le sniper. Bon ben okay. Il la laissa faire, et lui conseilla de prendre la M98B car elle avait une grande portée et une grande précision, et puis pour les noo... débutants cette arme était adaptée. Cependant un bipied s’imposait évidemment, histoire d’avoir zéro recul et d’être parfaitement stable. Elle entra donc sur le champs de guerre, armée de son sniper.

- Pour l’instant t’es dans ton camp, là où les ennemis ne peuvent pas venir mais ça veut pas dire qu’ils ne peuvent pas te toucher. Faut vite bouger sinon les snipers adversaires se chargeront qui te déloger de ton camps. Allez go go go !

Fallait la motiver. Adrénaline en pleine ascension. Mais comme il l’avait prédit elle se trompa de touche et au lieu d’avancer elle balança une grenade sur son coéquipier. Good game Maelyss. Heureusement qu’il n’était pas en mode hardcore sinon il serait mouru le pauvre gars. Ethan ravala ses commentaires sarcastiques. Pour faire bonne mesure, il vint se placer derrière la jeune fille, en écartant les jambes, et calqua ses bras sur les siens pour l’aider. Ses cheveux blonds chatouillèrent son visage, c’était horrible.

- Allez à deux on va tout éclater,
lâcha-t-il  avec détermination en plaçant ses mains sur les siennes. On va prendre par la gauche et contourner les ennemis pour OPUTAIN UN CHAR ! hurla-t-il subitement. Vas-y cours cours cours ! Mais nan pas R3 mais L3 ! L3 j’te dis ! Attententends vas-y passe la manette ! Passe la manette ! IL VA NOUS LANCER UNE ROQUETTE !

"GreenYellow tué par Bamdantaggle".
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Maelyss Haryn
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Jeu 23 Oct - 19:58
- Dis darling… ? Si j’me mets à te crier dessus sans le faire exprès parce que mon instinct de gamer solitaire aura repris le dessus… Tu m’en voudras ?

La jeune fille sourit avant de déposer doucement ses lèvres sur sa joue.

- Est-ce que toi tu m’en veux quand je te crie dessus alors que tu n’y es pour rien ? lui demanda-t-elle d’une voix fluette

Un peu oui, mais souvent il finissait bien par comprendre que c’était pas vraiment contre lui. Si elle était énervée, elle n’avait pas en plus besoin qu’il lui tire la tête, surtout qu’étant très émotive elle fondait facilement en larmes. Quand elle se montrait agacée, il gardait ses distances pour éviter une prise de tête inutile. Puis quand elle se mettait à pleurer, il la prenait dans ses bras et la consolait en lui disant que c’était pas sa faute. C’était mignon de sa part de s’inquiéter. Mais il avait raison. Ethan était quelqu’un d’assez dur à supporter. Le genre de mec chiant, un peu rustre sur les bords, détestant particulièrement la défaite la discipline, sauf quand c’était lui qui commandait. Maelyss savait que ce serait tout sauf une partie de plaisir, mais pourtant elle le lui avait quand même demandé. Elle voulait voir, comprendre en quoi jouer était plaisant, assez pour y passer ses soirées. Parfois, les jeunes filles demandaient à leur copain de lâcher un peu la manette pour s’occuper plus d’elles, mais c’était un comportement égoïste et Maelyss n’était pas égoïste. Elle voulait qu’Ethan s’intéresse à elle parce qu’il en avait envie, et non pas parce qu’elle l’y avait obligé. Elle aussi avait des hobbies, et elle n’allait pas tout interdire au jeune brun sous prétexte qu’il pourrait faire autre chose à la place. Alors comme de toute façon elle devait faire avec, autant s’y intéresser un minimum pour voir si ça lui plairait ou non. Ethan lui tendit une oreillette et une manette dont elle se saisit. Elle inspira profondément.

- Bon pour commencer, je vais t’apprendre les touches de base. Alors t’as le carré qui sert à recharger ton arme, la croix te permet de sauter, le rond d’interagir, et le triangle de changer d’arme. Jusque-là tu suis ?
- Carré recharger, croix sauter, rond interagir, triangle changer d’arme.
- Parfait. Ensuite si tu penches la manette verticalement, tu peux voir des touches chelou. L1 là, c’est pour viser, et R1 c’est pour tirer, donc c’est super important, faut pas que t’oublies. L1, viser et R1 tirer, ‘kay ? Ensuite R2 c’est pour utiliser le couteau, si tu veux assassiner des gens en traitre par derrière. L2 te permettra de lancer une grenade, histoire de déloger des campooses.
- Hein ?
- Parfois des joueurs campent à un endroit de la map et te mitraillent, du coup pour les faire bouger faut utiliser des grenades. Sinon si tu veux courir, il faut faire L3, c’est-à-dire joystick enfoncé que tu pousses vers l’avant. R3 c’est le même principe, mais c’est pour s’allonger cette fois.

La jeune fille hocha la tête, lui faisant comprendre qu’elle avait tout retenu. Ou presque. … du coup R c’est la gauche ? Précisons au passage que même si elle savait que R c’était la droite, elle se tromperait quand même. Maelyss, c’était la seule fille au monde qui confondait sa droite et sa gauche A CHAQUE FOIS. La jeune fille fixait l’écran comme si celui-ci allait la manger. Ou donner des envies de meurtre à Ethan sur sa petite personne.

- Bon, tu joues la première partie. Pour être équitable, on va dire que tu gagnes si t’arrives à rester en vie plus de 10 secondes sur la map. Moi je gagne si j’arrive à faire une série de 20 kills sans mourir, d'acc ?
- On voit tout de suite la confiance, ça fait plaisir ! rit-elle

Elle avait beau faire genre, quand la partie commença son visage se décolora. Dix secondes… MÊME CINQ CA VA ETRE CHAUD VU L’AMBIANCE. Elle regrettait déjà ce qu’elle avait dit. Obligé qu’elle fasse n’importe quoi. Donc obligé qu’Ethan la déteste après ça. Gnuh gnuh gnuh, j’aurais dû m’entrainer avec Gab AVANT de demander à Ethan ! Heureusement, ce dernier semblait être d’humeur compatissante. Il prit le temps de lui expliquer le système des classes, les armes qu’il était préférable de prendre, bref, il ne la jouait pas connard. Pour une fois. Niveau arme, elle n’y connaissait rien. Enfin si ! Elle connaissait les fusils d’assaut pour s’être plusieurs fois entrainée au famas avec Nagisa. Elle connaissait les rpg car c’était « le truc pour faire jor que t’es ultra balèze alors que t’as rien dans le crâne ». Mais surtout, elle connaissait les snipers. Qui lui faisaient éviter les combats rapprochés. Et elle se doutait bien qu’en combat rapproché elle ne ferait pas long feu. Instinctivement, elle choisit un sniper. Mtruc là, non sincèrement c’était quoi leur délire avec les chiffres et les lettres ? Ils travaillaient pour Ikea ou c’est comment ? C’était incompréhensible ! Heureusement la petite blonde avait avec elle un habitué du mode hardcore qui fut en mesure de la conseiller sur tout le choix des armes et accessoires. Et oui, une arme badass avec des accessoires de merde, ça fait forcément de la merde. Une fois tous ces petits choix faits, ce fut le moment de jouer. La jeune fille tenta de ne pas se faire surprendre par le bruit omniprésent des explosions et se concentra sur la map. Essaya. C’est trop graaand. Remarque c’était pas plus mal.

- Pour l’instant t’es dans ton camp, là où les ennemis ne peuvent pas venir mais ça veut pas dire qu’ils ne peuvent pas te toucher. Faut vite bouger sinon les snipers adversaires se chargeront qui te déloger de ton camps. Allez go go go !

Oui bah c’est bon j’y vais ! … Minute. On fait comment pour avancer déjà ? Fais comme tout le monde. APPUIE SIMULTANÉMENT SUR TOUTES LES TOUCHES EN FAISANT CROIRE QUE TU SAIS CE QUE TU FAIS. La jeune fille appuya de son majeur gauche sur une touche. L2. Grenade. Sur un coéquipier. Et meeerde. Soudain pris d’un élan de pitié, le jeune brun vint se placer derrière sa néophyte de copine et calqua ses bras sur les siens, ce qui tira un fin sourire à la blondinette. Elle aimait bien quand il faisait ça.

- Allez à deux on va tout éclater. On va prendre par la gauche et contourner les ennemis pour OPUTAIN UN CHAR ! Vas-y cours cours cours ! Mais nan pas R3 mais L3 ! L3 j’te dis ! Attententends vas-y passe la manette ! Passe la manette ! IL VA NOUS LANCER UNE ROQUETTE !

Mais c’était trop tard. Bamdantaggle avait déjà frappé. Alors Maelyss tourna son charmant visage vers le jeune brun, une auréole en carton au-dessus de sa tête. Son regard attendrissant semblait dire « Non mais c’était pour du beurre ! Puis 3 secondes pour une première fois c’est pas si mal ! ». Elle approcha ensuite son visage du sien et vint capturer ses lèvres pour lui forcer un peu la main. Elle avait envie de recommencer.

- T’as cru que j’allais te passer la manette ? lui lança-t-elle, espiègle

Maelyss n’était pas du genre à renoncer facilement. Elle était plutôt bornée et têtue comme fille. Et même si elle perdait, elle continuait quand même, à ses risques et périls. Une nouvelle partie lancée, la jeune fille fut plus rapide à démarrer, choisissant les mêmes options que précédemment. Spawn. Elle s’éloigne sans attendre son reste, trouve un coin en retrait, s’allonge. Le laser vert se posa sur l’adversaire choisit sans qu’il ne pût le remarquer. Celui-ci venait de subir plusieurs attaques, c’était une occasion pour l’achever avant qu’il ne récupère. Elle visa. Tira. ET SON COÉQUIPIER MOURUT, UNE TROLLEUSE VIENT DE NAITRE MES AMIS. Un léger éclat de rire s’échappa de ses lèvres. On sentait le désespoir d’Ethan. Et celui s’accentua lorsqu’une M67 vint cueillir la jolie blonde – même si techniquement le personnage qu’elle incarnait était ni blond ni joli et encore moins une fille – une poignée de secondes plus tard. Maelyss tourna alors son visage rieur vers celui du jeune brun.

- Ca fait 11 secondes ! Puis j’ai tué quelqu’un, même si techniquement c’était pas une personne à tuer, mais j’ai quand même tué quelqu’un ! Elle se lova un peu plus dans ses bras en le fixant toujours de ses prunelles émeraude. Sa moue devint alors légèrement boudeuse. Tu m'en veux pas si je suis nulle ?
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Ethan Cooper
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Sam 25 Oct - 20:53
Consternation totale et absolue. Un air blasé fixé au visage, as always, mais cette fois en plus prononcé. Il ne quitte pas l’écran des yeux, les mains toujours posées sur celle de la jeune blonde. Là Ethan il est en train de regretter d’avoir accepté la demande de Maelyss. Il sait qu’il allait pas tout contenir en lui pendant la durée de l’apprentissage, ça allait forcément l’énerver à un moment donné et il allait pousser sa gueulante. Sauf qu’il se tait. Il se force à ne rien dire. Eh ouais, il fait des efforts le p’tit emmerdeur pour une fois. C’est pas sa faute, c’est surement la première fois qu’elle jouait à un FPS, voir à un jeu vidéo tout court. Elle tourna sa petite bouille de princesse vers lui, et lui vola un baiser, essayant de l’appâter. Et ça marchait à merveille. Il s’adoucit vitesse grand V comme si on lui avait versé de la soupline sur lui. Aw. Il secoua la tête. Nan merde qu’est-ce que je fous, faut pas que je craque aussi facilement !

- T’as cru que j’allais te passer la manette ? lui lança-t-elle, espiègle

- Non mais j’aurai pu nous éviter cette défaite si tu l’avais fait, maugréa-t-il en fronçant légèrement les sourcils, tentant de garder son air de « mec-qui-ne-s’abaisse-pas-aux-marques-de-corruption-bourrées-de-tendresse-u-see»

Puis, il n’aimait pas perdre. C’est tout. Ca le faisait chier, parce que mine de rien, son égo en prenait un coup. Imaginez que ce soit un gosse de 10 piges derrière l’écran qui venait de le laminer ? Aaah tout de suite c’est plus dur à encaisser hein ? Donc après forcément il avait une soudaine envie de se venger mais salement, truc de fou. Limite il voulait massacrer celui qui l’avait tué. Bamdantaggle était encré dans son esprit de vengeur à présent. Je le chercherai, je le trouverai et je le tuerai. TAKEN LE REMAKE MAGGLE. Faut que j’arrête de regarder des films le soir moi… En attendant, Maelyss devenait vite addicte, et sans qu’il ait eu besoin de lui dicter ce qu’elle devait faire, elle avait déjà lancé une partie. Oh bien. Ethan fut tout de suite plus concentré lorsqu’elle se mit à viser. C’était bien de prendre cette initiative mais… c’est pas notre homme darling. Sauf que Maelyss s’en battait les couilles totale, et semblait persuadé du contraire. Ou alors elle savait pas du tout ce qu’elle faisait. Qu’est-ce qu’elle fout ?! Mais nan tire pas ! C’est ton co… Bam. UH UH UH GOTCHA  GOTCHA. Ce troll… Elle venait de oneshot son coéquipier. Et il venait de mourir. What ? C’est bizarre, il n’était pas censé mourir vu qu’on n'était pas en hardcore… Ou alors elle a touché à un truc. Génial. Maelyss éclata de rire. Même si c’était désespérant, une risette vint se glisser sur le visage du brun. Okay c’était marrant aussi.

- Ca fait 11 secondes !
- Trop pas ! J’suis sur ça en fait même pas 5 !
C’te mauvaise foi.
- Puis j’ai tué quelqu’un, même si techniquement c’était pas une personne à tuer, mais j’ai quand même tué quelqu’un !

Vrai. Terriblement vrai qu’Ethan venait de réaliser qu’il venait de perdre. NAN J’VIENS PAS DE PERDRE C’EST JUSTE TOTALEMENT IMPOSSIBLE. Si, c’est possible, la preuve, elle t'a battuuuu. Naaaaan. … Okay, j’demande une revanche, RANAFOUT. Pis elle triiiiiche aussi. C’est pas du jeu de... me regarder avec cet air trop attendrissant. En effet la jeune blonde se blottit contre lui, et plongea ses iris dans les siens.

- Tu m'en veux pas si je suis nulle ?

Réflexion. Nan j’peux pas lui en vouloir. ALORS QUE JE SUIS CENSE LUI EN VOULOIR BORDEL. Ressaisis toi Ethan, te laisse pas avoir. Ça a été prouvé scientifiquement, les nanas comme elle c’comme les chatons, ou dans mon cas les pandas. Ca a été créé pour nous faire craquer. C’est l’instinct, tout ce qui a un petit corps accompagné d’une jolie frimousse ça provoque quelque chose chez nous et boom on trouve la chose mignonne. Il déglutit difficilement. Te laisse pas avoir par. cette bouille. juste. trop cute. kdnfzjekbn. Sauf que trop tard, il a complétement flanché, et fit un câlin à la jolie blonde, sa tête nichée dans son cou. Le genre de câlin rare à savourer.

- ‘Tain comment j’peux t’en vouloir sérieux ? Ma nullité à moi… Il l’embrassa dans le cou. Rien qu’à moi.

POSSESSIF SPOTTED. Il marquait juste son territoire, watcha want dude ? Parce que Maelyss c’était à lui, c’est tout.
Nan mais, elle est vraiment vraiment adorable aussi. J’arrive pas à lui tenir tête. C’est trop injuste mais c’est comme ça, y’a des gens à qui tu peux rien refuser, et Maelyss elle fait partie de ces gens. J’ai honte d’être aussi faible face à sa frimousse tain… Ethan lui déposa un baiser sur son front tandis qu’il lui prit en douce la manette des mains. A mon tour. J’vais lui montrer qui c’est le padre sur BF. Même si du coup, c’est moi qui doit payer les pizzas. Pizza… J’en ai marre des pizzas ! Ca fait quatre jours que j’en bouffe non stop ! J’veux un truc plus, plus BOMBAAAAI m’voyez ? Si on mangeait chinois ? Ou alors mexicain ? Putain ça c’est d’l’idée ! C’soir on va s’mettre bien. Bref concentration.

- Bon, c’est pas tout ça mais faut que je me venge de l’autre connard en char.

DAT RIME. On passe au mode violence. Et ça part direct sur du takakakaka. La M16 elle fume tellement qu’on a l’impression que ça vie en dépendait. Kill sur kill. Que j’brain les ennemis, que j’les teabag comme un shalg. Il enchainait les bon coups, jusqu’à ce qu’il se fasse démonter par un hélico. Rage. Il fulmine. ‘taaaaaain j’suis maudis par les véhicule ou c’est comment là ? Respawn. Puis il se délecta lorsqu’il croisa bamdantaggle posé tranquilou dans son p’tit char de lâche.

- VAS-Y DESCEND DE LA QUE J’TE VIOLE SALE PONEY. KEVIN DE MES FESSES.

Toute chose étant prude dans cette pièce venait de perdre immédiatement son innocence. Attends que j’te troue avec du C4 toi. Tu vas pleurer ta mère, tellement ça va être violent. Il courut vers le véhicule en posant du C4 sur sa route, et là… Freeze. L’écran ne bouge plus. Et Ethan non plus.
Nan. Naaaaaan. Pourquoi ?? Pourquoi maintenant ??
Il saisit des mèches de ses cheveux entre ses doigts et les tire un peu, serrant les dents pour garder au fond de sa gorge cette soudaine nécessité de hurler.
Ça marche pas.
Hurlement de la mort. Puis il prit l’oreiller à côté et plongea sa tête dedans en mordant la taie. Ca rage un max. Il se stoppe, se laisse tomber sur le côté, ferme les yeux.

- J’en ai marre… C’est frustrant…

Aussi frustrant que sa dernière fois à Disney où il avait pas pu faire Space Moutain après une heure d’attente à cause d’un problème technique. Aussi frustrant qu’un fond dans la brique de lait, ou qu’un truc que t’as perdu et que tu retrouves au moment où t’en a racheté un autre. VOUS SENTEZ TOUT CETTE FRUSTRATION OU PAS ?? Bref, il resta un petit moment comme ça, maudissant sa play. Je vais me mettre au tricot, c’est décidé. Soupir 36.

- C’soir ça te dit de manger chinois, ou mexicain ? Nan parce que j’ai envie de changement, de nouveau, j’ai besoin de chambouler mon régime alimentaire tu vois. J’crois au fond j’suis quelqu’un d’instable qui a besoin que son environnement le soit aussi pour pouvoir y vivre. C’pour ça que ma chambre est everyday en bordel, débita-t-il les yeux toujours fermés, d’une voix presque endormie, comme un drogué. Il ouvrit un œil, puis regarda Maelyss. Tu m’comprends ?

Ouaip, les défaites c’étaient comme des facteurs de dépressions pour lui. Ca le faisait plonger dans des badtrip very very freaky décidément.
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Maelyss Haryn
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Lun 27 Oct - 9:08
- ‘Tain comment j’peux t’en vouloir sérieux ? Ma nullité à moi… Rien qu’à moi.

La jeune fille émit un petit rire quand elle sentit ses lèvres lui chatouiller doucement le cou. Elle aimait bien quand il jouait le possessif. Non. En fait elle aimait bien cette idée. D'être à lui, rien qu'à lui. Vitale, comme l'oxygène. Elle était bien dans ces bras qui la réchauffaient. Pas qu'elle avait froid, mais c'était tellement agréable. Le jeune brun lui déposa un baiser sur le front tandis qu'il lui piquait en douce la manette des mains. La jeune fille protesta doucement. Un rire cristallin s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle lui souhaitait bonne chance pour gagner.

- Bon, c’est pas tout ça mais faut que je me venge de l’autre connard en char.

Levant les yeux au ciel, Maelyss se dégagea de l'étreinte du jeune brun pour retourner à côté de lui. Les jambes en tailleur, elle croisa ses mains face à elle et posa sa tête sur le canapé. Un sourire malicieux trainait sur ses fines lèvres. Il jouait à un niveau totalement différent, mais vraiment. La petite blonde jeta un coup d'oeil à ses mains qui dansaient une chorégraphie invisible sur la manette. C'était impressionnant d'en arriver à une telle fluidité. A l'écran tout semblait chronométré au millième de second près. Elle s'apprêtait à lui faire un compliment vaguement admiratif lorsque le jeune brun se fit cueillir en beauté par le lance-roquette d'un hélico. Elle rit intérieurement. Intérieurement parce qu'il semblait déjà rager assez pour ne pas qu'elle en rajoutât encore.

- VAS-Y DESCEND DE LA QUE J’TE VIOLE SALE PONEY. KEVIN DE MES FESSES.

La jeune fille écarquilla grand les yeux en se bouchant les oreilles avec ses mains. Oui bon celui qui les avait envoyer dans les patates tout à l'heure venait d'apparaitre à l'écran, mais était-ce une raison pour en devenir si vulgaire ? Ethan n'est pas vulgaire. C'est sa façon de parler. P'têt qu'il était atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Vous savez, cette maladie qui fait que vous vous sentez obligés d'insulter les autres cinquante-neuf fois par jour pour vous sentir bien ? Ca m'étonnerait même pas qu'il en soit atteint. Son sourire s'agrandit. Elle l'aimait bien Ethan, lui, ses trois qualités et ses millions de défauts. C'était ces derniers qui rendaient les gens attirants. La perfection est d'un ennui. Il était vrai qu'avec Ethan, elle ne risquait pas de s'ennuyer. Il trouvait toujours le moyen de s'attirer des conneries. Un grand hurlement sortit la petite blonde de sa rêverie. Un regard vers l'écran et elle comprit aussitôt. Elle regarda le jeune brun se morfondre à côté d'elle en lâchant un petit soupir amusé.

- J’en ai marre… C’est frustrant…

Les doigts de la petite blonde coururent le long du bras du jeune homme jusqu'à atteindre son visage où ils repoussèrent plusieurs mèches tombant devant ses yeux. Elle sauta du canapé pour venir se mettre à genoux face à lui. Approchant son doux visage du sien, elle déposa tendrement ses lèvres sur sa joue en retenant de sa main ses cheveux pour ne pas qu'ils lui chatouillassent le visage, ce qu'il détestait.

- C'est pas grave. On n'aura qu’à pirater les données de chez DICE pour retrouver sa trace, un passage à l'agence pour récupérer des flingues et on lui règlera son compte IRL.

Elle inclina légèrement son visage sur le côté pour voir celui d'Ethan droit, un sourire malicieux toujours scotché au visage. C'était ça Maelyss. Un tas d'idées complètement tordues à la seconde. Un peu comme Ethan. Les deux ensemble faisaient vraiment la paire. Aussi crétins et insouciants l'un que l'autre.

- C’soir ça te dit de manger chinois, ou mexicain ? Nan parce que j’ai envie de changement, de nouveau, j’ai besoin de chambouler mon régime alimentaire tu vois. J’crois au fond j’suis quelqu’un d’instable qui a besoin que son environnement le soit aussi pour pouvoir y vivre. C’pour ça que ma chambre est everyday en bordel. Tu m’comprends ?

Un éclat de rire sincère sortit des lèvres de la jeune fille. Le pauvre. Elle le fixa de son regard attendrissant en secouant la tête. Son sourire s'agrandit, dévoilant une rangée de dents blanches qui auraient pu faire l'affaire pour une pub Signal.

- Va pour chinois, j'vais payer pour ne pas que tu déprimes encore plus en voyant la facture. Elle rit en lui ébouriffant gentiment ses cheveux corbeau. J'demanderai des fortunes cookies. Pour savoir si je risque de gagner au loto prochainement. Et si tu risques de te faire encore abattre par ce gamin de dix ans.

Elle lui tira la langue, mesquine, avant de se relever et de saisir l'annuaire, qui jusque-là servait de table improvisé, lui et le dico des bonnes manières, sûrement offert à Ethan par Indy. Sûrement jamais ouvert non plus. Se saisissant de son portable, qui jusque-là gisait dans le sac de la jeune fille misérablement jeté à l'entrée lorsqu'elle était arrivée, Maelyss composa le numéro d'un resto non-loin de la résidence qui faisait aussi les livraisons.

- ... Allo, oui bonsoir, ça serait pour passer commande pour une livraison à domicile. ...  Oui. ... Oui dans trois quarts d'heure c'est okay. ... Donc euh, quatre nems au poulet, du bœuf thaï ... oui avec les pousses de bambou là, du riz sauté au curry, de la salade chinoise au poulet et jambon et... vous faites toujours les petits biscuits avec des petits mots dedans avec des trucs bizarres écris dessus ? ... Ah cool, merciii. ... Oui oui ça sera tout. ... Okay merci beaucoup, au revoir !

La jeune fille raccrocha, avant de constater qu’elle avait un appel manqué. D’un certain Damien. … C’est qui Damien déjà ? Assez surprise, la jeune fille retourna dans le salon, posa l’annuaire en équilibre précaire sur le bord d’une commode et s’assit dans le canapé. Elle tourna alors un visage étonné en direction du jeune homme.

- Damien… tu connais ? J’en ai un dans mes contacts qui vient de m’appeler mais je me souviens plus de qui il s’agit.

Ah, Maelyss. Sa mémoire se limitait essentiellement à des trucs de bouffe, comme le prix d’un paquet de tucs lorsqu’il est sous réduc de 36,82% ou l’horaire d’ouverture du Cookie d’Or le samedi matin. En dehors de ça, sa mémoire était assez sélective et lui jouait souvent des tours. Une vraie tête de linotte. La petite blonde s’allongea à moitié sur le canapé, posant sa tête sur les genoux du jeune homme. Elle le regardait de sa tête à l’envers comme un poisson vous regardait depuis son bocal.

- Ca te dit un film avant de manger ? Qui fasse pas trop peur sinon je vais faire des cauchemars. Son ravissant minois se déforma en une petite moue boudeuse, avant de revenir totalement normal. Mignon et innocent. Oh ! Je pourrais dormir ici ce soir ? J’ai la flemme de rentrer, dis oui dis oui dis oui, le supplia-t-elle de son regard brillant en glissant ses fins doigts dans les siens. S'il-te-plaiiiiit...
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Ethan Cooper
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Lun 3 Nov - 22:06
J’aime bien être consolé, qu’on me cajole, me faire choyer, surtout quand c’est par une jolie fille, et que cette jolie fille c’est Maelyss. Ca le détendait. Juste le fait qu’elle soit près de lui, ça lui réchauffait le cœur. Compatissante, la petite blonde lui caressa avec tendresse le visage en écartant ses mèches noires qui lui retombaient sur le visage, se leva en prenant soin de ne pas le chatouiller avec ses cheveux car il ne supportait pas ça – j’note l’effort au coin de ma tête, pour faire pareil si jamais y’avait un truc qu’elle n’aime pas que j’fasse à mon tour… Question de principe kay ? - et l’embrassa sur la joue. Enfin c’est ce qu’elle voulait faire, car Ethan tourna la tête au dernier moment pour que ça soit c’est lèvres qui capturent le baiser. Fouuuuuurbe. Sourire innocent. Il se redressa et s’assit en tailleur, les cheveux en bataille.

- C'est pas grave. On n'aura qu’à pirater les données de chez DICE pour retrouver sa trace, un passage à l'agence pour récupérer des flingues et on lui règlera son compte IRL.
- Chiche… ?


Lueur de défi à la Cooper suivis d’un rire cristallin. Ouais ils étaient tarés et alors ? C’était ce qui faisait leur originalité et leur différence puissance k12. Ils s’éloignaient un peu des couples normaux, en gardant une bonne complicité tordue. C’était beau. Et ça en faisait jalouser certains. Mais bon fallait bien un peu d’excitants, de piments dans une vie pour requinquer, relever le tout. LA VIE C’EST UN COUSCOUS EN SRED. Maelyss rit quand Ethan lui débita son speech chelou.  

- Va pour chinois, j'vais payer pour ne pas que tu déprimes encore plus en voyant la facture.

- Naaaaan, je paye t’inquiète, j’ai perdu, j’assume,
la coupa-t-il en décalant sa tête sur la gauche pour qu’elle arrête de lui ébouriffer ses tifs déjà bien assez en bordel.

- J'demanderai des fortunes cookies. Pour savoir si je risque de gagner au loto prochainement. Et si tu risques de te faire encore abattre par ce gamin de dix ans.

Gnagnagna. Elle lui tira la langue, détourna la tête en faisant sa bouille de con qui boude. Je me suis juste fais avoir par surprise c’est touuuuut. Ca ne se reproduira plus. J’vais me surpasser ! I’m deteeeeeer. Tandis que la blonde se leva pour commander leur repas, Ethan relança sa play en soupirant. Sale merde, va. Tu mérites même pas que j’t’allume, ingrate ! A partir d’aujourd’hui j’t’abandonne sous la poussière dans un vieux placard avec Emilie ! VOUALA. Regard vers sa petite play 4 qui émit le « tut » habituel de reboot… … … mhpf … … … Oh nan pardon je m’excuuuuuuse, j’voulais pas te dire ça, faisons la paix mon amo… Hrreum, mon amie de toujours. Partenaire. Friend  quoi. Il passa sa main un instant près du ventilo pour évaluer la chaleur qu’elle émettait. Hum… Ca va. Ethan lança donc une nouvelle fois le jeu, remit son oreillette, et relança une partie le temps qu’elle revienne. Juste une partie après j’arrête promis.
GNAH. ON S’FAIT SPAWN KILL. Putain partie de meeeeeerde. Ne voulant pas réitérer l’expérience de tout à l’heure, ni ragequit, Ethan changea directement de camps, pour aller chez les russes. Par chance, l’administrateur ne le kick pas. Quand il a vu mon niveau il s’est dit « Ah ok, cool pour nous ». Les chevilles... Faut capturer le point B, opération tempête de feeeeuuu. Le jeune brun ne remarqua pas Maelyss qui était revenue. Bim ! Headshot mon salaud ! Rush, rush , rush ! Putain ils reprennent A, ET COMME PAR HASARD Y’A PERSONNE QUI DÉFEND ! Ethan se fit pécho au couteau. Gnaaaah. Respaswn. TAIN TOUS MES COÉQUIPIERS SONT DEAD. Escouade en carton ! Votre équipe a gagné. Bah heureusement tiens. Nouvelle partie en hardcore cette fois ci. Une seule partie hein ? Nan mais c’est la dernière promis ! En plus y’a du poneys à roxxer sur celle-là ah ah.

- Damien… tu connais ?
- BIM ! Au magnum ma gueule, c’est qui l’dominateur ?
s’exclama Ethan en lâchant un rire sadique. Hum tu disais ?
- J’en ai un dans mes contacts qui vient de m’appeler mais je me souviens plus de qui il s’agit.
- Il s’appelle comment ?
redemanda distraitement le brun sans quitter l’écran des yeux. Aaaaah un avion, IL EST POUR MOI. Nan nan nan nan j’ai dit il est pour moi, il est pour moi euuuuuuuh ! SALE SHLAG !

Regard vers l’engin qui décolla sans l’avoir attendu. Il m’a volé mon navion… C’était le mien… C’était mon navion… Attends, t’sais quoi ? Tu vas en bouffer du rpg. Ethan fit exprès de se suicider pour changer de classe. Hin hin, j’adore le mode hardcore. Il visa l’avion qui faisait des louping dans son champs de vision. Je vais t’avoiiiir. Et pan, petit lapin.
L’avion explosa.
QUAND JE ROQUETTE, CA FOUUUUEEEETTE. Fier de lui, il se tourna vers Maelyss, l’air de dire « T’as vu ce coup ? ». Ouaip, elle l’avait bien vu mais elle s’en foutait vu le regard qu’elle lui lançait. Hrrum je… je vais éteindre. Contraint, Ethan se leva, et éteignit la play, tout de même content de son coup de batard. Bien fait, la prochaine fois il me volera pas mon avion, c’tout. La blondinette lui reposa donc ça question, et masquant son soudain pique de JALOUSIE – C’EST QUI CE DAMIEN QUI L’HARCELE LA ?? … Calme. - Ethan réfléchit quand même quelques instants.

- Bah… J’en connais bien un mais ça m’étonnerait que ce soit lui quoi… Il prit soudainement un air qu’il voulait « faussement » jaloux. A moins que tu fréquentes les mecs des bistros chauds de Chantilly ?!

Ethan lâcha finalement un rire et laissa la blonde s’allonger, en posant sa tête sur ses genoux. Maelyss était vraiment pas du genre à trainer dans ces coins-là, lui non plus au d’ailleurs, si si j’vous je promets. A part le NC, les bars de toquards c’était pas son trip. La boite de nuit la plus huppée de Chantilly gardait une bonne réputation malgré les phénomènes qu’on pouvait y trouver. Je ne me sens absolument pas du tout visé. Y’avait rien de très « hard », le DJ était grave sympa, les barmans encore plus, et pis les videurs ne toléraient aucun dérapage style dégradation des locaux etc. DONC LE NC CEY LE BIEN. VIENDEZ TOUS. Ouais j’fais d’la pub, problem ?

- Ca te dit un film avant de manger ? Qui fasse pas trop peur sinon je vais faire des cauchemars. Oh ! Je pourrais dormir ici ce soir ? J’ai la flemme de rentrer, dis oui dis oui dis oui. S'il-te-plaiiiiit... le supplia-t-elle de son regard brillant en glissant ses fins doigts dans les siens.

- Et tu me supplies pour un truc pareil ? C’est plutôt à moi de te supplier pour que tu restes, tu ne crois pas ? Il l’embrassa tendrement, touchant un peu son nez. Woh c’est chaud à l’envers aussi ! Sinon pour le film, j’ai pensé à Conjuring, c’est sympa, sourit Ethan alors que la jeune fille esquissa une moue boudeuse. Gnoooh. C’est bon j’rigole, euh on s’fait un Pixar ? Ca fait pas peur puis c’est cool, je regardais tout le temps ça quand j’étais petit. Némo, Monstres et Compagnie, Cars, Wall-e,  ça a bercé son enfance… Oh ! Tu t’souviens quand on s’prêtait des DVD justement ? J’m'en souviens, tu me les piquais tout le temps ah ah !

C’était l’instant nostalgique, présenté par nos partenaires. Soudain, alors qu’ils allaient se mamourer - new verbe yeaaaaaah -, coupure de courant. OH MAIS C’EST GENIAL. Ethan resta un petit moment dans sa position puis se redressa. Y’a toujours des coupures de courant à Otelo c’est dingue. Trop de gens qui utilisent l’elec en même temps ou quoi ? Putain, la dernière fois ça m’était arrivé sous la douche. Il s’était mit du shampoing dans les yeux, avait glissé sur le carrelage à cause de l’eau qui avait débordée, s’était cassé la gueule dans le couloir, et quand la lumière était revenue, Tora avait retrouvé Ethan en petite serviette en train d’avancer somme un HANDICAP' aveugle les yeux pleins de mousse dans le salon. Elle avait eu une crise de fou rire. Et lui, il lui avait boudait pendant deux semaines. Merci d’avoir raconté cette anecdote très sympathique, l’auteur. Pas de quoi.

- Bon j’vais voir, reste-là. Ou si t’as peur suis-moi.

Il se leva donc du canapé et essaya de se diriger dans le noir à taton. Faudrait qu’on fasse ce genre d’entrainement à l’agence, parce que mine de rien c’est ultra hard de se repérer dans un noir totale, bordel. Ou une formation « œil de faucon », stylée, trop classe jor waw je kiffe ton œillade. Bref. Ethan trouva la commode. En se cognant dedans. Des jurons, des jurons et encore des jurons. Il se prit la porte. Orteil, petit appendice servant à détecter les coins des portes et des meubles. Merci Dieu. Le brun continua son avancée en trébuchant sur un truc doux. Qui feula. Merde ! Noria ! Aaah sorry ! En plus, il savait pas si la blonde le suivait. Mais il valait mieux pour elle que non vu comment Ethan était très mauvais éclaireur.

- Maelyss t’es où ?

Vouala, on a l’air de deux perles, perdus dans leur propre appart. Su-per. Enfin il réussit à atteindre le hall.
Cette caresse limite sexuelle qui tu fais au mur quand tu cherches l’interrupteur.
Il appuya. Pas de courant. Bon ! Lampe torche ! … Elle est dans ma chambre. Naaaaaan. Je veux pas refaire tout le parcours…

- Darling, tu peux aller chercher la lampe torche dans ma chambre s’te plait ?

Envoyé sa femme au front, check !
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Maelyss Haryn
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Mar 4 Nov - 21:00
- Et tu me supplies pour un truc pareil ? C’est plutôt à moi de te supplier pour que tu restes, tu ne crois pas ?
- Tu m'aurais suppliée ? lui lança-t-elle, terriblement mesquine.
- Sinon pour le film, j’ai pensé à Conjuring, c’est sympa. C’est bon j’rigole, euh on s’fait un Pixar ? Ca fait pas peur puis c’est cool, je regardais tout le temps ça quand j’étais petit.
- Han oui ! Tu vois que tu peux réfléchir quand tu veux ! rit-elle en esquivant sa main qui allait lui faire regretter ses paroles. Va pour un Pixar !
Oh ! Tu t’souviens quand on s’prêtait des DVD justement ? J’m'en souviens, tu me les piquais tout le temps ah ah !
- C'est faux ! se défendit-elle en faisant de grands yeux à son accusateur. Tu me les avais passés, PASSÉS !

A chaque fois qu'il la charriait sur tel ou tel truc, fallait qu'elle tombe dans le panneau. Bien sûr qu'elle ne les lui piquait pas, c'était pas son genre. Ils se passaient les cassettes - ça existait encore à l'époque - ou les DVDs à la récré, en prenant garde à éviter l'ombre menaçante de Nora, qui régnait sur la cour telle un vautour mangeur d'enfants. Maelyss aimait bien les Pixar, et les dessins animés en général. Les enfants actuels ne regardaient plus trop la télé en général, alors que quelques années auparavant à peine, les jeunes pouvaient passer leurs journées devant tant c'était passionnant. Et puis surtout, il n'y avait rien de plus agréable que de commencer la journée en se regardant un épisode de Lou avec un bol de chocapics rempli à ras bord. Peu importait l'école juste après, un extrait de Martin Mystère et la joie d'affronter une nouvelle journée venait toute seule !

Toujours à l'envers, la jeune fille fixait de ses grands yeux lumineux le visage de celui qui la faisait tant tourner en bourrique. Elle sourit ; c'était drôle de le voir de l'autre côté. Il approcha son visage, voulant certainement l'embrasser une énième fois. Sauf que les plombs sautèrent. La jeune fille laissa échapper un fin éclat de rire ; cela arrivait souvent.

- Bon j’vais voir, reste-là. Ou si t’as peur suis-moi.

Elle resta allongée sur le canapé et ferma les yeux.Elle n'avait aucun mal à déterminer l'avancée du jeune brun, vu tous les jurons qu'il lançait et les meubles qu'il se prenait.

- Maelyss t’es où ?
- I am everywhere ! s'exclama-t-elle en riant, toujours avachie sur le canapé
- Darling, tu peux aller chercher la lampe torche dans ma chambre s’te plait ?
- Y'a mon portable pas loin de toi normalement, il est posé sur la commode !

Aaah. La flemme de bouger. Et de se prendre tous les meubles. Mais voyant que le jeune homme s'impatientait, sûrement parce qu'il ne trouvait pas ledit portable - ce qui était normal vu qu'il était dans sa poche -, la jeune fille décida finalement de se lever. Elle leva le pied, se prit la table basse, trébucha sur le tapis, s'explosa la face contre le mur, retomba sur le fesses au sol et décida finalement de ne pas bouger.

- Aïïïïe...

Et lorsque la lumière revint finalement dans la pièce, elle était assise au sol en train de masser son pauvre postérieur endolori tout en se plaignant contre les carottes QUI NE PERMETTAIENT PAS DU TOUT DE VOIR DANS LE NOIR COMME AVAIT PRÉTENDU SA MÈRE. MENSONGES, CALOMNIES. C'est comme la rumeur que le poisson rendrait intelligent, c'était FAUX. La fois où elle avait quasi fait une overdose de poisson pané avant un contrôle d'anglais, ça l'avait juste rendue malade ! La petite blonde se releva en saisissant la main compatissante que lui tendait son compagnon. Elle se redressa, trébucha à nouveau et finit dans les bras d'Ethan qui avait anticipé le coup. Et comme elle avait vraiment la flemme de tomber à nouveau, elle lui souffla à l'oreille de la porter comme une princesse. Ce qu'il fit. Mais plus en mode bourrin qu'autre chose. Elle cria lorsqu'il la lança sur le canapé comme on lançait un sac de patates : avec délicatesse et finesse. Elle voulut protester sur ce traitement qui n'était pas du tout destiné à une princesse mais fut stoppée net dans son élan par les mains baladeuses du jeune homme qui la firent rire aux éclats. Elle le suppliait de s'arrêter, mais il se contentait de lui susurrer d'une voix sadique qu'elle pouvait toujours courir. Elle le fit alors basculer sur le côté, son corps tomba du canapé pour se retrouver au sol. La petite blonde à cheval sur lui, il était bloquééé. Elle éclata de rire en lui faisant manger un coussin. NUM NUM NUM.

On sonna à la porte. La jeune fille se releva puis courut presque jusqu'à l'entrée pour éviter les attaques du jeune brun. Elle passa une main distraite dans sa chevelure blonde avant de tourner la poignée et de tomber sur un jeune homme de son âge, yeux noisette et cheveux châtains, plutôt petit et pas très musclé. Il portait un casque de scooter rouge et blanc avec la mention "Chinatown express" dessus, ainsi qu'un sac plastique assorti dans les bras.

- Heeey Thomas ! J'avais oublié que t'étais de service !
- Heeey Maelyss ! J'avais oublié à quel point t'es blonde !
- Ah ah, si drôle.
- Rooh, que t'es susceptible ! Tiens, ta commande.

Le jeune homme lui tendit un grand sac plastique contenant plusieurs boites en carton donc l'odeur lui faisait doucement frémir les narines. Elle s'en saisit en le remerciant avant de jeter un coup d'oeil dans son dos. Ethan arrivait. La petite blonde salua le vendeur puis se retourna en emmenant leur repas dans le salon, sans faire attention au regard de ce dernier qui trainait doucement sur le short moulant délicieusement ses petites fesses. Néanmoins, elle se rendit compte que la température ambiante piqua brutalement dans le négatif. Alors quand le jeune brun passa près d'elle, elle se mit sur la pointe des pieds et, faisant glisser ses fins doigts sur sa joue, s'arrangea pour lui voler un baiser. Elle s'écarta, se mordit la lèvre inférieure en riant et fila avant qu'il n'eût le temps de lui attraper le bras. Thomas détourna son regard vers la porte. Mater une meuf, c'est bien. Si c'est celle d'Ethan, c'est dangereux. Masochiste. Suicidaire. Bref, chasse gardée. Il se racla la gorge, attendant d'être sûr que la petite blonde fût bien partie avant de prendre la parole.

- Toi maqué ? Et du sérieux en plus ? Naaaan, arrête de déconner !

Dans la cuisine, la petite blonde n'entendait pas la discussion entre les deux jeunes gens. Elle se saisit de deux bols (c'était plus simple pour manger), de verres et de couverts avant de retourner au salon et de les disposer sur la table. Elle alluma ensuite la télé, lança un film et retourna s'asseoir au fond du canapé en ramenant ses jambes contre sa poitrine et en posant sa tête sur ses genoux, attendant que le jeune homme revienne pour démarrer. Car manger, c'était bien. Regarder un film, c'était bien. Mais les deux en même temps, c'était GENIAAAAL.
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Ethan Cooper
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Jeu 6 Nov - 22:51
- Y'a mon portable pas loin de toi normalement, il est posé sur la commode !
- Oui ben j’vois que dalle t’es marrante toi…


Râleur, Ethan se mit à tâter un peu tout ce qu’il y avait autour de lui - que c’est pervers dit comme ça - et il tomba sur un truc chelou. Un truc mou, un peu dégueu sur les bords. Mon. Dieu. What. Is. Dis. Shit ? Il déglutit, et balança le truc qu’il venait de toucher au fond de la pièce. Je veux pas savoir ce que c’est finalement… Bon il est où son putain de tel ?! J’vois rien… Ah… ? AH… ? Serait-ce… Le brun fit tomber l’annuaire, qui avait servi un peu plus tôt à trouver le num du resto chinois, sur son pied. Il hurla, et insulta le premier animal qui lui vint à l’esprit. Les pigeons.

- Maelyss bouge toi, j’le trouve paaaaas !

C’était un gosse oui. C’est pour ça qu’il était si attachant. Il entendit la jeune fille se prendre à peu plus tout le mobilier dans la gueule. Ethan commença à ricaner doucement, puis il explosa littéralement de rire en voyant la jeune fille par terre quand la lumière revint. La pauvre, et dire que c’était sa faute vu que c’était lui qui l’avait envoyé. Le brun se calma un peu, puis repartit dans un fou rire, en restant cacher dans le hall pour pas qu’elle remarque qu’il se foutait de sa gueule. Il se moquait alors qu’il avait pas fait mieux. Eh ho j’suis pas tombé ! Bravo. Il secoua la tête, et décida d’aller venir à son secours. Moh ma petite maladroite… Il lui offrit sa main et la rattrapa de justesse avant qu’elle ne refasse un câlin au sol. Commence pas à me chourer ma meuf toi… C’était donnant donnant. Lui il la trompait avec le mur et elle avec le sol. C’est beau la tromperie avec les fondations de l’appart. Coquine, Maelyss resta dans ses bras et lui demanda de la porter, et sans qu’elle eut finit sa phrase, Ethan la bascula sur son épaule et la jeta sur le canapé en riant. C’est une princesse bonhomme j’y peux rien ! Regardez là, cette fille c’est l’incarnation de la virilité. Ou pas. Bouille à croquer, prunelles émeraudes super innocentes, bouche rose que t’as envie d’embrasser h24, chevelure soyeuse, corps de voleuse sexy qui s’infiltre easy dans les endroits étroits comme dans les films style Nikita, fldcjhfo je suis dingue d’elle. Joueur, le brun la fit basculer sur le canapé en la pelotant et en l’embrassant par moment. Le soir, Ethan avait les mains vraiment baladeuses c’était pas sa faute, c’était plus fort que lui. Pis c’est elle qui me… me… fin elle me provoque en me regardant avec son air tentateur de prude ! Ca veut rien dire mais osef. La blondinette se tordait de rire et gesticulait pour échapper à son emprise et inverser la tendance. Elle réussit car le brun décida d’arrêter son petit jeu pour qu’elle puisse elle aussi avoir son moment de gloire – la galanterie u see – et ils tombèrent tous les deux par terre, entre le canap’ et la table basse. Argh. Ethan qui était en dessous venait de prendre cher. Faudrait qu’on pense à acheter de la moquette ultra douce et soyeuse, 100% cachemire ou pure soie d’Egypte, pour amortir les chutes. Indy, a Noel on va faire fumer notre CB pour re-décorer l’appart c’est moi qui te l’dit. Han vivement Noel… NEEEEEIGE. CADEAAAAU. CHOCOLAAAAT. PRIIIIIME. Hrrm.
Le brun laissa trainer son regard sur la demoiselle qui le chevauchait. Bouyah… Puis elle tenta de l’étouffer avec un oreiller. Argh nomnom pfff eurk nonmonnmnom on veut m’assassineeeer nomnomom. La jeune homme essaya de la repousser et tourna sa tête sur la côté en reprenant son souffle. Ma meuf me vioooooool. Avec un oreiller en plus, pour rajouter un peu plus de douceur, m’voyez. Apparemment le livreur était venu au secours d’Ethan. Oh Brian, you are my hero ! La blonde se leva esquivant l’oreiller tueur que venait de lui tej Ethan. C’pas moi ! Il s’est jeté sur elle. C’est un aiment cette fille.

- Attends que j’t’attrape toi, tu vas le regretter amèrement !

Oui donc comme je le disais, c’est pas moi. Toujours aussi rieur, Ethan se redressa et se mit en tailleur, passant ses mains dans ses yeux en désordre. Blblblb je ressemble à un hérisson qu’on a passé à la machine sérieux. Il aplatit sa chevelure noire sur le côté, lui donnant un air de snobe tout droit sorti d’une soirée huppée entre collègues cadres. Poulolo. Je me demande si j’devrai pas me raser la tête comme Michael Scofield dans Prison Break. Maelyss le trouve sexy, p’tet que je serai toujours aussi sexy avec le crâne chauve. Il s’imagina un instant avec rien sur le caillou. Nan j’pense qu’on va arrêter les conneries pour ce soir. Le jeune homme se releva et remit correctement son fut’ et son t-shirt à la va vite, jor le mec qui sort d’un viol comme on sort d’un supermarché – et se dirigea vers la porte d’entrée où une délicieuse odeur venait lui torturer ses narines. Ca sent la Chine. Okay je sors. En fait non je sors pas. Il fout quoi lui ? Eeeeeh non, le regard de chacal qui décortiquait le booty de sa copine ne lui échappa pas malheureusement. Ethan était un pro des regards de tueur, et Maelyss le connaissait bien, donc pour essayer de passer une soirée tranquille pour une fois, elle tenta d’adoucir le brun. Elle l’embrassa à la volée. Et s’éclipsa comme si de rien n’était, avant qu’il n’ait eut le temps de dire quelque chose. Mhpf… Le jeune s’apprêtait à lui claquer la porte au nez mais Thomas voulait parler. Putain j’ai pas de temps à t’accorder.

- Toi maqué ? Et du sérieux en plus ? Naaaan, arrête de déconner !

- Ouais, alors un conseil. Nan pas c’est même pas un conseil, c’est un ordre. Il s’approcha de lui, le toisant de haut. Évite de la caresser du regard, si tu veux garder tes 32 dents intactes.

- No problem je ouaip pas de soucis ah ah ! Pis tu veux des réduc’ sur ton prochain repas fais moi signe ! J’pourrais te faire de super bons prix tu sais ah ah ! Même gratuit si tu veux  hein ! Voilà voilà, allez bonne soirée ! C’est ce qu’on appelle chier dans son froc. Ethan soupira, et lui fila la monnaie avec un « allez tire-toi » blasé mais pas méchant. Le livreur s’arrêta puis sourit. Faites-pas de bêtises…

Risette du côté du petit rebelle. Pourquoi tout le monde disait ça sérieux ? Non mais c’est dingue, comme si on allait faire une partie de jambes en l’air pour notre première vrai soirée tranquille en tête à tête. NOTRE RELATION EST HYPER SAINE OKAY ? Oui bon venant de ma bouche c’est pas du tout crédible, parce que jusqu’à présent mes relations avec les filles s’arrêtaient aux délires de boite de nuit, mais sérieusement sur ce coup, vous pouvez me croire. Chasteté iz in da place.

- J’te promets rien…
lâcha-t-il en souriant avant de refermer la porte.

INCORRIGIBLE. Il aimait bien jouer et faire marcher les curieux. Avant de rejoindre Maelyss qui semblait avoir tout préparé au salon pour leur soirée film – mooooh elle est trop cute - Ethan ramassa ce qu’il avait fait tomber dans le hall tout à l’heure pendant la coupure de courant. Annuaire de merde. Il le rangea au fond d’un tiroir, et replaça les différents cadres photos. Il s’attarda sur la photo de classe que lui avait passé Maelyss la dernière fois. Au risque de me faire passer pour un grand nostalgique, j’ai envie de dire que… C’est fou ce que ça passe vite purée ! On a bien poussé mine de rien en 9 ans alala… Le brun revint près de sa blonde et passa un bras sur ses épaules après avoir piocher une boite au hasard. Bon qu’est-ce que c’est ça ?

- Yeah des nems au poulet !


Ethan en donna un à Maelyss qu’elle prit avec la bouche, puis il en engloutit un autre à son tour. Les dames d’abord. Argh elle a pas prit de boissons… Bon tant pis on ira après. Le brun commença à regarder le film – NEMO MAGGLE SUSU – et s’empara du riz au curry. On va mourir de soif je le sens. Il posa tout, laissant le film commençait est couru à la cuisine pour ramener des trucs à boire. Sprint de Usain Bolt pour ne rien manquer de film u know. Mais au moment où il revint avec le coca et le fanta, il trébucha et se cassa la gueule. Aaaaaargh. Putain joue le bonhomme, joue le bonhomme. Aaah nan j’ai mal j’ai mal j’ai mal. Il se retint de crier, en passant sa main sur son dos.

- Tout va bien ! cria-t-il depuis la cuisine, menteur. Il se releva en vitesse et ramassa les canettes bien agitée maintenant. J’ai… J’ai fait tomber la casserole de pates qui restait, rien de grave !

MYTHOOOOOO. Le brun rejoint la jeune fille avec la démarche la plus détendue qu’il soit. Sauf qu’au final ça se grillait qu’il se forçait. Je me suis fait mal aussi ! Crac. Mon doooooooos. Il serra les dents et s’affala sur le canapé avec les boissons. Sourire coincé. Il ouvrit l’une des canettes et... PCHIIIIIIIIIIIIII. Arrosoir ouaaaaaaaaaais. Le Fanta fit l’effet éruption vu qu’il a été secoué dans tous les sens. Génial maintenant on dirait que j’me suis pisser dessus.

« Oh tu m’as fait faire pipi dans ma culotte »

Ethan leva les yeux vers l’écran en voyant le mollusque rose lâcher les gazes. Il croisa le regard de la blonde. Et eut un fou rire. Nan mais quel timming de fifou !

- Tout était calculé à la minute près, tu vois, réussit-il à dire après cette crise de rire, en posant le Fanta sur la table. Idée diabolique number two. Il la regarda espiègle. Maaaaelyss, viens dans mes braaaaaas !

Rieur, il se colla à elle en se frottant bieeeen comme il faut avec ses vêtements collant. Bonjour, je suis le mec qui se salit le plus dans ce monde. La jeune fille riait et le repoussait en même temps de son pied. Le brun arrêta et s’avachit de l’autre côté. J’me change pas, m’en fout je reste sale. … … Argh c’est dégeu viiite des rechanges. Il supportait pas la saleté sur lui. On arrivera jamais à regarder ce foutu film. Le brun se changea en vitesse en enfila en pantalon de pyjama et un t-shirt super large. Quel sex appeal. Faudra penser à faire des lessives parce que j’ai plus rien à me mettre. Une fois bien installé, il se saisit des petits gâteaux chelou là, spécialité locale. Gout thé vert. Il recracha dans un mouchoir.

- Ils pouvaient pas les faire au nutella ou à la pistache sérieux ? Naaaan, eux faut qu’ils trouvent le moyen de foutre du thé vert dans dedans. Il posa le mouchoir sur la table remplie de bonnes choses, et finit par sourire. Ca, ça aurait plu à Alice. J’la vois d’ici « Oh Ethan tu es vraiment incorrigible ! Le thé c’est la meilleure boisson au monde, comment peux-tu renier cette perfection gustatiiiiive ? Tu es vilain !», débita-t-il en prenant une voix féminine exagérée, puis il éclata de rire. Elle est dingue c’te fille.

Il secoua la tête, et se reconcentra sur le film. Là ils étaient au moment avec les requins, quand Dory était entrain de saigner du nez. Aaah le moment super flippant pour un gosse de 5 ans. Bruce on dirait un toxico. Jor il se drogue au sang. En fait ce film il laisse des indices que seuls les adultes peuvent capter. Courant d’air froid à cause de la fenêtre ouverte dans la cuisine. Ethan laissa la jeune fille se lover contre lui, en l’entourant de ses bras et l’embrassa sur la joue, tout  continuant de bouffer des pouces de bambou. Hum c’est pas mauvais ce truc, même si les burger c’est meilleur. Là j’ai l’impression d’être au régime. Il en tendit à Maelyss en lui agitant le truc sous son nez.

- Tu veux mon bambou ? demanda-t-il avant de rire, taquin.

J’crois ils ont mis de la weed dans le curry sérieux.
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Maelyss Haryn
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Jeu 13 Nov - 21:24
- Yeah des nems au poulet !

Arrivé derrière elle, le jeune homme avait plongé sa main dans l'une des boites posées sur la table et en avait ressorti un nem qu'il avait tendu à Maelyss. Celle-ci s'en saisit par les dents, avant de mordre dedans et de prendre le bout restant par les doigts. Tout en mâchant, elle sourit à Ethan, les pommettes roses. C'était l'amour qui liait ces deux-là. L'amour de la bouffe. Elle s'assit sur le canapé en versant du riz dans les deux bols, ainsi que du boeuf et du bambou. Se rendant compte de l'absence de boissons, le jeune homme partit en chercher à la cuisine, pendant que Maelyss lançait le film. Un grand bruit survint à peines quelques secondes plus tard. La jeune fille sursauta avant d'appeler Ethan, pour être sûr que c'était le sol et non lui qui s'était pris la casserole ou tout objet tombé. Oui parce qu’envoyer quelqu’un à l’hôpital, le soir en plus, c’était lui dire au revoir pour les trois prochains jours. Minimum.

- Tout va bien !
- T'as fait tomber quoi ? rit-elle doucement
- J’ai… J’ai fait tomber la casserole de pates qui restait, rien de grave !

La jeune fille lâcha un soupir amusé. Et après on dit que je suis maladroite... Le jeune brun revint dans le salon, les canettes à la main et le visage crispé. Le regard curieux de la petite blonde se posa sur lui, le regardant silencieusement se poser sur le canapé avec la plus grande difficulté au monde. Il prit une canette de fanta qu'il ouvrit, et le contenu lui explosa sur le corps. En même temps sur l'écran apparaissait la scène du mollusque rejetant de l'encre. Ses prunelles vertes firent des allers-retours entre la tache énorme sur le t-shirt d'Ethan et ses yeux sombres. Son sourire s'agrandit, se transformant en un rire incontrôlable. Se pliant en deux, elle s'écroula sur le canapé, toujours morte de rire.

- Tout était calculé à la minute près, tu vois.
- C'est le taleeeent !
- Maaaaelyss, viens dans mes braaaaaas !

Le jeune brun tenta de se coller à elle pour la salir - Ethan ne supportait pas d'être sale tusseul - mais la jeune fille le repoussa du pied en riant. Au final, il partit dans sa chambre pour se changer. Il revint avec un bas de pyjama et un t-shirt large so sex. Quand il s'assit sur le canapé, la petite blonde vint se lover contre lui. Avec ses vêtements, c'était confortable. Le bol dans les mains, la jeune fille mangeait tout en suivant le film. Ethan se saisit de l'un des petits gâteaux, elle omit de lui préciser que plusieurs étaient au thé. Il s'en rendit rapidement compte, et cracha le tout dans un mouchoir. Elle leva les yeux au ciel.

- Ils pouvaient pas les faire au nutella ou à la pistache sérieux ? Naaaan, eux faut qu’ils trouvent le moyen de foutre du thé vert dans dedans. Ca, ça aurait plu à Alice. J’la vois d’ici « Oh Ethan tu es vraiment incorrigible ! Le thé c’est la meilleure boisson au monde, comment peux-tu renier cette perfection gustatiiiiive ? Tu es vilain !». Elle est dingue c’te fille.
- Un peu comme toi, rit-elle joyeusement en secouant la tête. Tu es dingue.

Un fin éclat de rire s'échappa de ses lèvres, avant qu'elle ne vînt capturer celles du jeune homme, câline. Une brise glacée franchit la fenêtre ouverte de la cuisine pour s’engouffre dans le salon. La petite blonde se lova un peu plus dans les bras protecteurs d'Ethan, recherchant la chaleur de son corps. Il l'embrassa sur la joue, la faisant doucement rougir. Elle était bien là, enfouie dans ses bras. Elle reposa son bol vide au sol avant de ramener ses bras contre sa poitrine et de se concentrer sur le film. Au-dessus d'elle, le jeune brun mangeait des pousses de bambou, mais sûrement lassé, il finit par en tendre une à Maelyss, en la secouant devant son petit nez.

- Tu veux mon bambou ?

La jeune fille loucha un peu sur ledit bambou avant de mordre dedans à pleines dents. Elle tourna ensuite son visage rieur vers le jeune homme.

- Pourtant, j'étais sûre que t'aimais les bambous !

... Bah quoi ? Les pandas ça mangeaient bien des kilos de bambou ! La jeune fille en reprit une pousse qu'elle dégusta tout en regardant le film. P. Sherman 42 Wallabyway Sidney. Quand j'étais petite, je rêvais d'y aller pour rencontrer Nemo. Il parait que l'adresse n'existe même pas... Tant pis ! J'irai en Australie et je ferai le tour du pays s'il le fait, mais je trouverai ! Une pensée lui vint soudainement à l'esprit. J'allais oublier. La jeune fille se dégagea doucement de l'étreinte du jeune homme avant de se diriger vers la cuisine, emportant au passage les cartons désormais vides. Elle les déposa dans la poubelle avant de fermer la fenêtre qui depuis tout à l'heure amenait du froid, puis ouvrit le frigo et se saisit d'un plat grossièrement enveloppé dans du papier alu. Elle le posa délicatement sur la table de la cuisine avant de l'ouvrir. Se saisissant d'un pot de sucre glace, elle saupoudra à la va-vite le dessus, puis rajouta quelques schoko-bons trouvés dans un paquet sous les recettes - sûrement planqué par Indy -. Elle revint au salon, le plat dans les bras. Ethan était totalement obnubilé par le film et ne remarqua son retour. Elle posa le gâteau sur la table puis fila s'asseoir en tailleur sur le canapé.

- C'est pour toi, t'avais l'air déçu. C'est moins bon que ceux d'Indy par contre, concéda-t-elle, un petit sourire gêné sur les lèvres

Elle enroula machinalement une mèche blonde autour de son index en fixant toujours aussi intensément les prunelles onyx du jeune brun. Certes, esthétiquement parlant, y'avait mieux qu'un gâteau au chocolat défoncé. Le plat a attaché aussi ! Et c'était pas assez cuit au centre. Ouais bah c'est parce que leur four est nul. D'ailleurs maintenant le four y'avait une jolie tache de chocolat sur la porte. Mais c'est pas ma fauuute. La jeune fille retourna dans les bras du jeune brun en posant sa petite tête blonde contre sa poitrine. Il l'entoura de ses bras tout en mangeant et elle ne put s'empêcher de lâcher de fins éclats de rire lorsqu'il l'embrassait dans le cou ou qu'il faisait furtivement glisser sa main sur son ventre, pour resserrer son emprise. Maelyss, c'était ce genre de filles prude mais pas trop. Timide mais pas trop. Tout mais pas trop. Elle n'était pas contre les marques d'affection au quotidien, mais ne sautait au coup des gens que lorsqu'elle en était vraiment proche. En compagnie de personnes inconnues, elle se montrait d'abord plutôt timide, puis rapidement prenait ses marques et montrait la face joyeuse de son être qu'elle abordait au quotidien. Les marques d'affection que lui adressaient Ethan la déstabilisaient, avant. Elle se trouvait facilement gênée car elle savait que ce n'était pas du tout dans le caractère du jeune brun. Mais maintenant, elle savait qu'il pouvait se montrer très affectif quand il le voulait, puis il avait plutôt les mains baladeuses. Elle se laissait souvent faire, parce qu'elle avait confiance - bad idea - en lui et qu'elle savait que ça n'irait pas plus loin. Déjà parce que dans la tête de la petite blonde, la reproduction c'était les cours de svt en 3ème et que ça remontait à trèèès loin. Puis aussi tout simplement parce qu'ils n'avaient pas besoin de ça. Une vraie relation, ce n'était pas de fantasmer sur l'autre et de coucher avec. Y'avait d'autres choses que ça, plus belles. Ils se chamaillaient comme des frère et soeur, se soutenaient comme des meilleurs amis, s'aimaient comme des amants. L'amour n'avait jamais eu besoin de sexe pour s'exprimer, juste d'un simple regard. Et les regards muets que ces deux-là s'échangeaient valaient toutes les galipettes du monde.

Le film continuait de se dérouler, ponctué par les rires des deux jeunes gens à certaines scènes. Et lorsqu'il fut fini, Maelyss se releva pour permettre à Ethan de se lever du canapé et d'en lancer un autre, puis se réinstalla dans les bras du jeune homme qui lui servait de canapé. Elle sourit en apercevant le générique, et releva sa petite tête pour croiser le regard du jeune homme à l'envers.

- Boo.

Son sourire s'étira, dévoilant une rangée de dents éclatantes. Un peu comme son regard. Il lui vola un baiser au passage, resserrant un peu plus son étreinte autour de cette petite blonde qu'il aimait tant. Un gracieux mouvement de main, la jeune fille ramena sa chevelure sur le côté, lui permettant par la même occasion de lui embrasser le cou en imitant une personne en train de manger. Num num num. Elle lâcha un éclat de rire cristallin, puis tourna la tête et captura ses lèvres pour l'empêcher de continuer. Ils allaient louper la moitié du film s'ils continuaient à se bécoter toutes les deux secondes, mais c'est pas grave. C'était meilleur que les pousses de bambou.

- Mon Sully, murmura-t-elle en caressant les mèches rebelles du jeune brun. Vous avez exactement la même coupe au réveil.

Aussitôt dit, aussitôt regretté. Les mains sous son débardeur se mirent soudainement à la chatouiller pour lui faire payer cet affront. Elle riait, le suppliait d'arrêter, puis s'excusa, s'excusa. C'était le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus magnifique... MAIS QU'IL ARRÊTE ÇA ! PITIÉÉÉÉ ! Ethan, c'était un peu le roi des sadiques. Roi possédant une résistance zéro à la torture et risquant donc de mourir prématurément, comme Joffrey. Les deux étaient des connards mais Joffrey restait quand même le pire. J'vous ai spoilés, j'en ai rien à foutre. Bref. Après qu'il eût enfin décidé de la laisser tranquille, elle reprit sa place, confortablement lovée dans ses bras. Le film suivait son cours, avec Bob et Sully qui enfreignaient à peu près toutes les règles de la boite qui les employait. Un peu comme nous. Mais bon aussi à côté on se fait exploiter, normal qu'on se venge sur les cookies. Lorsqu'ils arrivèrent à la scène où Sully flanquait la peur de sa vie à la petite fille, Maelyss ne put s'empêcher de déformer son visage en une petite moue triste. Quand elle était petite, elle pleurait avec Boo. Bon, là elle en avait envie mais avec Ethan à côté elle allait quand même éviter, il risquait de la charrier longtemps avec ça. Plus le temps passait, plus les paupières de la jeune fille s'alourdissaient. Elle finit par somnoler, jusqu'à ce qu'Ethan la réveille doucement. Elle s'étira, se frotta les yeux et bailla en plaquant sa petite main devant sa bouche. Elle le laissa lui ébouriffer gentiment les cheveux en souriant, puis elle se releva et déposa sur sa joue une bise timide ; elle était fatiguée.

- Tu te couches pas trop tard, hein ? lui demanda-t-elle d'une petite voix douce

N'ayant pas le même cycle de sommeil, il était absolument prévisible que le jeune brun allait rester éveiller à jouer. 23h, pour lui c'était le début de la soirée. Pour elle c'était plutôt l'heure d'aller squatter le pays des licornes. La jeune fille quitta le salon en se dirigea premièrement dans la chambre d'Indy, pour lui piquer une chemise de nuit. C'était pas une chemise de nuit mais quand on est crevé, on est crevé. Puis de toute façon il l'avait déjà vu des taaas de fois en soutif - et ce avant qu'ils ne sortent ensemble - donc c'était pas une nuisette qui allait le traumatiser, eh oh. Oui, des tas de fois. Ethan, c'était le syndrome des vestiaires. Dès qu'il en voyait un, il se sentait obligé d'ouvrir la porte pour se délecter de la vision de frêles adolescentes en sous-vêtements. Parfois, il avait de la chance, il tombait sur - les fesses de -  Maelyss, le décolleté de Vanessa ou alors le soutif d'Emmy. Mais les trois-quarts du temps, c'était sur Nora. Qui lui lattait ensuite laggle à coup de frisbee ou de ballon de basket. Ah, la belle époque. Toujours en était-il que Maelyss retourna dans la chambre d'Ethan après s'être changée. Et se glissant sous la couette, elle posa sa tête sur l'oreiller en s'endormant aussitôt, un léger sourire rêveur aux lèvres.

***

Une brise fraiche vint la tirer de ses rêveries. Elle se retourna dans le lit et aperçu que la place à côté d'elle était vide. Elle se releva, son regard tenta d'analyser la pièce où elle se trouvait. Mais il faisait trop noir pour qu'elle y vît quelque chose. La seule part de lumière provenait de la fenêtre, ouverte. Elle distingua aussitôt le jeune homme qui y était accoudé, le regard vague. La petite blonde se redressa sur la couverture et plia ses jambes sur le côté tout en passant une main dans sa chevelure pour lui donner une forme acceptable. Clignant plusieurs fois des paupières pour s'habituer à l'obscurité environnante, elle hésitait à prendre la parole. Peut-être croyait-il qu'elle dormait toujours ? Elle remit machinalement une mèche derrière son oreille, avant de prendre la parole d'une voix délicate, comme s'il s'agissait d'un souffle d'air. Frêle caresse amoureuse.

- Tu veux en parler ?
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Ethan Cooper
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Mer 19 Nov - 0:02
- Un peu comme toi, rit-elle joyeusement en secouant la tête. Tu es dingue.
- Mmh dingue de toi ouais.


Sourire de lover. Elle craque, l‘embrasse, se love dans les vêtements du brun. Vous le savez peut-être pas mais en sred c’est super utile ce genre de sape ultra large, 100% coton toussa en scred. En plus d’être grave à l’aise dedans, les filles aiment bien se blottir dedans. Jor j’fais aussi la fonction doudou avec mon pij’. C’est le vêtement type pour trainer les pieds dans l’appart le matin. Voire toute la journée en fait. Seulement quand t’es en congé of course. Nan parce que si tu te ramènes dans cette tenue à l’Agence, c’est mort pour toi. MG va te renvoyer d’où tu viens avec des heures sup dans l’cul, qu’elle va te foutre le dimanche matin à 3h du mat’ pour te la mettre bien profond. Bref alors t’as intérêt à venir avec une tenue adéquate. La jolie blonde se saisit du bambou qui pendait sous son nez puis se tourna vers le jeune homme qui tentait désespérément de suivre le film. Sauf qu’il était jamais concentré en présence de Maelyss. C’est comme la dernière fois au taf. Poulala fallait les voir tous les deux. Mère Grand a eu la bonne mauvaise idée de les foutre ensemble dans la même pièce pour faire le tri dans les dossiers qui dataient. Ils ont passé leur aprèm à se lancer des regards coquins, et accessoirement des avions avec écrit dessus des petits mots. Ce que j’entends pas petits mots c’étaient délires chelou pas de déclarations gnangnan hein.  

- Pourtant, j'étais sûre que t'aimais les bambous !
- Ca n'a pas vraiment de gout. J’préfère un bon kebab bien consistant sauce algérienne salade tomate oignon, waaaaah j’en salive.


Limite il pouvait sentir le gout de la viande sur ses papilles. Bave pas bave pas bave pas. Je baaaaaave. Faudra qu’il initie à ce genre de bouffe d’ailleurs. La bouffe jap’ c’est bien, mais ça vaut pas un bon kegré. Le brun essaye de se reconcentrer sur le film, qui avait bien avancé. T’façon il le connaissait par cœur. Son moment préféré c’était avec Crush, la tortue de 150 baleines, vieux ! Le courant Est Australien quoi… Ca fait rêver. La blonde se leva brusquement et se dirigea d’un pas rapide vers la cuisine. Le regard d’Ethan la suivit puis se posa sur la table basse ou trônait les carcasses du repas. Elle avait encore faim après tout ce qu’ils venaient d’engloutir ? Putain elle est possédée par Gab ou c’est comment ? Ou alors elle est enceinte… Oputaing. Mais… mais on a rien fait du tout ! Chelouuuuuu. Le brun ne poursuivit pas le raisonnement, et s’avachit encore plus dans le canapé pour mieux apprécier le film. Maelyss revint quelques minutes après, un gâteau en main. Elle le posa sur la table, sous le nez d’Ethan qui n’avait pas décroché l’écran des yeux. Délice lui chatouillant les narines. Il abaisse les yeux, zyeute le petit présent de sa girlfriend, et sourit. Mooooh… Elle a même pensé aux petits schoko-bon etou. Ca normalement c’était la spécialité d’Indy mais visiblement Maelyss avait compris le truc direct.
 
- C'est pour toi, t'avais l'air déçu. C'est moins bon que ceux d'Indy par contre, concéda-t-elle, un petit sourire gêné sur les lèvres

Il releva ses yeux de jais vers elle, en se mordillant la lèvre inférieure. Regard intense illuminé par celui de la jeune blonde. Il l’attira doucement vers lui pour lui faire un câlin tout tendre en la remerciant à voix basse. Il se décala puis captura ses lèvres suaves. Maelyss même si elle était pas la plus douée, elle faisait des efforts pour toujours se surpasser et faire plaisir. C’était un modèle à suivre. Même si le gâteau était un peu raté esthétiquement, c’était le plus beau des gâteaux pour Ethan. Parce qu’il a été fait par amour. Tora aussi les faisait par amour, mais… c’est pas le même amour. Le brun finit le baiser puis prit une part de fondant. Gouta. Et c’était super bon.

- Il envoie du lourd ton gâteau, darling !


Le brun déposa des petits smack dans son cou parfumé, la caressant avec la même douceur, tirant des rires délicats à la blonde. La plus douce des mélodies c’était de l’entendre rire, alors il continuait en nichant cette fois son nez dans ses cheveux blonds. Purr purr. Il s’amusait avec sa chevelure comme un chat et sa pelote ou comme un panda et son toboggan – seul les vrais comprendront l’allusion susu maggle -. Il lui en fallait peu pour être combler en fait, mais ce « peu » fallait pas lui enlever c’est tout. Il resserra son étreinte. Le film se finit, et ils en remirent un autre vu que le sommeil ne venait pas encore. Monstre et Compagnie, obligé qu’ils le mettent ! Ce film si vous ne l’avez pas vu VOUS ARRETEZ TOUT DE SUITE CE QUE VOUS FAITES. ET VOUS LE REGARDEZ RIGHT NOW OKAY ?? La petite blonde tourna son minois vers lui.

- Boo.

Fkolgtyebdyi. Cute. Je craaaaque, comment on peut atteindre un niveau de mignonnerie aussi élevé ? Elle ressemble trop à Boo. Pas parce qu’elle est brune, mais parce qu’elle est folle et cute. Ethan se pencha et lui donna un doux baiser. Rapide, histoire qu’elle s’habitue pas trop vite à ses délices. Mine de rien c’était une drogue, et fallait savoir la consommer avec modération. Sauf que quand tu commences bah t’as plus envie de t’arrêter. Se faire violence le soir c’était trop dur. Le jeune homme lui bouffa le cou la chatouillant au passage. Elle se mit à rire et à gesticuler puis lui captura ses lèvres en lui prenant le visage des deux mains. Il se laissa faire, appréciant chaque instant intime passé avec elle. Ils étaient précieux.

- Mon Sully, murmura-t-elle en caressant les mèches rebelles du jeune brun. Vous avez exactement la même coupe au réveil.

Son sourire s’effaça, la musique romantique se brisa. NAN MAIS MERCI. Je sais que mes cheveux partent en freestyle h24 mais de là à dire que je ressemble à Sully le matin faut pas abuser ! Le jeune homme se vengea comme un sadique en la chatouillant. Elle était trop vulnérable après. Ils cessèrent leurs pitreries et ESSAYÈRENT de reprendre le cours du film sans se peloter, se chatouiller, se câliner etc. La tête de Maelyss tangua en mode « fatiguéééée » puis elle se mit à bailler avant de se lever et de lui coller une bise sur la joue. Nooo pars pas…

- Tu te couches pas trop tard, hein ?
lui demanda-t-elle d'une petite voix douce

Ethan hocha la tête et lui adressa un sourire tendre qui voulait dire « t’inquiète j'te rejoins dans pas longtemps ». Ce qui était faux. Il était pas crevé, donc elle pouvait rêver pour qu’il se couche maintenant. 7h00 : fatigué. 14h00 : fatigué. 18h00 : fatigué. 23h00 : en pleine fooooorme. Fuck ce monde pas logique mon gars. Le brun inséra un jeu dans sa play et commença à jouer, il enchaina les parties ne voyant pas les heures défilaient… 4h. Un petit ronronnement sous le canapé se fit entendre. Ayant eu sa dose de kill et les yeux juste explosé, il éteignit sa console qui avait carburé et chercha le petit chaton. Boh t’es là toi. Il le mit sur ses genoux, caressant la petite peluche qui s’agrippait à son t-shirt en miaulant. Ouais j'sais faut que j’aille dormir. J'te présenterai demain matin, t’inquiète elle va te kiffer. Tora s’était attendrie devant la boule de poil et lui avait confectionné un petit logis tout douillé avec ses animaux. Kick-ass c’était un roi ici. Normal c’était le chat d’Ethan. Le jeune homme laissa le félin sur le canapé qui s’enroula rapidement dans les couvertures, et se dirigea dans sa chambre. Il poussa doucement la porte et vit une masse noire blottit dans son lit. Il retira son t-shirt et vint s’assoir au bord du lit.
Ethan caressa un instant la joue de la petite blonde du dos de sa main puis se pencha et l’embrassa sur le front. Il se souvient des caresses, de son corps, des « Je t’aime », murmurés on ne sait combien de fois lors de leur petite journée rien qu’à eux. Léger soupir. C’est pas possible d’aimer quelqu’un comme ça, c’est pas possible de se sentir aussi bien rien qu’en la regardant dormir, si ? Il a le cœur qui s’emballe pour rien, ça l’énerverait presque de fondre à ce point. Il glisse doucement ses doigts dans les cheveux gourmands de sa jolie blonde, regardant les mèches dorées s’éclipser de devant son visage. Franchement fais pas le con, la réveille pas… Il se glissa sous la couette à son tour, son regard fixant la petite bouille toute endormie face à lui. Ses paupières s’alourdirent.

Le jeune brun avançait dans un long couloir interminable. Il aperçoit enfin une grande porte, la pousse difficilement. Grincement. Impossible de reconnaitre les personnes présentes. Elles ne le voient pas. Il est invisible. Rien qu’un souffle. Comme la silhouette tapis dans l’ombre. Il veut s’approcher, voir de qui il s’agissait mais n’y parvint pas.
La silhouette se rue sur la femme qui était de dos. Il veut aller l’aider. Impossible, il est bloqué par des chaines. La femme se débat. Des cris. Du sang. Silence. Sa respiration s’est accélérée. La silhouette lève la tête vers lui. Elle le voit. Il est sa seconde cible. Il tente de se libérer de ses chaines, paniqué. Trop lourdes pour lui. Il n’a aucune force. Elle avance. Leur regard se croise. La silhouette tueuse était un homme. Et c’était lui.


Ethan se redressa brusquement dans son lit, baigné de sueur. Ses mèches noires lui collant au visage, il tentait de calmer sa respiration et les battements de son cœur. Il se palpa, et tourna sa tête à côté de lui. Maelyss dormait toujours. Paisible. Il souffle, passe ses mains moites sur son visage brulant. 6h. Il a dormi 2h. Le brun réussit à se lever et va se passer un coup d’eau sur son visage. Il se regarde dans le miroir de la salle de bain. Pale comme un linge. Il referme le robinet et retourna dans la chambre. Les rayons du matin traversaient les volets de la pièce. Ethan ouvrit la fenêtre. Bouffé d’air lui remplissant ses poumons meurtris. Un vent frais lui caressa le visage. Il était réveillé pas de doute. Impassible, son regard vague se perd sur la ville de Chantilly. Quelques personnes matinales avaient leur journal en mains et leur petite baguette sous le bras. Tranquille début de matinée.

- Tu veux en parler ?
- Hein ?


Il se retourna et vit sa petite blonde assise en tailleur sur le lit, le regardant avec amour.
Il l’avait réveillé, shit. Ethan soupira malgré lui. Fallait que ça sorte. Il pouvait lui faire confiance. Le brun se rapprocha d’elle et s’assit près d’elle. Prunelle contre prunelle. Elle va me prendre pour un psychopathe si je lui raconte. Nan, c’est pas son style de juger. Enfin normalement, elle pouvait comprendre. Les mauvais rêves tout le monde en faisait après tout. Mais celui-là était récurrent et étrange.

- Ca fait plusieurs nuits que je fais le même rêve. Enfin cauchemar,
commença-t-il. Au début, j’avance dans un couloir, qui ressemble étrangement à celui de mon ancienne maison, et j’atteins une pièce où se trouvent plusieurs personnes. Elles parlent. Puis deux s’en vont, laissant une femme seule. Sa voix se brise. C’est ma mère. Elle est de dos mais, j-je sais que c’est elle. Il avale sa salive. Depuis le début il y a une ombre cachée dans le fond de la pièce. Elle est invisible comme moi. C’est chelou en fait, on est tous les deux spectateurs de la scène. Jusqu’au moment où la silhouette « devient » acteur. Elle tue ma mère sous mes yeux. Puis… Puis c’est moi qu’elle essaye de tuer. Et au moment où elle s’apprête à porter le coup fatal, je m’aperçois que le tueur c’est… moi. Silence. Un autre moi quoi. Copie conforme. Le rêve s’arrête là.

Il tremble. Ses yeux sont rouges à cause de la fatigue. De sa main droite, il sert son poignet gauche pour que ses membres arrêtent de trembler. C’est incontrôlable. Il a horriblement froid. Il fait craquer son cou en le penchant sur le côté. Sa mâchoire se crispe. Il baisse les yeux. Elle allait le prendre pour quoi maintenant ?

- Ca fait plusieurs fois que je fais ce rêve. Qu’est-ce que ça veut dire putain ?


Il a peur. Pour la première fois, il est terrifié.
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Maelyss Haryn
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Ven 21 Nov - 6:58
HRP :

Le jeune homme tourna sa tête vers elle. A l'évidence, il ne semblait pas réjoui qu'elle fût réveillée. Il s'approcha d'elle avant de s'asseoir sur le lit, au bord de la couverture. La faible lueur de l'aurore qui s'élevait par-delà la fenêtre caressait son torse dénudé, mettant en valeur son corps finement musclé. Sa chevelure était en bataille, bien plus que d'habitude, et il semblait pâle comme la Mort. Combien de temps avait-il dormi ? Une, deux heures ? Il paraissait exténué. Normalement, la jeune fille travaillait le lendemain. Elle avait prévu de partir peu avant huit heures, mais avec Ethan dans cet état, elle voulait retarder son départ jusqu'à son réveil, pour être sûre qu'il aurait mieux dormi. Le manque de sommeil était quelque chose de terrible. L'angoisse quotidienne s'accentuait, on risquait de faire des malaises et plus que tout on n'avait vraisemblablement pas les idées en place. La jeune fille passa une main distraite dans sa chevelure blonde tout en posant son regard tranquille sur son visage, attendant le moment où il prendrait la parole.

- Ca fait plusieurs nuits que je fais le même rêve. Enfin cauchemar. Au début, j’avance dans un couloir, qui ressemble étrangement à celui de mon ancienne maison, et j’atteins une pièce où se trouvent plusieurs personnes. Elles parlent. Puis deux s’en vont, laissant une femme seule. C’est ma mère. Elle est de dos mais, j-je sais que c’est elle. Depuis le début il y a une ombre cachée dans le fond de la pièce. Elle est invisible comme moi. C’est chelou en fait, on est tous les deux spectateurs de la scène. Jusqu’au moment où la silhouette « devient » acteur. Elle tue ma mère sous mes yeux. Puis… Puis c’est moi qu’elle essaye de tuer. Et au moment où elle s’apprête à porter le coup fatal, je m’aperçois que le tueur c’est… moi. Un autre moi quoi. Copie conforme. Le rêve s’arrête là.

Il était terrifié, Maelyss le sentait. Pourquoi ? Avait-il peur de... sa réaction ? Avait-il peur qu'elle... le rejette ? Qu'elle le prenne pour un meurtrier ? Qu'elle ne le comprenne pas ? Le cœur de la jeune fille se serra. Il était nerveux, cela se voyait dans ses gestes, ses paroles. Il tremblait, froid ou peur ?

- Ca fait plusieurs fois que je fais ce rêve. Qu’est-ce que ça veut dire putain ?

La jeune fille n'y tint plus. Elle se releva, se jeta sur lui. Ses bras entourèrent sa tête brune brûlante et l'attirèrent contre sa poitrine. Elle posa son menton sur sa chevelure de jais en déglutissant difficilement. Maelyss, c'était ce genre de fille terriblement empathique. Le malheur des autres la faisait pleurer. Là, elle se retenait difficilement, mais elle savait que ça ne ferait qu'aggraver la peur du jeune homme. Il avait besoin d'être rassuré, de ne plus être seul. Et c'était ce qu'elle lui avait promis. D'être toujours là, peu importe la situation, le moment. D'être toujours là pour lui.

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant... ? murmura-t-elle d'une voix si douce qu'elle en devenait presque inaudible.

Ses bras glissèrent sur son dos nu pour venir resserrer son emprise sur le jeune homme. Elle inclina sa petite tête blonde pour venir la poser sur la sienne. De sa main libre, elle se saisit de celle d'Ethan pour ne plus la quitter. Ses mèches brunes lui chatouillaient doucement le cou, mais elle n'avait envie que de le serrer plus encore dans ses bras, jusqu'à l'étouffement.

- Les chaines sont les souvenirs, le tueur est celui en toi qui cherchait désespérément à les fuir, à les oublier. Tu ne voulais plus y penser, ni à eux, ni à elle. Et d’une certaine façon, oublier c’est tuer le peu de souvenirs qu’il nous reste. Mais Ethan… Tu n’es pas un tueur. Tu en avais l’apparence pour faire croire aux autres que tu étais invulnérable, faire croire à toi-même que tu étais invulnérable. Au fond de toi, je sais bien qui tu es. Elle approcha leurs mains et les colla contre la poitrine du jeune homme à l’emplacement de son cœur. Elle s’écarta légèrement afin de déposer un doux baiser sur son front brûlant, avant de resserrer son étreinte. Tu n’es pas un meurtrier, encore moins le sien. Et je sais que si elle pouvait parler, elle dirait la même chose que ce que je suis en train de te dire. Au-delà de ça, tu l’aimes toujours, non ? A tes yeux, elle sera toujours ta mère. Peu importe ce qui arrive, tu continues de chérir son souvenir, un peu comme si tu lui envoyais une carte accroché à un ballon rempli d’hélium.[b]

Quand elle était petite, c’était ce que faisait la jeune fille avec sa mère, lors de l’anniversaire de sa mort. Elle rêvait que le ballon emportait son mot jusqu’au paradis, caché derrière les nuages. Parfois, elle lui envoyait un dessin, d'autres fois c'était une lettre pour lui montrer comment elle avait progressé. Elle lui racontait l’école, lui parlait de maman et de toutes ces petites choses insignifiantes appelées détails qui bout à bout forment une histoire, celle d’une vie. Un coup, Ethan les avait surprises un après-midi au cimetière, alors qu’il accompagnait sa mère venue se recueillir sur la tombe d'une tante éloignée. C’était étrange que de voir deux personnes si joyeuses, assises à raconter des histoires à une tombe de granit. L’adulte semblait triste intérieurement, mais la présence de l’enfant faisait son bonheur et comblait le vide dans son cœur. Maelyss avait récité la fable de la Cigale et la Fourmi, mais elle avait eu tellement de mal à se souvenir de chaque vers que cela avait fait rire sa mère. Rire. Rire ? Devant une tombe, un cadavre ? Comment pouvait-elle rire alors qu’il était mort ? Avait-elle tourné la page, l’avait-elle oublié ? Non, elle ne l’avait pas oublié, il restait présent. Mais à présent qu’il n’était plus, elle se rattachait aux choses qui comptaient beaucoup pour elle. Remplaçant la douleur par l’amour, elle avait retrouvé le sourire par la simple présence de ce petit soleil sur pattes lui servant de fille. Il était beaucoup plus facile de penser à autre chose lorsqu'on avait autre chose à penser. La solitude n'amenait jamais rien de bon.

[b]- Tu sais, tu devr...


Un faible miaulement retentit dans la pièce, l'interrompant net dans sa déclaration. La jeune fille baissa la tête, à la recherche de ce qui pourrait en être à l'origine. Un faible ronronnement se fit entendre au pied du lit, elle se pencha et découvrit enroulé sur lui-même un minuscule chat noir. Il releva sa petite tête vers elle en miaulant et elle put découvrir la tache blanche qu'il abordait sur son oeil droit. Maelyss s'attendrit direct et, lâchant Ethan - dont elle oublia carrément la présence -, elle vint prendre la petite boule de poil entre ses fins doigts pour la coller contre elle. Elle tourna son joli minois vers celui du jeune brun en lui désignant l'animal par un gracieux mouvement de tête.

- Je croyais qu'Indy se moquait de moi quand elle me disait que tu hébergeais un chat... lâcha-t-elle en se mordant la lèvre inférieure. Regarde, sa tache lui donne un petit air de panda. Et il a ton regard quand t'as fait une bêtise.

Mais si, vous savez, ce regard de "C'est pas ma faute, look look mon auréole en carton". Ce regard totalement fourbe qui faisait craquer n'importe qui et surtout elle. Le petit chat était toujours dans ses bras et s'amusait maintenant à poser ses coussinets sur la poitrine de la jeune fille, comme s'il voulait y monter. Comme si, car heureusement il ne faisait pas ses griffes sur elle. Il ronronnait tout en se lovant contre sa petite poitrine. Appréciez cet instant, ça sera le seul où Ethan souhaitera être un chat de sa vie. Pour peloter des boobs sans s'en prendre une au passage. Elle sentit les bras du jeune brun glisser sur son ventre et elle se lova à son tour dans les siens en soupirant.

- Jaloux... ?

Elle se mordilla la lèvre inférieure en le fixant de son regard doucement malicieux. Son sourire s’agrandit, leurs lèvres se rencontrèrent timidement. La boule de poils sauta des bras de la jeune fille en miaulant et vint se frotter contre les corps des jeunes gens. Maelyss glissa une main timide dans la chevelure du jeune homme pour approcher son front du sien. Il fallait qu’il dorme, sinon il ne tiendrait pas. Pressant son corps contre le sien, la petite blonde vint nicher sa tête dans son cou, glissant ses fins doigts glacés dans son dos. Chacune de ses caresses le faisait frissonner, mais était-ce vraiment à cause du froid ?

- Ethan… de quoi as-tu peur ?
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Ethan Cooper
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Ven 28 Nov - 21:45
Étreinte. La jeune blonde s’était jetée sur lui empêchant les membres de son corps de se convulser. Elle l’attira à elle et entoura la tête brune du jeune homme de ses bras. Et hop the face in the boobs ! S’il n’avait pas été aussi perturbé il aurait pris son pied, mais là c’était limite s’il se rendait compte de ce qu’elle faisait. Bwah elle pouvait pas faire ça quand il avait toute sa tête sérieux ? Calculatrice poulala c’est abuséééé ! Même si la chaleur que dégageait la blonde le réchauffait, il tremblait toujours autant

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant... ? murmura-t-elle doucement.
- …

Il avala sa salive difficilement comme si sa gorge s’était nouée en deux. Nan pas « comme si »… sa gorge s’était vraiment nouée en deux. Pourquoi il lui en avait pas parlé plutôt ? Parce qu’il n’avait aucune envie de l’inquiéter. Il avait pas envie de passer pour quelqu’un de faible à ses yeux. Un homme, un vrai ne se plaint pas. C’est tout. Ethan c’est le genre de personne qui ne parlera jamais de ses problèmes, petits ou grands. C’qui fait que vous ne savez jamais s’il allait bien ou pas. Il masquait tellement bien ses émotions que c’était difficile de le percer, de le comprendre. Il faisait beaucoup de conneries, disait beaucoup de méchancetés mais est-ce que vous l’avez déjà vu un jour être triste ? Pleurer ? Naaan jamais. Il affichait certes une tête de blasé de la vie très souvent, mais jamais vous le verrez pleurer de tristesse. Il s’était endurci avec le temps et avait assez pleuré durant son enfance à l’orphelinat. Il a plus de larmes en stock. Il sentit les bras de Maelyss se glisser sur son dos pour le serrer plus fort contre elle. Un peu plus et lui et elle ne feraient plus qu’un sérieux. Fusion de deux corps bouyah !

- Les chaines sont les souvenirs, le tueur est celui en toi qui cherchait désespérément à les fuir, à les oublier. Tu ne voulais plus y penser, ni à eux, ni à elle. Et d’une certaine façon, oublier c’est tuer le peu de souvenirs qu’il nous reste.

Il ne les avait pas oubliés. Car c’était ses souvenirs qui alimentaient sa peur. Ethan avait tenté de les enterrer en atteignant des choses à sa portée. Oublier ce qu’il a vécu par l’alcool ou le sexe c’était facile par exemple. Avoir de mauvaises fréquentations, faire des choses stupides comme mettre sa vie en danger c’était simple ça aussi. Faire le con sur une moto, ou sauter d’une falaise était à la portée de n’importe quel être humain… Ok n’importe quel être humain complétement inconscient, je conçois. Mais malgré tout ça, ses souvenirs étaient toujours là malheureusement. Et ils n’hésitaient pas à lui faire savoir que même s’il faisait tout pour les effacer, ils resteront encrés en lui en resurgissant. Une tare. Un parasite. Ca lui embrouillait l’esprit et il devenait insomniaque et encore plus parano. Une vraie descente aux enfers. Descente qu’il ne montrait jamais. Tout se passer à l’intérieur. Aucune extériorisation. Alors savoir que Maelyss le savait maintenant, ça l’foutait mal.

- Mais Ethan… Tu n’es pas un tueur. Tu en avais l’apparence pour faire croire aux autres que tu étais invulnérable, faire croire à toi-même que tu étais invulnérable. Au fond de toi, je sais bien qui tu es.

Ouais. Moi aussi je sais que je suis. Je suis rien. Le plus beau rien qui existe. J’me sens incapable de faire quoique ce soit de potable. J’me jete sur les choses faciles parce que la difficulté m’a toujours fait peur j’crois. Vivre en toute honnêteté ça c’est dur. Alors je fuis l’honnêteté pour venir m’accrocher aux mensonges parce que c’est tellement simple de mentir, et ça règle tellement de choses. Sauf que le mensonge c’est comme une bulle. Ca finit toujours par remonter à la surface et tôt ou tard les gens sauront la vérité. Donc si j’avais continué cacher ça à Maelyss, elle aurait fini par l’apprendre par elle-même que… que je ne vais pas si bien que j’en aie l’air. La jeune fille tentait de le rassurer du mieux qu’elle pouvait et prit sa main pour la coller contre son cœur. Cœur qui battait ultra vite. Trop de tension. Il sentit ses lèvres l’embrasser sur le front puis ses bras le resserraient encore plus. Et j’vous jure si on n’atteint pas la fusion, j’m’appelle pas Green. Ses commissures se relevèrent légèrement. Le sourire de Mona Lisa u see.

- Tu n’es pas un meurtrier, encore moins le sien. Et je sais que si elle pouvait parler, elle dirait la même chose que ce que je suis en train de te dire. Au-delà de ça, tu l’aimes toujours, non ? A tes yeux, elle sera toujours ta mère. Peu importe ce qui arrive, tu continues de chérir son souvenir, un peu comme si tu lui envoyais une carte accroché à un ballon rempli d’hélium.


Bien sûr qu’il l’aimait. Et il l’aime toujours. Il l’aimait tellement en fait que quand il a réalisé qu’elle était plus de ce monde, qu’elle sera plus là pour lui, qu’il sera tout seul, quand il a su qu’on l’a abandonné, il a câblé. Il a tout lâché. Absolument tout. Son père incarnait la réussite, la puissance, la fierté des Cooper, c’était un modèle pour lui. Il a toujours cherché à l’impressionner, à être le meilleur dans tous les domaines pour qu’il soit fier de lui, qu’il soit fier d’avoir un fils comme lui. Tandis que sa mère incarnait la douceur et la bonté. Oui oui encore plus que Maelyss ou Indy. Une vraie beauté que cela vienne de l’intérieure ou de l’extérieure – c’pour ça qu’Ethan c’est un bg en fait-. Ancienne miss de Chantilly dans sa jeunesse, élue de fois de suite, lauréat du plus beau sourire et tout ça dans la plus grande modestie maggle. Jamais elle ne s’en est vantée. Ethan l’a appris quand il été plus petit par la Mère Michelle, commère du coin. Quand il l’a su il été choqué et il a couru à la maison pour lui poser pleins de questions à ce sujet. « Mamaaaaaaaaaann ! Pourquoi tu m’as pas dit que papa avait flashé sur tes fesses à ce concours ? La mère Michelle m'a tout diiiis. Je sais tout ! » Après cette question indiscrète il s’était pris une fessée monumentale et a dû recopier 100 fois qu’il ne devait pas parler aussi vulgairement à sa mère – Quoi ? Il y pouvait rien si les grands utilisaient tout le temps cette expression à l’école ! Il voulait faire pareil et se donner un côté cool comme eux. Sauf qu’il a pas choisi la bonne personne pour tester son nouveau vocabulaire de grands m’voyez - . Cependant, ça en valait la chandelle parce qu’après ça, elle lui avait tout raconté avant de dormir. Bon maintenant vous comprenez mieux pourquoi il avait autant insisté à ce que Maelyss s’inscrive à ce concours ? Sauf que lui il avait flashé sur elle bien avant qu’elle exhibe ses petites fesses à toute la ville.

- Tu sais, tu devr...
- Meow.


Kick-Ass putaaaaain.
Ethan retira sa tête qui été confortablement calée contre la poitrine de Maelyss depuis tout à l’heure. Puis il réalisa le concept de l’oreiller-boobs. Freeze, suivit d’un sourire taquin. Un frisson lui parcouru le long du dos lui effaçant son sourire. Il était fatigué, et sentait des courbatures naitre à des endroits improbables. Mphf fatigué… La jeune fille s’empara de la minuscule peluche et se mit à la dorloter à la place d’Ethan. Le chaton s’amusait à poser ses pattes sur la petite poitrine de Maelyss qui l’y avait posé de son plein gré. C’est moi ou toutes les filles kiffent foutre la tête de MON chaton dans LEURS nichons ?! Alice, maintenant elle ! WOW ON SE CALME ! Il vient de naitre et vous lui apprenait déjà les choses pas biens réservées aux grands comme moi ! Giflez le bordel. Là ça va, Maelyss était pas dotée de beaucoup d’arguments contrairement à Alice qui l’avait littéralement noyé dans sa poitrine la dernière fois.

- Je croyais qu'Indy se moquait de moi quand elle me disait que tu hébergeais un chat... Regarde, sa tache lui donne un petit air de panda. Et il a ton regard quand t'as fait une bêtise.

- Ch’ais pas c’qui m’est passé par la tête le jour où je l’ai trouvé pour tout te dire… dit-il en souriant légèrement d’une voix sensiblement faible et rauque. Mais cette boule de poil a réussi à me convaincre de le garder. Ses yeux, son air, son innocence, absolument tout, ça m’a fait craqué sérieux. Sourire. Un peu comme avec toi quoi.

Voyant que l’attention de la jeune blonde était toujours focalisée sur le chaton, Ethan commença à ressentir de l’envie et beaucoup beaucoup de jalousie. Ses sourcils se froncent, ses yeux se plissent, il fait sa tête de con qui boude. Fuck u Kick-Ass toi et ton succès auprès des filles. Il avait le même charme qu’Ethan mais en plus innocent. On se ressemble de ouf moi et lui. C’est mon démon. En attendant son démon était en train de lui piquer sa meuf. Le jeune brun glissa ses mains sur les hanches de la blondinette, puis il se mit à lui caresser le ventre histoire de lui dire « Eh je suis là hein ».

- Jaloux... ?
- Nan…


Menteur. Détourna le regard pour le poser sur la couette et commençait sa contemplation. Quoi ? C’est fascinant les couettes merde ! Il a juste honte d’agir comme un jaloux compulsif, mais Ethan il est comme ça. Il aimait teeeeellement être le centre d’intérêt des gens et avoir tous les regards braqués sur lui. Rien que lui. Volonté ardente d’être sous les feux des projecteurs, qu’on le regarde que lui. Et c’est toujours ce qui s’est passé après tout, Ethan c’est pas le genre de mec qui passe inaperçu, il est loin d’être transparent. La blonde se mordilla la lèvre inférieure et se lova contre lui avant de l’embrasser tendrement. Il savoure l’instant mais il était trop faible pour mener la danse alors il la laisse faire. Il sentit ses doigts se faufilaient dans sa chevelure noire, puis elle pressa son corps contre le sien. Grimace. C’était sensuel mais douloureux en même temps comme sensation. Courbatuuuuures pawaaaa. La jeune fille laissa lui caressa son dos dénudé de ses mains froides. Il frissonna et étira son cou pour la laisser y nicher son petit nez. Il finit enfin par l’entourer de ses bras même s’il avait qu’une seule envie : s’enrouler dans sa couette et taper une sieste de dingue.

- Ethan… de quoi as-tu peur ?


Qu'on me pose un jour cette question. Silence. Il ferme les yeux, réfléchit un instant, les rouvre puis sourit. Il souriait alors que la question ne méritait pas vraiment cette risette amusée. Fuckons la logique ensemble mes amis ! Luttons contre un concept totalement mensonger dans un monde comme le nôtre ! La logique n’existe pas ! Le jeune homme finit par s’allonger dans son lit et laisse la jeune fille faire de même. Ils se toisent pendant un petit moment. Maelyss le dévorait du regard, attendant sa réponse tandis qu’Ethan la contemplait parce qu’elle était jolie à regarder. Elle lui caressa ses cheveux, il se laissa transporter par cette douceur en abaissant les paupières. Il finit par prendre la parole d’une voix toujours aussi rauque, ça lui donnait un côté de beau fumeur désirable alors qu’il était juste crevé.

- J’ai pas peur de grand-chose pour être tout à fait honnête. Même la mort ne m’effraie pas. J’la respecte même pas… En revanche y’a bien deux choses qui me tétanisent.

On rentre dans l’intime là. Il en a jamais parlé à personne de peur qu’on utilise ça contre lui, qu’on se serve de ça pour le manipuler. Tes peurs se sont les armes d’autrui. Confie tes peurs et tu donnes l’occasion à ton tueur de mieux t’achever. Sauf que là, ce n’était pas son tueur qui lui demandait ça, mais Maelyss.

- Les araignées, lâcha-t-il rapidement. J’ai peur des araignées. L’insecte en soit n’est pas ce qui m’effraie, je m’en fiche royalement de son apparence contrairement aux arachnophobes. Ce qui me fait peur chez elles se sont ce qu’elles représentent pour moi. Il ouvrit les yeux et vit le regard interrogateur de la blonde. Il soupire, contraint de tout raconté. Avant j’habitais dans les pavillons de La Reine Blanche, les baraques de riches là tu sais. Bah il se trouvait que notre maison avait été construite sur un ancien nid d’araignées. Le jour où j’ai retrouvé mes parents morts, la colonie a décidé d’émergée. Donc à chaque fois que je vois une de ces bestioles je repense au même tableau. Et j’ai peur de revoir la même chose. Des cadavres, du sang, mes… proches. Sa voix se coupa. Il sentit le corps de la blonde se presser un peu plus contre lui. La deuxième chose qui m’effraie c’est le fait d’aimer. J’ai peur d’aimer parce que j’ai peur de souffrir ensuite. C’est con mais c’est comme ça. Il lui caressa la chevelure. Je veux pas te déprimer ni rien mais chaque personne que j’ai chéri sont soit mortes soit elles m’ont abandonné. Je m’interdisais de m’attacher à quelqu’un, jusqu’au jour où… où tu m’as refait prendre ce risque parce que t’as volé mon cœur. Il continua en murmurant. J’ai peur de te perdre…

Il resserra son étreinte. Ouais. Ce qui effraie Ethan le plus au monde c’est de te perdre, Maelyss. Et qu’est-ce qu’il est, Ethan, sans toi ? Rien, que dalle. Un petit mec minable qui n’a jamais été grand-chose et qui n’arrivera jamais à grand-chose. Ethan il a quasiment plus de famille, si peu d’amis quand on y pense, pas de point d’ancrage, rien d’assuré à cause de sa vie instable et son caractère farouche. Sans toi y a plus de présent, y a plus d’avenir, sans toi Ethan il stagne, il va se laisser crever dans un coin. Tu lui ouvres les yeux, sur lui, sur ce qui l’entoure, tu l’as tellement changé, tu l’as forcé à arrêter de parler au passé, t’as même réussi à le faire parler au futur. T’as réussi à lui donner une raison de marcher avec toi. Il a cédé. Il t’a aimé et il t’aimera jusqu’à ce qu’on décide qu’il parte, comme on l’a décidé pour ses parents. En attendant il profite, et quand le jour viendra bah il n’aura aucun regret. Oui, les regrets, les remords, tout ça c’est fini…

- Et toi ?
chuchota-t-il d’une voix encore plus faible, ses yeux se refermant une fois sur deux. Je sais que t’as peur d’à peu près tout ce qui t’entoure… Faible ricanement… mais, y’a pas un truc qui te met mal quand t’y penses…

Il n’entendit pas la réponse, car ce fut  à son tour de s’endormir en plein milieu d’une conversation. La faible lueur de l’aurore ne le dérangeait pas plus que ça visiblement… La caresse dans ses cheveux continua jusqu’à qu’il se plonge dans un sommeil profond. Profond et paisible.

~~~  

Il ouvre difficilement les yeux. La lumière lui décape les yeux. Éternue. La couette était tombée durant son sommeil, il avait attrapé froid. Se redresse. Baille. Passe une main lasse dans ses cheveux puis s’étire de tout son long. Rituel du réveil, check. Regard circulaire pour sa chambre en… ah bah non elle est pas en bordel pour une fois. C’qui qui a eu la foi de la ranger sérieusement ? Respect totale moi j’dis. Réflexion. Maelyss ? Il regarda l’heure. 11h. Elle devait être partie depuis longtemps. Il se rallongea, en position étoile de mer, et posa sa tête sur l’oreiller. Il apprêtait à s’rendormir comme un déchet mais il entendit du bruit dans la cuisine. Hum ? Elle est encore là ? Allez lève-toi putain. Il se dirigea vers la salle de bain pour faire sa toilette puis alla vers la cuisine dont la porte était fermée. Il se racle la gorge. Se recoiffe vite fait. La poignée tourne, il ouvre, entre, ferme derrière lui. Un, deux, trois grands pas. Sourire de Casanova. Elle tient une tasse de chocolat et il lui enlève des mains. Venant contre elle, ses bras entourent sa taille et il vient nicher son visage dans son cou velouté, étouffant un rire, la bousculant un peu.

- Heeyy darling ~ ! T’es pas partie travailler ?

A cause de toi pauv’con.
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Maelyss Haryn
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Mer 10 Déc - 15:59
- Ch’ais pas c’qui m’est passé par la tête le jour où je l’ai trouvé pour tout te dire… Mais cette boule de poil a réussi à me convaincre de le garder. Ses yeux, son air, son innocence, absolument tout, ça m’a fait craqué sérieux. Sourire. Un peu comme avec toi quoi.

Elle se mordit doucement la lèvre en souriant. C'était vrai, Ethan craquait complètement devant la petite blonde. Elle était joyeuse, naturelle, douce, ce dont avait besoin son pauvre cœur blessé pour se reconstruire. Il parait que la joie de vivre était communicative, c'était sans doute vrai. Quand Maelyss riait, Ethan riait. Quand Maelyss pleurait, Ethan était sombre. Quand Maelyss était heureuse, il était heureux. Tout simplement.

- J’ai pas peur de grand-chose pour être tout à fait honnête. Même la mort ne m’effraie pas. J’la respecte même pas… En revanche y’a bien deux choses qui me tétanisent.

Un long frisson parcourut l'échine de la jeune fille. Etant croyante, elle n'avait pas peur de la Mort, en revanche elle la respectait. La Mort était comme une invisible et invincible entité, rien ne pouvait aller à l'encontre de sa décision. On vivait avec la certitude de mourir un jour, mais pour autant on n'allait pas courir vers elle. On la respectait, car à tout moment elle pouvait nous enlever des êtres chers, elle pouvait nous enlever à des êtres chers.

- Les araignées. J’ai peur des araignées. L’insecte en soit n’est pas ce qui m’effraie, je m’en fiche royalement de son apparence contrairement aux arachnophobes. Ce qui me fait peur chez elles se sont ce qu’elles représentent pour moi. Avant j’habitais dans les pavillons de La Reine Blanche, les baraques de riches là tu sais. Bah il se trouvait que notre maison avait été construite sur un ancien nid d’araignées. Le jour où j’ai retrouvé mes parents morts, la colonie a décidé d’émergée. Donc à chaque fois que je vois une de ces bestioles je repense au même tableau. Et j’ai peur de revoir la même chose. Des cadavres, du sang, mes… proches. La deuxième chose qui m’effraie c’est le fait d’aimer. J’ai peur d’aimer parce que j’ai peur de souffrir ensuite. C’est con mais c’est comme ça. Je veux pas te déprimer ni rien mais chaque personne que j’ai chéri sont soit mortes soit elles m’ont abandonné. Je m’interdisais de m’attacher à quelqu’un, jusqu’au jour où… où tu m’as refait prendre ce risque parce que t’as volé mon cœur. J’ai peur de te perdre…

Ses fins doigts glacés glissèrent dans le cou du jeune homme tandis qu'il resserrait son étreinte. Les voilà, les faiblesses d'Ethan Cooper. Les démons cachés dans son regard. Ces chimères invisibles dont elle ressentait l'oppressante étreinte à chaque caresse du jeune homme. La jeune fille rit doucement.

- C'est sûr que vu la facilité avec laquelle tu retrouves tes clefs le matin, elle rit en enfonçant un peu plus son visage dans son cou, son petit nez glacé lui chatouillant l'échine. Tu ne risques pas de me perdre si je suis toujours là, non ? Même si je tombe, tu as juste à t'arrêter le temps que je te rejoigne.

Elle ferma les yeux et inspira lentement. L'odeur du gel douche lui chatouillait les narines. Ses épaules se relâchèrent. Elle le savait, sa crainte d'aimer. De souffrir, à nouveau. Pourtant, il avait pris ce risque, et elle devrait faire en sorte qu'il n'ait pas à le regretter. Oui, la Mort arrivait spontanément, sans qu'on s'y attende. C'était un peu cruel car elle ne favorisait ni bons ni mauvais, et c'était souvent les meilleurs qui partaient en premier. Souvent, mais pas tout le temps. La preuve, Ethan était toujours là alors qu'il l'avait provoquée des centaines de fois. Elle se souvenait encore de ces soirs où elle l'attendait pendant des heures, inquiète. Mission ou course de moto, il n'avait pas l'habitude de rester en place. Elle s'asseyait dans le canapé et regardait la pendule en priant. Bien sûr quand il finissait par rentrer, elle était déjà endormie depuis longtemps, et il trouvait ça cute de sa part. Il la soulevait pour la déposer sur le lit où elle passerait certainement une meilleure nuit, et quand elle se réveillait elle était toujours rassurée de le voir à ses côtés

- Et toi ? Je sais que t’as peur d’à peu près tout ce qui t’entoure… mais, y’a pas un truc qui te met mal quand t’y penses…

Sa déclaration lui tira un soupir amusé. Oui, elle avait peur de pas mal de choses. Des insectes, du noir, des araignées, du sang, des lits qui grinçaient, des portes qui grinçaient, des balançoires qui grinçaient, de beaucoup de choses qui grinçaient, quand MG criait son nom à travers l'agence, quand Blue criait son nom à travers l'agence, des films à suspens, des jeux vidéo à suspens, des paquets de gâteaux vides, mais ce dont elle avait surtout peur, c'était ce qui concernait Ethan. Elle avait peur quand il se blessait, quand il rentrait tard, quand elle le blessait. Elle avait peur qu'il parte, elle avait peur qu'il meure. Cependant, ce dont elle avait le plus peur, c'était d'oublier. Pour une jeune fille dont la vie était construite sur des souvenirs, oublier était sans doute la pire peine qu'on pourrait lui infliger.

La jeune fille caressait la chevelure brune du jeune homme sans toutefois lui répondre. Ses cauchemars... elle ne voulait y penser. L'inconvénient d'avoir peur de tout, c'était qu'on faisait plus facilement des cauchemars, qui seraient pris par d'autres pour de simples rêves. Mais pour autant, la jeune fille ne rêvait pas simplement d'insectes quand elle s'endormait. Il y en avait d'autres, des plus terribles. Qui la faisaient crier, la faisaient pleurer. Par chance, lorsqu'elle les faisait, elle était chez elle. Seule, Ethan n'était pas au courant. Elle... elle ne voulait pas en parler. Rien que d'y penser provoquait en elle des sueurs froides incontrôlables. La jeune fille frissonna doucement sous la caresse amicale du vent. Quelle heure était-il ? Maelyss s'étira en geignant un peu, ses muscles ankylosés. Elle jeta un regard en direction du jeune homme qui dormait paisiblement et sourit avant de s'allonger à son tour à ses côtés. Elle ferma les yeux.

Ethan, c'est pour toi que j'ai peur.

***

Un rayon de soleil lui chatouilla gaiement le visage ; elle avait oublié de fermer les rideaux. La jeune fille s'étira silencieusement pour ne pas réveiller Ethan et se faufila jusqu'à la fenêtre où elle s'accouda paresseusement. Quelques mouettes rieuses passaient au dessus de l'église en poussant des cris rauques. La jeune fille inspira une bouffée d'air matinal en souriant. Elle se faufila ensuite dans la salle de bain où elle prit une douche rapide avant d'enfiler ses vêtements de la veille. Repassant dans la chambre, elle s'arrêta soudainement en apercevant le bordel de celle-ci. Ethaaaan... Levant les yeux au ciel, elle s'activa à ramasser les dossiers trainant ci et là, jeta les emballages vides dans la corbeille et rangea la multitude d'affaires inutiles trainant sur son bureau. Quand elle eut fini, elle jeta un coup d'oeil à Ethan qui dormait toujours. Hmpf. Elle secoua la tête en souriant. Pour une fois qu'il reste calme. C'est vrai, il avait l'air d'un agne quand il dormait. Mais, il n'en avait que l'air malheureusement. Monsieur vas-y que j'te tourne en bourrique pendant que tu bosses. Le sourire sur ses lèvres s'agrandit. Souvenirs heureux.

Sortie silencieusement de la chambre, la jeune fille se dirigea vers la cuisine. Elle alluma le micro-ondes et y déposa la tasse de chocolat chaud mais plus trop d'hier. Elle sortit de son sac des dossiers qu'elle déposa sur la table de la cuisine. Pendant deux heures, trente-neuf minutes et quarante-six secondes, elle s'affaira sur ce travail qu'elle aurait dû rendre la semaine dernière déjà. A la quarante-septième seconde, elle posa enfin son stylo sur la table, expira bruyamment et rangea le tout. La tasse toujours dans le micro-ondes, mais froide désormais, Maelyss la remit une minute. Elle entendit soudainement le bruit de la plomberie, ce qui lui tira un sourire. Pas trop tôt la marmotte. Elle se dirigea vers le frigo où elle sortit le bacon (Bacoooon), les oeufs (Les oeuuuufs) et déposa tout ça à côté du pain de mie (Pain d'miiiie). Elle ouvrit le placard pour prendre une poêle. La totalité des casseroles décida alors de fuguer et se cassa la gueule sur le carrelage. Nuuuuh, c'pas moi c'pas moi. La petite blonde rangea tout ce beau bordel puis déposa une poêle sur la gazinière. Les p'tits dej anglais, c'était les meilleurs. Reprenant une gorgée de chocolat chaud, Maelyss entendit la poignée de la porte se tourner. Celle-ci s'ouvrit, laissant entrer dans la pièce un charmant jeune homme lui souriant à pleines dents. Appuyée contre la table, il lui enleva la tasse qu'elle tenait entre ses fins doigts. Ses mains glissèrent autour de sa taille, lui tirant un éclat de rire cristallin. Il nicha son visage dans son cou, les mains de la jeune fille vinrent doucement lui caresser le dos.

- Heeyy darling ~ ! T’es pas partie travailler ?
- Non, j'irai après, je n'avais pas envie ce matin. T'as faim ? Je t'ai fait du bacon ! Puis il doit rester du gâteau d'hier, y'a du jus d'orange aussi si tu veux, et Indy a racheté des Chocapics !

La jeune fille se dégagea de l'étreinte du jeune homme pour venir déposer ses lèvres roses sur les siennes. Elle retourna ensuite aux fourneaux pour arrêter le gaz, se saisit de deux assiettes pour y mettre les tranches de pain de mie qu'elle avait fait grillé au toaster, ainsi que les oeufs et le bacon. Elle déposa le tout sur la table, sortit un bol et des Chocapics (C'est fort en chocolat !) pour Ethan, du jus d'orange, du lait et le gâteau d'hier. Oui bah dans un couple de dalleux, on ne faisait jamais les choses à moitié ! La petite blonde tartina une tranche de beurre salé au sel de Guérande avant d'y déposer un oeuf. Elle mordit dedans à pleines dents. Parfois, on pouvait vraiment se demander où elle mettait tout ce qu'elle mangeait.

- Bien dormi ? J'ai eu Gab au tel tout à l'heure, t'as oublié un sweat chez lui ! Franchement, tu devrais arrêter de jouer au Petit Poucet en disséminant des affaires un peu partout dans la ville, rit-elle en sirotant son jus d'orange. D'ailleurs, ce soir ils font une soirée, tu voudras y aller ? J'ai prévu d'aider Red à ranger la remise donc je risque d'arriver plus tard par contre. Hum, les dossiers de la pile de gauche sur ton bureau sont à ranger aux archives, pour le vert il faut que tu le remettes à Mère-Grand avant ce soir dix-huit heures ! J'ai mis un post-it dessus pour que tu t'en souviennes !

Maelyss, le post-it humain d'Ethan. Cetelem version plus sexy.
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Ethan Cooper
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Sam 13 Déc - 21:51
- Non, j'irai après, je n'avais pas envie ce matin.
- S’tu veux je t’y emmène après ? En moto ? T’arriveras moins en retard…


Super belle excuse pour en faire et se défouler un bon coup. Depuis que Tora lui cachait ses clefs pour pas qu’il sorte la nuit et fasse ses rodéos supra dangereux, il sentait un grand manque d’adrénaline. Plus de folies nocturnes. Plus d’excitants nocifs. JE SUIS EN MANQUE PUTAIN. Se restreindre c’était horrible. En fait il savait pourquoi il cauchemarder plus que d’habitude entre guillemet. Il avait plus de défoulant. Maelyss le décompressait grave c’est pas ça le problème. Un mec de nature A BESOIN de se défouler. Et on ne se défoule pas sur sa copine. Comprenez ça comme vous voulez.

- T'as faim ?
- Grave, j’ai la dalle.
- Je t'ai fait du bacon !
- Du bacon… Le matin ?


Sourcil qui s’arque légèrement tandis qu’il se décale légèrement pour voir le visage de sa belle blonde. C’est quoi ce délire de femme enceinte qui mangent tout et n’importe quoi à n’importe quelle heure ? Ca ne l’empêche pas de lui improviser un sourire lumineux, et de zyeuter avec gourmandise le p’tit dej bien fourni qu’elle lui avait tendrement préparé. La prochaine fois ça sera  mon tour. Je jouerai l’homme parfait en me levant tôt le matin et en lui préparant un copieux petit déjeuner digne des films à l’américaine. Style le plateau que tu rapportes au le lit, la p’tite rose, les croissants chauds, le chocolats toussa. Et pour parfaire la scène clichée du couple so perfect faudra que Maelyss porte une de mes chemises pour montrer QU’ON A PASSE UN BONNE NUIT TUNU. Pis accessoirement après t’as le gosse parfait qui débarque dans la chambre en sautant sur le lit pour nous montrer son coloriage magique parfaitement parfait. Ok ça part trop loin.

- Puis il doit rester du gâteau d'hier, y'a du jus d'orange aussi si tu veux, et Indy a racheté des Chocapics !
- Hey doucement, tu veux nourrir un régiment ou quoi ? Si j’deviens obèse ça sera ta faute, darling.


Risette moqueuse du brun accompagnée d’un baiser arraché à la volée de la part de la demoiselle. Mhpf je déteste ce genre de bisou de vieux couple. On a pas le temps de profiter des lèvres, c’est nul. La jeune blonde se retira doucement de ses bras pour finir de préparer le reste. Ethan s’étira, grimpa sur la table et s’assit en tailleur, la regardant faire. Nan ça ne lui venait absolument pas à l’esprit de l’aider. Ne sous estimez pas sa capacité à procrastiner les gens. Ca serait faire une grave erreur. Nan mais j’ai jamais demandé ce repas de fêtes moi sérieux. Mais comme elle voulait bien faire, bah il la laissait. Elle lui fit signe de se bouger de la table et de s’assoir sur une chaise comme tout le monde. Mais mon perchoir… Il s’empara de ses céréales et commença à manger quelques bouchées.

- Bien dormi ?
- Hum… peut aller. Il avala. J’aurai voulu dormi plus longtemps à vrai dire mais j’voulais absolument te voir avant que tu partes. Ca fait pas sérieux sinon.

Genre ça fait surtout le gros cassos qui traine dans son lit alors que sa copine part travailler. Mine de rien Ethan il avait des principes. Hors de question qu’elle taffe alors que lui se reposait comme un pacha. Puis lui aussi il devait aller à l’Agence, il était de corvées. Hrrm. ‘fin oui c’était plus des Travaux d’Intérêts Généraux qu’autre chose. Longue histoire…

- J'ai eu Gab au tel tout à l'heure, t'as oublié un sweat chez lui !
- Dis pas ça comme ça ! Ca fait le gay qui a oublié ses sapes chez son petit copain sérieux.
Il but une gorgée de lait. Gab m’avait renversé du coca dessus du coup je l’ai mis à laver là bas, se justifia-t-il.

Il avait pas de mémoire. Nada wallouh rien du tout. On devait toujours tout lui rappeler. Limite un jour il serait capable de sortir en calbut de chez lui. Tsss n’importe quoi ! Maelyss se moqua de lui. Gnagnagna. Au moins l’avantage de disperser mes affaires dans Chantilly, c’est que y’a aucune chance qu’on me retrouve plus. Si vous voyez un calbar avec des imprimés chelou dans un arbre c’est que j’suis passé par là ! … Ok y a très peu de chance qu’un de mes boxers se retrouve dans un arbre mais c’était pour illustrer roh !

- D'ailleurs, ce soir ils font une soirée, tu voudras y aller ? J'ai prévu d'aider Red à ranger la remise donc je risque d'arriver plus tard par contre. Hum, les dossiers de la pile de gauche sur ton bureau sont à ranger aux archives, pour le vert il faut que tu le remettes à Mère-Grand avant ce soir dix-huit heures ! J'ai mis un post-it dessus pour que tu t'en souviennes !

Ok je dois rendre avant ce soir les archives de gauche... Nan ce sont les dossiers de MG que je dois teindre en vert... A moins que ça soit le post-it... Orf fait chier !


- Merci ma jolie, mais nan j’irai pas à sa soirée malheureusement… Regard interrogateur. MG m’a foutu des TIG. Regard interrogateur triple combo supra. C’eeeest une longue histoire pas intéressante. Hrrm… Son regard dévie lâchement sur la vitre. Gêne puissance 4. Il sent les yeux de Maleyss braqués sur lui. Rectification, c’est une gêne puissance 10. La presiooooon. Bon j’ai endommagé le gymnase de l’Agence sans faire exprès voilà ! Mais c’était pas ma faute ! Culpabilité d’enfant. Y avait ce Bazooka en évidence sous mes yeux, tu sais celui que Blue s’était procurée illégalement sur un site russe là ! D’ailleurs c’est à cause de ça que son salaire a été réduit de 10 % - encore – quand MG l’a su. Bah la vieille avait omis de le cacher. Je l’ai utilisé pour tester. Hrrm et… Et j’ai éclaté la moitié du matos. C’pour ça qu’on n’a plus accès au gymnase pour l’instant.

Eh oui, les fuites d’eau qui rendaient soit disant le terrain impraticable n’étaient qu’une couverture de cette affaire. Mère Grand avait failli le renvoyer, mais perdre un agent aussi compétent n’était pas envisageable. Ouais, Green avait beau faire le con au quotidien, en mission il était irréprochable. Il a toujours rempli son devoir d’agent secret avec succès. Alors elle avait trouvé une solution beaucoup plus efficace. Réduction de salaire – d’où les dessins qu’il avait prévu d’offrir pour Noel vu que le porte-monnaie ne suivait plus – + heures supp’ + missions bien chiantes + TIG. Il aurait pu s’en sortir sans TIG mais son insolence dont il avait fait preuve lorsqu’elle l’avait convoqué dans son bureau, l’avait encore plus enfoncé dans la merde…

"- Vous avez détruit la moitié du gymnase !
- Je suis plus quelqu’un qui aurait tendance à dire que j’ai épargné la moitié du gymnase."


Le regard vert assassin de Mère Grand l’avait glacé sur place.
Ethan finit son p’tit dej et alla s’habiller pour emmener Maelyss au travail. Casques, clefs, falzar, ouais c’est bon j’ai tout. Il ferma la porte derrière lui. Ah merde j’ai oublié Maelyss. Il ouvrit la porte l’air désolé, et la laissa sortir de l’appart. Si tu l’enfermes ça va pas le faire. J’ai pas dormi beaucoup aussi… Ils se dirigèrent vers le parking à moto et direction l’Agence. La conduite fut mouvementée comme d'hab... Une fois arrivé, les deux jeunes descendirent, Ethan s’adossant à sa bécane, Maelyss secouant sa chevelure blonde de façon sexy. Rawr. Je craque trop. Il l’attrapa par la taille et l’embrassa langoureusement pendant quelques minutes. La blonde entoura ses bras autour de son cou. C’est mignon. Ethan termina tendrement le baiser en chatouillant son petit nez du sien, le tout accompagné de « je t’aime » murmurés suavement. Derniers regards, il la laissa filer. Ah ce couple tout mignon … Couple observé par la patronne depuis son bureau à l’étage…

C'EST FINI (LES ROULAGES DE PELLE) ~
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[PV Green] On s'en fout on y va pas, on n'a qu'à s'cacher sous les draps ♪

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