|
|
Qu'en pensez vous? | Excellent. | | 20% | [ 1 ] | Très bien. | | 40% | [ 2 ] | Bien. | | 40% | [ 2 ] | Moyen, fait passer le temps. | | 0% | [ 0 ] | Très médiocre. | | 0% | [ 0 ] | Mauvais. | | 0% | [ 0 ] | Très mauvais. | | 0% | [ 0 ] | Laisse tomber cette histoire ou recommence depuis le début. | | 0% | [ 0 ] |
| Total des votes : 5 | | Sondage clos |
| Invité | Ven 5 Avr - 18:43 | | voici mon roman que j'écris moi même comme un grand quand j'ai rien d'autre à faire ^^ vu que je recommence a l'avancer récemment bah je vous le fait partager donc voici ;) et merci de me dire ce que vous en penser en plus du petit sondage que je met :) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les anomalies Le mortel parmi les morts.
Prologue J’ouvrai les yeux et clignai des paupières, lentement, la fatigue les laissant encore lourdes. Un rayon de lumière m’aveugla un instant puis j’aperçus le ciel, bleu, sans nuage, juste le soleil, lumineux et chaud s'y tenait. J’avais mal, mal partout dans le dos et les membres, à croire que l’on m’avait roué de coups durant la nuit. Mon esprit se remettait lentement de la fatigue qui l’étreignait, c’est alors que je remarquai le sol dur et froid sur lequel j’étais allongé. Je me relevai tant bien que mal, mes muscles endoloris protestant du mauvais traitement qu’ils avaient subi durant mon sommeil, et je regardai autour de moi. Dans toutes les directions s’étendait un paysage que je ne connaissais pas. Mon esprit ayant retrouvé toute sa vivacité, je pus enfin réfléchir, mais une seule pensée me vint sur le moment : « Où suis-je donc ? » - Chapitre1:
J’étais sur une plaine immense et verdoyante, qui s’étendait à perte de vue, d’un coté on pouvait deviner la lisière d’une forêt… mais elle était loin. Un peu plus proche, de l’autre coté, se trouvait une colline, pas bien grande mais qui offrait une certaine vue sur le monde alentours. J’y montai et admirai de nouveau le paysage. « Comment suis-je arrivé ici… ? » Telle était la question, après tout on ne trouve pas de plaine aussi belle et aussi grande en France, d’autant que je venais de me réveiller dans une plaine alors que je m'étais endormi dans mon lit bien au chaud et sur un matelas confortable, et non pas sur un sol aussi dur que du granite. -Bon, redescendons et commençons par chercher un semblant de civilisation. Cette fois j’avais pensé à voix haute, j’avais la bouche pâteuse mais ça c’était le dernier de mes soucis pour le moment. Je pris donc une direction et commençai à marcher… pieds nus. Bah oui, je ne dors pas habillé, j’avais juste un semblant de pyjama sur moi. Alors que j’avançais depuis déjà une heure, trente-deux minutes et cinquante-sept secondes, j’avais ma montre au poignet, j’aperçus au loin devant moi l’air onduler, légèrement déformé sur une ligne qui semblait avancer. En m’approchant un peu plus je compris qu’il s’agissait d’un groupe de personnes qui avançaient sur la plaine. Une fois à leur hauteur pour leur demander de l’aide, je remarquai un fait étrange, ils étaient, tous, plus ou moins translucides. Lorsque le groupe remarqua ma présence tous me regardèrent, intrigués, certains marmonnaient des choses dans leur barbe tandis que d’autres reculaient d’un pas. Ils firent place à un homme qui venait de l’avant du groupe, il s’approcha, me dévisagea, visiblement intrigué, puis il haussa un sourcil : -Qui es-tu étranger ? Que fais-tu ici ? Avait-il dit d’une voix forte et sur un ton qui force l’obéissance. Cette fois c’est moi qui l’étudiai en vitesse avant de répondre ; il était grand et robuste, il portait une armure lui protégeant le torse et des lanières de cuir pendaient le long de ses jambes, il était coiffé d’un casque à plumeau rouge, portait un bouclier rond et une lance. Bref, c’était un hoplite dans toute sa splendeur. -Euh… je… je m’appelle Venceslas… Venceslas Loar monsieur, et je ne sais pas du tout ce que je fais ici, ni où je suis d’ailleurs. -Venceslas hein ? Bien, mets toi avec les autres et suis moi ! J’obéis sur le champ. Et c’est ainsi que moi et le groupe nous marchâmes durant une bonne demi-journée, avec la faim au ventre pour moi, jusqu'à une grande cité d’un blanc immaculé, parsemée d’ornements en or. En entrant, tous les regards des habitants, tous aussi translucides que les membres du groupe, se tournèrent vers moi et sur chaque lèvres j’entendais un seul et même mot. Tous me regardaient en disant : « Un Mortel ! » Arrivé en ville le groupe se dispersa dans les ruelles depuis une grande place où culminait en son centre une grande fontaine. Je me retrouvais ainsi seul avec l’hoplite qui nous avait menés ici. Celui-ci avait l’air grave et tendu, on sentait qu’il ne savait que faire de moi et que ma présence allait soulever de nombreux problèmes. Après quelques longues secondes, il me fit signe de le suivre, et je lui emboitai le pas en attendant de pouvoir poser mes questions à l’abri des oreilles indiscrètes. - Euh… excusez-moi ? - Hum ? - Dites moi, où suis-je exactement et qui êtes-vous, vous tous ? Le soldat s’arrêta un instant comme pour réfléchir, il se tourna vers moi, me fixa du regard et dit : -Tu es ici dans l’une des cités des Champs Élysées, cité habitée par nous autres, les morts qui s'y sont vue acceptés. J’en restai bouche bée, si j’étais dans les mythiques plaines des Champs Élysées cela signifiait que j’étais mort… pourtant les autres habitants m'avaient bien traité de mortel, j’étais donc encore vivant… d’un autre coté ça aurait expliqué leur apparence bizarre, ils seraient donc des êtres éthérés, fantomatiques… je ne savais plus quoi penser. -Si tu as d’autres questions attends demain, lorsque le grand conseil te recevra. Le soldat conclut sur ces mots et reprit sa route jusqu'à une petite maison et m’indiqua qu'elle serait à moi jusqu'à ce que l’on ait décidé que faire de mon cas. Il m’intima ensuite de ne pas sortir avant d’avoir vu le conseil demain et qu’on viendrait me chercher pour me conduire à celui-ci. Puis l’hoplite se retira enfin me laissant seul pour la soirée. Je ne fus dérangé que par une jeune femme, habillée d’une toge version Grèce Antique, qui m’apportait des fruits frais et des habits propres. Je ne revis personne et en profitai donc pour m’allonger sur le lit dans ce qui semblait, par conséquent, être la chambre et dormir jusqu’au lendemain.
- Chapitre 2:
Denisius parcourait la ville à la recherche d’un homme, qu’il devait mener jusqu’au grand conseil. On lui avait juste dit ceci sur la personne qu’il cherchait : « C’est un mortel tu le reconnaîtras facilement, il est dans une maison à l’est de la ville. » Un mortel… on le prenait pour un imbécile ou quoi, il n’était pas bête, il avait bien sûr entendu les rumeurs qui disaient qu'un mortel était arrivé en ville. Mais même lui savait que pour qu’un mortel arrive, ne serait ce que dans cette dimension, il devait être mort. Il continua d’avancer dans les ruelles tout en ruminant sur ce qu’il se passait. Il arriva enfin devant la maison et entra. Il s’arrêta net sur le palier lorsqu’il vit devant lui l’impossible. Un mortel… un mortel de chair et de sang se tenait debout dans la pièce. Il était jeune, dans les vingt ans, assez grand, un mètre soixante-dix à vue de nez, mais plutôt mince, probablement plus intellect que sportif, il était d’un blond légèrement foncé avec, semblait-il, des reflets de roux, il avait les yeux bleus et une légère barbe couvrait ses joues et son menton. Et surtout, le point le plus important et en même temps le plus improbable, il était vivant ! Je venais de me lever, de m’habiller et de me laver, j’entrais dans le salon pour prendre une collation, lorsqu'un homme, pas beaucoup plus âgé que moi, entra et stoppa net sur le pas de la porte. Je le regardai, il faisait dans les un mètre soixante, plutôt costaud, il avait les cheveux d’un brun clair et les yeux assortis. Du moins c’est ce qu’il semblait, car comme tous les autres on voyait presque à travers lui. Il portait des vêtements simples mais élégants dans différents tons de rouge. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu’il était là pour me mener jusqu’au conseil. Cependant il restait là, figé sur le pas de la porte. Je décidai donc de le sortir de sa torpeur. - Un problème l’ami ? Fis-je donc. - … - Eh oh ! T’es avec nous ? Y a un problème ? Répétai-je en claquant des doigts sous son nez. - Eeuuuhhhh… - Ah ! C’est un début, cette fois on a du son… je reprends, il y a un problème ? - Euh… non… non aucun, fit-il en reprenant enfin ses esprits, vous… vous êtes bien Venceslas ? Le… mortel qui vient d’arriver ? - Il semble que ce soit le cas. - Bien… je suis Denisius, je dois vous conduire au grand conseil. - Passe devant, je te suis. Il tourna donc les talons et repartit dans la ville, moi derrière lui. On passa devant la place et sa grande fontaine où se pressaient tous les habitants pour y puiser de l’eau. Puis Denisius prit ensuite la direction d’un grand bâtiment à l’arrière de la place. À l’avant du bâtiment se trouvait une rangée de colonnes, portant le toit, qui couraient le long de la façade, de chaque coté de l’entrée. Tout le bâtiment était en marbre blanc poli, seuls les gravures et les ornements étaient peints et offraient de légères touches de rouge, de bleu, de vert et d’or. C’était un bâtiment magnifique que l’on pouvait contempler pendant des heures en se demandant s'il était réel. Je n’avais cependant pas le temps de m’attarder, on m’attendait à l’intérieur.
A l’intérieur du bâtiment la magnificence de ce dernier restait entière, bien qu’elle soit très différente de l’extérieur. On apercevait toujours les murs et le sol en marbre blanc, mais des tapisseries immenses couraient le long des murs, des tapisseries aux couleurs si vives qu’elles vous hypnotisaient, au plafond, à divers endroit bien choisis, on pouvait observer des mosaïques d’une perfection remarquable. Tout le long du couloir, car cela n’était que le couloir, se trouvaient des meubles, commodes, tables, chaises…, en ébène d’une qualité exceptionnelle. Le menuisier qui les avait fabriqués pouvait être fier de son travail, parce qu’il avait dû se tuer à la tâche. J’entrai enfin dans la salle où se trouvait le grand conseil. La salle, un parfait mélange d’amphithéâtre et de tribunal, était assez grande pour contenir, semblait-il, la majeure partie des habitants de la ville, sans qu'ils ne soient à l'étroit. Cette salle était d’une magnifique simplicité, elle était moins décorée mais chacune des décorations ressortait à merveille, sur le sol de marbre poli se reflétait la grande peinture du plafond, sur les murs les tapisseries étaient plus rares et n’en ressortaient que davantage, enfin les rangs des chaises formant le coté amphithéâtre et l’estrade où se tenaient les membres du conseil était là encore dans un ébène verni sublime, la seule différence avec les meubles du couloir était que l’ébène se trouvait être d’une teinte plus claire ici. Pour finir la présence des spectres qui formaient le conseil, donnait, de par leur forme fantomatique, un air mystique à la salle et à l’air ambiant. -Ouah… Ce fut là la seule chose que je sus prononcer devant tant de prestance. Ce bâtiment était indéniablement le plus important de la ville, et sans nul doute possible, le plus… ouah … que j’ai vu de toute ma vie, et encore, je ne suis pas vieux. Denisius tourna la tête de mon coté et sourit en voyant mon étonnement et mon admiration et finit par me dire : -Et encore ce bâtiment n’est rien, il en existe un bien plus grand et bien plus beau. Je ne sais pas où il se trouve, peu de personnes ont eu la chance d’y aller, mais je sais qu’il est quelque part sur ces terres. On dit même que les dieux viennent parfois y résider pendant un temps. Je le regardai, choqué par ce qu’il venait de dire, comment pouvait-on faire mieux que ce bâtiment où je me trouvais en ce moment ? -Vous comprendrez si jamais vous avez la chance d’y parvenir, conclut-il avant de s’effacer dans un recoin de la salle, me laissant seul face aux membres du conseil. Les membres du conseil étaient au nombre de cinq, cinq hommes et femmes d’une grande prestance et d’un âge certain, même si les fantômes ne vieillissent pas, on sentait que ceux-ci était les âmes de personnes mortes dans l’Antiquité, ils avaient donc plus de 2000 ans. Avec un regard un peu plus appuyé, je fis le rapprochement de ces fantômes avec des peintures que j’avais vues en histoire… ils ressemblaient, pour certains du moins à des héros de l’Antiquité. L’homme au centre de l’assemblée se leva et commença à parler. - Bienvenu au grand conseil, mortel ! Je suis Agamemnon, fit-il d’une voix forte. Mortel, savez-vous pourquoi vous êtes ici ? - Je ne pense pas me tromper en disant que je suis devant vous pour répondre à vos questions… - Vous êtes ici pour être jugé ! Mais il est vrai que nous avons quelques questions, donc vous allez répondre à ces questions d’abord. - Ah ! Ça commence bien…, fis-je à voix basse, puis j’ajoutai plus fort cette fois. Bien, posez vos questions. - Elles sont simples, comment êtes vous arrivé ici ? Et qu'y faites-vous, que cherchez-vous ? - Je ne fais rien et je ne cherche rien. Ah, et je ne sais pas du tout comment je suis arrivé ici. - Pardon ? firent-ils tous interloqués. Vous nous dites que vous êtes arrivé ici sans savoir comment et que vous n’êtes pas là pour quelque chose de spécial ? - Euh oui, c’est bien ce que j’ai dit. Ils réfléchirent un instant puis l’homme au centre, Agamemnon, reprit : - Soit, nous vous accordons le bénéfice du doute. Bien, passons donc à votre sentence à présent. - Ma sentence… fis-je en reprenant la phrase sur un ton lent. Excusez, mon impertinence, mais franchement, c’est quoi ce sketch ? Vous tournez un film avec un petit budget pour me juger, et probablement me condamner, sans même tenir compte de ce que je viens de vous dire ? Même si vous avez un doute ? Même s'ils furent choqués de mon comportement, ceux-ci n’en laissèrent rien paraître, j’entendis en revanche Denisius retenir un hoquet de surprise. - Vous êtes coupable d’être un mortel qui parcourt les terres sacrées des Champs Élysées, avait repris l’homme du conseil. Et malgré « l’éventuelle » véracité de vos dires, ce seul fait est impardonnable ! - Ah oui bien sûr, vu comme ça je ne peux qu’être coupable… bref quelle est donc la sentence ? - Puisque seuls les morts sont acceptés ici, pour que vous puissiez rester sur ces terres, vous devez mourir. - Tiens j’aurais dû le parier, j’aurais gagné pour une fois… Bon alors je ne veux pas jouer les égoïstes, mais perso, je me satisfais pleinement de ma condition de mortel pas encore mort. Donc si ça ne vous dérange pas, j’aimerais qu’on regarde la chose sous un autre angle. - Vraiment ? fit une femme à la droite d’Agamemnon. Et comment voulez-vous nous faire voir les choses ? - Eh bien la chose est simple : moi, je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivé ici. Je cherche donc à rentrer chez moi, parmi les autres mortels. Et ça tombe bien, vous ne voulez pas d’un mortel sur ces terres. Donc au lieu de me tuer, indiquez moi le chemin pour que je retourne chez moi et… Là tous les membres du conseil se mirent à rire. Je haussai un sourcil, ne comprenant pas ce que j’avais dit de drôle. Puis je compris la bêtise que j’avais sortie, enfin je dis bêtise, mais ce sont eux qui voyaient la chose comme ça, ce à quoi ils allaient répondre tout naturellement que c’était… - Impossible ! - Impossible vous dites ? - Parfaitement, impossible ! - Vous n’allez donc pas m’aider, ni même me donner des indications sur comment partir… - Non, c’est exact. - Tant pis, je trouverai seul le moyen. - Vous ne pourrez pas ! - Plaît-il ? - Nous vous en empêcherons ! Vous n’imaginez pas les conséquences que peuvent engendrer vos actes en ce monde. - Essayez seulement… Vous croyez que je ne suis pas conscient des problèmes que peuvent engendrer ma présence ? Quand on y réfléchit, ici je suis une anomalie et les anomalies ce n’est jamais bon. C’est pour ça, d’ailleurs, que je compte retourner chez moi, car quand on y réfléchit, même si vous me tuez, je reste une anomalie. - Quoi que vous disiez cela ne changera rien aux faits, les seuls mortels qui ont eu l’autorisation de fouler ces terres sont les héros de prophétie. Vous, vous n’êtes rien ici, seule votre mort fera de vous quelqu’un susceptible d’être accepté parmi nous, car rappelez-vous, il vous est impossible de repartir d’ici. -Qu’importe, faites ce que vous voulez pour m’en empêcher, mais quoi qu’il arrive, sachez que je trouverai un moyen de retourner d’où je viens, dussé-je descendre aux Enfers ou trouver les dieux pour ça ! Je tournai les talons et commençai à marcher vers la sortie. - Arrêtez-vous ! Revenez ici mortel, nous n’en avons pas encore fini, vous ne pouvez échapper à votre destin et par conséquent à la sentence prononcée, sachez que nous vous accepterons si vous l’acceptez. - Je ne suis pas « mortel », je suis Venceslas Loar, mon destin n’appartient qu’à moi et aujourd’hui, je lui fais ignorer votre sentence ! Je passai la porte de la salle en finissant de lâcher ces mots, je parcourus le couloir et ressortis du bâtiment. Une fois dehors je pris une profonde inspiration et pris la direction de la maison que l’on m’avait provisoirement attribuée, j’y pris quelques affaires et retournai ensuite parcourir la ville. Si je voulais trouver un moyen de rentrer il me fallait des infos, je déambulai donc dans les rues en écoutant les habitants pour récupérer d’éventuelles infos intéressantes, j’en profitai aussi pour faire le tour des étals pour voir de quel équipement je pouvais avoir besoin et ce qui était disponible. Pour un périple comme celui que j’allais entreprendre il fallait avoir du matos, et du bon.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Pour le sondage vous pourrez changer de choix quand vous voulez comme ça je me rendrais compte de l'avancement du roman ^^
Dernière édition par Agent White le Sam 6 Avr - 13:57, édité 1 fois |
| | | Messages : 4109 Arme de prédilection : Arts Martiaux / Dague Arme non maitrisée : Tout ce qui demande de viser
Grande déesse des Cookies | Ven 5 Avr - 18:53 | | J'aime :3 Mais j'ai comme un air de déjà vu... Tu l'avais posté sur TD ? Mais je trouve que le "Mon esprit" qui commence la dernière phrase et de trop :p Et juste un détail de mise en page, il faut un espace entre les tirés et le texte^^ |
| | | Invité | Ven 5 Avr - 19:01 | | non moi je trouve pas pour le "mon esprit" par contre ça doit être a cause du copier collé pour l'espace manquant parce qu'il y sont après ^^ mais oui j'avais déjà mis le début sur TD avant que plus personne ne vienne le lire après le second chapitre... (se qui m'avait fait arrêter de l'écrire) content que tu aime du coup ;) |
| | | Invité | Ven 5 Avr - 20:28 | | Owiiii tu l'as mis ici *trop génial le système de vote O_o* Pas besoin de te redire ce que j'en pense Agui ;) continue comme ça :D *Moi j'ai lu la suiteuh!* |
| | | Invité | Ven 5 Avr - 20:44 | | merci ^^ attend je rêve ou elle a mis "Agui" la? O.o (ohohoh agui la oh le jeu de mots :p) |
| | | Invité | Ven 5 Avr - 20:46 | | Oui -- c'était petit finalement je vais changer mon vote xD naaaan me frappe pas j'ai rien dis!!! |
| | | Invité | Sam 6 Avr - 13:56 | | voila le chapitre deux ;) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Chapitre 2: Le grand conseil.
Denisius parcourait la ville à la recherche d’un homme, qu’il devait mener jusqu’au grand conseil. On lui avait juste dit ceci sur la personne qu’il cherchait : « C’est un mortel tu le reconnaîtras facilement, il est dans une maison à l’est de la ville. » Un mortel… on le prenait pour un imbécile ou quoi, il n’était pas bête, il avait bien sûr entendu les rumeurs qui disaient qu'un mortel était arrivé en ville. Mais même lui savait que pour qu’un mortel arrive, ne serait ce que dans cette dimension, il devait être mort. Il continua d’avancer dans les ruelles tout en ruminant sur ce qu’il se passait. Il arriva enfin devant la maison et entra. Il s’arrêta net sur le palier lorsqu’il vit devant lui l’impossible. Un mortel… un mortel de chair et de sang se tenait debout dans la pièce. Il était jeune, dans les vingt ans, assez grand, un mètre soixante-dix à vue de nez, mais plutôt mince, probablement plus intellect que sportif, il était d’un blond légèrement foncé avec, semblait-il, des reflets de roux, il avait les yeux bleus et une légère barbe couvrait ses joues et son menton. Et surtout, le point le plus important et en même temps le plus improbable, il était vivant !
Je venais de me lever, de m’habiller et de me laver, j’entrais dans le salon pour prendre une collation, lorsqu'un homme, pas beaucoup plus âgé que moi, entra et stoppa net sur le pas de la porte. Je le regardai, il faisait dans les un mètre soixante, plutôt costaud, il avait les cheveux d’un brun clair et les yeux assortis. Du moins c’est ce qu’il semblait, car comme tous les autres on voyait presque à travers lui. Il portait des vêtements simples mais élégants dans différents tons de rouge. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu’il était là pour me mener jusqu’au conseil. Cependant il restait là, figé sur le pas de la porte. Je décidai donc de le sortir de sa torpeur. - Un problème l’ami ? Fis-je donc. - … - Eh oh ! T’es avec nous ? Y a un problème ? Répétai-je en claquant des doigts sous son nez. - Eeuuuhhhh… - Ah ! C’est un début, cette fois on a du son… je reprends, il y a un problème ? - Euh… non… non aucun, fit-il en reprenant enfin ses esprits, vous… vous êtes bien Venceslas ? Le… mortel qui vient d’arriver ? - Il semble que ce soit le cas. - Bien… je suis Denisius, je dois vous conduire au grand conseil. - Passe devant, je te suis. Il tourna donc les talons et repartit dans la ville, moi derrière lui. On passa devant la place et sa grande fontaine où se pressaient tous les habitants pour y puiser de l’eau. Puis Denisius prit ensuite la direction d’un grand bâtiment à l’arrière de la place. À l’avant du bâtiment se trouvait une rangée de colonnes, portant le toit, qui couraient le long de la façade, de chaque coté de l’entrée. Tout le bâtiment était en marbre blanc poli, seuls les gravures et les ornements étaient peints et offraient de légères touches de rouge, de bleu, de vert et d’or. C’était un bâtiment magnifique que l’on pouvait contempler pendant des heures en se demandant s'il était réel. Je n’avais cependant pas le temps de m’attarder, on m’attendait à l’intérieur.
A l’intérieur du bâtiment la magnificence de ce dernier restait entière, bien qu’elle soit très différente de l’extérieur. On apercevait toujours les murs et le sol en marbre blanc, mais des tapisseries immenses couraient le long des murs, des tapisseries aux couleurs si vives qu’elles vous hypnotisaient, au plafond, à divers endroit bien choisis, on pouvait observer des mosaïques d’une perfection remarquable. Tout le long du couloir, car cela n’était que le couloir, se trouvaient des meubles, commodes, tables, chaises…, en ébène d’une qualité exceptionnelle. Le menuisier qui les avait fabriqués pouvait être fier de son travail, parce qu’il avait dû se tuer à la tâche. J’entrai enfin dans la salle où se trouvait le grand conseil. La salle, un parfait mélange d’amphithéâtre et de tribunal, était assez grande pour contenir, semblait-il, la majeure partie des habitants de la ville, sans qu'ils ne soient à l'étroit. Cette salle était d’une magnifique simplicité, elle était moins décorée mais chacune des décorations ressortait à merveille, sur le sol de marbre poli se reflétait la grande peinture du plafond, sur les murs les tapisseries étaient plus rares et n’en ressortaient que davantage, enfin les rangs des chaises formant le coté amphithéâtre et l’estrade où se tenaient les membres du conseil était là encore dans un ébène verni sublime, la seule différence avec les meubles du couloir était que l’ébène se trouvait être d’une teinte plus claire ici. Pour finir la présence des spectres qui formaient le conseil, donnait, de par leur forme fantomatique, un air mystique à la salle et à l’air ambiant. -Ouah… Ce fut là la seule chose que je sus prononcer devant tant de prestance. Ce bâtiment était indéniablement le plus important de la ville, et sans nul doute possible, le plus… ouah … que j’ai vu de toute ma vie, et encore, je ne suis pas vieux. Denisius tourna la tête de mon coté et sourit en voyant mon étonnement et mon admiration et finit par me dire : -Et encore ce bâtiment n’est rien, il en existe un bien plus grand et bien plus beau. Je ne sais pas où il se trouve, peu de personnes ont eu la chance d’y aller, mais je sais qu’il est quelque part sur ces terres. On dit même que les dieux viennent parfois y résider pendant un temps. Je le regardai, choqué par ce qu’il venait de dire, comment pouvait-on faire mieux que ce bâtiment où je me trouvais en ce moment ? -Vous comprendrez si jamais vous avez la chance d’y parvenir, conclut-il avant de s’effacer dans un recoin de la salle, me laissant seul face aux membres du conseil. Les membres du conseil étaient au nombre de cinq, cinq hommes et femmes d’une grande prestance et d’un âge certain, même si les fantômes ne vieillissent pas, on sentait que ceux-ci était les âmes de personnes mortes dans l’Antiquité, ils avaient donc plus de 2000 ans. Avec un regard un peu plus appuyé, je fis le rapprochement de ces fantômes avec des peintures que j’avais vues en histoire… ils ressemblaient, pour certains du moins à des héros de l’Antiquité. L’homme au centre de l’assemblée se leva et commença à parler. - Bienvenu au grand conseil, mortel ! Je suis Agamemnon, fit-il d’une voix forte. Mortel, savez-vous pourquoi vous êtes ici ? - Je ne pense pas me tromper en disant que je suis devant vous pour répondre à vos questions… - Vous êtes ici pour être jugé ! Mais il est vrai que nous avons quelques questions, donc vous allez répondre à ces questions d’abord. - Ah ! Ça commence bien…, fis-je à voix basse, puis j’ajoutai plus fort cette fois. Bien, posez vos questions. - Elles sont simples, comment êtes vous arrivé ici ? Et qu'y faites-vous, que cherchez-vous ? - Je ne fais rien et je ne cherche rien. Ah, et je ne sais pas du tout comment je suis arrivé ici. - Pardon ? firent-ils tous interloqués. Vous nous dites que vous êtes arrivé ici sans savoir comment et que vous n’êtes pas là pour quelque chose de spécial ? - Euh oui, c’est bien ce que j’ai dit. Ils réfléchirent un instant puis l’homme au centre, Agamemnon, reprit : - Soit, nous vous accordons le bénéfice du doute. Bien, passons donc à votre sentence à présent. - Ma sentence… fis-je en reprenant la phrase sur un ton lent. Excusez, mon impertinence, mais franchement, c’est quoi ce sketch ? Vous tournez un film avec un petit budget pour me juger, et probablement me condamner, sans même tenir compte de ce que je viens de vous dire ? Même si vous avez un doute ? Même s'ils furent choqués de mon comportement, ceux-ci n’en laissèrent rien paraître, j’entendis en revanche Denisius retenir un hoquet de surprise. - Vous êtes coupable d’être un mortel qui parcourt les terres sacrées des Champs Élysées, avait repris l’homme du conseil. Et malgré « l’éventuelle » véracité de vos dires, ce seul fait est impardonnable ! - Ah oui bien sûr, vu comme ça je ne peux qu’être coupable… bref quelle est donc la sentence ? - Puisque seuls les morts sont acceptés ici, pour que vous puissiez rester sur ces terres, vous devez mourir. - Tiens j’aurais dû le parier, j’aurais gagné pour une fois… Bon alors je ne veux pas jouer les égoïstes, mais perso, je me satisfais pleinement de ma condition de mortel pas encore mort. Donc si ça ne vous dérange pas, j’aimerais qu’on regarde la chose sous un autre angle. - Vraiment ? fit une femme à la droite d’Agamemnon. Et comment voulez-vous nous faire voir les choses ? - Eh bien la chose est simple : moi, je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivé ici. Je cherche donc à rentrer chez moi, parmi les autres mortels. Et ça tombe bien, vous ne voulez pas d’un mortel sur ces terres. Donc au lieu de me tuer, indiquez moi le chemin pour que je retourne chez moi et… Là tous les membres du conseil se mirent à rire. Je haussai un sourcil, ne comprenant pas ce que j’avais dit de drôle. Puis je compris la bêtise que j’avais sortie, enfin je dis bêtise, mais ce sont eux qui voyaient la chose comme ça, ce à quoi ils allaient répondre tout naturellement que c’était… - Impossible ! - Impossible vous dites ? - Parfaitement, impossible ! - Vous n’allez donc pas m’aider, ni même me donner des indications sur comment partir… - Non, c’est exact. - Tant pis, je trouverai seul le moyen. - Vous ne pourrez pas ! - Plaît-il ? - Nous vous en empêcherons ! Vous n’imaginez pas les conséquences que peuvent engendrer vos actes en ce monde. - Essayez seulement… Vous croyez que je ne suis pas conscient des problèmes que peuvent engendrer ma présence ? Quand on y réfléchit, ici je suis une anomalie et les anomalies ce n’est jamais bon. C’est pour ça, d’ailleurs, que je compte retourner chez moi, car quand on y réfléchit, même si vous me tuez, je reste une anomalie. - Quoi que vous disiez cela ne changera rien aux faits, les seuls mortels qui ont eu l’autorisation de fouler ces terres sont les héros de prophétie. Vous, vous n’êtes rien ici, seule votre mort fera de vous quelqu’un susceptible d’être accepté parmi nous, car rappelez-vous, il vous est impossible de repartir d’ici. -Qu’importe, faites ce que vous voulez pour m’en empêcher, mais quoi qu’il arrive, sachez que je trouverai un moyen de retourner d’où je viens, dussé-je descendre aux Enfers ou trouver les dieux pour ça ! Je tournai les talons et commençai à marcher vers la sortie. - Arrêtez-vous ! Revenez ici mortel, nous n’en avons pas encore fini, vous ne pouvez échapper à votre destin et par conséquent à la sentence prononcée, sachez que nous vous accepterons si vous l’acceptez. - Je ne suis pas « mortel », je suis Venceslas Loar, mon destin n’appartient qu’à moi et aujourd’hui, je lui fais ignorer votre sentence ! Je passai la porte de la salle en finissant de lâcher ces mots, je parcourus le couloir et ressortis du bâtiment. Une fois dehors je pris une profonde inspiration et pris la direction de la maison que l’on m’avait provisoirement attribuée, j’y pris quelques affaires et retournai ensuite parcourir la ville. Si je voulais trouver un moyen de rentrer il me fallait des infos, je déambulai donc dans les rues en écoutant les habitants pour récupérer d’éventuelles infos intéressantes, j’en profitai aussi pour faire le tour des étals pour voir de quel équipement je pouvais avoir besoin et ce qui était disponible. Pour un périple comme celui que j’allais entreprendre il fallait avoir du matos, et du bon. |
| | | Invité | Dim 7 Avr - 19:59 | | Ah tu l'a mis aussi ici ^^ alors je vais finir de le lire :p |
| | | Invité | Dim 7 Avr - 20:14 | | okep merci ^^ mais si tu veux il est plus avancer sur l'autre puisque le chapitre 3 y est ^^ |
| | | Invité | Lun 8 Avr - 17:16 | | Oui je vais aller le lire ^^ mais j'ai aussi noté ici :p |
| | | Invité | Lun 8 Avr - 17:24 | | merci ^^ j'aime bien avoir des fan :D |
| | | Invité | Lun 8 Avr - 17:28 | | Moi aussi même si j'ai pas encore posté ce que j'ai écrit vu que mes débuts n'avaient aps beaucoup de succès sur TDLJ ^^ |
| | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |