Le Changelin, pour vous desservir

Kuroyukihime feat [Accel Word]

Nom d'agent : Le Changelin

Nom & prénom : Maeve O’Farrell (j'ai changé d'avis, Maeve se prononce "maève")

Surnom : Le chat noir, la maudite…

Âge : Une cinquantaine d’année malgré le fait qu’elle ressemble à une adolescente

Nationalité : Irlandaise

Orientation sexuelle : Tout ceux qui saurais supporter sa malédiction

Phobies & complexes : Les 2 cicatrices sur ses omoplates. C’est pas visible mais autant dire que les maillots de bains et autres dos nu sont à proscrire.

Autre : Son plus grand rêve est de pouvoir voler à nouveau

La gentillesse, pure et dure. Voilà avec un seul mot comment décrire Maeve. Une jeune fille douce et très avenante avec les autres, qui rendrait le moindre petit service à qui que ce soit. Et c’est là sa plus grande qualité comme son plus gros défaut. N’importe quel âme mal intentionné pourrait s’en servir à mauvais escient. Mais même en ayant conscience de ça, elle ferait tout pour aider les gens, bon ou mauvais. Peut-être se dit-elle que cette attitude pourrait expier ses fautes, et celles encore à venir.

En dehors de cet aspect de sa personnalité, Maeve est protectrice, sociable, souriante et aime beaucoup la Nature. Cette même Nature qui l’a rejetée, et dotée de pouvoir incompréhensible, incontrôlable et insupportable. Une malédiction qui fait que malgré son amour pour tout être vivant, la fée n’a aucun ami et aucune famille.

La solitude et l’abandon aurait pu entraîner une personnalité agressive et solitaire, déclencher une haine envers tout et tout le monde. Mais c’est le contraire qu’il s’est produit. La seule séquelle en est sa profonde tristesse, bien cachée et enfouie sous son masque d’ange maudit.  

Caractère

Attaque : 0
Esquive : 65
Magie : 65

Armes de prédilection : La distorsion
Armes non maîtrisées : Toutes les armes physiques, Magie de feu

Spécialisation : Infiltrée classe 5

Ayant vécu depuis son plus jeune âge parmi les êtres humains, elle a apprit à mentir et à cacher des choses aux autres. Surtout aux sœurs, pour ne pas se faire punir. Elle a une incroyable capacité à garder un visage neutre de n’importe quelle expression. Ne pas montrer son dégoût pour les clients des bars c’est essentiel pour qu’ils y reviennent. Elle a presque le contrôle absolue sur les muscles de son faciès et peux mimer n’importe quel sentiment. En tant que fée, la jeune (en apparence) fille à une constitution différente de celle des humains. Ses os sont creux comme ceux des oiseaux pour permettre de voler, bien que sans aile cela reste impossible. Elle est donc très légère et toute fragile. Le moindre coup un tant soit peu violent pourrait la casser facilement. Mais en contre partie, sa condition d’être féérique lui permet d’être en phase avec la nature, ce qui lui permet de se repérer très facilement. Elle a comme une carte dans la tête. Malgré le fait que ses ailes ont disparu à tout jamais, Maeve est très rapide et esquive facilement n’importe quelles attaques physiques. En plus de ça, si elle évalue que sa vitesse ne sera pas suffisante, comme quand l’adversaire utilise une arme à feu par exemple, elle peut changer la trajectoire du projectile d’une simple bourrasque.

De par sa nature profondément pacifiste, elle n’engage le combat que lorsque sa vie est réellement menacée, en riposte. Tous ses coups sont portés  à distance, son type de magie demandant de l’espace. La plupart des tours qu’elle maîtrise sont basiques, créant d’une simple bise à de petits tourbillons. Cependant, sa technique la plus puissante et dévastatrice est la distorsion. L’idée est d’utiliser l’élément en un concentré pur sur une zone précise, lui affligeant de lourds dégâts. Elle peut également léviter très légèrement au dessus du sol, ce qui ne remplace malheureusement pas la sensation d’un vol réel.  

Capacités

Une adolescente qui vous parle comme si elle était plus âgée que vous, ce qui est d’ailleurs le cas sans que vous ne vous doutiez rien. C’est comme si le temps n’avait pas d’impact sur Maeve. Ses cinquante-six années de vie ne sont nullement visible sur son visage et son corps encore souple et agile. C’est une fille physiquement banal en somme, puisque les brunes aux yeux marrons ne sont ni rares en Europe de l’Ouest, ni à Chantilly. Et si elle n’attirait pas les chats noirs et ne se trouvait pas constamment aux endroits et aux moments où se produisent des accidents, personne ne la remarquerait. Sa taille est moyenne, ses courbes de femmes également. Elle possède très peu de distinctions avec les formes humaines, si ce n’est son visage angélique et les 2 cicatrices dans son dos. Il y a bien la marque de son poignet, représentant un souffle bleu pâle sur sa peau rose qui prouve son affinité avec l’élément du vent. Mais là encore, on peut le prendre pour un simple tatouage.

apparence

Il était une fois au pays des Fées… Pour une histoire qui commence comme ça, on pourrait se dire qu’elle aura une fin merveilleuse, digne d’un conte. Mais à cause d’une malédiction, jamais Maeve n’aura droit à sa fin heureuse. Reprenons.

Il était une fois, dans un des Royaume des Fées, une femme issue de la Famille Royale donnait naissance à une petite fille. Cette enfant était très attendue, elle représentait le dernier espoir pour sa mère de former une famille. Mais cet espoir s’envola dès que le bébé vu le jour. Lorsqu’elle poussa son premier cri, toutes les chandelles de la chambre s’éteignirent d’un seul coup. Quand on la montra à sa mère, cette dernière blêmit d’horreur. Son seul et unique enfant, d’une telle laideur… Le bébé avait les cheveux aussi noir que la nuit, et ses yeux brillait d’un marron sinistre. Les fées sont des créatures qui attachent énormément d’attention au physique et chacune d’entre elles à la peau, les yeux et les cheveux très clairs.  Avant que la nouvelle de la naissance se répande dans tout le pays, une des dames de compagnie de la malheureuse mère lui conseilla de s’en débarrasser dans le monde des humains et de l’abandonner à son sort. Sans plus attendre, on envoya une Fée chargeait de faire l’échange avec un autre enfant, un enfant d’une beauté qui mériterait sa place dans le Royaume.

Au matin, un couple de fermier irlandais eut la surprise de trouver un bébé qui n’était pas le leur dans son berceau. Un enfant qui plus est qui faisait voler son hochet dans les airs. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle se fasse abandonné une fois de plus, dans un couvent. Là-bas on lui donna un nom pris au hasard dans la liste des nouveaux-nés du village : Maeve. La petite fée grandit, bien qu’elle était beaucoup plus chétive que les autres enfants de son âge. Les sœurs qui s’occupaient d’elle lui avaient formellement interdit de faire voler des objets ou tout autre acte de magie. Elles n’expliquaient pas ces phénomènes, et en avaient très peur : ça ne pouvait être que de la sorcellerie, une manifestation de Satan. C’est pourquoi chaque fois que Maeve transgressais la règle, elle était enfermée 3 jours à la cave avec juste une croix pour prier.

Les années passèrent, et Maeve n’utilisait plus sa magie, de peur de recevoir encore une punition. Mais une nuit, alors qu’elle avait 16 ans, elle fut réveillée par une douleur lancinante dans le dos. C’était comme si quelque chose cherchait à transpercer sa peau. Abrutie par toutes les croyances que les sœurs lui avaient enseignées, elle craignait que ce ne soit le démon qui l’habitait, celui qui lui permettait d’user de magie, qui tenter de sortir de sa prison de chair. L’adolescente pleura toute la nuit, pensant que sa fin était proche. Elle soufra plusieurs heures, sentant sa chair s’écarteler, avant que sa peau ne se déchire en 2. Et alors qu’elle s’attendait à voir une bête rouge à cornes sortir de son dos, il n’y avait rien. Elle tourna la tête pour vérifier que personne n’était présent dans la pièce et tomba nez à nez avec une grande paire d’ailes doubles rose et noir. La jeune fille ne comprit pas tout de suite que ces protubérances étaient accrochées à elle, et qu’elles lui appartenaient.

Convaincue qu’un tel cadeau ne pouvait être qu’un don de Dieu, Maeve se permit de les essayer. Aussitôt elle courut jusque la grande cours du couvent pour tenter un premier envol. Et comme si elle avait fait cela toute sa vie, elle réussit dès la première tentative. De longues minutes durant, elle explora le ciel. Jusqu’à l’aube en réalité, moment où elle décida d'atterrir là où elle avait décollé pour montrer le présent que le divin lui avait fait. Cependant, les nones n’étaient pas de l’avis de la jeune fille. Des ailes sombres de la sorte ne pouvait venir que de l’Enfer. Sitôt que la fée eut touché un pied au sol, on fit venir le médecin et on emmena l’enfant dans sa chambre. Tellement heureuse par sa nouvelle capacité, son esprit encore embrumée des sensations du vol, la jeune fille ne s’attendait pas au sort qu’on lui réservait. Le docteur qui arriva dans la pièce  parut très étonnée, et pensant qu’il voulait admirer ses ailes, elle le laissa approcher. Malheureusement, l’homme n’était là que pour faire son travail : il endormit Maeve à l’aide d’un chiffon plein d’éther. Lorsqu’elle se réveilla, une horrible sensation de vide dans son dos l’alerta.

La fée pleura de longs jours. Puis elle prit une décision radicale. Tout le long de son existence, la jeune fille avait été enclavé dans les croyances des nones et de l’Église, lui permettant soit-disant à la fin de sa vie d’atteindre le Paradis. Mais elle comprit enfin que ses pouvoirs faisait parti d’elle et qu’il ne venait nullement d’un être maléfique. Ils étaient simplement là, depuis sa naissance. Et si personne ici ne l’acceptait, alors elle partirait. Voilà pourquoi Maeve s’enfuit une nuit d’été, avec juste un baluchon formé avec sa taie d’oreiller, quelques tuniques de rechange et de la nourriture volée au garde-manger. Les premiers jours, elle s’en sortit très bien. Elle n’avait jamais été confronté à la fin en dehors de ses moments d’exclusions, et ne rationna pas ses vivres, ce qui fut très rapidement un problème. Elle dormit à la belle étoile aux abords des forêts, fixant le ciel et regrettant son seul et unique vol. Ses ailes lui manquait horriblement et ses nuits étaient souvent bercées d’affreux cauchemars au cours desquels des monstres les lui arrachées de forces.

Durant les nombreuses années qui suivirent, elle dû voler, fuir, survire seule pour finalement aller de bar en bar proposant de travailler contre un toit et de quoi se sustenter. Durant cette période de sa vie, elle apprit à se défendre grâce à ses pouvoirs pour éviter les mains baladeuses ou les demandes trop insistantes de certains clients. Sa magie de vent se précisa et s’améliora à grand coup d’entrainement, petit à petit, la jeune fille se rendait compte de son potentiel. Souvent, elle se faisait renvoyer après avoir utiliser ses dons. Elle repartait donc en recherche d’un autre endroit. Bien qu’elle ne ressentait rien et n’avait jamais rien ressenti d’autre que de la tristesse, Maeve se devait quand même d’être agréable envers les clients. En observant les gens autour d’elle, elle apprit finalement à reconnaître les expressions,  comprendre leurs causes et même les mimer. Malgré ces nombreux efforts, chaque fois qu’elle trouvait un endroit où s’installer un malheur arrivait et elle était de nouveau obliger de reprendre la route. Une fois se fut un problème avec un client qui avait répandu des rumeurs sur la serveuse, parce qu’elle n’avait pas accepté ses avances ; parfois c’était plus grave comme des vols d’argents dans la caisse dont on l’accusait, des incendies qui ravageaient ses lieux de travail… Jamais elle ne restait plus de quelques mois à un endroit.

Une nuit où elle était encore seule et livrée à elle-même, un songe étrange envahit son sommeil. Elle était dans un pays merveilleux où des milliers de créatures ailées vivaient. Des ailes, comme celles qu’elles avaient jadis possédées… Elle vola dans ce cadre bucolique, se posant sur chacune des fleurs géantes et colorées qu’elle trouvait magnifiques, observant les arbres de cristal ou l’herbe bleue, s’étonnant de chaque créature qu’elle ne connaissait pas… Elle se sentait comme chez elles dans cette endroit. Mais son beau rêve se transforma en cauchemar. Le ciel devint subitement sombre et plus aucun signe de vie n’apparaissait. Une voix s’éleva, appelant Maeve. Une magnifique femme aux ailes aussi argentées que ses cheveux et ses yeux se posa près de la jeune fille.

« Maeve… Maeve… Ecoute moi. Je suis ta mère biologique. Le Royaume des fées à décider à ta naissance de t’échanger contre un bébé humain. Il faut que tu sache qu’en dehors de ton monde tu ne seras jamais heureuse. C’est la malédiction pour toutes les fées qui sortent de leur pays. »

L’adolescente ne comprenait rien. Ce rêve lui semblait pourtant si réelle… Et le visage de cette femme lui rappelait de vagues souvenirs enfoui dans sa mémoire.

« Ce ne peut-être que le fruit de mon imagination. Vous n’existez pas et n’avez aucun moyen de prouver ce que vous avancez. Laissez moi me réveiller. »

« Maeve. N’as-tu pas des ailes dans ton dos ? N’as-tu pas des pouvoirs inexplicables ? Quel âge as-tu pour avoir cette apparence de jeune fille ? Il me semble qu’en années humaines tu as dépassé les 40.  »

Ces paroles firent réfléchir la fée un moment. Ce qu’elle disait était vrai à propos de ces facultés. Sauf pour les ailes. Elle les AVAIT eu. Concernant son âge… Elle écarquilla les yeux en se rappelant le nombre d’années écoulées. Elle devait bien avoir une cinquantaine d’années aujourd’hui, puisque que 20 ans s’était écoulé depuis qu’elle s’était enfuie du couvent. Pourtant, par rapport aux autres femmes, elle semblait en avoir seulement 20. Son expression étonnée ne dérouta pas la majestueuse créature ailée face à elle.

« Je savais que tu avais du bon sens. Nous ne pouvions pas garder une fée avec des atouts si sombres. Personne n’aurait voulu de toi. Même tes pouvoirs sont étranges. Tu fais souffler le vents et plier les fleurs, au lieu de les faire pousser. Tu aurais été malheureuse ici. Mais tu le seras où que tu sois. Je voulais simplement que tu saches la vérité, pour soulager ma conscience. Tu dois comprendre. Je peux juste t’accorder un présent, et pour le reste tu devras te débrouiller.  »

Après cette intervention, Maeve continua de dormir d’un sommeil lourd et profond, sans songe. Lorsqu’elle se réveilla là où elle s’était endormie dans la forêt la veille, elle vérifia si ses ailes étaient de retour. Peut-être serait-ce là le présent de cette fée qui l’avait abandonnée. La jeune fille se sentit stupide de s’être laissé trompé par son imagination quand elle vu de ses propres yeux que rien n’avait changé dans la nuit. Elle continua alors simplement sa route, rejoignant la ville la plus proche. Sur le chemin, elle pensa tout de même à une chose que la femme de ses rêves lui avait dit : par quelles mystères possédait-elle des pouvoirs ? Pourquoi avait-elle eu des ailes ? Aucune autre adolescente n’en avait eu à sa connaissance. Et dernière chose plus troublante encore. Pourquoi n’avait-elle pas vieillie ? Elle ne trouvait aucune réponse logique à ses questions. Pire encore, en approchant la ville, d’autres vinrent s’y ajouter. Maeve se rendit compte qu’elle n’était plus au même endroit. Ce ne semblait même pas être le même pays à vrai dire. Les personnes ici ne parlait pas anglais, bien qu’elle arrivait, elle ne savait comment à comprendre leur langages.

Effrayée, elle repartit à toute hâte vers la forêt, espérant retrouver les terres de son enfance. Mais rien à faire, partout où elle allait tout était différent de l’Irlande. Maeve resta la plupart du temps en forêt, ne comprenant toujours pas comment ni pourquoi cela lui arrivait. Quelques jours après son arrivée, assise sur un vieux tronc d’arbres elle pensait  à son passé, toutes ces années passées sans qu’elle en est réellement conscience. Tout avait évolué si vite autour d’elle, les humains, leurs inventions, leurs quotidiens. Tout sauf elle. Alors qu’elle était plongée dans ses pensées, la jeune fille ne sentait pas la faim qui tiraillait son corps, et elle ne sentit pas non plus la présence derrière elle. Un gros Loup bipède s’approchait d’elle.

La suite de l’histoire de Maeve est simple : ce Loup, vous le connaissez, c’est le patron de l’Organisation. Il avait repérée la fée dans la forêt de Chantilly, et senti son potentiel magique. Il lui proposa un travail et lui promis un toit jusqu’à ce qu’elle soit autonome. Ici on l’accepterait comme elle était, et même plus : sa différence était utile.

Histoire

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