Cinq lignes minimum pour décrire ton 'tit caractère et tes capacités physiques/mentales ♪

Red, Red, Red... Trois mots pour la définir : naïve, gourmande, gentille. Offrez lui un paquet de cookies, vous vous en ferez une amie pour la vie ! Ou presque. Elle répond toujours aux appels au secours, allant jusqu'à héberger de presque inconnus (bah oui, une fois qu'elle les a rencontré, ils ne sont plus si inconnus que ça, si ?) sans toujours demander l'autorisation de ses coloc' avant.
En fait, c'est une grande enfant. Il y a longtemps, elle a refusé de grandir et elle a réussi, bien qu'il lui arrive parfois de faire preuve du sérieux d'une jeune fille de son âge. Quand la situation l'exige et qu'elle en a envie. Autant dire que ça n'arrive quasiment jamais. Ainsi, elle explose de joie en sautant sur autrui pour leur faire un câlin, ou décide soudainement de bouder car on lui a prit sa sucette. Elle se moque bien de ce peuvent penser les autres et se faire remarquer dans la rue ne la dérange nullement. Pour être honnête, c'est plutôt quelque chose qui l'amuse. D'ailleurs, s'amuser c'est son passe-temps favori ! Sa capacité d'attention dans les moments demandant du sérieux se limite à ... Oh ! Une balançoire, en avaaaaant ! Et puis franchement, il n'y a que les bêtises qu'elle arrive à faire sérieusement. Ainsi que se sauver pour de petites escapades nocturne, la nuit est tellement jolie.
Mais mine de rien, dans un recoin caché de son cerveau, se cache un grand traumatisme d'enfance dont elle ne parle jamais. Quelque chose qui revient parfois la hanter la nuit, et elle se réveille en criant avant d'aller se cacher dans le lit de Blue ou de Gray. Dans ce petit coin de cerveau se cache aussi l'adulte qu'elle aurait peut-être dû être un jour, mais elle n'est pas prête de le laisser sortir, na mais ! Red sans son côté adorable d'enfant innocente, se ne serait plus Red !
Oh, et une dernière chose. Elle a totalement adopté "Red", son ancien prénom ne lui dit plus rien, et elle n'y répond que lorsqu'il est employé par ses parents ou sa grand-mère. Lorsqu'ils l'utilisent, c'est généralement qu'elle a fait une bêtises, et là : elle se fait toute petite ou court sa cacher.

Des capacités ? Elle en a pleiiiiiiins ! Comme avaler un nombre record de cookies à la seconde, ou faire des pâtisseries digne de Mère-Grand ! Quoi ? Pas ces capacités là ? Et bien elle est rapide... Vraiment très rapide et très légère. Elle se faufile partout et est une parfaite petite espionne. Peut-être ce talent pourrait-il être redoutable si elle prenait un jour la peine de s'en servir sérieusement (autrement dit en arrêtant de "cambrioler" la boutique de MG, pour des cookies qu'elle aurait gratuitement quoi qu'il arrive). Niveau agilité, c'est une des meilleure de l'agence. Souple et avec un bon sens de l'équilibre (uniquement lorsqu'elle se concentre, autrement elle est trop tête en l'air pour faire attention où elle met les pieds), ce qui l'aide beaucoup à se faufiler partout, même en hauteur ou dans des endroits difficiles d’accès. Besoin d'escalader un mur ? No problemo ! Mais ne lui demandez pas de soulever quoi que ce soit. Elle est juste capable de supporter le poids de son corps, au dessus c'est mission impossible. Et contrairement aux films, elle ne réussira pas la mission.

Cinq lignes minimum pour décrire ton apparence et ton plus joli minois ♪

Red elle est rousse. C'est le premier truc qu'on remarque quand on la voit, ses longs cheveux couleur de feu. Cela et son grand sourire, qui ne la quitte que très rarement. A part peut-être pour afficher la mine boudeuse d'une enfant ? Autrement, elle est plutôt mignonne avec ses grands yeux verts. Pas physiquement, ça c'est une affaire de goût, mais surtout grâce à ses airs d'enfant. A croire qu'en grandissant, ses traits ne se sont pas affinés comme ceux de toute femme normal. Ou bien peut-être arrive-t-elle a donner cette impression par un quelconque mystère ou encore la joie de vivre qu'elle respire.
Bien sûr elle n'est pas laide non plus. Elle a une silhouette harmonieuse ; fine (elle ne prend pas un gramme malgré toutes les sucrerie qu'elle avale) et plutôt petite, elle possède des formes féminines discrètes. Mais cela ne la dérange nullement, elle ne se préoccupe pas vraiment du regard que peuvent porter les autres sur son corps, et elle ne se vêtit pas vraiment pour avoir l'air séduisante. Red, c'est une enfant, et elle se contente de vêtements dans lesquels elle se sent à l'aise et qui n'entravent en rien ses mouvements. Jogging ou robe d'été ? Tant qu'elle peut bouger librement après tout, elle prend la première chose qui lui passe sous la main. En faisant tout de même attention a sa tenue lors de missions.
Sinon il lui a dernièrement pris la soudaine envie de couper ses long cheveux. Ainsi de courtes mèches rousses remplacent à présente sa longue chevelure, et une petite frange vient cacher son front. Elle a agit sur un coup de tête, mais force est de constaté que cela ne lui va, forte heureusement, pas si mal.

Dix lignes minimum pour nous raconter ta 'tite histoire personnelle ♪

Vous connaissez le petit chaperon rouge, nan ? Et bien c'est elle. Petit rappelle de l'histoire :

Il était une fois.... Une petite fille appelé Le Petit Chaperon Rouge, parce qu'elle avait un chaperon rouge fait par sa maman (très inspiré les gens), devait apporter à sa grand-mère malade un petit pot de beurre, du fromage et des galettes. En chemin, elle rencontra le loup qui fit la course avec elle jusque chez sa grand-mère, il arriva le premier, avala la grand-mère, prit sa place et attendit le Petit Chaperon Rouge qu'il tenta de manger, mais le bûcheront attiré par les cris de la fillette, arriva, tua le loup, sauva la grand-mère qui -même après avoir été mangée- était encore en vie dans le ventre du loup. Et tout le monde vécu heureux dans le meilleur des monde !

Nan... Franchement, je ne sais pas ce qu'à fumé celui qui a écrit cette histoire, mais il a un peu tout mélangé. Attendez, je vous montre :

- Pas cap !
- Si je le suis !
La petite rousse croisa les bras en tirant la langue à son ami, indignée. Ami qui ne pu qu'éclater de rire devant la mine boudeuse d'Aliya.
- Ewann, espèce de... Cookie moisi !
Et le gamin s'exclafa encore plus. Certes, venant de cette grande gourmande ce n'était pas un petite insulte, mais cet air offusqué était si amusant sur elle !
- Je te paris un paquet de cookies de mamie que je le fait ! continua la gamine en lui tendant la main d'un air de défi.
Main qui fut vite saisie et le marché conclu. Alors seulement la fillette lui offrit un grand sourire avant de s'éloigner en sautillant sous l'oeil toujours amusé du garçon.



La porte claque. Elle n'a pas la force de faire un pas de plus, elle qui vient de s'enfermer dans sa chambre en courant. Et il y a cette porte, cette porte dure contre son dos, contre laquelle elle glisse doucement au sol. Il est froid, ça la rassure. Il lui semble soudainement que le monde tourne, elle saigne. Probablement.
Tout était sa faute. Elle ne trouva même pas le courage de répondre lorsque sa mère vint toquer à sa porte, se contentant de laisser les larmes rouler en silence sur ses joues rougis par le froid.
Il neige dehors, c'est beau la neige. Elle aime ça. Pourtant, cette neige pure aux allures de noël blanc ne fait qu'augmenter les flots qui s'écoulent de ces yeux. La fillette pleure, mais plus comme une petite fille. Elle est grande maintenant, elle sait étouffer ses sanglots pour qu'ils ne soient plus que les murmures désespérés de son âme et non de simples caprices. Elle pleure comme l'adulte qu'elle ne voudrait jamais être et celui qui a trop perdu pour qu'elle puisse continuer d'exister. Elle pleure comme l'enfant qui prend soudainement conscience que son mauvais rêve était un tour de la réalité qui s'est jouée de sa naïveté. Alors ainsi, les genoux repliés contre sa poitrine et ses longs cheveux roux tombant sur le sol, elle ferme les yeux si fort que des lumières viennent y danser. Le sang coule doucement le long de son bras, chaud et visqueux, formant une flaque sombre sur le carrelage de sa chambre.
Dehors, le ciel était teinté d'éclairs écarlates voleurs de vie, aussi écarlate que la neige imbibée de sang, quelque part, au font de ces bois qui entouraient sa maison. Elle avait toujours cru que le Petit Chaperon Rouge n'était qu'un conte pour enfant, au font elle pensait qu'aucun loup ne tenterait de la dévorer. Quelle naïveté. Que pouvait-elle savoir du monde, du haut de ces six ans ?

Finalement, elle accepta de se faire soigner. Dans le regard de sa mère elle ne pu lire que de la tendresse.Mais toutes les deux connaissaient la vérité, si elle n'était pas sorti, Il serait encore là.
Les jours suivant, elle les passa blotti dans ses couvertures, refusant obstinément de sortir de sa chambre. Beelzebuth, le chat de la maison, lui tint compagnie. Elle avait toujours aimé les chats. Papa aussi.



Aussi rouge que ses cheveux. Noël était rouge, avec des guirlandes sur le sapin vert et un feu crépitant dans la cheminée, dansant au grès du vent qui s'engouffrait par la fenêtre. C'était bête, d'ouvrir la fenêtre par un temps pareil. Mais elle était là, blotti dans une couverture, ses iris d'émeraude fixés sur la danse hypnotique des flammes. Le temps ne s'écoulait plus vraiment, maman était partit Lui rendre visite à l'hôpital et elle restait seule à la maison. Sa main caressait machinalement la boule de poils ronronnante entre ses genoux tandis que son esprit se vidait de toutes pensés. Il n'y avait plus rien à penser, elle devait juste se rappeler que la brûlure du froid n'était là que pour la punir. De quoi ? Ne plus penser, plus se rappeler.



Lundi. Aujourd'hui c'était lundi. Déjà un mois depuis l'accident et il lui semblait que rien n'avait changé. Si, la neige avait fondu et le blanc manteau du monde s'était évaporé dans les cieux. Pourtant il y avait toujours ce sang, aussi écarlate que la nuit et ses démons, qui maculait la terre au fond des bois. Maintenant elle avait peur du loup caché sous son lit. En plus, elle devrait sortir. Ewann était déjà passé lui apporter le paquet de cookies qu'elles avait durement gagné. Un peu trop durement d'ailleurs. Mais elle devrait sortir. La pendule affichait 7h pile. Dans quelques instants elle revêtirait son grand sourire, celui qu'elle faisait pour avoir l'air d'une gamine équilibrée, et elle accueillerait sa grand mère. Bien sûr la vieille femme ne se ferait pas avoir, il n'y avait que les inconnus pour y croire. Sa mère-grand n'était pas dupe, loin de là. Dernièrement la petite avait découvert une nouvelle facette de cette grande dame. Imaginez le choc, à six ans, de découvrir que sa mamie n'est pas seulement une dame un peu à cheval sur les bonnes manières et totalement mamie gâteaux, mais aussi une femme autoritaire, limite sadique et super douée dans tout ce qui est sport de combat. C'est qu'elle avait une forme olympique pour son âge ! Un peu trop. La gente bourgeoise était sensée être raffinée, avoir de beaux habits, ricaner pour un rien et faire d'horrible gala. Aliya n'aimait pas cette facette de sa famille, et heureusement qu'elle vivait à la campagne et ne subissait ça que rarement. N'empêche qu'elle aurait préféré que sa mamie se tienne à cette définition...
Pour l'instant elle était assise à la fenêtre, un Beelzebuth qui tentait de se sauver pour sauter sur une poussière dans les bras. Si elle s'attendais à voir arriver sa grand-mère, elle ne s'attendait pas à ce que sa mère l'appelle afin d'attendre sur le perron que la voiture arrive à leur niveau... La petite fille se cacha dans les jambes de sa maman lorsque la silhouette de l'homme descendit de la voiture. Il était couvert de bandages et... boitait. Une canne à la main il avança en direction de la maison tandis que des larmes roulait sur les joues de la fillette. Et s'il ne l'aimait plus ? Et s'il ne voulait plus jamais la voir et décidait de l'abandonner ? Peut-être allait-il la chasser avec sa canne, et sa mère ne ferait rien. Il n'y avait rien à faire, elle l'avait bien méritée. Au lieu de ça il s'accroupit, lui sourit et ouvris les bras. La petite rousse s'y jetta, laissant les sanglots s'échapper de ses lèvres, sous l'oeil protecteur de Mère-Grand.


Une goute perle le long de son front. Elle s'empressa de l'essuyer, le souffle court. C'était de la folie, comment pouvait-elle traverser ce "parcours du combattant" ... Parcours du suividaire oui ! Elle voulait juste un paquet de cookies, elle... Du haut de ses 11 ans elle se fichait bien de réussir à se faufiler dans un truc pareil. Apprendre quelques prises c'était drôle, elle pouvait les montrer à Ewann et même le menacer de lui en faire une si il ne craquait pas à son regard de chien battu... Après la manière douce, la manière forte ! Et puis c'était amusant de l'embêter. Elle avait beau lui sauter dessus, sa frêle silhouette ne faisait pas le poid face au jeune garçon. Et elle ne faisait pas le poid face à l'énorme rocher qu'elle était sensé déplacer pour finir le parcour et il lui restait... Cinq minutes. Youpi.
- Dis ... mamie ! Et si je... te fais des cookies et... qu'on parle de tout... ça devant une bonne tasse de thé ?
Grand yeux verts devant la caméra et tentative desespérée pour reprendre son souffle. En vain. Elle observa le rochers, les allentours... Tic tac, tic tac. Plus que quelque secondes... Trois ... Deux ... Un. Perdu, encore.



Un hurlement déchira le calme de la forêt. Tandis qu'un grand loup noir posait ses pattes sur ses oreilles, une ados venait de bondir dans un arbre. Sa chevelure de feu se détachait nettement dans le feuillage, et elle s'aggripait au tronc comme si il s'agissait de sa propre vie. Il y a de cela longtemps, elle s'était faite attaquée par des loups. Et voilà qu'un autre venait à nouveau la tourmenté.
- Je ne vais pas te manger ! Je suis journaliste, je veux juste trouver Mère-Grand !
Un loup qui parle en plus... Aliya songeait qu'elle devanait folle, jusqu'à ce qu'elle remarque la sacoche autour du coup de l'animal. Ce denier lui expliqua qu'il se nommait Hector, il avait réussi à devenir journaliste et voulait interviever sa grand-mère car elle était à la tête d'une des plus célèbres entreprises de fabrication de gâteaux. La meilleure.
FInalement, après une bonne demi-heure de négotiation, la jeune fille se laissa convaincre, et naïvement, décendit de l'arbre. Elle accompagna le loup jusqu'à la demeure de sa mère-grand qui... Ne l'acceuilli pas si bien à vrai dire. Par un tour de force qui échappa à la jeune fille, la vieille dame envoya le rocher droit sur les nouveaux arrivés. D'une grande agilité, Aliya sauta sur le côté, esquivant le danger.
Le loup n'eu pas cette chance. Il fini à l'hôpital.