Yuki Onna, pour vous servir

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Ririchiyo Shirakiin feat [Inu X Boku SS]

Nom d'agent :Yuki Onna

Nom & prénom :Sôma Milynn

Surnom :Lynn'

Âge :16 ans

Nationalité :Anglo-japonaise

Orientation sexuelle :Elle pense être hétérosexuelle, car elle n’a jamais eu l’occasion d’être le contraire (en fait j’ai pas encore décidé ^w^)

Phobies & complexes :Elle est plutôt complexée par sa petite taille et son manque de poitrine qui la rendent très enfantine, et ne supporte pas qu’on se moque d’elle à cause ça. Elle a une peur bleue des insectes qui ont beaucoup de pattes et est aussi très vite effrayée quand on la surprend par derrière.

Autre :Lynn’ adore la musique, cela l’apaise beaucoup. Elle adore chanter et a une belle voix, mais ne le montre pas. Elle fait ça uniquement lorsqu’elle est seule.

Selon certains, elle a un sale caractère. Bon, il est vrai qu’elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense même si c’est blessant, et qu’on ne la voit pas souvent sourire, mais quand même ! Il est rare qu’elle aille voir les gens d’elle-même, mais ne refuse presque jamais une discussion lorsqu’elle est lancée. Elle est curieuse mais ne le montre pas. D’ailleurs, elle ne montre pas vraiment ses émotions en général. Milynn est très observatrice, elle aime beaucoup étudier ce qu’il se passe autour d’elle et les gens qui l’entourent. Déterminée, il est difficile de la faire abandonner lorsqu’elle a une idée en tête, et même si elle vous dit qu’elle arrête, attendez-vous à ce qu’elle continue à opérer dans l’ombre.

Caractère

Attaque :55
Esquive :50
Magie :30

Armes de prédilection : Arts Martiaux et Katanas
Armes non maîtrisées : Armes à feu longue portée, arc et arbalète

Spécialisation : Combattant, classe 5

Milynn a commencé à se battre à l'age de dix ans, pour un jour retrouver et pulvériser ceux qui ont détruit sa famille. A l'époque, ses parents, étant plutôt laxistes, avaient accepté qu'elle se mette aux sports de combat. Elle avait donc choisit le freefight, qui regroupe beaucoup d'arts martiaux. Secrètement, en disant aller passer l'après midi chez des copines, elle apprenait aussi à manier les couteaux, avec un immigré japonais avec qui elle avait sympathisé en arrivant dans la ville. On peut donc dire qu’elle est « passée maitre » dans ces nobles arts. Pour ses quinze ans, ses parents ont accepté qu’elle apprenne à se servir de katanas. Après tout, elle était japonaise à l'origine, alors elle en avait bien le droit, non ? Lynn' parvient donc à peut près à s'en servir (sans pour autant en faire une discipline de prédilection). Elle apprend aussi secrètement à se servir des armes à feu longue portée, des arcs et des arbalètes. Mais comme elle a commencé il n'y a que quelques mois, elle ne maitrise pas ce qu’elle fait.
Sa seule capacité quelque peu "extraordinaire" est celle qui lui permet de contrôler la glace et la neige. C'est en quelques sortes une espèce de magie constructrice en fait.

Capacités

Milynn parait très enfantine. Elle est petite et n’a pas vraiment de poitrine. Même son visage la fait passer pour une fillette de 14 ans. Cela dit, elle aussi quelques atouts dans sa manche. Elle possède de longs cheveux noirs aux reflets violets et des yeux légèrement en amande, violets eux aussi. Elle est fine, a la peau claire, et s’habille souvent avec des couleurs foncées (parfois accompagnée d’un peu de blanc), ce qui accentue sa pâleur. Milynn ne se maquille pas, ou très peu (seulement pour les occasions). Elle ne porte jamais de talons mais apprécie les robes, et particulièrement celles qui ressemblent aux uniformes japonais. Elle aime aussi beaucoup les vêtements de types victoriens, ou anciens.

apparence

Je ne me souviens pas de mon enfance. Pour moi, les premiers instants de ma vie datent de mes six ans, lorsque je me suis réveillée seule et perdue sur le sol enneigé, en pleine montagne. Dès que j’avais ouvert les yeux, des images étaient survenues devant mes yeux. Elles représentaient une fille, grièvement blessée, face à une sorte de… Démon ? Je ne savais pas exactement de quoi il s’agissait. Son corps tout entier était recouvert d’écailles blanches, voir bleutées. Mais sa tête était celle d’une femme blonde. Au dessus de sa main flottait une sorte de gigantesque flocon, et à en voir la main qu’elle lui tendait, ils devaient être en train de passer un pacte. De la neige tourbillonnait autour d’eux, formant une barrière qui me semblait infranchissable. Du sang tachait le sol immaculé et de la lumière rouge s’échappait de son œil gauche, d’où du sang coulait abondamment. Le démon approcha le flocon de sa main, murmurant quelques mots, et aussitôt celui-ci se mit à briller d’une lumière féérique. Et puis plus rien. Le flash avait disparu. Je n’en croyais pas mes yeux. Je crois bien qu’à l’époque, j’aurais aimé que ce soit un rêve. Mais lorsque je me relevai et regardai autour de moi, le spectacle désastreux auquel j’avais droit me ramena sur terre et me fit comprendre que ce que j’avais vu n’était rien d’autre que la réalité. Partout le sol était taché de rouge. Deux hommes gisaient sur la neige, dans un bain de sang. Et moi, je faisais peine à voir. Mon corps était parsemé de blessures, allant du bleu à l’hémorragie externe. Exactement comme dans cette espèce de vision que j’avais eue quelques secondes plus tôt. Autant dire que du haut de mes six ans, je ne comprenais pas grand-chose. Je ne savais pas où j’étais, ni même qui j’étais. Simplement que j’avais sans doute tué deux hommes. Cette pensée me donne d’ailleurs toujours la nausée aujourd’hui. Mon premier souvenir est accompagné de ma première rencontre avec la mort. C’est sans doute pour cela qu’inconsciemment, je laissai couler des larmes chaudes sur mes joues gelées. Et puis soudain, je me mis à marcher. Je ne savais pas vers où, mais je marchais. Mes jambes me portaient sans que je ne leur demande rien, du moins pas consciemment.
Au bout de quelques minutes, je me retrouvais presque au pied de la montagne, devant un petit chalet en bois… complètement carbonisé. Sans vraiment me demander pourquoi, j’entrai à l’intérieur. Et ce que je vis me laissa pétrifiée sur place. Dans un coin de la maison, qui avait sans doute été protégé des flammes, un homme et une femme, serrés l’un contre l’autre, étaient étendus sur le sol, sans vie. Ils étaient blessés mais avaient dû mourir d’asphyxie. Je m’approchai en tremblant. En regardant autour d’eux, je compris qu’ils s’étaient retrouvés coincés par le feu sans pouvoir sortir de la maison. Mais des traces de lutte étaient facilement identifiables. Je remarquai que le bureau qui se trouvait à leur droite était jonché d’objets, eux aussi préservés des flammes. Parmi ceux-ci, deux feuilles. L’une d’elle était une lettre, adressée à la fille des deux amants.
«  Milynn, ma fille,
Si tu retrouves ceci, c’est qu’il est déjà trop tard pour nous. Ils ont fini par nous retrouver. Je savais que ce jour viendrait. Mon seul regret est de ne pas avoir pu vous protéger. Lorsqu’ils vous ont enlevées, ta sœur et toi, ton père pensait que tout était perdu. Malgré nos maintes recherches là-haut, nous n’avons pas réussi à trouver là où ils vous avaient emmenées. Mais je suis sure que tu as réussi à leur échapper. Tu as du vivre un enfer par notre faute, et je sais bien que m’excuser ne servira à rien. Nous vous aimons tellement. Nous ne pourrons partir en paix que lorsque tu auras lu ces quelques mots. Je t’en prie, cherche une famille, grandis comme une enfant normale, et obtiens ce que nous n’avons jamais pu te donner pendant ces six ans. Et quand tu en auras l’âge, retrouve ta petite sœur.
Une dernière chose. Si tu as réussi à t’en sortir, c’est que tu as fini par faire appel à « elle ». J’en suis heureuse. Mais tu ne dois pas tout comprendre. Laisse-moi juste t’expliquer. Depuis des générations, notre famille »
Et puis plus rien. La lettre était inachevée. Je trouvais cette lettre étrange, mais je la reposais. Après tout, cela ne me regardait pas. Je n’aurais même pas du la lire. Mais la deuxième feuille attira mon attention. Il s’agissait d’une vieille photo, représentant une famille. La famille des deux pauvres défunts. Ils posaient devant ce chalet, deux fillettes dans les bras. Je m’attardais sur le visage de l’une d’elle. Elle ressemblait étrangement à la fillette de ma vision. Soudain, je percutai. Je me retournai et traversai la maison, à la recherche d’un miroir. Par chance, un petit miroir de poche avait survécu à l’incendie. Je l’attrapai, tremblant de tout mon être, l’ouvrai, et le lâchai aussitôt. J’étais incapable de bouger. La personne que j’avais vue dans le miroir était celle de la vision, et aussi celle de la photo. C’était moi… Des larmes se remirent aussitôt à glisser sur mes joues, étalant le sang séché qui s’était plus tôt échapper de mon œil. Je ne comprenais pas tout, mais ce que je savais était largement suffisant. Je ramassai le miroir à moitié cramé et le glissai dans ma poche avant de revenir devant mes parents. Là, je m’approchai d’eux et retirai les alliances qui entouraient leurs doigts froids. Ce contact avec leur peau me glaça le sang. Je récupérai aussi la photo et la lettre, puis sortis des ruines. Juste avant de partir, je vis un panneau et m’en approchai. Il y était inscrit « Mr. et Mme. Soma ». Alors je m’appelais Milynn Soma… J’essuyai à nouveau mes yeux et déguerpis en vitesse, continuant de pleurer de toute mon âme. Je voyais flou mais je continuai de courir. Je voulais partir le plus loin possible, pour oublier ma peine.
Le plus loin possible m’a conduit jusqu’à Chantilly. Voulant m'éloigner de ce cauchemar, j'ai parcouru des kilomètres pour finir par embarquer vers un autre pays sur un bateau d'immigrés. Cela peut paraitre impossible pour une fillette de six ans et demie, certes. Mais j'y suis parvenue. Je ne savais pas quelle force m'animait, mais j'ai réussi. Seulement, le bateau dans lequel j'étais montée s'arrêtait en France. Et là, tout tomba à l'eau. La plupart des immigrés furent interceptés et renvoyés dans leur pays. Par chance, je ne fus pas arrêtée tout de suite. Ce ne fut que plus tard, dans une grande ville, qu'un agent de police me remarqua. Voyant mon piteux état, il fit des recherches (je suppose) et compris que je n'avais pas de papiers. Mais, ne pouvant pas me renvoyer au Japon, le "gouvernement" me colla dans un orphelinat, qui m'attribua rapidement une famille. Celle-ci habitait à Chantilly. Elle était tout à fait banale, composée de deux parents, d’une fille de trois ans de moins que moi et d’un garçon d’un an de plus que moi. Les dix années que j’ai passé à leurs cotés ont été superbes, mais pas un jour ne s’est écoulé sans que je ne repense à mes parents et à ma sœur disparue, que j’ai continué de chercher dans l’ombre. D’ailleurs, j’ai rapidement compris ma « vision ». C’était le seul souvenir que j’avais d’avant mon réveil. On me l’avait sans doute laissé pour que je comprenne mon pouvoir… Car il s’agissait bel et bien d’un pouvoir. Il me permet de contrôler la neige, et par dérivation le froid et la glace. J’ai fini par le maitriser pour l’utiliser comme il m’arrange, mais pour l’instant il ne m’a jamais vraiment servi à quelque chose d’utile.
Aujourd’hui, j’ai reçu une lettre pour le moins étrange. Elle parlait d’une proposition pour rejoindre une agence de détectives. Et ça avait vraiment l’air d’être sérieux… Franchement, j’ai une tête à être détective moi ?! Il est vrai que je fais des arts martiaux et que j’apprends le katana depuis que je suis toute petite, mais quand même ! Enfin, je vais quand même passer voir à cette agence, le GML… Au pire des cas, je n’ai rien à y perdre !

Histoire

Derrière l'écran