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 Un entrainement pas si solitaire que ça [Pv Violet]

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Anonymous
Invité
Mar 11 Nov - 3:37
Well...Gabriel avait raison quand il disait que l'agence avait l'air plus grand de l'intérieur qu'à l'extérieur. En ces quelques jours depuis que je suis arrivé ici, je m'en suis rapidement aperçu. Quant aux agents, j'ai pu en croiser quelques-uns brièvement pendant que mon cousin me faisait visiter chaque recoin et ils y avaient l'air ... détendus. Ça changeait de mon académie militaire où tout le monde avait une mine sérieuse, où tout était strict au millimètre près. Là-bas, les seuls moments où je pouvais vraiment voir les autres - et moi-même - se détendre est lorsqu'on fêtait quelque chose, c'est tout. Vous vous imaginez vivre de cette manière pendant sept ans ? Hé bien, c'est ce que j'ai fait et je vous assure qu'au début, vous en perdez tout vos repères. Je pense que d'ici quelques semaines, je m'y serais habitué, c'est juste une question de temps.

Mais pour le moment, mes habitudes étaient toujours présentes et la première chose que j'ai faite lorsque j'avais fini ce que j'avais à faire : partir en direction du gymnase. On m'a dit qu'il y avait de quoi s'entraîner dont aux tirs justement et c'est que je voulais faire en priorité pour ne pas perdre la main entre mon hospitalisation il y a plus de deux mois et ma mise en stand by provisoire avant de pouvoir à nouveau effectuer des missions en intérim en tant qu'ESI maintenant que je suis aussi agent secret, je n'ai plus vraiment eu l'occasion d'utiliser mes armes.

En arrivant là bas, il n'y avait personne. Bon, ça signifie que pour le moment, j'ai la salle pour moi tout seul. Moi qui pensais croiser ici quelqu'un, mais visiblement ce n'est pas le cas. Et puis au fond du gymnase, j'ai aperçu plusieurs cibles prêtes à être utilisées. Comme je l'ai toujours fait, je visais le plus précisément possible et je tirais une à une chaque cible présente devant moi sans en louper une seule. Puis je continuais de la même manière encore et encore pendant de longues minutes ; seul le son des coups de feu résonnait dans la pièce. Cela peut paraître étrange, mais lors de mes séances d'entrainement, c'est aussi pour moi un moyen de me changer les idées et de faire abstraction de tout ce qu'il y a autour.

Pendant ses moments-là, on pourrait même essayer de me parler ou d'essayer d'attirer l'attention, je ne remarquerais pas la personne. Non pas qu'à cause du bruit, mais surtout du fait que mon esprit est ailleurs.


Dernière édition par Agent Raven le Jeu 13 Nov - 14:11, édité 3 fois
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Anonymous
Invité
Mar 11 Nov - 12:59
AAAAAAAAAAAAAAAAH !
Catastrophe, enfer et damnation. Où est passé mon pistolet ?! Je le trouve plus, je l'ai pas perdu quelque part quand même ! À moins que je l'aie perdu pendant une sortie ? Non, je ne me rapplique jamais avec, sinon je me ferais trop remarquer. Je désespère. La tête contre l'oreiller, je réfléchissait à quel endroit j'aurais bien pu l'oublier. Des vêtements en boules sur le lit, des papiers par terre et voletant sur le bureau avec la brise du vent. Ma chambre était horrible. Pire que le Seconde Guerre Mondiale, c'est vous dire ! J'observai l'autre pistolet sur la table de nuit, qui semblait bien s'ennuyer sans son camarade. Un pistolet, ça tire des balles. Je les ai utilisés qu'une seule fois, c'était au drôle de labyrinthe.
...
Non, tout mai pas ça, j'espère qu'il est pas là-bas. Impossible que je le retrouve sinon ! Si ça se trouve, c'est la Dame Blanche qui me l'a chouré. Adieu, petit pistolet de Papa. Tu vas me manquer.
J'enfouis la tête dans l'oreiller, grognant de toutes part. Vio sans ses deux pistolets, c'est pas Vio. Même si elle n'est pas connue. Encore heureux si je puis dire. Je me rassis avant de me mettre à plier convenablement mon linge. Ce bordel que j'avais provoqué, j'espérais ne plus jamais avoir affaire à ça. Mais je persévérais et continuer à chercher où j'avais bien pu le laisser. Dans l'Agence peut-être ? L'Agence... Pourtant ça fait un bai que je n'ai pas traîné avec mes armes. Si je les prends avec moi, c'est pour le gymnase. GYMNASE. Je m'en rappelle maintenant ! Je m'étai entraînée la dernière fois, j'ai dû oublié l'arme ! Non, non. Je l'ai oubliée, c'est sûr. Il faut qu'elle soit là-bas, sinon je pique une crise. Et si quelqu'un l'avait prise ? OHMONDIEU. Je sautai de mon lit et ramassai les feuilles volantes à la vitesse de la lumière. Je les posai sur le bureau, formant un tas plus ou moins équilibré, à deux doigts de tomber une nouvelle fois, puis j'allai fermer la fenêtre pour éviter le plus de vacarme possible. Je devais faire un boucan pas possible, mais je m'en foutais un peu, j'avais une piste ! Maigre, mais c'en était quand même une. Devant la porte d'entrée de la chambre, je fis un bref geste de la tête pour voir si je n'avais rien oublié. Ardoise, avec moi. Flingue numéro un, aussi. Craie, ouais, je crois. Je sais plus, mais j'ai pas le temps de m'en occuper, go to the Agence !

~~

Essoufflée. J'arrive plus... À respirer... De l'eau, vite. Les WC vite. J'avais couru comme une folle à l'Agence, limite en train de pousser tout les passants que j'ai croisés. Fallait bien que je me dépêche oh ! Quelqu'un a pu prendre mon arme au gymnase. Pire encore : l'abîmer ! Alors là, je serai contre, je tue celui qui s'en est mal servi. Aussi, pourquoi je l'ai oublié là. J'suis deg, je voulais être tranquille, eh bah nan ! Faut encore que je fasse une bourde, je vais être épuisée à la fin, surtout que je bosse tôt demain quoi. Greuh, je ne suis plus d'humeur, j'en ai marre. Ah, c'est à gauche.
Un grincement, la porte du gymnase s'ouvrait doucement et lentement. Enfin arrivée ! Maintenant, direction le port d'armes. Je me ruai dans un coin du gymnase, où étaient accrochées différentes armes à feu. Franchement, comment elle a pu se payer tout ça la vieille ? Ou sinon... Elle a volé ? Naaan, je ma fais des films, voler, c'est le mal. Et ne pas trouver son arme ici, c'est triste. Très triste. Je veux mourir, où elle est bon sang ?!

Des coups de feu. Je me retourne en sursaut. visiblement, je n'étais pas la seule ici. De loi, j'apercevais une silhouette masculine qui s'entraînait, sans même m'avoir remarqué. Sauf qu'il va me remarquer, parce que je vais l'interroger. Je m'approchai du stand de tir et passai derrière le jeune, qui ne semblait toujours pas avoir capté que j'étais là. Ouuuuuuh, je suis un fantôôôôme ! Tu ne peux me voir, tu ne peux m'entendre chanter ou... Ouais tu m'entends pas quoi. Je m'approchai d'une table lorsqu'il arrêta de tirer, sortis mon ardoise et la tapai dessus. Silence, il ne tourne même pas la tête. En fait, le mac il est sourd. Moi muette. C'est parfait tout ça, dites-moi ! Comme ça on peut se parler en langage des signes tout les deux, joie bonheur youpiii. Mais sinon, tu me vois ou pas en fait ? Je doute que tu sois aveugle, tes tirs sont précis et tu fais attention à ce que tu fais. Je vais le faire sortir de son monde moi, vous allez voir. Je sortis ma seule arme et me plaçai discrètement à côté de lui, me positionnant vers ma propre cible. Et je tire. PAN PAN PAN. Wuh, trois jolis trous dans ma cibles. Et une tête surprise sur le visage du mec. Je le regarde, il me regarde sans rien dire. Je continue de le regarder, montrant en plus mon ardoise où j'avais tout préparer en avance.

- Bonjour, cher collègue. Navrée de te déranger, mais tu n'aurais pas aperçu une arme similaire à celle que j'ai en main ? Elle m'est précieuse et je l'ai malheureusement perdue.

Je lui montrai le flingue en question, tout en observant ses yeux. Enfin, son oeil de couleur... Sang ? Non, c'est pas beau cette comparaison. Je dirais plutôt... Rubis. Oui, très bel oeil. Il avait donc les yeux vairons, comme moi. Et Matthew, si je me rappelle de ce qu'a mentionnée la Princesse Kaguya... Enfin bref, je lui adressai un sourire et retournai mon ardoise afin de me présenter.

- Violet, c'est mon nom d'agent. Enchantée, tireur d'élite.
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Anonymous
Invité
Mar 11 Nov - 20:03
Bien que ça fasse quelque temps que je n'ai pas utilisé mon arme, je n'avais visiblement pas perdu la main. Je ressentais toujours la même sensation... la sensation de sentir l'adrénaline parcourir tout mon corps qui me donnait à chaque fois l'envie de continuer encore et encore. J'étais complètement dans mon élément, jusqu'à ce que j'entende d'autres coups de feu à côté de moi. "Que ...?!" Baissant mon arme, je tournais la tête et c'est là que j'ai aperçu une jeune fille aux longs cheveux bruns. La première chose qui m'a frappé chez elle ? Ses yeux vairons. Ils étaient tous les deux d'une magnifique couleur violet bien que l'un fût plus foncé que l'autre. C'était la première fois que je voyais quelqu'un avec la même particularité que moi... J'étais surpris, tellement que sans m'en rendre compte, je me suis mis à la fixer pendant de bonnes secondes. D'ailleurs, celle-ci a fait la même chose. "Peut être qu'elle se demande surement la même chose de moi , ça ne doit pas être tous les jours qu'elle doit voir des gars avec des yeux impairs et encore moins avec un œil écarlate." J'ai repris mes esprits au moment où cette dernière m'a montré une ardoise. "Hein ? Pourquoi me montre-t-elle... "Et c'est là que j'ai vu que la jeune fille avait écrit quelque chose comme quoi elle me demandait si j'avais vu l'arme similaire à celle qu'elle avait dans la main. "Je commence à mieux comprendre pourquoi je n'avais pas entendu sa voix depuis le début ... elle est muette." Et quant à son autre arme, je n'ai pas le souvenir de l'avoir aperçu quelque part, car si c'était le cas, je m'en souviendrais. En plus d'avoir une très bonne vue ,j'ai une bonne mémoire visuelle so.... j'ai toujours eu le "truc" pour retrouver les choses perdues , d'ailleurs on me sollicitait à chaque fois pour aider quelqu'un à retrouver ce qu'il avait perdu ! Mais comme souvent, il y en a toujours qui en abusait, j'avais vraiment l'impression qu'on me prenait parfois pour un détecteur de métaux jusqu'au jour où j'ai dit stop. Il ne faut pas exagérer non plus hein ! Mais là ce n'est même pas elle qui me l'a demandé, c'est moi qui voulais et moi seul.

- Désolé je ne l'ai pas vu , mais si tu veux je peux t'aider à le retrouver.

Je la regardais puis comme je n'en avais plus besoin , j'ai rangé mon arme dans mon étui. Elle m'a souri et s'est présentée à moi - en écrivant à nouveau sur son ardoise - comme étant l'agent Violet. L'agent Violet...L'agent Violet... Si je me souviens, Gabriel m'en a vaguement parlé mais je ne savais rien de plus sûr elle , ni comment elle était... jusqu'à aujourd'hui.

- Ravi de te rencontrer aussi, je suis l'agent Raven. Tu sais , tu peux m'appeler simplement Lloyd , lui répondais-je en lâchant un petit rire avant de reprendre je suppose que tu connais mon cousin Gabriel ? Il m'a déjà parlé de toi.

Nous nous sommes serrés la main et la sienne était vachement petite par rapport à la mienne. C'était une sensation étrange mais c'était tout à fait normal, le contraire aurait été bizarre hein ?


Dernière édition par Agent Raven le Jeu 13 Nov - 14:13, édité 2 fois
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Anonymous
Invité
Mer 12 Nov - 18:36
Ce regard pesant sur moi... Ça devait légèrement saoulant. Légèrement. Oui, bon, tu as les yeux vairons, j'ai les yeux vairons. Juste une coïncidence. Mais qui me dit que t'as pas mis une lentille de couleur rouge pour avoir la classe ? Jor attirer tous le monde pour te poser des questions ou t'observer comme si t'étais un mort-vivant revenu d'outre-tombe. Comme tu me fais à moi. Mmmmh et pis je vois pas en quoi ça pouvait déranger en fait, il faisait comme il veut au final. Moi et mon imagination, quand je suis en ébullition, je sors toutes sortes de conditions. Haha.
Finalement, le gars cessa de fixer mes yeux et prit enfin parole. J'effaçai l'ardoise en attendant qu'il termine sa phrase, levant discrètement les yeux vers son unique oeil rouge. Quand je vous disais qu'il attirer tout plein de monde ! C'est pas ma faute, ça m'intrigue déjà. Il faut dire que c'était pas commun une telle couleur, à moins d'être un albinos. Sauf qu'il en a qu'un. Problème de colorant pour lui aussi avant sa naissance, qui sait ?

- Désolé je ne l'ai pas vu , mais si tu veux je peux t'aider à le retrouver.

Mon sourire disparut aussitôt. Je vais jamais le retrouver, quoi. Fallait bien le dire, je la sentais venir celle-là. J'observai le pistolet dans ma main et la tournai dans tout les sens. Je voulais montrer un signe que j'avais reproduit dessus au jeune homme, et s'il trouvait une arme à feu avec ce même symbole, alors ce serait le mien. Perspicace, non ? Alors... Petit petit petit, où que tut te caches, je te trouverai. Oui, j'ai oublié où j'avais laissé la marque. Applaudissez-moi.
Aaaah, la voilà donc la coquine. Fronçant légèrement les sourcils, je montrai le pistolet à l'agent brun. Puis vint le tour de l'ardoise. Entrée en scène, attention.

- Vers la détente, regarde. Il y a une lettre inscrite dessus. Et normalement il y a la même sur l'autre pistolet, à l'endroit près. Tourne tourne petite ardoise. Merci de bien vouloir m'aider, désolée pour le dérangement. Mais j'y tient à cette arme et je veux à tout pris la retrouver, voyez-vous.

Oui oui, je raconte ma vie et je m'en fiche s'il en a rien à battre le monsieur. Je me mis alors à chercher vers le bassin. je pensais déjà pas qu'il pouvait y être, mais il aurait très bien pu être à l'eau ! Alors nous devons chercher P.A.R.T.O.U.T.. Je levai la tête et vis le nombre incalculable de placard vers le coin cuisine. Oui bon, incalculable, j'exagère un peu, mais il y en avait pas mal quand même. Néanmoins, je ne me voyais pas ranger un flingue là-dedans. Imaginez, un agent s'e,traîne à faire à manger, il prend dans le placard et sans regarder un ustensile. Et boom ! Fin pan. Il appuie sur la détente du pistolet, et baboum il détruit plein de trucs sur son passage. Hum n'imaginons pas de tels désastre, je vous prie. Donc le bassin, y'a pas. Je retournai vers les armes à feu. Alors cs pistolets-là sont à la taille des miens. Zut, pas de marques "Y" dessus.

- Ravi de te rencontrer aussi, je suis l'agent Raven. Tu sais , tu peux m'appeler simplement Lloyd.

Le jeune homme lâcha un petit rire et un sourire espiègle apparut sur mon visage. Je me rapprochai de lui, tout en gribouillant sur ma petite plaquette. J'dis que c'qui est vrai. J'te compliment, mais si tu veux pas, bah tant pis pour toi. na.

- Il faut le dire, tu es très doué avec les flingues. Appelle-moi Yumi, ou Vio. Comme tu le sens.

- Je suppose que tu connais mon cousin Gabriel ? Je levai la tête, une mine d'étonnement sur mon visage. Que voulez-vous que je vous dise ? L'est trop grand le mec. Il m'a déjà parlé de toi. Suivi d'une apparition soudaine de gros yeux et d'un sourire crispé.

Non, non. Non non non non non et non. Qu'est-ce qu'il a bien pu raconter sur moi celui-là ? Qu'on s'est faits une bataille de Coca avec Maelyss ? Et donc après qu'il me prendrait pour une folle ? -Aussi, c'est eux qui ont commencé. Surtout Gab.- L'ardoise toujours en main, je tendis l'une d'entre elle pour serrer la sienne, qui était -il fallait le dire- très grande. Ou trop grande, à vous de voir. Bah oui, faut bien finir les présentations, vous croyez pas ? Hum. L'ardoise, donc. Au moment où je lâchai sa main, je me mis immédiatement à écrire cette fameuse question. Mais siii, vous savez, quelqu'un parle de vous, et vous vous sentez obligé(e) de poser cette question !

- Et qu'a-t-il dit sur moi ? Il devait pas avoir beaucoup à raconter vu qu'on ne s'est croisés que deux fois.

Allez, réponds vite, avant que je m'impatiente. J'ai à faire moi normalement. ... Pioncer, lire, manger, manger, tirer et manger. Ça c'est de l'emploi du temps.
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Anonymous
Invité
Dim 16 Nov - 17:09
Euh...j'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ? Peut-être qu'elle n'a tout simplement pas l'habitude que quelqu'un lui tende la main aussi facilement et d'autant plus 'il s'agit de quelqu'un d'inconnu ? Personellement ça me paraissait normal de l'aider, après tout c'est ma collègue et ça coûte quoi ? Une jambe, un bras ? Non, juste le plaisir d'une bonne action, c'est tout.

Huh ? Mais qu'est-ce qu'elle cherche ? Je la voyais scrutée son arme dans tous les sens l'air de chercher quelque chose et quand la jeune fille l'a trouvé, elle m'a montré son pistolet, enfin plutôt ce qu'il y avait dessus. une initiale...je vois. D'après ma collègue, l'autre aurait la même chose gravée dessus. Bien, avec ça, c'était déjà plus simple pour l'identifier, mais j'espère au moins que ça sera suffisant pour le retrouver parce que j'ai beau avoir une très bonne vue, il y a malheureusement des chances qu'on ne retrouve pas tout de suite son arme si quelqu'un s'est amusé à la planquer, ce qui n'est pas impossible. Ah, bon sang...

- Tu n'as pas de soucis à te faire pour ça, il n'y a que quand je dors qu'on peut me déranger et comme ce n'est pas le cas, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça puis en me frottant la nuque et en lâchant un petit soupir, je reprenais donc ... Une initiale. Au moins ça nous permettra de l'identifier plus facilement, c'est déjà ça. Je comprends ce que ça fait de perdre quelque chose auquel on tient, si je venais à perdre mon bracelet ou une de mes armes, je ne m'en remettrais pas. Ils signifient beaucoup pour moi aussi.

Inconsciemment dans un élan de nostalgie, je trifouillais le bracelet en question, celui qui est à mon poignet depuis toutes ses années. Pourquoi j'y tiens autant ? Disons qu'il symbolise le lien fraternel entre moi et mon petit frère Zack et encore plus depuis qu'il a disparu ... Je me souviens comme si s'était hier du jour où je l'ai acheté : mes parents étaient encore en vie à l'époque, j'avais huit ans et tout content d'avoir pour la première fois de l'argent de poche, je me le suis offert en prenant un autre pour Zack. Et de là, il n'a pas bougé ni même s'est cassé une seule fois avec le temps. C'est étrange n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est le cas ! C'était comme si... notre lien ne s'était jamais brisé en fin de compte , et ainsi insignifiant soit-il , cet objet me donne l'espoir de croire que mon frère est toujours vivant , j'en suis convaincu.

Quand j'ai levé la tête, la jeune fille n'était déjà plus à côté de moi était en train de chercher vers le bassin puis elle est revenue vers moi. I am an idiot , quelle tête en l'air je fais ! Voilà qu'elle doit me prendre pour un type paresseux et qui ne tient pas sa parole. Tout le contraire de ce que je suis, euh...à part peut être pour le côté paresseux mais exclusivement quand je dors hein ! Je peux dormir jusqu'à - quand je peux - douze heures par jour, mais le reste, je me dépense un maximum entre mes exercices physiques quasi-journaliers, mon job d'ESI en intérim, mon nouveau travail de serveur au Night's club et celui d'agent chez Mère-grand, on peut dire que mes journées sont, pour la plupart, très chargées ! Pourtant, je tiens, parce qu'il faut que je tienne. Pour aider Gabriel et tout simplement pour vivre quoi.

Après m'être présenté, Violet est venue près de moi avant d'effacer encore son ardoise pour me dire quelque chose . Pour me dire...pour me complimenter sur ma manière de tirer ? Euh ...je ne sais pas comment le prendre. Enfin bien sûr que si ça me faisait plaisir ! Non non , en faite le problème c'était juste la façon dont j'allais lui répondre. Si je lui dis " Merci, ça me vient naturellement " , je risque de passer pour le gars prétentieux alors que ce n'est pas du tout le cas bien que ça soit vrai que ma manière de tirer me vient comme ça. J'ai toujours eu des facilités pour tirer là où il le faut et mes professeurs à l'académie l'avaient rapidement comprit. Et ce talent est lié au fait que j'ai une excellente vue, plus encore que la moyenne générale donc je peux voir les choses plus précisément. En faite, bien avant qu'on me le dise , je n'avais jamais remarqué auparavant parce que comme je vivais avec depuis toujours , il n'y avait rien d'inchangé pour moi.

Enfin bref, finalement, je lui ai répondu ce qui m'a directement passé par la tête tout en restant sincère.

- Merci beaucoup, c'est gentil.

Au moins, c'était simple et clair. Le nom de la jeune fille ? Yumi. Comment je le sais ? Elle a simplement écrit à la suite que c'était son prénom. Yumi..c'est japonais si je ne me trompe pas. En tout cas, c'est un prénom qui lui correspond tout à fait, je trouve.

- Je préfère t'appeler Yumi si ça ne t'ennuie pas, je n'aime pas trop les formalités parce que j'ai toujours l'impression que ça met une sorte de ...barrière entre les gens et d'autant plus si c'est entre collègues , tu ne crois pas ?


Dire qu'il y a à peine quelques années, sortir quelque chose comme ça était inimaginable de ma part. Je n'étais pas très bavard et j'avais du mal à avoir contact avec les gens. En même temps, quand vous passez une partie de votre enfance où l'on vous traite de fillette ou de nullité parce que vous êtes timide, il y a de quoi avoir du mal à parler aux autres et encore plus si vous avez une différence bien frappante. À votre avis, quelle est-elle ? Mes yeux. Mais... le fait d'être rentrer à la Lincold Acadamy m'a considérablement et bien heureusement !

Et là...quand je lui ai dit comme quoi mon cousin Gabriel m'avait déjà parlé d'elle , son expression a brusquement changé . Je devrais vraiment apprendre à me taire moi, sérieusement. Puis comme je m'y attendais, Yumi m'a demandé ce qu'il ait pu me raconter à son sujet. Honnêtement ? Pas grand chose. La preuve, je ne savais même pas son prénom ni à quoi elle ressemblait jusqu'à aujourd'hui ! Enfin comme elle voulait tant savoir ce que mon cousin m'a dit, je vais le lui dire. Je la regardais à nouveau, l'air amusé de la situation.

- Oh, pas grand chose. Juste une histoire de bataille de coca entre toi et une certaine Maelyss... D'ailleurs, Gabriel m'a fait part qu'à ce moment-là, il a réalisé que les femmes peuvent parfois être très effrayantes.

Je me retenais limite de rire parce qu'il n'avait pas tout à fait tort, enfin pour Maelyss et Yumi, je ne sais pas parce que je ne les ai jamais vues à l'œuvre, mais j'ai déjà la preuve avec Meghan et ça me suffit pour y croire.

Bon, redevenons sérieux. Où son arme pouvait-elle se cacher ? Yumi a déjà cherché dans tout le gymnase et elle n'a rien trouvé. Je suppose qu'elle  a aussi fait le tour des autres pièces ou peut être pas. Je vais lui demandé au cas ou parce que son pistolet doit logiquement se trouver dans un endroit où elle n'a pas cherché, enfin normalement.

- À part ici, à quel endroit tu n'as pas encore jeté un coup d'oeil ?
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Anonymous
Invité
Dim 30 Nov - 23:25
- Tu n'as pas de soucis à te faire pour ça, il n'y a que quand je dors qu'on peut me déranger et comme ce n'est pas le cas, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça.

Hum, racontetavie.com , tu devrais essayer, c'est super bien comme site. Mais je m'en fiche que tu dormes ou pas, je veux mon arme moi. Arès tu roupilleras. Oui oui, j'emmêle deux affaires qui n'ont aucun liens. Je suis en colère, c'est tout.
Il lâcha finalement un soupir avant de reprendre. Non mais si je te dérange, t'as qu'à le dire hein ! C'est pas bien de mentir aux plus vieux jeunes. Bah oui, il a l'air plus vieux que moi, mais vu que je n'ai jamais vu son joli minois dans l'Agence, je suppose que c'est un nouvel agent. Héhé Vio elle réfléchit bien, hein. Je me comprends hum.

- ... Ils signifient beaucoup pour moi aussi.

Euh, j'ai pas tout suivi à vrai dire. Mais faire comme si on avait tout écouter, allez, allez. Regardons monsieur et ayons l'air attentif. Pas de grimace, pas de gri... Grimace faite, échec à la mission. Mais pour me rattraper, mon instinct me dicta de regarder sa main bidouiller un truc. Un bracelets ? Ou plusieurs. Haaaaan, c'était de ça qu'il parlait en fait ! Franchement, ce site lui irait à merveille, même si j'ai pas écouté un traître mot de ce qu'il a dit. Il avait l'air d'y tenir, à son bracelet. eut-être qu'en fait, il devait comparé mon arme à son bracelet, normal alors. Je souris, un peu gênée à la découverte qu'il me fit, et partis directement à la recherche du pistolet, où évidemment, je n'ai rien trouvé. Petit pistolet, perdu à jamais dans ce monde atroce.

- Je préfère t'appeler Yumi si ça ne t'ennuie pas, je n'aime pas trop les formalités parce que j'ai toujours l'impression que ça met une sorte de ...barrière entre les gens et d'autant plus si c'est entre collègues , tu ne crois pas ?

Je me retourne. Et haussai les épaules. Après tout, il faisait ce qu'il voulait. Il ne devait juste pas m'appeler "Vio" en dehors du travail. Sinon j'était cuit de chez cuit. Et par ms ennemis, et par la vieille Mère-Grand qui fait peur. Parfois, je me demande si le loup n'est pas assez parano pour se confronter à elle. Parce qu'il faut bien le dire. La patronne, elle fait flipper sa maman. Et encore "flipper", c'est rien à côté des corvées qu'elle nous fait faire. N'empêche, on gagne bien notre boulot ici. 'Fin, parfois. Il nous arrive même d'avoir des heures supplémentaires car on st aussi de gros boulets, nous les agents. Et je me demande si c'est la même chose du côté du loup. Ils ont aussi des heures supp' à essuyer ou GML est-il sympa ? Plus sympa que MG ?
Mais à n'étaient plus les questions. L'heure de l'interrogatoire venait enfin d'arriver. Qu'avait dit Gabriel à mon sujet ? Je suis sûre qu'il a dt des bêtises sur moi, le vilain ! Je prépare mon ardoise. Ça va saigner.

- Oh, pas grand chose. JE DIS MENSONGE. Juste une histoire de bataille de coca entre toi et une certaine Maelyss... Juste, Juste JUSTE. C'est lui qu'a tout provoquer avec sa canette là ! Il l'a bien mérité ce qu'on lui a infligé avec Maelyss. Les femmes vaincront. D'ailleurs, Gabriel m'a fait part qu'à ce moment-là, il a réalisé que les femmes peuvent parfois être très effrayantes. Quand on cherche, on trouve, Monsieur Cola. Eh oh.

Et lui, il était à deux doigts de rire. C'est méchant de sa part, il sait pas que parfois, je suis adorable. Sans mon ardoise de la mort qui tuuue. Tu vas la sentir ma belle ardoise aussi. Je vais te montrer qui est la plus effrayante de nous deux et tu pourras confirmer ses dire à l'autre idiot là.
L'ardoise est mon amie, on n'y touche pu ! Sauf pour écrire.

- Ce n'était qu'une impression, j'en suis sûre c:

Le smiley il veut dire "Je vais te violer dans la bouche avec mon ardoise si tu continues de pouffer de rire comme ça, mon ami." C'est pas français, mais ça se comprend. N'est-ce pas ? Ou sinon "Si tu souhaite encore ester en vie, je te conseille fortement de rechercher mon pistolet. Capiche ?" Oui bon, cette phrase elle valait et pour le rire, et pour la recherche de mon arme. Qui est toujours dissimulée dans le gymnase. Pourtant c'est pas si difficile que ça de trouver un objet perdu dans UNE pièce ! Et elle est nulle part. Maintenant je suis certaine que quelqu'un me l'a piquée. Elle me la rendra jamais ! Je vais fouiner dans le bureau de la vieille et lui piquerai tout les dossiers et le vérifierai pour les connaitre, les harceler jusqu'à ce q'ils me rendent mon bébé. C'était comme si on kidnappait le bébé d'une mère. Ça, au bout d'un certain temps, t'en as marre de ses pleurs, tu lui rends et tu subis sa colère et ses poings dans laggle, soit elle te retrouve elle-même et tu subis pire que ses poings dans laggle. Sauf que moi, c'est l'ardoise en plus, c'est cadeau.

- À part ici, à quel endroit tu n'as pas encore jeté un coup d'oeil ?

Avec lui, je reviens toujours dans mon monde car je me fais des délires toute seules depuis cinq bonnes minutes. Schizophrénie au pouvoir. C'est la perte d'un objet cher qui me perdre la boule. C'pas ma faute-euh.
Ceci dit, où j'i pas cherché encore ? Mais où a-t-il cherché lui ? Je l'ai pas vu bougé d'un pouce moi. Il est resté planté à me regarder sourire bêtement comme un chien. Oui parce que les chiens c'est bête. Et je compare qui je veux. Hum réalit. J'effaçai, réécrivis, eus mal à la main, me promis de m'acheter un bonne fois pour toute cette foutue tablette de mes deux.

- Pour l'instant, y'a rien dans le gymnase. Je vois pas où il peut il avoireeeeeeeeeeee

C'est ma phrase, ça. Avant que je bug et me rappelle de certaines salles pas loin du gymnase. Donc il devait pas s'inquiéter avec toutes ces boucles, mais il devait tirer une sale tronche quand il m'a vu lâcher 'ardoise. Et vu l'ardoise tout court. J'avançai d'un pas rapide vers une des deux salles voisines du gymnase. Les vestiaiiiires, mais oui ! D'avbord, les filles. Lui il s'occupera des mecs, jamais je n'entrerai dedans.
La salle était assez petite, mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait faire un minimum de recherche dedans  Alors j'ouvris, je fermai et j'ouvris encore tout les casiers du vestiaires. C'était la première chose évidente à faire. Mais rien. Où peut-elle bien se cacher, avant que je pique une crise ici ? Sous les bancs ? Hmm nan. Derrière les casiers ? Hmm nan. Nan, nan, nan, et nan; Je la trouve pas. Désespérée, je sortis lentement du vestiaire pour fille et me rapprochai de Raven, mon regard centré sur le sol. Oui parce que j'ai fait tombé mon ardoise par terre, je vous signale. Donc il ne me restait plus qu'à la rama... AH NON JE VEUX PAS MOI. Elle est où mon ardoise ? Y'a deux minutes elle était là, par terre ici ! Après le flingue, mon seul moyen de communication. Passez-moi une corde, je n'attends qu'à mourir pour de bon. Blasée, je levais la tête pour fixer mon collègue, mais je fixai surtout ce qu'il y avait dans les mains. Avant d'agir, il faut réfléchir, Yumi. C'est ce qu'on t'a toujours dit. Oui parce qu'il avait mon ardoise dans ses mains. Si attentionné de me l'avoir ramassé. Même si je pense que c'était pour lire ce qu'il y avait dessus. Alors je la pris délicatement, de la même manière que le moment avec Matthew dans le cimetière qui faisait peur -aussi tout les cimetières font peur-. Et j'écrivis.

- Merci de l'avoir ramassée. Mais je n'ai rien trouvé dans le vestiaire des filles. Est-ce que tu pourrais regarder dans celui des garçons plize ?

Bah quoi ? je vous l'ai bien dit pourtant, je ne rentrerai pas dans ce truc.
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Anonymous
Invité
Sam 20 Déc - 21:16
Bon son haussement des épaules voulait dire deux choses : un , elle était d'accord pour que je l'appelle Yumi , good point. Deuzio , elle a l'air d'avoir un sacré caractère mais je n'étais absolument pas déstabilisé , après tout j'en connais une qui est un peu comme elle sur les bords , n'est-ce pas Meghan ? Surtout quand une certaine personne et moi dépassons souvent les limites avec nos histoires de rivalités si vous voyez de qui je veux parler . BREF... là n'est pas le propos . Yumi m'a ensuite demandé ce que mon cousin m'avait dit à son sujet , à part l'histoire du coca ... il n'y avait rien à raconter puisque je n'étais au courant que des grandes lignes , je n'allais pas inventer non plus . En tout cas ce qui est sûr, c'est que pour le peu que j'ai entendu j'ai bien rigolé , une bataille de coca ... non mais sérieusement , ça ne m'étonne même pas de la part de Gabriel , à la limite on pourrait même lui coller un dicton du style " Quand il y a Gabriel , tout part en délire " ou " Quand tout part en délire , il y a Gabriel"... bon d'accord le deuxième n'est pas forcément vrai , ce n'est pas comme si c'était le seul parce que là , ça serait vraiment problématique. Mais rien qu'en repensant à la scène que mon cousin m'avait décrite , c'était impossible que je ne puisse pas rire , j'ai essayé de me retenir sauf que c'était juste plus fort que moi !

Et à tous les coups , ma collègue va croire que je me moquais d'elle ce qui n'était pas du tout le cas puis elle m'a dit que ce n'était qu'une impression de penser que les femmes sont effrayantes . Bizarrement j'avais dû mal à la croire sur le coup. Une intuition ? Non pas vraiment , il suffit juste de voir le petit smiley qu'elle a mis au bout de sa phrase pour comprendre ce qu'elle voulait VRAIMENT dire... et ça ne me rassurait pas des masses. Ça ne m'étonnerait même pas qu'elle se serve de son ardoise pour remettre les idées de certaines personnes et honnêtement je n'avais pas envie d'être l'une d'entre elles parce que mine de rien ça doit quand même faire mal. Get a grip on yourself Lloyd ,it's better .( Raissaisis toi  Lloyd, il vaut mieux. )Mais en fin de compte je 'ai opté pour une autre option : me taire. C'est simple et efficace puis comme ça je ne risquais pas d'aggraver mon cas.

Bon un peu de sérieux. Quel était mon but ? Aider une jeune femme à chercher son arme . Good . Et c'est ce que j'allais faire . Néanmoins pour réduire le nombre de possibilités d'endroits ou son pistolet pourrait être , il fallait que je sache où elle n'avait pas cherché , il n'y a pas besoin d'avoir fait une formation spécifique pour le savoir c'est de la logique pure en simple...enfin bref passons .

J'observais Yumi effacer de nouveau son ardoise pour me répondre et je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ça devait vraiment être difficile pour elle à certains moments de vraiment se faire comprendre . Ça ne semblait pas la déranger - ou peut être plus - mais dans tous les cas ça devait être frustrant . Je ne peux pas me mettre à sa place parce que je ne suis pas muet , néanmoins je sais ce que c'est de ne pas pouvoir exprimer ce que l'on ressent vraiment ... je le sais , parce qu'on m'avait contraint à le faire à l'académie ce qui fait que du coup , il peut arriver à de rares occasions que je n'arrive plus à le faire et que je laisse mes émotions prendre le dessus sur moi . Heureusement qu'on nous a appris l'art du self-control car je pense par exemple que je serais resté le garçon hypersensible d'autrefois qui à chaque fois ne savait pas garder ses larmes face à toutes sortes de situations mais ce n'est pas comme si cette partie en moi avait complètement disparue , cela m'est arrivé récemment d'ailleurs et ... je ne préfère pas en reparler pour le moment.

Ah, mais je divague encore ! Où en étions-nous ? Euh... en fait je n'avais même pas eu le temps de lire sa réponse qu'elle s'était déjà éclipsée vers les vestiaires. Entre moi qui me perdais tout le temps dans mes pensées et elle qui était aussi speed que mon frère quand il était petit, on n'est pas prêt d'y arriver ! *soupire * Enfin je n'allais tout de même pas rester planté là à ne rien faire , alors pendant qu'elle cherchait dans le vestiaire des femmes , j'ai cherché dans celui des hommes . Personnellement je n'avais aucune envie d'aller de l'autre côté parce que imaginez si une fille était entrain de se changer et que j'arrive comme ça , je passerais tout de suite pour un pervers ! Et je ne tenais absolument pas qu'on se fasse de fausses idées sur moi comme beaucoup on tendance à le faire.

Enough jabbering , ( assez de bavardages ) revenons ou nous étions voulez-vous ? Donc je suis rentré dans les vestiaires et j'allais commencer à chercher quand j'ai vite remarqué qu'il y avait quelque chose au-dessus des casiers. Merci à ma taille et au fait que j'ai une excellente vue pour l'avoir aperçu parce que je ne pense pas que ça serait le genre d'endroit où on regarderait en premier ! Alors j'ai pris l'objet en question et lorsque je l'ai saisie, c'était un faite une arme . Je savais déjà à qui elle appartenait avant même de vérifier si elle avait une initiale gravée dessus , j'ai tout de même regarder et il y en avait bien une ; j'en concluais donc que c'était bien à Yumi. Néanmoins... pourquoi son arme se trouvait là ? À tous les coups ça devait être une mauvaise blague de la part de quelqu'un , mais c'est que le coupable est vicieux en plus pour le mettre dans un lieu pareil ! Raaah , enfin on s'en fiche , on ne va pas se casser la tête à trouver qui s'est même si je doute fort que ça soit une fille qui ait fait cette blague pour l'avoir caché ici . Ce qui est vraiment important , c'est que je puisse enfin lui rendre et j'aurais fait ce que j'avais à faire , point barre.

J'ai ensuite accroché son arme à ma ceinture à l'opposé des miens - qui sont aussi de couleur noire - puis je suis sorti de là . Et quand je me suis retrouvé à l'extérieur j'ai attendu que ma collègue sorte et au bout de quelques secondes, je l'ai vu apparaître. Elle s'est ensuite approchée de moi avec une expression du visage qui semblait dire " je n'ai rien trouvé " sauf qu'en chemin son ardoise lui a échappé des mains alors je me suis abaissé pour la ramasser et je lui ai rendu . Puis avec un air dépité , elle m'a fait comprendre qu'elle n'avait rien trouvé dans les vestiaires des filles et m'a demandé d'aller chercher de l'autre côté. Mais ce que Yumi ignorait c'est que c'était déjà fait et que je l'avais déjà retrouvé son arme . Je laissais un peu de suspense parce que ça m'amusait de voir sa réaction quand je le lui aurais rendu , je n'ai pas l'air comme ça mais moi aussi je sais être blagueur quand j'en ai envie et là  je dois avoué que je ne pouvais pas me retenir de le faire !

- Derien . Et puis ...tu peux arrêter de chercher , ce n'est plus la peine.


Je prenais un air sérieux puis j'ai laissé apparaître un sourire narquois s'afficher sur mon visage après avoir décroché ce qui lui appartenait de ma ceinture et après lui avoir rendu .

- Ce n'est pas la peine parce que j'ai cherché dans le vestiaire des hommes et je l'ai trouvé au-dessus des casiers. C'est surement une blague d'un petit malin si tu veux mon avis.

Une blague très amusante, qui te fait bien perdre ton temps pour rien. Je crois bien qu'il y en a qui n'ont pas intégrer dans leurs têtes que nous sommes des agents et donc qu'il faut qu'on soit un minimum sérieux , je comprends qu'il faut qu'on se détende au moins de temps en temps mais franchement il y a d'autres manières de le faire . Enfin bon ça ne sert à rien que je m'attarde dessus , ce n'est pas comme si ça changeait quoique ce soit de toute façon.

So...maintenant que tout ça est fait , je pense que nous allons chacun retourner à nos occupations . De mon côté , j'avais l'attention de continuer à m'entraîner aux tirs et pour Yumi je ne sais pas. Du coup j'hésitais à lui demander quelque chose mais si je ne le fais pas je n'aurai jamais ma réponse donc bon .

- Au fait ... tu as quelque chose à faire ? Parce que si tu veux on pourrait s'entraîner ensemble histoire de faire connaissance , lui demandais-je  , mais quand je me suis rendu compte que cela pouvait compris dans un autre sens je me suis vite repris , un peu gêné par la même occasion mais juste entre collègues hein , ne croit pas que je parle d'autre chose.

C'est vrai , on ne sait jamais parce que pour certaines filles les gars sont tous pareils : pervers , menteur , dragueur et j'en passe sauf qu'elles oublient qu'on n'est pas tous comme ça et heureusement que j'en fais partit.

Après avoir eu la réponse de Yumi , j'ai pris un de mes Desert Eagle que j'ai chargé à nouveau et comme je m'en servais que d'un seul il n'y avait pas besoin de faire pareil pour le deuxième donc bon . Je me suis dirigé de nouveau vers une cible et en reprenant un air concentré je me suis remis en position de tir . Round 2 , here we go again. ( Second tour , c'est reparti)
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Anonymous
Invité
Lun 22 Déc - 22:53
- Derien . Et puis ...tu peux arrêter de chercher , ce n'est plus la peine.

Non mais, si tu veux pas m'aider, tu n'as qu'à le dire plus tôt, comme ça je te laisse et je veux chercher mon arme moi-même ! Quoique, attendez. Plus la peine... Ça veut qu'il sait où elle est ? Et ce sourire. Il me tend un piège le bâtaaaaaaard /PAN/ hum effaçons tous ces jurons, c'est pas bien, c'est le mal. Mais je ne sais pas si je dois faire confiance à ce qu'il dit, qui est en totale contradiction avec ce sourire de trompeur, piégeur et j'en passe. Et puis non, en fait il l'avait retrouvée. Mon arme. Sans même bouger un pouce. Il me l'avait caché, ce... Hum. Cet imbécile. Juste, rester polie. Aussi intérieurement qu'extérieurement. Il tendit l'arme et moi ma main. Il posa l'arme dessus, et je cherchai d'un coup de traite l'initiale. Bingo, elle y était bien. Contente je suis, mais moins car ce mec me l'avait caché. Bouh bouh, vilain homme.

- Ce n'est pas la peine parce que j'ai cherché dans le vestiaire des hommes et je l'ai trouvé au-dessus des casiers.

... Vio, totalement à côté de la plaque. Je me faisais des films pour rien, en fait. Pourquoi dans le vestiaires des mecs en plus ? Pourquoi à un endroit inaccessible aux femmes ? Sauf à Mère-Grand je pense, elle fait ce qu'elle veut après tout. That's not my problem uhuh. Plus sérieusement, je me demandais bien qui avait posé ça à cet endroit. Peut-être un gars assez sympa avait remarqué que je 'avais oublié, voulait me le rendre et avait littéralement zappé le flingue ? Oui, je veux que la cause soit positive, m'voyez. Parce que retrouver l'arme d'un fille dans un vestiaire de mecs, ça peut partir vers beaucoup de directions, les unes aussi farfelues que les autres. J'ai même pas envie d'y penser plus, ça va rester en tête sinon.

- C'est surement une blague d'un petit malin si tu veux mon avis.

Mais oui, c'est ça, dis plutôt que c'est TOI qui a eu la bonne idée de planquer le pistolet dans le vestiaire des mecs ! Fais pas genre, j'ai cerné ton petit jeu ! Genre, comme par hasard, faut que tu cherches à un seul endroit, je dis bien UN SEUL, et que tu trouves mon pistolet ! Espèce de... De... GOUJAT. Hum, reprends-toi, Yumi. Tu t'énerves pour un rien. En plus j'ai pleins de pensées perverses à cause de lui, je le croyais plus mature moi. Peuh.
Pour faire comme si de rien n'était, je lui lançai un sourire et j'hochai la tête en guise de remerciements. Il pouvait toujours courir pour qu j'utilise mon ardoise et juste écrire "merci", nan mais. 'Sont nouveau et se croient malins screugneugneu.
Je pris le sac où se logeait tranquillement mon autre arme, pour y ranger la seconde. Gaffe à ne pas tirer sans le vouloir. Ça arrive parois, c'est juste un accident. Ou un meurtre sans l'être. Un accident.

- Au fait... tu as quelque chose à faire ? Parce que si tu veux on pourrait s'entraîner ensemble histoire de faire connaissance.

Un mètre. Tu t'écartes de moi d'un mètre, ou je te tue, sale pervers de pacotille Si tu crois que tu m'fais peur avec ton mètre 80 là, bah tu rêves coco ! Si tu t'approches, tu vas vraiment la sentir mon ardoise dans ta bouche, je te préviens. Je vous jure les nouveaux, ils vont tous être comme ça si ça continue. Surtout qu'il l'air plus vieux que moi. Ça fait... Peur.

- Mais juste entre collègues hein, ne croit pas que je parle d'autre chose.

TROP TARD JE L'AI CRU, TU L'AS DANS LE BABA, HEIN ? En plus, juste avant sa rectification, il était totalement gêné, j'en était sûre. Mais s'il est pas comme ça, je devrais lui faire confiance, non ? Sauf que vu comment c'est parti, j'ai envie de rebrousser chemin et de le laisser en plan, comme une vieille chaussette. Mais pour en apprendre plus sur quelqu'un d'autre, il faut être plus proche avec lui, et, qui sait, lier une amitié. Ch'ais pas, il m'inspire pas confiance, mais il s'était empressé de dire qu'il n'y avait rien de déplacé. Ok grand, je te laisse une chance, sinon tu es ma cible.
Grattouille ardoise, déjà toute banche. Ch'ais pas effacé, restait encore pas mal de symboles de la dernière chose que j'avais écrite. Je savais plus ce qui était marqué, mais ça devait être bizarre. M'enfin bref, écrivons.

- Oui si tu veux.

Juste quatre mots. Par contre, je ne sais pas si je pourrai faire et tir, et écriture sur l'ardoise. À moins que j'aie plus de quatre bras, ça le fera pas. À moins qu'il me pose les questions avant de commencer la séance, ce que je doute fort, dans cette situation.
À la suite de ma réponse, Lloyd prit une de ses armes et se dirigea vers une nouvelle cible. Ah ? Il en aurait plusieurs alors ? C'est que ça devient intéressant. Dit comme ça, on dirait une perverse professionnelle. Oh mon dieu. Il déteint sur moi, c'est certain. J'ai peur maintenant. Mais non, je e peux pas reculer, j'ai accepter sa fichue proposition, donc je suis bien obligée de le suivre maintenant. Moi et ma morale à raison à zéro.
Je me plaçai devant la cible voisine et pris une paire de lunettes. Les Experts, le retour. Yeah. Je ne pris qu'une seule arme sur les deux, pas envie de gâcher touts les balles. C'était cher parfois, même si je me rechargeais presque toujours ici. J'avais même choisis mon arme retrouvée il y a peu de temps. Peut-être qu'une des imbécile -ou l'imbécile de voisin ici présent- l'avait traficoté ou je ne sais quoi, donc l'arme était à l'essai. BANG. Dites adieu à la saleté. Hmm... Non, aucun problème sur le pistolet, ça me soulageait dans un sens. Bon, concentrons-nous maintenant. Je pointai l'arme droit devant et tirai une nouvelle fois. PAN. Pleine tête. Uhuh, je suis contente. Je me demandais ce que faisait le collègue lui, mais il était silencieux. Il était redevenu le tireur fantôme d'il y a une dizaine de minutes. Par contre, j'étais un peu contre, il avait dit qu'on devait "faire connaissance". Bah moi j'attends. Sauf que je commençai à attendre trop longtemps. Je continuai à tirer, mais aucun signe de vie de Lloyd. Je soupirai avant de poser l'arme sur un table à côté et de m'emparer de mon ardoise et ma craie. Une question maintenant... Ouais, celle-là. J'avais pas grand chose à lui demander t'façons, question du hasard, vien à moi !

- Dis, tu les as eues où tes armes ? Elles sont classes.

Maintenant, il fallait le faire sortir de son entraînement. Il avait bien dit qu'il n'aimait pas être déranger que lorsqu'il dormait hein ? Donc je pouvais un peu le remettre sur Terre. J'attendais qu'il fasse un dernier tir avant de tapoter mon ardoise contre son épaule. Heureusement, aucun sursaut, sinon pan dans un des néons au plafond et paf la Vio. Et le Lloyd. Mais moi surtout. Puis, après qu'il ait eu le temps de lire ma question et qu'il réfléchisse à sa réponse.

- Eeeeh, vu comme tu es doué, tu dois pratiquer depuis longtemps, non ?

Après le retour des Experts, le retour de racontetavie.com sera tant attendu par tout les lecteurs. Nan j'blague.
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Anonymous
Invité
Dim 28 Déc - 22:32
Ouf, j'ai eu peur... Pendant une seconde , j'ai vraiment cru que Yumi avait prit ma phrase dans le mauvais sens , je sentais venir " espèce de perveers !" ou encore un bon coup d'ardoise placé sur la tête par exemple . Je me faisais des idées parce que ce n'était pas le cas et en plus, elle était d'accord pour qu'on s’entraîne ensemble, donc tout vas bien ! En fait quelque part, j'étais ravi de pouvoir m'exercer de nouveau avec quelqu'un, car je dois avouer que ça fait un bon moment, la dernière fois remonte à quatre mois, je crois... nous nous étions préparés moi et mes collègues à une opération d'envergure , opération qui a d'ailleurs coûté la vie à notre capitaine et moi un long séjour à l'hôpital entre ma sévère hypothermie , mes blessures et le choc émotionnel que j'ai subis...enfin passons . Je ne dois pas y repenser, surtout pas...*soupire*

Bon j'ai donc repris l'une de mes armes fétiches - que j'ai rechargé parce que je n'avais pas eu le temps tout à l'heure - puis j'ai pris une bonne inspiration avant de me remettre en position de tir et d'un bref regard, j'ai vu Yumi faire de même à côté de moi en mettant ses lunettes. Peut-être que ça lui permettait de mieux viser comme pour mon meilleur ami , I don't know. Mais en la regardant de plus près, je trouvais que...qu'elle était...hé bien qu'elle avait du style comme ça . Et puis inconsciemment dans un premier temps un léger sourire s'est dessiné sur mon visage et après m'en être rendu compte, je me suis rapidement focalisé de nouveau sur mes cibles. Première cible : touchée au milieu, la deuxième : idem et j'ai continué encore et encore. La précision était toujours bonne mais j'avais l'impression d'être beaucoup plus lent dans l’exécution de mes tirs que d'habitude , à mon avis j'ai dû un peu me rouiller avec les mois passés à ne rien faire . Néanmoins je pense que ce n'est qu'une question de temps avant de me remettre à niveau après des entraînements comme celui-ci et de toute manière il faut bien que le fasse maintenant je suis à la fois agent de Mère-Grand mais également ESI, je me dois d'être prêt au maximum pour les deux cas sinon à quoi je sers ? La réponse est simple : à rien. On me l'a déjà assez répété dans ma courte vie et justement si j'ai fait le choix d'en sacrifier une bonne partie pour ma formation à la Lincold Academy ce n'est pas pour rien. Je ne voulais plus être le garçon faible d'avant qui ne savait pas se défendre et qui ne dépendait que sur certaines personnes. En fait, je cherchais une sorte d'indépendance et maintenant que je l'ai, je m'en sers pour être utile, c'est aussi simple que ça.

Je continuais à tirer et comme toujours, j'étais absorbé par mes pensées lorsque je m'exerçais, tellement que j'en avais littéralement zappé ma collègue ! En plus de ça, c'est moi qui lui avais proposé cet entrainement justement pour faire mieux connaissance et voilà que je ne respecte même pas ce que je dis ! Ce n'est pas de moi ça, soit je perds la tête, soit c'est cette fille qui me perturbe, je ne vois que ça ! Je ne sais pas, mais dans tous les cas, je passe pour un imbécile à ses yeux et ça, je ne le supporte pas. Enfin heureusement tout de même qu'elle m'a ramené une nouvelle fois sur terre en tapotant son ardoise sur mon épaule pour attirer mon attention parce que je n'avais même pas remarqué qu'elle avait arrêter de se servir de son arme. D'ailleurs, c'est une chose que j'ai appris à ne pas être surpris quand je suis concentré à viser, car je pense qu'une balle se serait déjà perdue quelque part et je ne préfère même pas imaginer où.

Donc ... que voulait-elle me dire ? J'ai une nouvelle fois reposer mon regard sur ce que Yumi avait écrit et j'ai vu qu'elle me demandait où j'ai pu avoir mes armes . Honnêtement je ne suis pas étonné de sa question parce qu'on me l'a déjà posé des tas de fois , moi le premier avec celui qui me les a offertes. Je m'apprêtais à répondre à sa question quand soudainement elle a effacé son ardoise pour m'en reposer une autre , wow c'est que mon cerveau ne risque de pas suivre à force ! Bon, une chose à la fois.

- C'est mon mentor qui me les a offerts pour mon vingt et unième anniversaire et... répondais-je en tirant sur une autre cible puis en retournant mon attention vers Yumi.

Alors sa deuxième question, c'était... depuis quand je m'exerçais ? Très bonne question. On penserait que j'ai une arme dans la main depuis tout petit , hé bien non ! Et pourtant...si c'était le cas je crois qu'il en a à l'époque qui aurait mérité que je leurs fasse fermer leurs bouches avec... bon stop les pensées noires comme ça , je ne vais pas m'abaisser à leurs niveaux hein ?

- ...Je m'exerce depuis que j'ai 15 ans et toi ? Rectifie-moi si je me trompe mais d'après ce que j'ai pu voir tu es plutôt douée toi aussi , la façon dont tu tir montre au moins que tu t'exerces aussi longtemps que moi voir plus pas vrai ?

Bah voilà que je me mets à la harasser de questions à son tour, mais je ne pouvais pas faire autrement. De toute manière, c'est le meilleur moyen de connaitre quelqu'un d'autant plus si cette personne est dans la même agence que toi, mais aussi... je ne sais pas . J'avais envie de  mieux la connaitre c'est tout . Et puis quelque part, j'avais le sentiment que nous allions bien nous entendre.

- Et sinon ça fait longtemps que tu es dans l'agence ?

Je baissais finalement mon arme et j'ai penché ma tête de gauche à droite de sorte à m'étirer la nuque, ce n'est pas tout ça, mais c'est qu'en restant dans la même position ça donne des crampes.
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Anonymous
Invité
Dim 4 Jan - 16:34
- C'est mon mentor qui me les a offerts pour mon vingt et unième anniversaire et...

BANG BANG. Il tirait. Ça ne me préoccupait pas, mais c'était sa réponse qui était... Étonnante ? Vingt-et-un an. Vingt-et-un bon sang. Roh le vieux ! Quoiqu'il avait pas dit son âge exact ! Donc il est plus vieux qu'il a dit son vieil âge en fait. Ahah, j'ai la jeunesse éternelle, moi. Fin plus pour très longtemps, mais je l'ai encore hein hein. C'est qu'il visait bien en plus le mec, il n'avait pratiquement pas loupé sa cible, autant dire que c'est un tireur d'élite des tireurs d'élite, en gros mieux que les tireurs d'élite. Oui j'ai fait un compliment pour un pervers au sourire... Parfois pervers aussi.

- ... Je m'exerce depuis que j'ai 15 ans et toi ? Rectifie-moi si je me trompe mais d'après ce que j'ai pu voir tu es plutôt douée toi aussi, la façon dont tu tires montre au moins que tu t'exerces aussi longtemps que moi voire plus pas vrai ?

Silence. 'Fin quand je dis silence, c'est pire que moi qui n'écris rien. Et donc, je devais répondre quoi à sa question ? J'avais juste à écrire "depuis toute petite", mais des souvenirs remontaient en moi, quand ils étaient là. C'était vraiment pas le moment de repenser à ça, pour une simple question. En fait, je ne me souvenais plus de mon âge où j'avais tenu une arme à feu pour le première fois. Il était encore là, je devais avoir dix ans ou un truc du genre. Parce que plus jeune, ce ne serait pas vraiment possible, sauf si vous tenez pas à votre vie et que vous vouliez que votre gosse redécore la maison. Après, si je disais dix ans, il s demanderait si c'était pas non plus un peu risqué. Oui, je me rappelle, je crois que j'avais cassé le vase de maman, même que j'en avais bavé après. Un sourire sur mon visage apparut à cette pensée, je ne m'en étais pas rendue compte encore. Raven devait me regarder bizarrement, à sourire bêtement comme ça. Je levais légèrement mes yeux vers lui, voyant sa drôle d'expression. Je le fixai et mon disparut aussitôt, reprenant mon air habituel. C'est-à-dire reclus sur moi-même. Bon, il serait quand même temps que je réponde à sa question, il devait bien s'impatienter. S'il demandait pourquoi, je lui dirai que c'est son oeil qui me déstabilisait. Je rejette ma connerie sur lui, c'est pas si grave ?

- J'en sais trop rien. J'étais très jeune, je devais avoir 10 ans. Mon père était policier, c'est lui qui m'a tout appris.

Stop, j'écrivis plus rien. Il n'avait rien d'autre à savoir. Pour moi, il n'était qu'un simple collègue avec une grande ambiguïté qu'il ne semblait pas avoir capté en lui. Innocence moi je dis. N'empêche, soit c'était lui qui ne se rendait pas compte à quel point il me tendait la perche avec ses ses phrases cheloues, soit c'était moi qui avais un esprit chelou. J'optai naturellement pour son cas à lui, vous croyez quoi, oh !
Mais pour l'instant, je n'avait rien d'autre à lui dire, je pense pas qu'il apprécierait que je lâche comme ça "ouais euh, un soir j'ai cru qu'il y avait des voleurs qui cambriolaient la maison, je les ai laissés entrer pis j'ai tir. Sauf que, manque de bol, c'était mes parents, haha !". Franchement, la première personne à qui je dis ça, que ce soit sérieux ou non, les cochons auront des ailes. Oui, d'habitude c'est le coup des poules avec leurs dents, mais elles en ont vraiment, donc ça compte plus.

- Et sinon ça fait longtemps que tu es dans l'agence ?

- Ça va faire deux ans, dans trois mois. Autant dire que oui. Toi, tu dois être nouveau ici, par contre Je ne t'ai jamais vu dans le coin.

Même si j'ai jamais vu tous les agents de Mère-Grand. Agent Violet, deux ans dans l'Agence Cooki, ne connait que... Yellow, Sapphire, Green, Olive, Tomato, Emerald... D'autres gens peut-être, je sais plus trop. Six ou sept, je pense pas qu'il y a qu'une dizaine d'agents dans ce bahut, si ? Ils ont pris peur en rencontrant Mère-Grand, ou en recevant sa lettre de recruter les gens. Et put-être qu'ils ont décidé de rejoindre GML à cause de çaaa. C'est beau les films. À force, je devrais en créer, ça aurait sûrement de la côte, qui sait ?
Interrogatoire terminé, j'avais rien d'autre à demander, pour le moment. J'avais toujours mon arme en main, et je me retournai de nouveau vers ma cible. PAF et PAN. Ces deux jolis sons, il resterait plus qu'un cri d'agonie. Z'avez pas compris ? J'avais glissé. Comme d'habitude, vous diriez. Les main libres, j'aurais eu mal, mais rien de grave. Par contre, quand quelqu'un a une arme à la main, il y a plus de dégâts, si vous voyez ce que je veux dire. Personnellement, j'avais mal au derrière, mais je ne savais pas si a balle avait touché Raven. J'avais peur sur le coup. Je me levai instantanément et mes larmes commençaient à monter en moi, je m'en voulais un peu beaucoup. Je m'approchai rapidement vers mon collègue. Ouf, rien de cassé. Juste une mine horrifiée. Juste, haha. J'observai l'homme et recherchai une éventuelle blessure. Non non et non, il n'y avait rien, mais j'avais quand même peur. J'avais peur que cette scène se reproduisît.

- Je suis désolée...

Ma réponse sur l'ardoise. J'étais traumatisée maintenant. Je voulais en finir pour aujourd'hui. Séance terminée, je souhaitais retrouver le plus rapidement mon lit, là où j'étais tranquille, où personne ne pouvait me déranger. Je n'osai même plus regarder l'autre agent, qui avait une drôle de mine au visage. S'il était furieux, ce serait pour une bonne raison, et je serais prête à recevoir les conséquences. Maladresse, quand tu nous tiens, tu restes collée à nous pour le restant de nos jours.
Je pris mes armes et les rangeai dans mon sac, l'ardoise en prime. Je commençai à rassembler mes affaires pour partir, pour me cacher, seulement je sentis une présence de plus en plus proche. Allons bon, qu'est-ce qu'il voulait ? J'avais déjà assez honte de ma connerie qui a failli blesser, voire tuer, faut qu'il se colle à moi. La scène allait et revenait dans mon esprit qui était totalement brouillé. Je me retournai finalement, et fis une courbette en avant, en signe d'excuse. J'avais encore les larmes aux yeux, pas question qu'il vît quoi que ce soit. J'essuyai alors rapidement mes larmes, les yeux encore rouges.


Dernière édition par Agent Violet le Mer 21 Jan - 20:27, édité 1 fois
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Anonymous
Invité
Jeu 8 Jan - 18:29
Apparemment, je n'étais pas le seul à être prit parfois d'un élan de nostalgie puisque que je me suis aperçu qu'après ma question, Yumi s'est mise à avoir un sourire placardé sur son visage. Ça devait être un bon souvenir d'après l'expression qu'elle avait, non ? Il n'empêche que sur le coup, je dois avouer que ça m'avait un peu surpris mais au final, j'étais bien content que ma question l'ait fait réagir positivement.

- J'en sais trop rien. J'étais très jeune, je devais avoir 10 ans. Mon père était policier, c'est lui qui m'a tout appris.

Ah, c'est bien ce que je me disais. Vu l'habilité avec laquelle elle manie son arme, c'est qu'elle avait de l'expérience derrière et pas qu'un peu. Mais depuis l'âge de 10 ans quand même ...! Ce n'était pas dangereux ? Surtout avec le recul de certaines armes qui peuvent bien vous déstabilisé ou encore vous faire prendre le canon dans le nez si vous ne faites pas attention ... je peux vous assurer que ça fait extrêmement mal ! Et je parle par expérience hein... De toute manière ça ne peut seulement arriver quand vous n'avez pas l'habitude des gros calibres comme mes Desert Eagle , sinon après c'est sûr que le recul peut vous surprendre au début mais c'est tout. Mais bon, vu que son père était policier, je pense qu'il savait ce qu'il faisait avec sa fille, j'en suis convaincu. "Il doit être fier d'elle pour qu'elle puisse suivre ses pas aussi facilement, parce qu'il y a de quoi l'être vu comment elle est douée ..." pensais-je . Le mien l'aurait voulu tout autant pour moi s'il était encore vivant, je ne serais peut-être pas devenu un ESI et un Agent de Mère-Grand, ni même en train de tenir cette conversation avec ma coéquipière parce que je serais devenu un soldat du feu tout comme lui. Quoique... il m'a raconté un jour qu'il voulait lui aussi intégrer la Lincold Academy pour devenir un ESI bien avant ma naissance , malgré la réputation de l'académie qui est censée l'être l'une des plus difficiles des Etats-Unis... et comme vous pouvez vous en douter , il n'a pas tenu le coup alors il en a trouvé une autre plus accessible . Anyway, je m'étale mais c'était juste pour dire qu'au final j'aurais pu tout de même exercer le métier que je fais aujourd'hui si mon père l'avait été. À la seule différence que mes parents seraient peut-être encore vivant , mon frère non porté disparu et des parents adoptifs loin , très loin de ma vie. Malheureusement, ça a été décidé autrement que voulez-vous.

- Je vois ...tout s'explique alors.

Je regardais à nouveau la miss en me contentant de sourire aussi , parce qu'en vrai je ne savais pas quoi dire de plus. Ce n'est pas que je m'en fichais, non du tout au contraire même ! J'avoue que ça m'intriguait un petit peu mais si elle doit m'en parler c'est de son propre chef et non du mien , on est collègues ce n'est pas un interrogatoire non plus hein. Du coup pour ne pas laisser de blanc à nouveau j'ai enchaîné sur une autre question , peut être pas très intéressante c'est vrai mais c'était possible que je ne sois pas le seul nouveau ici , qui sait ?

- Ça va faire deux ans, dans trois mois. Autant dire que oui. Toi, tu dois être nouveau ici, par contre Je ne t'ai jamais vu dans le coin.


Bon d'accord c'est vrai j'avais tort , je l'admets . Je ne sais pas combien de temps ça fait que l'Agence Cooki existe, mais autant dire que deux ans c'est quand même pas mal. Et moi qui viens d'arriver , je ne connais quasiment personne. Enfin ça c'est normal , c'est toujours comme ça au début. Mais bizarrement c'était une situation plutôt familière pour moi , on aurait dit un peu comme à mon arrivée à la Lincold Academy à la seule différence que j'avais 15 ans , que je n'avais jamais tenu une arme ni même combattu de ma vie ( c'était plutôt le contraire avec les jets de cailloux que je recevais dans la figure quand j'étais petit) bref en gros j'étais solitaire ... jusqu'au jour où j'ai fais la connaissance de mes deux meilleurs amis actuels et de d'autres personnes sympathiques. Hé bien ici c'est pareil, je ne connais presque aucun agents bien que maintenant ça ne soit qu'une question de temps je pense.

- Pour rester aussi longtemps c'est que ça ne doit pas être ennuyeux ici , ça me rassure parce que j'avais peur que ça soit le cas mais visiblement non . Et effectivement je suis nouveau , ça ne fait que 2 jours que je suis ici donc à part la patronne , Gabriel et toi je ne connais encore personne.

Je n'osais pas lui dire que c'est moi qui n'allais pas vers eux car je passerais pour un gros asocial ou un timide ... attendez moi timide ? Ha ! Je l'étais avant c'est vrai mais c'est loin derrière moi tout ça . Enfin à mon avis le peu que nous ayons échangé je ne pense pas que Yumi me croit l'être et tant mieux. Attention je ne suis pas asocial non plus , faut pas croire ! Pour être précis , je me comporte comme ça qu'avec ceux que je ne connais pas après si quelqu'un - que j'ai déjà rencontré auparavant ou non - vient me parler , je peux discuter volontiers you see ? Mais moi , venir de mon propre chef discuter avec quelqu'un que je ne connais pas...ça va être difficile. Oui c'est bizarre mais je suis comme ça c'est tout et je l'ai toujours été. C'est une sorte de carapace que je me suis forgée un peu par un peu , en même temps c'était prévisible avec tout ce que je me suis pris dans la figure. C'est sûr qu'à un moment je deviens méfiant , qui ne l'aurait pas été à ma place ? Surement pas GML en tout cas. Hm ... enfin je crois.

Là j'avais beau réfléchir, aucune question ne me venaient en tête et je crois bien que c'était pareil pour Yumi puisqu'elle avait à nouveau une cible dans sa ligne de mire. J'étais trop ennuyeux pour elle ou ... ? Après je ne peux pas lui en vouloir , d'une part je ne peux pas débiter des conneries à la seconde comme mon cousin et d'autre part mes sujets de conversation ne sont peut-être pas très intéressants. Bon hé bien du coup j'ai fait pareil que ma collègue mais avant je devais à nouveau recharger mon arme. Tête baissée , j'ai cherché de nouvelles cartouches dans mon étui , j'ai viré les anciennes , mis en place les nouvelles et ... c'est là que j'ai soudainement entendu un PAF, ce bruit-là ne pouvait être que celui de quelqu'un qui venait de tomber et il n'y avait pas trente mille solutions quant à l'identité de cette personne. De la surprise , j'ai brutalement levé la tête en faisant inconsciemment un pas en arrière. Ça s'est passé très vite , tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de vraiment réaliser ce qu'il se venait d'arriver que juste après le PAF j'ai entendu un coup de feu et j'ai vu passé la balle pile devant mes yeux avant de filer plus loin ! Je ne sais même pas où elle a atterri sur le moment parce que j'étais complètement pétrifié. Dire que si je n'avais pas eu le réflexe de reculer j'aurais probablement été touché. Thanks God...

J'ai dû rester une bonne minute dans la même position , en tenant toujours mon pistolet fermement dans la main lorsque... je me suis mis à trembler légèrement. Je n'avais pas peur de mourir bien sûr que non , je l'ai bien frôlée deux fois de suite mais un souvenir tout récent et douloureux m'est immédiatement revenu en tête à cause de ça : la fameuse scène où celui que je considérais comme un père est décédé . Je me souvenais du moment où j'ai été blessé par balle à l'épaule , le bruit du coup de feu que j'ai entendu juste après derrière et mon mentor qui est tombé raide devant moi. La pluie , le froid ... tout m'est soudainement revenu en mémoire en un instant c'était comme si...comme si je le revivais à nouveau. Puis comme si pour vérifier que je n'étais pas réellement blessé tel que mon esprit se le remémorait , j'ai inconsciemment porté ma main libre sur l'endroit ou était placée ma cicatrice - celle que j'ai eue lorsque j'ai été touché ce jour-là -

Subitement, j'ai vu Yumi de nouveau en face de moi. À vrai dire j'étais tellement dans ma "transe" que je venais juste de remarquer qu'elle s'était levée mais... c'est grâce à elle que j'ai pu sortir de mon cauchemar instantané. J'ai rangé mon Desert Eagle à sa place et quand j'ai vu son expression du visage je me suis dit que ce qui venait de se passer l'avait bien secouée. C'était une impression où elle était sur le point de pleurer ?

- Je suis désolée...

C'était ce que Violet venait de m'écrire avant de se retourner pour rassembler ses affaires. Je ne voulais pas qu'elle s'en fasse à cause de ça et qu'elle parte, alors je me suis précipité sans réfléchir vers elle en lançant un " Hey...Yumi , attends ! " .Cependant , au moment où je voulais lui attraper le poignet pour la retenir ma collègue s'est retournée vers moi et s'est inclinée comme pour s'excuser. "You don't need to apologize you know , it's not you're fault...". Je posais donc une main rassurante sur sa tête avant de réfléchir à ce que je pourrais lui dire.

- Yumi...regarde , ce n'est rien je vais bien . disais-je avec un ton calme avec un léger sourire sur le visage au cas ou elle relèverait la tête. Il parait que c'est parfois contagieux alors peut être que ça marchera , on ne sait jamais.

Seulement je n'avais pas eu de réponse. Aux grands maux les grands remèdes , je soupirais avant de m'accroupir rapidement afin de voir son visage et mes craintes se confirmaient quand j'ai vu ses joues humides - et non ses yeux à cause de sa mèche - : elle pleurait. C'est là que... je sentis mon cœur se serrer , c'était une sensation que je n'avais jamais éprouvé auparavant et ça me faisait tellement mal que je ne pouvais pas la laisser dans cet état. Quelque part , j'avais la conviction qu'il y avait plus que ça dans sa réaction , quelque chose qui a dû la traumatisée ... comment je le savais ? Elle me rappelle moi quand j'avais perdu mes parents , j'étais complétement perdu et il n'y avait personne pour me soutenir ou me consoler quand j'en avais le plus besoin, même pas les deux qui me servent de parents adoptifs. J'essayais une dernière fois d'avoir une réaction de sa part , sinon je savais quoi faire.

- Qu'est-ce qui se passe ... ?

Toujours rien. Alors c'est moi qui remplirais le rôle pour elle . Je me suis remis debout et je l'ai prise dans mes bras en posant sa tête sur mon épaule.

- Je ne t'oblige pas à me dire quoique ce soit si tu n'en as pas envie , après tout on vient de se rencontrer et c'est normal que tu te méfies de moi , mais... sache que tu n'y es pour rien et que ton père doit être fier de toi à l'heure qu'il est.

À ces mots , j'ai frotté son dos pour la consoler et je me suis rapidement retiré de l'étreinte. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise alors qu'on vient juste de faire connaissance... Sur le coup j'avais un peu agi sans réfléchir c'est vrai , peut être que c'était mon côté américain qui était ressorti malgré moi ? C'est bien connu que nous sommes très amicaux , cependant j'ai beau l'être à moitié, j'en donne pas souvent des câlins bien que je les apprécie plutôt bien. Toutefois...c'était assez étrange mais quand je l'ai prise dans mes bras j'étais assez gêné . Parce que je n'ai pas l'habitude des câlins ? Non... probablement pas. Pourtant, Meghan m'en fait et ça ne me dérange pas absolument pas. Ou alors le fait que ça soit avec une autre fille...? Ou cette fille spécialement ? C'est un vrai mystère pour moi. Je me suis ensuite légèrement reculé et j'ai mis une main sur chacune de ses épaules avant de lui sourire à nouveau. " When you're sad , keep smiling . You'll see , your worries just go away like they had never appeared " (Quand tu es triste, gardes le sourire. Tu verras , tes soucis s'envoleront comme s'ils n'étaient jamais apparus ) comme disait ma mère de son vivant.


Dernière édition par Agent Raven le Lun 23 Fév - 23:55, édité 1 fois
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Anonymous
Invité
Mar 10 Fév - 21:37
Des larmes, une voix grave, des bras, la chaleur.  Il était à deux doigts de crever par ma faute, il avait quand même entouré ses bras autour de moi pour m'enlacer. Mes yeux écarquillèrent instantanément lorsque je sentis son corps entrer en contact avec le mien. Je n'avais envie que d'une choses : le repousser. La seule personne qui pouvait me faire ce genre de choses, c'était mon père, quand des incidents se produisaient lors des entraînements. Bah oui, ce n'était pas en claquant des doigts que j'étais devenue une experte dans le maniement des armes à feu.Je faisais des boulettes, comme tous les débutants dans ce domaine. Et ça me faisait peur, mais il était là pour me réconforte, il m'encourageait dans mes compétences. Mais dorénavant, il n'était plus là. Sans que je le voulusse, mes bras se refermèrent sur Raven, les larmes coulaient à flots. J'avais failli le toucher, j'avais failli le blesser, voire pire. J'avais failli le tuer. Lui qui n'était que nouveau dans l'Agence, il n'aurait pas eu de chance si la balle était véritablement perdue. J m'en serais voulue pour toujours.

- Je ne t'oblige pas à me dire quoique ce soit si tu n'en as pas envie , après tout on vient de se rencontrer et c'est normal que tu te méfies de moi , mais... sache que tu n'y es pour rien et que ton père doit être fier de toi à l'heure qu'il est.

Dans ses derniers mots, un sous-entendu se faisait entendre. Ou bien peut-être ne l'avait-il pas fait exprès ? Je n'en sais rien du tout, et je préférais ne pas en connaître davantage. J'essuyai mes larmes qui continuait malgré tout de couler le long de mes joues. J'étais rouge. Mes yeux aussi, leurs couleurs ressentaient légèrement. Mais j'avais honte de m'être comportée ainsi. C'était inconscient de ma paart, ce geste, mais je détestais montrer mes faiblesse aux autres. Surtout quand je ne les connaissais pratiquement pas. C'est inné, chez nous. Paniquer quand une gaffe se produit, et prier pour que cela ne s'achève pas aussi mal. J'eux vraiment de la chance de ne pas l'avoir touché. Mais cette satanée phrase ne faisait que de revenir dans mon esprit. J'ai failli le tuer. Mais, comparé à cette triste scène, un mot s'était ajouté. "Failli". Pfff. Pour moi, ce terme signifiait quelque chose de mauvais, de très mauvais. Je sentais bien qu'un autre incident allait se produire, je ne savais pas lequel, malheureusement. Sinon, je l'aurais stoppé depuis ben longtemps. Si seulement on avait cette capacité depuis longtemps.

Je refusais de le regarder. C'était hors de question. Même s'il m'avait fait un câlin, je n'aurais pas changé d'humeur comme ça, "youpi je suis une petite muette toute contente d'avoir eu un câliiiin !" Hum, c'est vrai, les gens le penseraient comme ça généralement. Mais non, personne ne me ferait changer d'avis, à moins qu'il m'obligeât à le regarder droit dans les yeux, comme un combat de regard vairons flippant Sauf que, voilà. J'eus la tentation de le regarder du coin de l'oeil... Et d'apercevoir un sourire qui arborait son visage. J'étais à nouveau surprise, comme s'il se fichait totalement de la scène qui venait de se dérouler. C'était bizarre venant de lui, j'en connais pas qui m'en aurait voulu d'être à deux doigt de leur flanquer une balle dans leur crâne. Son sourire était contagieux en plus. Un petit, mais tout petit sourire apparut sur mon visage, mais disparut instantanément. Pur moi, il ne s'était passé rien de bien, je ne voyais pas en quoi fallait-il sourire. Je ne pouvais pas m'en empêcher, je comprenais ce qu'il voulait faire, mais c'était impossible pour moi, pour le moment. Je pris la tablette et écrivis dessus. Mes yeux piquaient, je les plissait un peu, par moment. Mais j'avais tout écrit. Je la lui tendis, sans même lui daigner un regard des plus... Joyeux ?

- Je me demande comment tu fais pour garder ce sourire aux lèvre. À deux doigts de frôler la mort, mais rien. Je n'y arrive pas, moi. C'était dangereux et inconscient de ma part, j'aurais pu te tuer tu sais. Ç'aurait fait un mort de plus dans ma liste.

Je baissai les yeux, toujours aussi honteuse de la gaffe que j'avais faite. Des larmes réapparurent, mis je les essuyai aussitôt, comme si de rien n'était. J'écoutai sa réponse et rangeai mes armes dans le sac. Cette fois-ci, j'avais pris le soin de retirer toutes les balles, sauf celle qui était chargée. Pas question d'y toucher pendant quelques temps, je savais que ces souvenirs allaient rester en moi pour longtemps. Je repris l'ardoise de ses mains et effaçai lentement les inscriptions. J'étais à nouveau vide, la voix de Raven était à peine audible. Mais je l'entendais, je ne faisais pas mine de l'ignorer, j'avais du mal à comprendre ce qu'il disait parfois, alors je ne répondis rien.
Je continuai de promener ma craie sur le tableau couvert de poussière, avant de montrer le tout au collègue. Il était bizarre, pas comme les autres. Il semblait s'attacher rapidement, puisqu'il déballait sa vie comme s j'étais sa meilleure pote, voire qu'on avait élevé les cochons ensemble. Sa copine quoi. Buh, je me demande comment ça fait d'avoir un copain aussi bavard. Je pouvais prendre  un très bon exemple, et je ne pensais pas qu la demoiselle aurait tenu. En plus, le brun parlait lui aussi anglais. On se faisait envahir à Chantilly ou quoi ? M'enfin bref, ça me faisait quand même du bien de penser à autre chose. D'u côté, je ne voulais pas oublier l'erreur, le crime que j'avais commis. De l'autre, je souhaitais  tout prix qu'il fût enfoui dans les plus grandes profondeurs, et ne plus m'en rappelr, ou presque, mais plus quand même. J'aavais besoin de me confier, mais pas lui. Je ne le connaissais pas encore, il n'avait rien à savoir de ma vie, de mn enfance, de rien. Peut-être, si  nous nous lions d'amitié, je pourrais lui conterr quelques petits trucs, comme lui a fait pour moi.

- Je préfère m'arrêter là pour aujourd'hui, vu ce qui vient de se passer... Que vas-tu faire, en attendant ?

Un silence, puis une idée me vint en tête. Folle, mais ça ne restait qu'une idée.

- Tu vins d'arriver, veux-tu faire une... Mission..?

Il n'était pas obligé d'accepter, je m'en fichais un peu, j'en aurais fait une toute seule pour oublier la journée d'aujourd'hui. même si je savais qu'elle resterait gravée en moi pour quelques jours. Voire mois.
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Anonymous
Invité
Mer 25 Fév - 1:27
Je n'ai absolument pas l'habitude d'enlacer quelqu'un par moi-même et encore moins à quelqu'un que je ne connais pas ou connais à peine. Mais là... je ne pouvais tout simplement pas la laisser comme ça apeurée sans rien faire. Je sais ce que l'on ressent lorsqu'on se sent coupable de quelque chose, on souffre et sans une aide extérieure on est complétement désemparé. Ce n'était pas grand chose , mais j'espérais que mon geste ait pu la rassurer ne serait-ce qu'un petit peu. Honnêtement je ne sais pas si j'avais réussi, car même après notre accolade , elle n'osait pas me regarder et moi je n'ai pas trouvé d'autre moyen que de sourire pour dire que tout allait bien alors qu'au fond j'étais mal à l'aise. Mal à l'aise parce que j'avais l'impression d'être inutile, ce qui est une des choses que je déteste le plus au monde, et de l'autre ça m'était tellement familier que ça me touchait plus que ça ne le devait. A smile. J'avais peut-être rêver, c'était très bref mais j'ai cru apercevoir un léger sourire sur ce visage attristé sauf que je ne pouvais pas en être vraiment sûr puisque celle-ci a immédiatement baissé sa tête pour 'écrire à nouveau sur son ardoise.

- Je me demande comment tu fais pour garder ce sourire aux lèvre. À deux doigts de frôler la mort, mais rien. Je n'y arrive pas, moi. C'était dangereux et inconscient de ma part, j'aurais pu te tuer tu sais. Ç'aurait fait un mort de plus dans ma liste.

Sur le coup je ne disais rien. Le sourire que j'affichais avait disparu et qu'ai-je fait ? Je me suis contenté de regarder sur le côté et j'ai commencé à lui tourner le dos. Pas pour pleurer mais je ne voulais pas qu'elle voit mon expression du visage qui était tout sauf joyeuse pour le coup, déjà que Yumi n'était pas bien je n'allais pas lui en rajouter une couche . Alors j'ai pris une petite inspiration à peine audible avant de lui répondre mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

- Tu sais , j'ai failli trouver la mort plus d'une fois alors ce n'est pas ce qui me ferait peur. Si j'avais dû mourir aujourd'hui hé bien tant pis je l'aurais accepté. Et sache que je ne t'en aurais pas voulu.

Je tournais ma tête sur le côté , toujours dos à Violet , mais je la regardais du coin de l'œil. Les mots sortaient difficilement de ma bouche et sûrement que la façon dont je les ai dit en plus de mon attitude, je devais paraitre sur le moment un peu froid. C'est vrai , la mort ne me faisait absolument pas peur , enfin plus maintenant en tout cas. De toute manière , en m'engageant dans le métier d'ESI je savais ce qui m'attendait bien que je n'aurais jamais pensé porter un mort dans mes bras, et encore moins celui qui m'avait tout appris mais également sauver la vie ce jour-là. Donc oui, si je devais mourir aujourd'hui je n'aurais eu que ce que je méritais au final. Toutefois, il y avait quelque chose dans ce que Yumi venait de dire qui me chiffonnait un peu. "Un mort de plus " , que voulait-elle entendre par là ? ...ah. Probablement qu'elle a du déjà dû être contraint d'abattre des cibles, je ne sais pas mais en tout cas elle semblait être dans le même cas que moi sur ce plan-là. Apparement je n'étais pas le seul à qui la vie n'avait pas fait de cadeau , ça c'est un fait.

Et puis il y a eu un gros silence . Je me suis alors complétement retourné face à Yumi avec une mine neutre cette fois-ci et c'est là que je l'ai vu vider son chargeur sans même relever la tête une seule fois vers moi. Je ne savais absolument pas ce qu'elle avait dans la tête à ce moment-là , ni même à quoi elle était en train de penser mais ce qui est sûr ce qu'avec ce qui venait de se passer Violet a été bien secouée pour la journée et moi de mon côté j'étais...comment dire... j'ai eu un trop pleins d'émotions , même si ça ne se voyait pas. Je la regardais juste se saisir à nouveau de son ardoise, un peu anxieux de ce qu'elle allait m'écrire bien que je me doutais de ce qui pourrait être inscrit et je pouvais comprendre... comprendre qu'elle veuille partir loin de tout ça, et bizarrement au fond j'étais un peu déçu.

- Je préfère m'arrêter là pour aujourd'hui, vu ce qui vient de se passer... Que vas-tu faire, en attendant ?

C'est bien ce que je pensais , j'avais vu juste. Et puis ce n'était pas étonnant avec ce qu'il venait de se passer. De toute manière je pense que j'allais lui proposer la même chose... et ce que j'allais faire en attendant ? Good question.

- J'allais te dire la même chose et pour ce que je pourrais faire... franchement je ne sais pas. Je pense que je vais rentrer chez moi.

Oui, à mon avis c'était le mieux à faire pour penser à autre chose. Enfin surtout pour Yumi...puis de toute façon on aura d'autres occasions de se revoir, on est dans la même Agence . Après ma réponse, je pensais qu'elle n'avait plus rien à me dire et mentalement j'étais prêt à me résigner à ce que l'on parte chacun de notre côté lorsque soudainement ma collègue s'est ressaisit une nouvelle fois de son ardoise, presque aussitôt après ce que je venais de lui répondre.

- Tu vins d'arriver, veux-tu faire une... Mission..?

Q-que...? Une mission...? Je ne m'y attendais pas du tout à celle-là ! Je pensais plutôt qu'elle allait me dire un " au revoir " ou quelque chose dans le genre mais une mission... bien sûr que j'accepte, je ne suis pas du genre à refuser un truc pareil. Reste à savoir quoi, surtout qu'en ces quelques jours de présence ici, ma toute première donnée par Mère-Grand étant de ranger son bureau, je ne trouve pas ça très motivant , au contraire même. Mais s'il s'agit d'une  où il y a un peu d'action , j'espère simplement qu'avec la longue inactivité que j'ai eue, je serais capable de reprendre la main si cela devait se finir en combat...non je pense que tout ira bien malgré tout , ce n'est pas quelque chose qui se perd facilement. En tout cas c'est sûr que sa proposition m'a surpris , je pense que ça se voyait vu ma mine qui a radicalement changé , le tout avec un sourire qui réapparut une nouvelle fois sur mon visage.

- Pourquoi pas ? Ça tombe bien je n'ai rien de prévu pour le moment. Une idée en tête peut être ... ?

Ou alors c'était mieux de prendre l'air d'une autre manière. J'avais plutôt autre chose à lui proposer en échange, ça pourrait paraitre un peu direct encore une fois mais je pense qu'elle aura remarqué que ne suis pas du genre à faire des détours pour dire quelque chose.

- ...Ou que penses-tu d'une sortie plutôt ? Ça te changera les idées autant à toi qu'à moi.

Et je sais ce que je dis, quand je ne me sentais pas bien ou alors que quelque chose me tracassait, j'avais toujours eu cette habitude – et je l'ai encore - de sortir prendre l'air. C'est comme une thérapie, on va dire en tout cas pour ma part sa marche alors pourquoi pas pour Yumi ? Et puis avec tout ça on n'a pas eu le temps de bien discuter ni de nous ni même de l'Agence , donc ça pourrait être une bonne occasion et cette fois-ci sans incident, sans armes je doute fort que ça recommence. Bon on aura beau avoir les avoir sur nous au cas où, mais dans leurs étuis no worries !

Donc après sa réponse, je voulais m'assurer tout de même que tout était ok , on ne sait jamais avec les malentendus hein ?

- On y va ?

Ceci fait , nous nous sommes tout deux dirigés vers la porte sortie sans que je n'aie aucune idée de comment ça allait se passer ensuite. Alors il n'y avait qu'une seule chose à faire: y aller au feeling et nous verrons bien le résultat !
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Un entrainement pas si solitaire que ça [Pv Violet]

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