Jeanne vivait dans une maison à la lisière d'une forêt avec ses parents. Mais un jour, un inconnu demanda l'hospitalité. Durant la nuit, il tua les parents de Jeanne qui réussit à s'enfuir.
Elle erra longtemps, cherchant à se venger. Avec son ami Paul, un homme qui avait décidé de vivre en ermite, elle traqua l'homme pour venger ses parents. Mais elle a été faite prisonnière par des êtres encapuchonnés. Réduite en esclavage, elle s'échappe et cours le plus loin qu'elle peut. Elle croise une jeune fille qui lui propose d’intégrer l'Agence Cooki en tant qu'agent secret et Jeanne accepte, afin d'assouvir sa vengeance.
(Je n'ai pas respecté les 10 lignes, mais c'est dans l'idée)

C'était une nuit d'orage comme on en voyait souvent dans cette région. Jeanne était blottit au coin du feu, serrant Snoopy, le gros berger allemand, contre elle. Depuis toute petite, elle avait peur des orages. Mais la tête ainsi enfouie dans la fourrure de l'animal et le crépitement des flammes la rassurait. Il n'était pas rare qu'un voyageur toque à leur porte pour demander asile, encore moins par un temps pareil. Mais malgré l'heure tardive James et Lily, ses parents, accueillir chaleureusement cet homme encapuchonné qui n'inspirait rien de bon à l'enfant.
Il était arrivé un peu plus tôt dans la nuit, trempé de la tête au pieds. Lily s'était empressée d'aller chercher des vêtement sec et de préparer la chambre d'ami, tandis que James avait remit un couvert sur la grande table en chêne de la salle à manger. Ce devait être il y a deux heures maintenant, et l'homme ainsi que les parents de Jeanne étaient montés se coucher. Mais la jeune fille était restait en bas, préférant la compagnie de son chien plutôt que le noir effrayant de sa chambre, éclairé par des éclats lumineux provenant du ciel. C'était cette nuit là que son cauchemar avait commencé. Sans s'en rendre compte, elle avait commencé à s'endormir, bercé par la danse des flammes.
Jusqu'à ce qu'un cris résonne à travers le grondement du tonner. Sa mère.
Complètement paniquée, Jeanne s'était précipitée à l'étage, dans la chambre de ses parents. La porte était entrouverte et elle glissa un oeil à l'intérieur. Ce qu'elle vit la glaça d’effrois. L'homme se tenait au dessus du lit de ses parents. Un éclair éclaira un instant la pièce et elle vit une dague ensanglanté dans la main de l'homme, tandis qu'une tache sombre se dessinait sur le draps. Ses parents ne bougeaient pas.
L'homme tourna la tête vers elle, son regard luisant de démence. Snoopy se mit à grogner et à aboyer après l'homme qui s'approchait de sa jeune maîtresse et Jeanne compris qu'elle devait courir, courir le plus loin possible de cet homme. Elle dévala les escalier, abandonnant son chien à contre coeur.
Malgré la pluie battante, la jeune fille couru, couru, couru. Une éternité lui sembla-t-il. La pluie lui fouettait le visage et le vent s'acharnait à l'assaillir, freinant sa course. Finalement, elle tomba au sol, incapable de reprendre son souffle et frigorifiée. Elle perdit connaissance.
En se réveillant, elle avait des vêtements secs et un homme qui devait avoir l'âge de son père l'observait.
- Tu es enfin réveillé... Je m'appelle Paul.
- J-Jeanne. murmura la jeune fille.

Suite à cette rencontre, elle passa beaucoup de temps avec l'homme. Il devint son meilleur ami et lui apprit à survivre et à se battre. Son grand talent se révéla être le tire à l'arc. Un an passa, puis deux. Se sentant prête, Jeanne décida de quitter son ami. Maintenant qu'elle était capable de tenir un couteau et de s'en servir, elle se sentait prête à retrouver cet homme pour le tuer.
Il ne lui fallu que quelques jours pour faire une nouvelle rencontre des moins sympatriques... Un matin, alors que le soleil ne perçait même pas à travers les nuages, des personnes encapuchonnés lui tombèrent dessus. L'esprit encore embrumé par le sommeil, elle ne réussit pas à se défendre et fut faite prisonnière. Les mains enchaînées, Jeanne comprit bien vite l'intention de ces inconnus : en faire une esclave. Car effectivement, elle n'était pas seule et arrivée au village des créatures, elle découvrit avec horreur des corps frêles, tenant à peine debout, chargés de fardeaux divers.
Malmenée, elle fut jetée au fond d'une cabane en bois sentant le moisis. De petits yeux curieux et apeurés la regardaient : d'autres humains fait prisonniers. Des femmes et des enfants, tous blottit les uns contre les autres, comme pour tenter de se rassurer mutuellement. Cette misère lui brise le coeur et elle eu envie de se mettre à pleurer. Ce qu'elle ne se permit pas. Elle devait sortir d'ici.
Marchant lentement dans la semi obscurité de la cabane, Jeanne se dirigea vers une petite ouverture au fond. Elle était juste assez grande pour l'atteindre sur la pointe des pieds et se retrouva face à des barreaux de bois. C'était sans compter sur la dague qu'elle portait toujours sur elle. Elle entrepris de couper les barreaux en bois. Vous savez dans les films, lorsqu'un type en prison tente de limer les barreaux avec une lime à ongle ? C'était un peu la même chose, même si elle mit moins de temps.
Une heure plus tard, la jeune fille s'extirpait par le trou à peine assez large pour la laisser passer et avec bien du mal pour s'y hisser. Ça la bouleversait de devoir laisser toutes ces personnes là, mais elle n'avait pas le choix... Et peut-être que d'autre arriveraient à s'enfuir eux aussi.
Mettant en pratique ce que Paul lui avait apprit, elle sortit du village et se mit à courir. Elle s'était faite remarquée et était prise en chasse. Elle couru à en perdre haleine, elle couru presque autant que cette nuit là, avant de finalement réussir à les semer.
Enfin plus ou moins en sécurité, elle s'assit contre un arbre. Des bruits de voitures lui parvenaient, indiquant une ville non loin. Puis des pas.
Elle se souviendrait toujours de ce moment.
Un grand sourire sur le visage, une fille à peine plus jeune qu'elle sautillait à travers les arbres. Les rayons du soleil éclairait ses longs cheveux blonds et elle sifflotait un petit air en écho au chant des oiseaux.
"Un ange..." songea Jeanne en la voyant s'approcher.
Et apparemment, elle ne devait pas avoir fière allure, puisque la fille s'arrêta devant elle, un air inquiet sur le visage.
- Est-ce que ça va ?
Jeanne hocha doucement la tête et, pour une raison inconnu, se mit à raconter toute son histoire à la jeune fille. Elle sembla être compréhensive et fini par lui prendre les mains.
- Viens avec moi ! Tu intégrera l'Agence Cooki, et je suis sûr qu'on pourra trouver ce monstre qui a assassiner tes parents !
Son regard exprimait tant de sincérité que Jeanne lui sourit et accepta.
Et c'est ainsi qu'elle rejoint l'agence. Pour se venger.