le cerf, pour vous servir

Logix Fiscario feat [Atelier Escha & Logy]

Nom d'agent : Le Cerf Merveilleux, simplifié par Le Cerf.

Nom & prénom : Horvath Wilhelm.

Surnom : Certains se risquent à l'appeler Willy, à l'allemande ("Vili" donc, pour les non-germanistes d'entre-vous)

Âge : 21 ans, né le 01/04.

Nationalité : Hongrois.

Orientation sexuelle : Homosexuel.

Phobies & complexes : Il fait partie de cette catégorie de personnes sensibles qui sursautent à chaque bruit suspect et inhabituel. Et, mis à part un léger complexe au sujet de sa taille plutôt réduite et fine que l'on n'a cessé de critiquer pendant des années, rien à ajouter.

Autre : Rien.

La première chose que l’on peut dire en voyant ce garçon, c’est qu’il est introverti. Ce qui est à la fois vrai et faux. Vrai, parce qu’il ne parle pas quand on ne le connait pas, qu’il a tendance à rester dans son coin et que la solitude lui va parfaitement. Faux, parce que, à l’inverse, quand on le connait assez bien, on se rend compte que c’est un garçon très amical, gentil, serviable, ouvert et que n’importe qui peut devenir son ami. Mettons cependant les choses au clair. Quand je dis que la solitude lui va parfaitement, je ne dis pas que Wilhelm est mauvais avec les autres. Certes, il préfère être seul qu’en groupe – ou disons plutôt qu’il lui arrive assez souvent de vouloir se retrouver seul, au calme, pour lire un livre ou simplement penser – mais c'est un garçon sociable quand on fait le premier pas.

Wilhelm pense beaucoup. Il aime s’asseoir dans un fauteuil – ou même un simple tabouret, plus rudimentaire – et regarder par la fenêtre. Les oiseaux dans le ciel, le vent qui fait trembler les feuilles des arbres, les gens qui passent devant sa fenêtre… Il aime observer, rêver, analyser et penser. Ce qui fait de lui, on peut le dire, une personne très réfléchie. Wilhelm n’est pas une personne qui se précipite, dans la vie comme dans ses éventuelles missions. Il prend le temps de réfléchir, d’analyser la situation si besoin est, puis il agit. C’est un peu la tête pensante du groupe, oui. (enfin, quand il y en a un)

Comme dit précédemment, Wilhelm peut être aussi gentil qu’il ne semble introverti. En effet, quand on le connait bien, qu’on vient lui parler, il peut parler tout à fait naturellement avec n’importe qui. Ce n’est pas quelqu’un de timide et réservé, mais de très amical. Pourtant, il compte ses amis sur les doigts d’une main. Tout simplement parce que, encore une fois, il préfère être seul que mal accompagné et il ne s’attache que très rarement. Il faudrait cependant se méfier de cette grande gentillesse et serviabilité envers tout le monde ; peut-être n’est-ce que de l’hypocrisie.

Une autre raison probable pour laquelle le hongrois aurait du mal à s’intégrer dans un groupe et à se faire de vrais amis serait qu’il ne soit pas réellement au niveau. Je veux dire par là que, au sein de l’Organisation de GML dont il fait parti, Wilhelm est certainement l’un des garçons les plus faibles. Peut-être même le plus faible garçon de l’Organisation. Même certaines filles semblent plus résistantes que lui. Les seules choses qu’il a pour lui, ce sont cette sagesse et cette intelligence qu’on lui reconnait généralement. Peut-être une certaine agilité et une capacité à fuir assez poussées… Mais ce n’est pas très élogieux.

Wilhelm plait beaucoup. Il le sait, et il n'hésite pas à en jouer auprès de ces dames (ou de ces messieurs, si le besoin s'en fait ressentir). Ce qui rend à nouveau compte de son éventuelle hypocrisie auprès des autres. De plus, son assurance grandissante d'année en année fait progressivement de lui un être qui, de loin, semble hautain et un peu trop fier.

Caractère

Attaque : 20
Esquive : 60
Magie : 0

Armes absolument pas maîtrisées : Armes à feu, armes blanches, artillerie lourde et corps à corps.
Armes de prédilections : Armes improvisées et armes de jet.

Spécialisation : Détective de classe 5

Définir ici en 100 mots minimum les capacités de votre personnage, son niveau de résistance. Si vous avez des doutes, le >système de combat< est là pour vous aider. Petite astuce conscernant l'évaluation de vos points en attaque, esquive magie : partez du principe que 50 correspond à un niveau moyen dans le domaine, et jugez votre personnage en fonction de si il est vraiment meilleur que la moyenne, juste un peu, ou alors inférieur.

Capacités

Wilhelm a 21 ans. Il ne les fait pourtant pas. Du haut de son mètre soixante-dix, il arbore un petit gabarit semblable à celui d’un adolescent. Très fin, il ne tombe cependant pas dans l’excès de la maigreur malgré un manque de muscle bien visible. On lui a d’ailleurs souvent recommandé de changer son alimentation et de faire quelques exercices pour se gonfler un peu, mais il n’en a jamais rien fait. Par fainéantise tout d’abord, puis par indifférence vis-à-vis des critiques en grandissant. Il a, durant son adolescence, supporté de nombreuses critiques et moqueries envers sa petite taille, ce qui l’a grandement complexé pendant une époque. Puis, lorsqu’il s’est rendu compte qu’il pouvait être mignon aux yeux de certaines personnes, il a apprit à s’accepter comme il était et n’a pas cherché à changer.

Ce qui pourrait rendre ce garçon beau et attirant serait la couleur de ses cheveux. Insolite, il faut le dire. Cette touffe de cheveux épais et souvent en bataille est dépourvue de pigmentation, ce qui la rend d’une jolie couleur immaculée. Ce petit défaut de naissance (semble-t-il) lui a cependant valu de nombreux surnoms tels que « papi » ou « mal-fini » – le premier étant généralement le plus fréquent.
A cette pigmentation oubliée s’ajoutent de beaux yeux bruns clairs, dorés, sur un visage angélique. Un visage presque parfait, jalousé par beaucoup, pourtant souvent inexpressif traduisant sa rêverie ou hautain traduisant sa fierté.

apparence

Wilhelm a vécu la plus grande partie de sa vie sans sa mère. Oui, je commence par quelque chose de cru. Mais autant commencer par le plus désagréable pour couler plus facilement vers le plus agréable. Sa mère, disais-je, lui a brutalement été enlevée à l’âge de 7 ans. Fils unique et plus proche de sa mère que de son père absent, le jeune Willy se retrouve alors cependant contraint de se rapprocher de son paternel, unique parent restant.

« Il faut qu’on parle, Wilhelm. »

Il a mis du temps à faire son deuil et ce manque de présence féminine soudaine dans sa vie semble l’avoir beaucoup traumatisé. Sa mère était en réalité la personne qui comptait le plus pour lui. Le petit garçon n’avait pas beaucoup d’ami à l’école, il n’y avait pas d’enfant dans son voisinage – seulement des personnes âgées et des alcooliques – et il n’avait aucun frère, aucune sœur, aucun cousin ou cousine avec qui grandir. Son père était souvent absent, au travail ou ailleurs, laissant sa femme et son fils seuls à la maison. Mais Wilhelm ne vivait pas mal cette exclusivité auprès de sa mère, bien au contraire.

« Ta mère est partie et ce pour toujours, tu ne la reverras plus. »

Ce Wilhelm d’à peine 7 ans avait alors eu du mal à comprendre pourquoi sa mère, pourquoi sa famille, pourquoi lui. Il ne lui semblait pas avoir un jour entendu sa mère hausser le ton, se disputer avec quelqu’un ou avoir fait quelque chose de mal. Sa famille n’était pas très aisée, tout juste assez pour pouvoir élever un enfant correctement, mais ils n’avaient jamais eu de problème d'argent ou de dette. Sa mère était une personne juste et bonne qui avait appris à son fils à faire preuve de bonté et de sagesse dans la vie.

« Tâche de la rendre fière de toi en travaillant dur. Ton bonheur était tout ce qu’elle souhaitait. »

Son père était quelqu’un de respectable. Willy avait énormément de respect pour son père, au point où il en avait presque peur. C’était un homme grand, fort et intimidant, qui ne laissait jamais paraître ses émotions personnelles. Un homme sage et réfléchit que beaucoup consultaient en cas de problème. Il était très au service des autres et sacrifiait sa vie de famille et son propre bonheur pour celui des autres. Wilhelm n’a jamais vraiment su en quoi consistait le métier de son père. A vrai dire, il y a beaucoup de chose qu’il n’a jamais su, ou qu’il a préféré ne jamais savoir. Qui était le meurtrier de sa mère, par exemple. Ou encore pourquoi ne vivait-il pas dans une grande et belle maison avec un grand et beau jardin comme les riches alors que son père n’était jamais à la maison. Pourquoi ce dernier passait-il donc sa vie à travailler s’il ne rapportait que si peu d’argent à la maison ? Il y a des questions comme ça qui, pour lui, n’auront peut-être jamais de réponse.


En pleine période d'adolescence, Wilhelm est passé par ce que l'on peut appeler une dépression. Pas quelque chose d'excessivement violent le rendant particulièrement bipolaire et presque suicidaire comme ça peut être le cas chez certains adolescents… Non. Wilhelm a toujours été quelqu'un de très à l'écoute. Certes souvent seul dans son coin, mais toujours là pour les autres en cas de besoin, comme l'étaient sa mère et son père. Il était souriant, aimant, il ne se plaignait jamais et écoutait toujours attentivement ce que les gens avaient à dire pour se soulager du poids qui pesait sur leurs épaules.

« Mon copain m'a quittée pour aller avec une autre, après tout ce qu'on a vécu ensemble ! »

Il ne jugeait pas les gens. Quoi qu'on lui dise, il se contentait d'écouter et de donner quelques conseils quand il le pouvait. Wilhelm n'avait pourtant pas plus d'amis qu'autrefois. Il parlait à beaucoup de monde, les gens l'appréciaient et aimaient venir vers lui pour discuter, mais l'adolescent ne les considérait pas vraiment comme des "amis". C'était très abstrait et compliqué pour lui qui n'en avait jamais eu et qui ne savait pas comment s'y prendre.

« Je n'ai que des mauvaises notes, je ne suis bon à rien ! Mes parents vont m'en vouloir… »

Peut-être un peu trop gentil, il faisait trop souvent passer les autres avant lui-même, alors qu'il avait ses propres problèmes. Mais comme je l'ai déjà dit, ce n'était pas son genre de se plaindre et de parler. Alors il souriait et faisait comme si de rien n'était. Mais un jour, une camarade de classe était venue se confier à lui, le considérant peut-être comme un ami très proche, comme un confident. Peut-être n'étaient-ils pas suffisamment proches. Wilhelm n'aurait jamais dû savoir ça. Ce fut l'information de trop, celle qui le fit craquer.

« J'ai peur de mon père. Il boit beaucoup et il me bat quand je rentre à la maison. Et des fois il bat ma mère aussi, je l'ai déjà vu. »

Wilhelm avait toujours été un garçon modèle : excellent à l'école, serviable à la maison et ailleurs, toujours là pour les autres… Son plus grand problème était alors le manque atroce de sa mère, un manque qui le détruisait mais qu'il dissimulait pourtant derrière un sourire radieux et son aide constante vis-à-vis des autres. Comme si entendre les problèmes des autres et les aider à les surpasser l'aidait à oublier les siens, le soulageait. Peut-être une forme d'hyprocrisie...
Mais ce comportement avait, bien évidemment, déplu à certains, qui n'avaient pas manqué de le lui faire comprendre : violence physique et morale, notamment au sujet de sa petite taille, de sa faiblesse et de sa mère absente. Les insultes et les phrases blessantes des jeunes irréfléchis y allaient de bon train ! Et cela contribua également à ce que Wilhelm craque.

« T'as plus ta mère parce qu'elle t'aimait pas ! Tu t'es regardé ? Pédé comme un phoque, en plus ! Elle voulait pas d'un gosse comme toi ! »

Il a craqué et a raté quelques mois d'école suite à sa dépression. Wilhelm s'est fait aider par des médecins, des psychologues et autres personnes capables de l'écouter et de l'aider à surmonter tout ça et, grâce à eux (entre autre), il a fini par faire le deuil de sa mère et à se remettre de cette petite période de difficultés. Wilhelm redevint donc un garçon studieux et souriant, quoiqu'un peu isolé et complexé.


Nous avons donc commencé son histoire par le plus désagréable. Mais, bien entendu, il n'y a pas eu que ce genre de choses dans la vie de Wilhelm. Il a certes été déboussolé pendant une partie de son enfance et a été une victime pendant son adolescence, mais ce n'est pas pour autant que toute sa vie est basée sur le drame. Il a réussi ses études, il a déménagé dans un plus beau quartier avec son père quand celui-ci a commencé à ramener plus d'argent à la maison, il a trouvé un petit boulot sympa pour se faire un peu d'argent et il s'est mis à voyager. Grâce à son argent durement gagné et au soutien financier de son père, Wilhelm a enfin pu quitter sa Hongrie natale pour découvrir les pays alentours, de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, de nouvelles coutumes, de nouvelles langues et de nouveaux visages ; Certainement les plus beaux moments de sa vie !

« Rends-toi en France, dans la petite bourgade de Chantilly, quelqu'un t'y attend. »

Visiter la France avait toujours été son rêve. Décrit comme le plus beau pays du monde, le pays de l'amour et de la mode, c'était une étape incontournable pour le jeune Hongrois. Mais alors qu'il s'attendait à visiter la capitale, Paris, avec sa belle Tour Eiffel et ses Champs Elysées, Wilhelm fut contraint par son père de se rendre dans une toute autre ville au nom particulier et aux légendes qui l'étaient tout autant.

« Tu seras Le Cerf ici. »

La personne qui l'avait accueillit l'avait mené jusqu'à un grand bâtiment à la lisière de la forêt, qui n'était que l'agence de "l'Organisation du Grand Méchant Loup". Un nom que le hongrois n'avait pas eu de problème à traduire grâce à ses souvenirs de cours de français à l'école. Une chance. Et cet homme, qui l'avait accueillit, n'était en réalité que le gérant de cette Organisation : le Grand Méchant Loup en personne. Autant dire qu'il portait bien son nom, puisqu'on n'avait aucun mal à voir qu'il ne s'agissait pas d'un être humain mais d'un loup, un animal, doué d'une locution parfaite du français. Wilhelm n'avait pas vraiment été surpris de voir un animal (plusieurs animaux, en réalité) parler, et c'est plutôt sa propre indifférence vis-à-vis de cette anomalie de la nature qui le surpris.

« Le formulaire est déjà rempli, tu n'as plus qu'à le signer. On te mènera à ton appartement après ça, mais il ne sera que temporaire, tâche de te trouver un autre logement rapidement. »

Le Cerf ne mit pas longtemps à comprendre qu'il avait été engagé dans une agence visant à lutter contre une autre agence dans cette petite ville française aux milles légendes et contes de fée qu'est Chantilly. Son père semblait avoir fait jouer ses connaissances pour faire venir son fils jusqu'à l'Organisation de GML, et avait même rempli le formulaire à sa place. Mais pourquoi celle-ci et pas l'autre ? Pourquoi lui avoir imposé l'agence la plus bourrée de magie et d'animaux à la langue bien pendue ? Pourquoi était-il Le Cerf Merveilleux ?

A suivre...

Histoire

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