Caractère et capacités
Une jeune fille souriante, oui le mot est parfaitement approprié pour décrire rapidement le caractère plutôt enjoué de notre protagoniste qui apporte un sentiment de joie partout où elle le peut. Elle apprécie plus que tout faire la fête, être entouré d’amis pour rire dans une convivialité évidente. Le bonheur des autres passent toujours avant le sien mais ne vous y trompez pas, elle n’est pas naïve pour autant. Allen a appris à ne pas faire confiance aux autres trop rapidement car elle sait que le monde n’est pas entièrement rempli de personnes honnêtes. Et pourtant elle aime les gens, et s’habitue à chaque individu, elle comprend ces derniers en observant leurs faits et gestes puis tente par tous les moyens de combler le vide qui manque à leur vie, même si il reste encore dans la sienne des creux à remplir. On ne saurait dire si cette envie de rendre les gens heureux est une qualité ou un défaut mais dans la tête de notre protagoniste il est évident que faire rire ou sourire une personne est une chose dès plus fantastique. Que pourrait-on vous apprendre de plus sur cette jeune fille passionné de lecture qui vous dévore sans scrupule les romans d’aventures les plus tordus. Mais bien sûr, comme elle le répète souvent, les aventures… « Je préfère les vivre ! ». C’est donc une pile électrique que vous aurez peut-être la chance de rencontrer, un moulin à parole également, et une détentrice de deux magnifiques bras gauche ! Malgré l’agilité, la rapidité et la souplesse que peut démontrer cette grande fée on remarquera bien vite qu’il lui arrive parfois de s’étaler de tout son long sur le sol à cause d’une petite marche loupée ou encore d’éternuer à en faire trembler les murs pendant une mission d’espionnage. Même si savoir cela pourrait vous décourager de faire une quelconque mission avec cette demoiselle, sachez avant tout que la loyauté fait partit intégrante de son être, jamais il ne lui viendrait à l’idée de trahir son partenaire, même si avouons-le, Allen n’en fait généralement qu’à sa tête, et quand une idée farfelu passe dans cette dernière soyez sur d’être munis d’une grande patience pour la lui enlever… si vous pensez un seul instant y arriver. Après avoir pris connaissance des capacités physique de notre protagoniste il vous faudrait connaître sa maitrise de la magie, en effet ce terme est tout naturel dans le peuple des fées qui utilise ce pouvoir comme un humain manierait une fourchette. Transmise de génération en génération, la « magie des rois » est une capacité puissante léguée à chaque dirigeant, Allen n’en a pas échappé et se trouve désormais en possession d’une maitrise générale des éléments, bien que l’apprentissage complet de ces derniers ne soit achevé qu’après des décennies de règne, notre jeune fée est parvenu à une maitrise presque parfaite de la foudre et du vent. Son utilisation d’autres éléments est plutôt médiocre et elle évite le plus souvent de s’en servir, au risque de faire une bêtise…comme d’habitude
Apparence
Qu’observe-t-on en premier chez une personne ? Son nez ? Sa bouche ? Sa poitrine ? Ses yeux ? Il est évident que chez Allen vous serez envouté dès le premier regard par ses yeux. Ces derniers ne sont pas simplement verts, ils arborent une couleur changeante, passant de l’émeraude au vert de cobalt ou encore au vert-de-gris. Le temps joue une importance primordiale sur sa couleur oculaire, mais la tristesse, la joie, le malheur, la peur, l’amour… portent également sur ce regard que vous pourrez peut-être croiser un jour. La jeune fille possède également de beaux cheveux grenat tombant en bataille sur ses épaules plutôt fines : « un blasphème » dirait certain, car la déesse des fées se doit naturellement de laisser flotter une longue chevelure dans le vent. Mais qui serait Allen si elle n’était pas différente ? Le visage fin et bien dessiné de notre protagoniste est surmonté de légères pommettes rosées qui ne laisse presque pas de doutes quant à sa féminité. Car il est vraie que les doutes sont permis, le corps de la jeune fille, approchant les un mètre soixante-dix, n’a laissé apercevoir que deux bosses en guise de poitrine qui méritent tout juste un soutiens gorge. La jeune Allen ne s’en plaint pas vraiment et préfère semer le doute en portant des vêtements une taille trop grande : « Cela peut-être un avantage à prendre en certaines situation.» affirme-t-elle en levant son pouce vers le haut comme elle a l’habitude de le faire. Il n’est néanmoins pas rare de la voir très féminine, arborant un grand sourire qui arriverait certainement à vous faire chavirer, car il est un puis de joie sans fond si plaisant à observer. Ce dernier est une arme redoutable chez notre protagoniste, il ne la quitte pas, et en toute circonstance Allen trouvera bien un moyen de sourire. Irritant pour certain, amusant pour d’autre, ce petit haussement de lèvre remontant jusqu’à ses oreilles, où trône souvent une à deux boucles d’oreilles, permet la plupart du temps à cette grande fée de surmonter toutes les situations, aussi délicates ou ennuyantes soient-elles. Mais cessons de décrire uniquement l’apparence de la jeune Allen. Il vous arrivera peut-être un jour de la croiser dans la foule se précipitant comme à son habitude vers un point indéfini, elle paraît toujours pressée pour quelque chose. Cette dernière réussi sans mal à se mouvoir dans la foule avec la grâce des cygnes et la rapidité d’un faucon, parvenant généralement à semer la plupart de ses poursuivant s’il y a lieu que l’on l’a poursuive. Non pas que ce petit bout de femme s’attire souvent des ennuis mais son humour un peu déganté ne plaît pas à tous, et les moins patients qui ne s’attardent pas à connaître la jeune fille seront souvent énervé par son dynamisme et sa tendance à beaucoup bavarder…
Histoire
J’ai ouvert les yeux dans un monde remplie de paillettes, de poussières d’ange et de magie. Bah, un peu comme les contes de fées des humains. Sauf qu’on ne vous dit pas tout, on ne vous raconte pas le destin qui vous lie les jambes et les bras dès votre entrée à la vie, on ne vous explique pas comment votre futur vous est violement arraché par des individus égoïstes et soucieux de tout autre chose que votre épanouissement d’enfant encore jeune et fragile. A mais oui, votre jeunesse, ma jeunesse, également réduit en miette par des enseignements acharnés pour faire de moi La futur reine, La futur épouse bien éduqué et saine d’esprit. C’est dans ce “conte de fée” que j’ai perdu la plus importante partie de ma vie, mon enfance, la période ou le bonheur aurait dû s’inscrire sur mes lèvres à chaque instant. Il n’en est rien. Allen Ellis, détentrice de l’appellation de Titania, reine du peuple féerique du royaume de Cottingley dont mes chers géniteurs étaient à la tête jusqu’à mes 18 ans. Je suis également Allen Ellis, futur épouse promise de Zephirius Alberich Elbegast, qui porte le nom d’Obéron roi du peuple Elfique. Vous ne comprenez surement pas grand-chose à mes divagations plaintives… alors reprenons depuis le début, le commencement d’une enfance ratée et piétinée.
« Allen ! Revenez ici ! Vous ne pouvez pas ! - Bien sur que si je peux !” Battant des ailes aussi vite que possible je parvins à semer mon poursuivant, c’était bien évidemment Titania, ma mère, qui voulait de nouveau m’envoyer au cour du Professeur Glows. Ce papi grincheux avait déjà perdu toute sa tête mais il « possède des enseignements inestimables et t’apprendra la magie des éléments en un rien de temps » d’après mon père. Je continue ma course frénétique, fuyant rapidement mes obligations de princesse beaucoup trop lourde pour mes si petites épaules. Du haut de mes 8 ans je commence déjà à souffrir du poids du « devoir » royal, alors pour échapper à toute cette vie que je ne supporte pas je vais me réfugier là où je me sens le mieux, au pied d’un grand saule aussi vieux que mon peuple, aussi sage que le silence et aussi rassurant qu’une légère brise d’été. Pourquoi avoir choisis cet arbre qui ne possède pas grand-chose de particulier ? Parce qu’il est à mi-chemin entre ma chambre et la sienne. Qui ça ? Zephirius bien sûr ! C’est mon ami, je crois que nos parents se connaissent, par contre je n’ai aucune idée de si eux sont amis ou non, peut-être, mais ça n’a entre peu et aucune importance. Alors quand tous les deux on veut échapper à nos vies respectives on se réfugie ici, autant dire qu’on s’y retrouve souvent. On parle de tout, de rien, et des fois on ne parle pas, on reste là, à écouter le chant si mélodieux des oiseaux, à rire des écureuils qui se chamaillent sur le tronc de notre saule, à sourire quand les rayons du soleil caresse notre peau et à rêver de nous dans une autre vie. C’est banal, mais dans notre esprit d’enfant c’est fantastique ! Puis les années ont passé, j’ai eu mes 10ans, et comme tout bon parents doivent le faire ils ont réussi à me briser encore plus que je ne l’étais déjà. « Tu sais Allen, annonça mon père d’une voix désintéressé, le Royaume de Concordia est puissant, une union entre nos deux royaumes s’avérerait si bénéfique que nous ne pouvons passer à côté. C’est pourquoi quand tu auras 18ans tu te marierais avec le descendant du roi actuel : Zephirius Alberich Elbegast. - Mais ! Je veux pas moi ! C’est juste mon ami. » Qu’importe, dans mon monde on ne te demande pas ton avis car il n’a aucune importance. Et les années continuèrent de défiler, je grandissais à vue d’œil, ma chevelure grenat s’écoulait le long de mes hanches et mes ailes transparentes mesuraient deux bons mètres désormais. Me voilà chaussée de 18 années tristes à apprendre l’art de se battre, l’art de manier les éléments, l’art de diriger, l’art d’être. C’était le jour du couronnement, vêtu d’une simple robe de soie brodée d’or, je m’approche vers l’ex reine Titania qui me tend une horrible couronne beaucoup trop comblées de pierres précieuses. Le simple contact de ma tête avec cet objet me donne des nausées et je prends conscience après tant d’années que ma place est partout, sauf ici. Et alors que le bal du couronnement approche et que « mon » mariage se prépare activement j’ai tout laissé tomber. Seule, debout face à mon miroir j’observe la machine programmé qu’on a faite de moi et je hais cette image, je maudis cette personne, et la peur de devenir ce qu’ils ont voulus faire de moi me ronge le ventre. D’un coup de ciseau bien placé je coupe les cheveux trop longs qui me font être ce que les autres attendent de moi. Je découpe lentement, les dents serrés, ce qui me caractérise et lâche sur le sol la paire d’ailes que mes ciseaux viennent de trancher. Je ne suis plus la princesse tant attendus, je suis moi. Déchirant à pleine main la robe de soie qui me recouvrais, je m’habille de vêtements simples et laids qui feraient mourir de hontes mes géniteurs désormais affolés de ne pas me voir en place pour le bal. Et je cours, je cours, encore et encore, vers un avenir qui m’appartient, pourchassé par un peuple qui ne veut que son bien, harcelé par un passé qui m’a privé de ma liberté et appelé par un futur que je pourrais modeler selon mes désirs. Je suis Allen Ellis, je suis Titania, reine des fées, je suis tout sauf moi, et du haut de mes 18ans je compte bien recommencer ma triste vie. Cherchant un but à cette dernière, j’ai erré pendant longtemps à la recherche d’une chose à laquelle m’accrocher. Des connaissances, des amis, j’ai du tout recommencer, et quelle libération de pouvoir choisir avec qui on veut sourire. J’ai su apprendre autre chose que la vie royale, j’ai découvert les humains, ces frêles créatures fragiles qui ne croient en rien à part à leur solitude. Tous ce qui les dépassent leurs font peur, l’imagination n’est qu’une invention pour cacher la réalité de leur vie, ils savent que nous sommes là, que les Elfes, les fées, les nains, dragons ou autres créatures sont bel et bien vivantes mais nient le tout en prétendant que ce ne sont que des…contes pour enfants. M’accoutumant à leur habitudes étranges j’ai finis par vivre à leur côté, rigolant avec eux en apprenant leur humour, leurs activités, leur technologie bien évoluée. Et même si certaines facettes d’eux me répugnent je ne peux m’empêcher de me dire que le mal qu’ils font à la nature ils le font car ils ne savent rien, ils sont ignorants et les punir d’une chose ancrée dans leur histoire ne servirait à rien. Le jour de mon vingtième anniversaire venait d’arriver, et alors que je posais le pied dans un petit village insignifiant une tête beaucoup trop familière se démarqua, le Professeur Glows… il était toujours vivant après toutes ces années. J’ai repris ma fuite éternelle afin d’échapper à son regard, courant à travers tout le village j’ai su reconnaître les visages si distingués de la garde de mon royaume. La panique me prit, je voulais continuer de fuir, j’étais si heureuse loin de mes terres. C’est alors qu’Il est arrivé, qu’Il m’a proposé la plus alléchante des propositions de travail, de fuite, de protection, de cachette… Je suis devenu, l’agent Titania.
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