Bonjour, moi c’est Meagan. Tu peux m’appeler Sorcière. Oui, je suis une sorcière, mais faut pas avoir peur de moi voyons… Je suis très gentille. Enfin, ça, c’est à revoir en fonction de mes humeurs… Mais je ne ferais pas de mal à une mouche voyons…
Parlons donc du caractère de notre chère Sorcière. Effectivement, elle est gentille, même trop. Elle pourrait se montrer comme une femme parfaite, même devrais-je dire. Qui n’a jamais rêvé d’une femme qui sache bien cuisiner, de magnifiques desserts, et autres friandises, en plus d’être parfaitement patiente et serviable ? Oui, Meagan est vraiment patiente. Elle se montre réservée et polie, ne se plaint quasiment jamais, et aborde toujours les choses avec un sourire sympathique et optimiste. Elle n’a absolument rien à voir avec le prototype de la vieille dame au nez crochu et couvert de verrues. Disons que Meagan peut paraître parfaite. Mais je dis qu’elle peut paraitre parfaite. Elle a beau être sociable, mignonne et généreuse, en vrai elle peut se montrer très cruelle. Enfin, ça, c’est surtout lorsqu’elle en veut à quelqu’un, ce qui n’arrive quasiment jamais, car elle pardonne facilement… Mais pourtant, la Sorcière en veut tellement à Mère Grand pour ce qu’elle lui a fait qu’elle serait capable de tuer pour pouvoir se venger d’elle. Vous trouvez ça exagéré ? N’oubliez pas que Meagan est une sorcière. Une vraie. Ce n’est pas pour faire peur aux enfants qu’elle se fait appeler comme cela… Elle sait préparer toutes sortes de potions, aussi bien des médicaments puissants que des poisons mortels… dont elle n’hésitera pas à se servir pour arriver à ses fins… Car la jeune femme est particulièrement déterminée quand il s’agit de vouloir faire quelque chose, et en l’occurrence, elle veut se venger de Mère Grand…
Parlons un peu des passions de Meagan. La jeune femme adore cuisiner, ou créer toutes sortes de friandises en tout genre, des bonbons farfelus, des sucettes géantes, des desserts qu’elle invente elle-même… Elle y met encore plus de cœur quand il s’agit de les préparer pour quelqu’un, et elle pourrait même passer pour une mère aimante et affectueuse, qui aime recevoir des invités et cuisiner de bonnes petites choses. Sachant qu’elle-même adore manger, encore plus lorsqu’il s’agit de sucreries… C’est presque comme si cela était un moyen pour Meagan de mieux réfléchir. Elle porte toujours des sucettes roses sur elle, pour pouvoir en prendre une quand elle en a besoin.
Même si la jeune femme se montre très positive et souriante, ainsi que gourmande et parfois un peu gamine, ce n’est qu’une façade, puisqu’elle est en réalité intelligente et calme, dotée d’un sang-froid à toute épreuve, ou presque. Elle peut même se montrer particulièrement calculatrice… En revanche, elle est très loin d’être sportive, et fait plutôt sa petite fille en sucre lorsqu’il s’agit de se blesser ou se salir… Alors même si elle n’a rien d’une sorcière à première vue, méfiez-vous des apparences…

Meagan est une jolie femme. Bien formée, plutôt grande, mince et dotée de formes généreuses, elle a un visage à la peau pâle qui paraît sans défaut, lisse et froid, même lorsqu’elle sourit gentiment. Pourtant, Meagan ne s’entretient pas spécialement, se contentant d’être juste elle, sans avoir besoin de se maquiller ou d’en faire trop. Mais bon, il est tout de même vrai que la jeune femme se teint les cheveux… A la base bruns, ils étaient soyeux et beaux, ceux-ci lui arrivent jusqu’aux cuisses, mais pour ajouter une touche de fantaisie (ou pour ressembler à un bonbon, qui sait… ?) elle a choisi de se les teindre en bleu indigo, agrémenté de mèches roses, lui retombant sur le visage.
Les yeux de Meagan sont… étonnants. D’un bleu clair particulièrement profond et brillant, ils ressortent sur le visage pâle de la Sorcière comme deux joyaux. De longs cils les rendent encore plus séduisants, sans même que la jeune femme ait besoin de mettre du mascara ou du fard à paupières.
Pour le reste… et bien, Meagan est assez originale dans ses habits. Vêtue souvent de couleurs sombres, comme du noir ou du violet, elle privilégie les grands décolletés, les jupes courtes agrémentées de dentelles et froufrous, souvent accompagnées de rubans blancs, ou autres accessoires mignons. La Sorcière aime aussi particulièrement mettre des collants opaques, à rayures, comme des socquettes blanches aux rayures roses, ce qui lui rajoute une touche enfantine et candide. Et même si elle a pris l’habitude de s’habiller de noir, la Sorcière reprend parfois des vêtements plus clairs, comme ses robes bleues et blanches, genre de vêtements qu’elle mettait souvent avant de s’engager dans l’Agence de GML.

Dix lignes minimum pour nous raconter ta 'tite histoire personnelle ♪

Il était une fois...
C'est bien de cette manière que commencent chaque conte de fées, n'est-ce-pas ? Mais là, nous parlons bien d'une réalité, d'une histoire qui pourrait paraître féerique à première vue... Mais qui ne l'est pas.

Elle s'appellera Meagan.
C'était le prénom qu'avaient choisi les parents, pour leur fille aînée, qui venait tout juste de commencer sa vie, ce long parcours semé d'embûches. Ils avaient foi en un bon avenir pour leur fille, malgré leur modeste situation financière. Ils espéraient qu'elle réussirait dans la vie et serait heureuse...
Meagan grandit à Londres, avec ses deux parents et sa petite sœur qui ne tarda pas, trois ans seulement après la naissance de la jeune fille.
Tout allait pour le mieux. Meagan était curieuse, brillante en presque toutes les matières, sauf le sport et l'histoire géographie. Elle était belle, de plus, avec ses longs cheveux d'ébène et sa peau pâle. Ses amis étaient nombreux autour d'elle, aussi bien de simples camarades que des confidents, des amoureux ou des admirateurs.

Lorsque la jeune fille eu dix-huit ans, elle quitta le lycée et partit à l'université, étudier la chimie moléculaire et la cuisine. Ah, la cuisine... Une de ses grandes passions. Elle aimait plus que tout faire de bons petits plats pour ses amis ou visiteurs, généralement des mets très originaux, parfois même combiné à des sauces qu'elle inventait elle même. Alors la chimie moléculaire aussi l'intéressait énormément. Mais à cette époque, elle n'était pas encore apte à imaginer quel usage elle ferait plus tard de ces connaissances... Tout ce qu'elle voulait, c'était ouvrir sa boutique de gâteau et de sucreries, pour que tout les enfants puissent se régaler en étant ses clients.

Ses études se déroulant à merveille, Meagan pût réaliser son rêve. Elle dit au revoir à ses parents et s'offrir un petit appartement en France, où elle pût enfin fonder sa propre boutique. Au départ, tout allait pour le mieux. Meagan se contentait d'afficher quelques publicités, de décorer les vitrines et l'enseigne... Ensuite vint le moment où elle pût commencer à vendre.
Ses clients, pour la plupart, des enfants, l'adoraient et devenaient bien vite des passants réguliers dans sa boutique. Et un jour, tout le petit bonheur de Meagan fut détruit à néant par une personne.

La jeune femme avait déjà entendu parler d'une certaine Mère-Grand, femme qui ne vivait pas loin de là. Elle cuisinait des cookies, paraissait-il...
Et bien, un jour, alors que Meagan venait tout juste de mettre en vente une nouvelle pâtisserie qu'elle avait inventé, plus personne ne vint dans sa boutique. Pourquoi ?
Intriguée, la jeune femme alla dans la rue, voir s'il se passait quelque chose, et elle remarqua alors une boutique qu'elle n'avait jamais vu, où l'on pouvait lire sur l'enseigne : Boutique de Mère-Grand. Une foule de clients se pressaient autour de la porte, et Meagan aperçut alors en vitrine le a pâtisserie qu'elle avait elle même inventé... Que faisait-elle là ?
La jeune femme, anxieuse, se dit que ce n'était qu'une coïncidence. Elle ne fit donc aucune remarque.

Quelques jours plus tard, Meagan inventa une nouvelle pâtisserie. Une sorte de bonbon rose et bleu sur lequel de magnifiques assemblages de sucre glace étaient disposés, aux divers goûts de fruits. Fière d'elle, elle l'exposait aussitôt dans sa vitrine. Toujours aucun client. Sortant dans la rue une deuxième fois, Meagan aperçut alors sa pâtisserie dans la vitrine de Mère-Grand.
Et cela dura des semaines. Dès que Meagan inventait un gâteau, un bonbon, ou une glace, la boutique de Mère-Grand la copiait aussitôt.
Un jour, la jeune femme n'y tint plus. Furieuse, elle alla se plaindre de plagiat à la boutique de Mère-Grand.
Oh, mais ces pâtisseries sont notre propriété. S'il y a une copieuse, ici, c'est bien vous, mademoiselle Richards.
Peu de temps après, sans aucun client et complètement déprimée, Meagan décida de fermer sa boutique.

Alors qu'elle rangeait tout à l'intérieur de la pièce, elle prit le petit panneau sur lequel était marqué "Close" et l'accrocha à la porte du magasin. Alors c'était déjà fini... Son rêve s'était bien trop vite transformée en mauvais cauchemar. Soupirant légèrement, Meagan entreprit d'emballer tout ce qui n'avait pas été vendu, quand soudain,  elle entendit la porte s'ouvrir. Un client ?
La personne qui venait d'entrer était vêtue d'un capuchon, et paraissait étonnamment grande et massive.
Si la Sorcière devrait vous raconter ce qu'il s'était passé à ce moment là, elle aurait du mal à s'en souvenir.
Je pourrais juste vous dire que la personne en face de Meagan était un loup. Comment avait-il pu arriver là, je l'ignore.
Tu voudrais te venger de Mère-Grand ? avait il simplement marmonné.
Meagan avait hoché la tête.
C'est de cette façon là qu'elle décida de se joindre aux rangs du Grand Méchant Loup, après qu'ils aient calmement parlé de son recrutement à l'agence.
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C'est à partir de là que la jeune femme délaissa son nom de Meagan Richards, et qu'elle se fit nommer La Sorcière. Ensuite, je pense que vous connaissez parfaitement l'histoire d'Hansel et Gretel, n'est ce pas ? Et bien, elle est loin d'être comme la vérité... Jamais Meagan ne devint une vieille sorcière mangeuse d'enfants. Cela fut seulement le fruit des hallucinations d'Hansel...
En vérité, La Sorcière resta toujours une jeune femme gentille et aimant cuisiner, accueillant parfois des visiteurs dans sa maison d'épices. La seule chose qui ait changé est son désir de vengeance, qui fit apparaître une cruauté non mesurable enfouie au fond de son cœur...