Forum Fermé

AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €

Partagez
 

 [PV Emerald] Opération ninja en pleine nuit

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Anonymous
Invité
Dim 6 Juil - 19:52
Je veux mourir. Tout de suite. Pourquoi faut-il que ça tombe toujours sur moiii ? J'ai jamais été chanceuse à la courte-paille; c'était sûr que j'allais perdre. Maintenant je dois me coltiner Tenzin dans ma chambre. Vive la logique moi j'dis. Il aurait pu opter pour le canapé quand même ! Ç'aurait était plus simple que ce stupide jeu à la c... Noix. Bon, après, j'ai pas à me plaindre, il n'est pratiquement pas là la journée. Juste la nuit, pour dormir. Ça se voit facilement, il fait pas toujours son lit ou c'est mal fait. Mais après, je ne le remarque jamais puisque je suis dans un sommeil profooond... 'Tendez voir. Peut-être qu'il en profite pour.. Yeeeerk ! Maintenant j'ai plus envie de dormir de la nuit, je vais le surveiller tellement je flipperai. D'ailleurs, il n'est pas encore revenu et il fait tôt. Oui parce que c'est le matin. Et je dors pas là. Et il n'est toujours pas là. Et puis, il ne l'a pas fait son lit là ! J'en ai marre à force de faire le ménage pour lui... Personne ne lui a appris à faire correctement un lit ? J'ai pas que ça à faire non plus. Tant pis pour lui, je l'obligerai à le faire son lit, même si je dois travailler en somnolant.
Je m'approchai alors de son lit et remit la couette convenablement avec l'oreiller. Voilààà ! Qu'on ne dise pas que je ne fais rien, naméo ! Par contre, l'été, c'est bien. Mais il fait légèrement trop chaud pour ma part. Légèrement. Moi qui voulais mourir, me voilà servie. Mais je tiens encore un peu à ma vie, et mourir de cette manière ne m'enchante pas trop, vous voyez ? Et c'est pour ça que les fenêtres sont mes amiiies. Un peu d'air frais ne ferait pas de mal ! J'espère juste qu'il y a du vent, ça sert à rien sinon. Et si j'agonise, personne ne pourrait m'entendre ! À moins que je cogne violemment contre le planché. Et on pourait me prendre pour une folle. Bref. Je pris la direction de la fenêtre, mais au moment ou je l'ouvris, un truc fonça à toute vitesse sur moi. Non mais j'ai dit que je voulais rester en vie !
D'ailleurs, le truc resta immobile, comme moi. Après avoir fait un bon de cinq mètres en arrière. Limite en train de pousser un cri... Sans son. Ouais j'étais terrorisée quoi. Zut, un objet. Tout ce que vous voulez, mais un objet. Vite. Ah ! L'ardoise ! Prends ça, toi ! Sauf qu'il ne se passa rien. J'étais en quelque sorte figée par ce qu'il y avait sous mes yeux. Je baissai lentement mon bras tout en le regardant, surprise. Oui, "le". Parce qu'il ne s'agissait ni d'un truc bizarre, ni d'un animal -soit je l'aurais exterminé, soit j'aurais couru dans toute la maison, à montrer bien haut mon ardoise où il serait écrit "Aaaaaah ! Un moooooonstre !"-, mais d'un mec. Mec que je semblais reconnaître.
Après que le silence eût repris place, le crissement de la craie se fit entendre sur mon ardoise. Puis j'envoyai mon ardoise au mec.

- La porte d'entrée, c'est au RDC. Et puis heureusement que j'ai ouvert la fenêtre, sinon je ne donnais pas cher de sa peau.

Oui je m'intéresse plus à l'état de la fenêtre qu'à lui, et alors ?


Dernière édition par Agent Violet le Dim 6 Juil - 21:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Dim 6 Juil - 20:04




Il devait être aux alentours de 4 heures du matin. Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez mais l'aube était proche. La rosée avait déjà commencé à se déposer sur le feuillages des arbres, et la lumière de la lune encore bien visible faisait briller élégamment  les gouttes d'eaux. Tenzin sautait de toit en toit en direction de son nouveau chez lui. Finalement il avait dû se résigner et puis, ce n'était pas comme s'il avait été accueilli avec froideur. Au contraire, bien qu'il ait menti sans honte à ses nouveaux colocataires, les trois jeunes filles s'étaient montrées très gentilles avec lui...enfin jusqu'au moment où ils devaient décider de qui allait dormir avec qui. D'ailleurs, sur ce coup il n'avait pas bien compris. Il était le seul mec de la maison alors il s'attendait vraiment à ce qu'il prenne un aller simple pour le divan. Mais non, Nagi avait tellement insisté, Juan aussi, qu'il accepta de partager sa chambre avec l'une d'entre elles. La seule qui avait protesté, c’était Yumi. En même temps...c'est sûr elle que c'est tombé. Après un tirage plus que douteux à la courte paille, c'est elle qui fut désignée pour  partager sa chambre avec lui. Jusqu'ici, ça se passait plutôt bien. Chaque fois qu'il rentrait, elle dormait déjà alors il n'y avait pas vraiment de contacts entre eux. Le plus bizarre, c'est que son lit était toujours fait quand il se décidait à revenir. C'était sans doute l'une des trois, après tout c'était bien des femmes, à ne pas supporter un peu de désordre!

Le tibétain était exténué. Il avait passé la matinée à accomplir des missions pour la vieille et le soir à sauver des vies et casser du criminels. Ce n'était pas facile de mener une double vie mais c'est ainsi qu'il voulait protéger les faibles et lutter pour la justice. Et heureusement que les filles ne le questionnaient pas sur ses activités extra-agence. Elles devaient trouver ça bizarre de le voir se lever avant tout le monde et partir sans prendre le temps de manger, tout ça pour revenir à pas d'heures. Tôt ou tard, lorsque les rumeurs d'un justicier se propageront, il se fera démasquer par son entourage. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça, et puis il n'aurait plus le temps de penser, la maison était  tout droit devant lui. Comme d'habitude, il sauta et tendit les mains pour s'accrocher sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Il avait mémorisé la position du petit verrou manuel qui se trouvait de l'autre côté et il était donc capable de la bouger en utilisant ses capacités.

Au moment où il tendit la main pour faire bouger le mécanisme, la fenêtre s'ouvrit toute seule. Étrange, il était pourtant sûr de l'avoir fermé avant de partir et même si lui oubliait de le faire, Yumi ne l'aurait sûrement pas laissé dans cet état. À moins qu'elle ait oublié aussi! Bah, peu importe, ça lui épargnait de devoir user de ses pouvoirs en étant fatigué. Il sauta alors pour se retrouver sur le bord de sa fenêtre en position accroupie quand soudain, presque au même moment où il posa ses pattes sur la pièce en bois, quelque chose bougea devant lui avant de reculer de plusieurs mètre. La lumière de la lune l'y aidant, il reconnu presque immédiatement sa charmante voisine de lit qui, elle, ne semblait pas l'avoir identifié. Sa bouche faisait un grand "O" mais aucun cri ne s'en échappait et pourtant, elle donnait vraiment l'air d'être terrorisée. Avec précipitation, elle se saisit de son ardoise et la leva comme si c'était une arme. Tenzin voulu lui dire de se calmer mais il eut une seconde de retard. Les yeux de la jeune fille devait s'être habitué à la lumière lunaire et finalement, elle ne fit rien et se contenta d'abaisser son bras. La peur laissa place à la surprise ainsi qu'à un silence plutôt gênant. Elle se mit alors à écrire sur son ardoise et la balança sèchement vers le jeune homme. Ce dernier s'en saisit d'une main et l'amena à son visage pour la lire sous la lumière extérieure.

«La porte d'entrée, c'est au RDC. Et puis heureusement que j'ai ouvert la fenêtre, sinon je ne donnais pas cher de sa peau.»

Le brun descendit du rebord de la fenêtre pour se glisser dans la chambre. Il avança vers la jeune fille et prit son poignet délicatement pour lui faire tendre le bras en avant puis il déposa doucement l'ardoise dans la main de son propriétaire. Il lui fit un sourire chaleureux comme il savait les faire mais toujours teinté de son espièglerie habituelle.

«Héhéhé, désolé je ne voulais pas te faire peur, mais je pensais que les jeunes filles bien élevées se couchait tôt?»

la nargua-t-il tout en tirant la langue et en lui faisant un clin d'oeil. Il avait parlé d'une voix plutôt basse. Il était peut-être crevé mais il était encore bien conscient de ce qu'il faisait alors il pensa aux autres qui dormaient probablement et au fait que ce ne serait pas très correct de sa part de hurler dans la maison. Il se retourna et se redirigea vers son point d'arrivée. Il écarta les bras pour se saisir des deux portes de la fenêtre puis referma cette dernière, en faisant le moins de bruit possible. Ensuite il tira les rideaux. C'était surtout pour empêcher la lumière du soleil levant venir le tirer de son sommeil réparateur trop tôt. Mais ça finirait par l'épuiser aussi ce serait peut-être bien que les filles soient au courant pour sa double vie. Il retourna alors près de sa voisine de lit pour lui parler. Il ne pouvait pas le faire trop fort alors c'est pour cette raison qu'il se tint près d'elle.

«Tu sais, je rentre toujours par la fenêtre alors je ne vois pas pourquoi elle aurait prit cher.» dit-il de façon nonchalante avant de poursuivre. «Bon, il est temps de dormir nan?»

Il lui fit un sourire, lui caressa rapidement le haut de sa tête puis se dirigea vers son lit sur lequel il s'assit. Il commença alors à détacher ses bottes.



Dernière édition par Agent Emerald le Mer 9 Juil - 0:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Dim 6 Juil - 23:36
Le jeune homme se rapprocha de moi et prit avec douceur mon poignet pour reposer l'ardoise dan mes mains. Tel un gentleman. Mais il aurait pu me la balancer, peut-être suis-je maladroite, mais je sais quand même rattraper les objets au vol. Même si je peux provoquer un boucan d'enfer et aussi réveiller les autres, mais je m'en fiche. Il me sourit gentiment. Que faire face à ça ? Lui tirer une tronche à en vomir ou lui renvoyer le même sourire, mais un peu forcé ?

- Héhéhé, désolé je ne voulais pas te faire peur, mais je pensais que les jeunes filles bien élevées se couchaient tôt?


Je lui rendis finalement son sourire, pour plus de politesse. Il s'était excusé, c'était déjà bien ! Bon en échange il me tire la langue. Et me fait un clin d’œil. J'ai de plus en plus peur de cette nuit moi. Du genre "Zut, si tu te serais endormie plus tôt, j'aurais pu m'amuser moi !". Oui, j'ai une pensée trèèès bizarre. Mais c'est sa faute à lui ! Pas la mienne, non mais. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il faisait debout à cette heure-ci ? À croire qu'il ne dort seulement que quelques heures. Insomniaque peut-être.

- C'est rien t'inquiète. Je n'arrivais pas à dormir en fait, écrivis-je rapidement sur l'ardoise pour la lui montrer. Et toi ? Pourquoi tu rentres tard à la maison ?

Lui au moins, il parlait bas pour que les filles d'à côté ne se réveillent pas. J'imagine leur tête au réveil à quatre heures du matin. On peut dire que notre vie en dépend. Comparé à lui, j'ai plus de facilité vu que j'écris sur l'ardoise. Enfin je pense pas que ça fasse autant de bruit quand le craie glisse sur la plaquette. Pendant que Tenzin fermait la fenêtre, je m'assis sur mon lit, attendant patiemment sa justification d'absence. J'étais fatiguée, j'avais du mal à tenir, mais je savais que je n'allais pas réussir à trouver le sommeil facilement. Aussi je me mis confortablement au fond du lit, contre le mur, mon ardoise sur mes genoux. Je fixai difficilement mon camarade de chambres, mais je fis en sorte de ne pas tomber et me mettre à m'endormir brusquement, ça le ferait pas trop sinon.

- Tu sais, je rentre toujours par la fenêtre alors je ne vois pas pourquoi elle aurait prit cher.

Oui, c'est vrai, c'est pas faux. Je réfléchissais vaguement à sa phrase, puis je compris quelque chose. Je sautai brusquement de mon lit et marchai rapidement vers la fenêtre. Comment pouvait-il rentrer par la fenêtre alors que la poignée ne se situait qu'à l'intérieur de la chambre ? Je regardai la fenêtre, pensive. Puis je me tournai vers Tenzin et l'observai de la tête aux pieds. Comment l'avait-il ouverte ? D'habitude, je pose les questions plus tard, mais il avait vraiment attisé ma curiosité. Je finis par lui sourire, et je le contournai pour regagner rapidement mon lit. Là, je pris mon ardoise et me remit à écrire, pour la lui tendre lentement. Toujours avec le sourire. Pour pas faire mauvaise impression.

- Excuse-moi, mais j’ai du mal à comprendre. Comment fais-tu pour ouvrir la fenêtre alors que le loquet se trouva à l’intérieur de la pièce et non à l’extérieur ?

- Bon, il est temps de dormir, nan ?

Ah mais je ne dormirai pas tant que tu n’auras pas répondu à ma question ! Et toi non plus. Même si on doit être silencieux pour pas que Juan et Nagisa se réveillent. Je repris mon ardoise de ses mains délicatement, et au moment où j’effaçai mon ardoise pour lui répondre, il s’approcha de moi pour me caresser doucement la tête. Je ne suis pas un chien que je sache. Et reviens là j’ai à te répondre, pour paraître polie. Mais au lieu de le regarder avec un visage sans expression, je continuai de sourire. Mais à plus petit que celui d’avant, et plus gêné.  Ayant enfin fini d’écrire sur mon ardoise, le la lui montrai une nouvelle fois.

- Je ne vais pas dormir avant longtemps. Serais-tu d’accord pour rester un peu éveillé avec moi, stp ?

C’est comme s’il m’avait mis un vent, parce qu’il s’est diriger vers son lit tranquillement. Bon c’est pas grave, ça peut arriver hein. Je m’approchai de lui, et , quand il finit de retirer ses bottes, je lui tendis l’ardoise. Puis je m’assis à côté de lui, attendant sa réponse tranquillement. On avait tout le temps, je ne le lâcherai pas d’une semelle avant d’avoir toutes mes réponses. Mouahah.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Lun 7 Juil - 23:18


«C'est rien t'inquiètes. Je n'arrivais pas à dormir en fait, écrivis-je rapidement sur l'ardoise pour la lui montrer. Et toi ? Pourquoi tu rentres tard à la maison ?»

La technique de Yumi était bien plus pratique dans la situation actuelle. Elle au moins n’avait pas besoin de baisser d’un ton pour passer ses idées. En plus, Tenzin détestait parler de cette façon. Quand on vient des montagnes, au contraire, on est obligé de gueuler à gorge déployée si l’on voulait que sa voix parvienne à son interlocuteur. Alors il fallait bien comprendre que c’était pénible pour lui. Mais c’était ça ou se prendre un autre coup de poing de Nagisa dans la tronche et ça, plus jamais!

Il avait jeté un bref coup d’œil à la pancarte mais il n’eut pas le reflexe de répondre immédiatement. Il était bien trop fatigué pour ça mais de toute façon, il estimait aussi qu’il n’avait pas à se justifier auprès d’elle, aussi gentille et attentionnée qu’elle pouvait l’être. Est-ce qu’il lui demandait pourquoi elle n’arrivait  pas à dormir elle? Non. Enfin, il était quand même curieux, peut-être avait-elle des soucis? Les jeunes filles de cette âge avaient souvent des soucies, parfois même insignifiant mais suffisant pour les rendre aussi agressive que des tigresses en chaleur, pardonnez lui la comparaison douteuse. Bref, voyant qu’il ne se bougeait pas pour répondre, elle s’était dirigée vers son lit pour s’y asseoir et regarder ce que faisait le jeune homme, en attendant. Ouais, pour une personne qui n’arrivait pas à dormir, elle avait l’air bien fatigué quand même et il lui suffirait de juste fermer les yeux pour partir. Pourquoi s’obstiner à rester éveiller alors ?
Au fil des minutes, il avait senti le regard de la jeune fille se poser sur lui, comme si elle cherchait des réponses sur son corps. Mouais, il sortait du lot c’est sûr. Sa façon de s’habiller, de bouger, de parler, de façon générale il était bizarre. Mais merde, ce n’était pas une raison pour dévisager les gens comme ça Mademoiselle! Soudainement, elle s’était levée de son lit et s’était mise à «courir » vers la fenêtre. Un peu comme un chat qui avait subitement trouvé un intérêt quelconque à un autre endroit. Elle s’était mise debout devant la fenêtre fermée, l’air plutôt pensive. Finalement, elle regagnait son lit aussi vite qu’elle l’avait quitté, passant devant Tenzin, qui fixait sa voisine de lit de façon un peu hébété. « Mais qu’est-ce qu'elle me fait là? ». Elle s’était mise à écrire avec application sur sa petite ardoise avant de la remettre au tibétain, un sourire tout mignon sur le visage.

«Excuse-moi, mais j’ai du mal à comprendre. Comment fais-tu pour ouvrir la fenêtre alors que le loquet se trouva à l’intérieur de la pièce et non à l’extérieur ?»

Non mais c’est pas possible d’être aussi perspicace! Oui bon, ce n’était pas vraiment difficile à remarquer quand on y  regardait de plus prêt mais pourquoi elle avait pensé à ça maintenant? Elle n’avait mieux à faire, euh…penser aux montagnes? C’est bien les montagnes! Oui bon, mauvais exemple…ou à son fiancée? Les jeunes filles comme elle avaient toutes un petit copain qu’elle pouvait martyriser et forcer à aller s’acheter des babioles dans les magasins. Oui bon, il avait peut-être trop lu les magazines people dans le magasin de Mère-Grand! Et comme il allait lui expliquer maintenant? «Oui bon, une sorcière russe cachée dans les montagnes tibétaines m’a ensorcelé et maintenant j’peux déplacer les molécules par la pensée, mais t’inquiètes je suis un mec normal hein! ». Ouais mais non, hors de question de sortir un truc de ce genre. La suite on la connait, une petite phrase pour bien détourner le sujet et hop, le tour est joué! Sauf que Yumi était tenace. Elle avait eu le temps de reprendre son ardoise et y inscrire autre chose et la tourna de nouveau vers lui.

«Je ne vais pas dormir avant longtemps. Serais-tu d’accord pour rester un peu éveillé avec moi, stp ?»

Après avoir lu ça, il avait retenu un soupir. Il avait préféré s’assoir sur son lut d’abord. Mais qu’on le laisse respirer un peu quoi!  Il ne sentait même plus ses jambes. Et ses foutues bottes qui refusaient de s’enlever. Il avait détaché les sangles qui maintenait le cuir contre ses tibias mais il avait beau tirer, ça ne bougeait pas d’un millimètre. Finalement, après quelques petites secondes d’efforts soutenus, il réussit à retirer la botte gauche mais lorsqu’il tenta de retirer sa copine, celle-ci fit un vol plané avant d’atterrir au milieu de la chambre. « Rahh mais putain de merde..! ». Une main sur les yeux. Mais enfin Tenzin, c’était enfantin  ça, retirer ses chaussures! Ridicule comme pas possible. Et lorsqu’il retire sa patte de ses paupières, il vit l’ardoise de Yumi sur ses genoux pendant que cette dernière prit place à ses côtés. Oui, il avait déjà lu, c’est bon, pas la peine de le harceler non plus!

Il soupira ouvertement puis se mit à sourire de façon amusée. Quelque part, c’était la deuxième fois que quelqu’un s’intéressait un peu à lui, sa première fois étant Minas. Hey, pas d’arrières pensées! Il se tourna alors vers sa colloc’ puis mit un index sur le front de cette dernière, en appuyant légèrement.

«Vilaine petite curieuse, tu poses trop de questions!»

Dit-il tout sourire,  en lui faisant un clin d’œil. Il lui fit signe de rester là puis il leva et se dirigea vers son armoire. Il l’ouvrit et fouilla à l’intérieur avant d’en sortir un débardeur vert et un short de couleur noire. Il bougea les vêtements dans tout les sens avant de se décider à les prendre puis il referma la petite porte en bois du meuble. Il se pencha vers la personne assise sur son lit, l’index en l’air, le faisant bouger tel un métronome, de gauche à droite.

«Laisses-moi me laver et me changer d’abord. Et ne m’espionnes pas surtout!»

Ricana-t-il avant de diriger vers la porte de la chambre et disparaître quelques minutes dans la douche. Il se dépêcha de déboutonner sa veste ainsi que sa chemise, d’enlever son marcel blanc derrière tout ça, et il se pencha vers l’avant afin de pouvoir bien faire glisser son pantalon vers le bas, il dégagea ses chevilles. La suite on la connait. Se débarbouiller le visage, se glisser dans la douche, lancer l’eau chaude, shampoing, savon, changer de caleçon...Après 10 minutes il était un peu plus frais qu’à son arrivée. Et il enfila alors son pyjama, il prit ses vêtements et les balança dans le bac à linge sale et il revint alors dans la chambre.
Yumi était toujours sagement sur son lit. Bon qui sait à quoi a-t-elle pensé ni même ce qu’elle a fait, mais au pire, il s’en foutait. Il reprit sa place à côté d’elle, sa serviette blanche autour du cou car il avait oublié de s’essuyer la tête. Il passa une main dans sa chevelure encore humide qui retombait avec grâce sur son front puis émit un gémissement de bonheur qui aurait pu se traduire par «Ah putain, que c’est bon de prendre une douche quand on  est crevé!».  Il s’étira puis se tourna vers la jeune fille qui attendait toujours patiemment une réponse. Bon on va dire qu’elle avait l’air patiente. Parce qu’au fond, il était sûr qu’au fond elle bouillonnait de devoir encore attendre. Le tibétain avait envie de dormir mais quelque part, il sentait que s’il se réveillait encore tôt et qu’il faisait une journée similaire à celle d’aujourd’hui, il allait morfler. Et s’il prenait un congé demain? Oui oui, les héros ne prennent pas de vacances et alors? Lui si, il avait mérité sa journée, il travaillait dur pour rembourser ses dettes et sauver les petites mamies en détresse! Et puis ce n’est pas comme si une journée sans lui et Chantilly allait basculer dans le chaos non plus. Y’avait des policiers quoi! Allez, c’est décidé, il pouvait veiller un peu avec elle et demain, grasse matinée!

«Bon, ok j’veux bien! De toute façon, demain je reste à la maison alors j’peux bien faire une nuit blanche!»

Lui répondit-il avec le sourire. Après, elle avait posé bien d’autres questions mais il avait du mal à les remettre dans l’ordre. Attend, elle voulait savoir quoi déjà? Pourquoi il rentrait déjà? Ouais bon, on dira que c’est pour le travail, après tout il pouvait toujours se cacher derrière la « petite » somme qu’il devait à ses petites asiatiques préférées. Puis quoi encore? Ah…le pourquoi du comment de la façon dont il réussissait à ouvrir la fenêtre. Très bonne question. Trop bonne même. Bon, ce n’est pas comme s’il n’était pas le professionnel de l’esquive et du changement de sujet, non? Il se mit à agiter frénétiquement une main devant son visage.

«Il fait chaud hein? »

Un vrai pro…c’est cela oui!

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Mar 8 Juil - 19:41
Premier vent.
J'attendais. Je suis capable d'être patiente, mais il y a un moment où c'en est trop. J'avais envie de marquer une nouvelle fois la question sur l'ardoise, et de lui imprégner la question dans sa cervelle, comme ça il saurait y répondre correctement. Mais ça n'existe malheureusement pas. Comment ça ? Non, je suis pas folle. Prévoyante. Future prévoyante.
Lorsque je fis les passages éclair du lit à la fenêtre et vice-versa, le jeune brun me fixa bizarrement. Si j'ai une tâche, veuillez me prévenir le plus tôt possible. Merci de votre compréhension. Non mais pas besoin de tirer cette tronche, j'ai rien fait de mal ! Pour l'instant. À voir comment tu te comportes. après si je provoque un boucan pas possible et que les filles arrivent, je ferai en sorte que tu sois à terre et que j'essaye de te frapper avec l'ardoise, tout en te pointant du doigt pour t'accuser que j'ai cru qu'il s'agissait d'un voleur ninja venu tout droit d'une planète. je risquerai de prendre cher à la place, je crois.

Deuxième vent.
Non mais non. Un c'est déjà assez. Deux c'est un peu beaucoup pour ma part. Donc tu vas répondre à mes questions ouiii ? J' m'empêche de dormir pour rien en fait, je veux juste récolter quelques infos qui me font douter de toi. Et j'ai peur qu'il se passe quelque chose durant cette nuit maintenant. Vive la confiance entre colocataires ! Aussi, c'est ça d'être un homme, j'ai déjà pas confiance comme on est dans la même chambre, mais maintenant c'est pire. Si tu fais une bêtise je t'envoie passer tes "nuits" sur le canapé.

Troisième ve... Ah non.
En fait, il avait bien lu ma demande, mais il était trop occupé à enlever sa botte. Qu'il n'arrivait pas. Alors je l'observai à l'oeuvre, ne manquant pas de réprimer un sourire amusé. Quand soudain, la botte prit son envol. Voyage voyaaaaage. Et ban quoi ? Desireless, c'est trop bien moi je dis d'abord. Et puis la chanson elle colle bien à cette scène. Bref. Tenzin, lui, avait posé sa main sur ses yeux. Il n'avait pas faux aussi. Mais il n'y avait que moi dans la chambre avec lui, donc ça n'était pas si grave que ça. je détournai ma tête de son regard afin qu'il ne remarquât pas le petit sourire moqueur qui s'était dessiner sur mon visage.
J'entendis un soupir. Je me retournai alors et je vis Tenzin poser son index contre mon front et appuyer légèrement dessus. Je levai mes yeux vers le plafond, regardant son doigt.

- Vilaine petite curieuse, tu poses trop de questions ! Me dit-il avec un grand sourire et faisant un clin d'oeil.

- Peut-être, mais moi je veux mes réponses, écrivis-je alors sur mon ardoise. Mais pas avec un grand sourire.

Puis j'enlevai son doigt de mon front et le frottait un peu par réflexe. Lui, il me demanda de ne pas bouger pendant qu'il allait chercher des vêtements dans son armoire. Lorsqu'il l'atteignit, il fouilla rapidement et trouva les habits adéquats pour sa nuit. Et moi, j'avais légèrement penché la tête sur le côté pour constater à quel point il rangeait si bien ses vêtements. Après tout, c'est pas mes pignons là. Je suis pas du genre à fouiller les affaires vestimentaires d'autrui. Surtout des hommes.
Le jeune homme se rapprocha de moi, balançant son index à droite, puis à gauche, puis encore droite et encore à gauche.

- Laisses-moi me laver et me changer d’abord. Et ne m’espionnes pas surtout !

- Haha.

C'est que j'avais écrit sur mon ardoise avant qu'il parte prendre sa douche. Je n'espionne personne moi, non mais. Il ricana puis se dirigea vers la salle de bain, me laissant en plan. Comme ça. Et moi dans tout ça, je fais quoi ? J'étais épuisée, j'avais peur de m'endormir avant qu'il revienne. Ca le ferait pas trop. surtout que je suis dans son lit. Il ne me resterait plus qu'à bouger avant que le sommeil ne gagne ma conscience. ...... Ouais, trop de fleeemme.
En fait, un mec ça doit mettre autant de temps qu'une fille de se laver, ça fait longtemps que je l'attends lui. Je me mis contre le mur, les bras croisés et je fermai un léger instant les yeux. Je les repose juste avant qu'il arrive hein. Pis en fait non. J'ai commencé à m'endormir, tout me basculant légèrement et lentement vers la droite. Non non, c'est pas le mur mais le vide à côté. Enfin la table de nuit même. Et donc Bim. Dès que ma tête entra en contact avec ma commode, je sursautai brusquement. Je m'étais penchée en avant, mes mains sur ma petite blessure. C'est que ça fait un mal de chien, mais au moins il me sera impossible de me rendormir au plus tôt !
Après cet instant, Tenzin revint dans la chambre. Je le regardai avec un grimace, puis je cherchai d'une main l'ardoise tandis que l'autre était toujours placée sur ma future bosse. Puis j'écrivis, je brandis et il lit quoi.

- Te pose pas de questions. Il s'est rien passé.

Je ne veux juste pas qu'il me pose des questions sur la position que j'entreprenais, c'est touut.
Le jeune homme, lui, s'assit de nouveau à côté de moi, remit en place ses cheveux et poussa un soulagement. On aurait cru qu'il n'avait jamais pris de bain de sa vie, mais je lui dirai pas.

- Bon, ok j’veux bien ! De toute façon, demain je reste à la maison alors j’peux bien faire une nuit blanche !

Héhé, parfait. Comme ça il sera obligé de répondre à toutes mes questions. Sinon je le tape. Mais je le ferai pas; Je le menacerai avec mes flingues au pire. Ah oui, faut lui répondre aussi.

- Merci, lui montrai-je avec un petit sourire.

...
...
...
Pire que les trois vents que je me suis prise. C'est Dieu qui doit nous envoyer ses rafales de blancs. À quoi ça servirait de demander de veiller tard si aucun de nous entame une discussion ? Ah mais, il n'a toujours pas répondu à mes questions lui, mais il a l'air d'y réfléchir... Vaguement.

- Il fait chaud hein ?

Je le regardai avec de gros yeux. Oui oui, il fait chaud, mais on fait pas de cours météorologiques ce matin, c'est trop barbant à force. Après, je dirais juste que c'est l'été, il fait même trop lourd. Un coup le soleil, un coup la pluie, un coup la pluie mais avec une chaleur épouvantable. Encore il faisait bien chaud, mais on n'avait pas encore atteint la canicule. Je n'imagine même pas ce qui se pourrait se passer si ce jour arrivait. Acheter plusieurs ventilateurs, ou comment bousiller encore plus d'électricité.

- Oui, lui répondis-je avec l'ardoise en hochant la tête. Sinon... Pourquoi tu veux pas répondre à mes questions ?

Un silence. Puis je réécrivit sur ma plaquette.

- Tu as peur que je sache des choses qu'il ne faut pas ?

Après, je comprends que ça peut rester confidentiel, mais il peut au moins m'avertir, comme ça je ne l'harcèle pas plus longtemps. Et on passe à une autre conversation.
J'observai ma craie. Elle commençait vraiment à être petite, ce qui serait plus difficile pour écrire. Mais heureusement, Vio prévoit tout. Vio, elle a toujours deux ou trois paquets de 10 craie dans un des tiroirs de la commode. Vio est intelligente. Mais Vio en fait peut-être un peu trop là.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Mer 9 Juil - 1:31


«Peut-être, mais moi je veux mes réponses!»

avait-elle écrite rapidement après qu'il lui ait "reproché" sa curiosité à la limite du harcèlement.

«Oui, oui, on verra après.»

s'était-il empressé de répondre avant de prendre ses vêtements et de se diriger vers la salle de bain. Bien sûr, il n'était pas vraiment sérieux lorsqu'il lui avait interdit de ne pas mater pendant qu'il se savonnait. Elle n'avait pas l'air d'être ce genre de personne...enfin d'apparence. Si ça se trouve, vu sa curiosité c'était peut-être un stalker, le genre d'individu capable de prendre des photos de lui à poils et de baver dessus en se...boooon bref, une image qui ne collait pas du tout avec celle de Yumi. Parfois ses pensées allaient trop loin mais c'est justement parce qu'il ne pensait jamais à ce genre de chose que lorsque cela arrivait, ça en devenait extrême.

En tout cas, il s'était rafraîchit les idées sous la douche et à présent, il se sentait agréablement bien. Et pour la première fois depuis des semaines, il aurait une vraie nuit de repos. Il se demandait même s'il ne devrait pas en faire une, au moins de façon hebdomadaire. Ça serait bien pour sa santé ainsi que pour la réussite de ses multiples missions. Bon allez, il avait une jeune fille à faire parler maintenant. Bon, elle avait quand même l'air morte alors la question était de savoir qui des deux allait s'effondrer en premier. D'ailleurs, lorsqu'il revint dans la chambre, elle s'était mise dans une drôle de position. Une main sur le lit, l'autre sur son front qui avait prit une couleur toute rouge, amplifiée par la petite veilleuse allumée. Et une belle grimace pour couronner le tout. Allez, il n'était pas le seul capable de maladresse, quel soulagement!

«Te pose pas de questions. Il s'est rien passé.»

écrivait-elle après avoir saisit l'ardoise sur le lit. Tenzin l'avait fixé d'un air blasé, une grosse goutte à l'arrière de la tête.

«Euh..si tu veux dormir, tu le dis hein..?»

avait-il marmonné dans sa barbe. En tout cas, pour revenir au sujet principal, place aux questions. Quelque part, ça lui procurait un petit brin d'excitation parce que c'était la première fois que quelqu'un voulait avoir une vraie conversation sur lui. Minas savait déjà tout sur lui et ses "camarades" dans son ancien gang n'étaient pas du genre à s'intéresser à autres choses que le fric et les femmes. Et si c'était ses "camarades féminines", il n'y en avait que pour...le fric et un peu pour les hommes...riches. Est-ce que c'était ça, la sensation de compter pour quelqu'un? Peut-être pas. Après tout, elle ne le faisait que pour sa propre curiosité alors qu'elle n'en avait rien faire de lui. Bah, c'est pas grave, au moins, il pourrait lui raconter quelques trucs sur lui, ça lui donnerait au moins l'impression d'avoir un peu d'importance pour quelqu'un. Et il accepta de discuter avec elle.

«Merci»

écrivit-elle, avec un jolie sourire timide en prime. Puis plus rien. Pendant de longues minutes, ce fut le silence. Bon, la jeune fille n'avait pas le choix donc on dira que c'est parce que Tenzin ne trouvait rien à dire. Et puis finalement, il avait d'abord choisit d'esquiver les questions. Même s'il voulait en parler, c'était un peu difficile la première fois. Alors parlons de la pluie et du beau temps!

«Oui...Sinon... Pourquoi tu veux pas répondre à mes questions ?»

inscrit-elle alors sur son ardoise. Il eut un vent. Il ne savait pas trop quoi lui dire.

«Non, je..»

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle efface la sienne avant de réécrire et lui présenter le bout de bois noir.

«Tu as peur que je sache des choses qu'il ne faut pas ?»

Peur? Voilà un mot qu'il n'avait pas l'habitude d'entendre. Peut-être que c'est ça. Il ne voulait pas l'effrayer avec ses histoires, ses capacités surnaturelles ou ses anciennes activités. C'était bizarre parce qu'à la base, il clamait haut et fort qu'il ne voulait pas d'amis et pourtant, c'est comme s'il avait peur qu'en s'exposant aux autres, il ne pourrait effectivement jamais s'en faire au moins un. Et imaginons qu'elle le considère déjà comme son ami? Ne fuirait-elle pas si elle découvrait ce qu'il était et ce qu'il avait été? Pour la première fois, Tenzin perdit son éternel sourire. Parce qu'autre chose surgissait encore dans son esprit. S'il refusait de lui répondre, elle le prendrait mal et alors, elle prendrait ses distances avec lui. Oui d'accord, mais pourquoi ça l'affectait? Peut-être parce que tout les soirs, chaque fois qu'il rentrait, c'est lui qui réajustait la couverture de Yumi quand elle se mettait à dormir de façon bordélique? Parce qu'il la regardait dormir paisiblement pendant qu'il pansait ses plaies et qu'il tentait de donner un sens à sa vie? Quelque part, sans même lui parler plus que ça et quand bien même elle ne pouvait pas lui parler, il s'était un peu attaché à cette petite frimousse qui partageait quelques heures de ses courtes nuits. C'est ça, ça devait être ça. Ou alors il était complètement taré!

«Ah ben le truc c'est que je travailles tout le temps pour vous rembourser donc voilà! Mais pour l'histoire de la fenêtre, héhéhé, si je te dis que j'utilise une carte de crédit, ça passe?»

dit-il alors en ayant retrouvé un semblant de sourire. Oui pour ce qui est du travail, il ne mentait pas complètement. Sauf que la nuit, il faisait autre chose qui n'était pas forcément rémunéré. Enfin, il vit à la moue que faisait Yumi que la deuxième partie de sa réponse ne lui plaisait pas. En même temps, il avait fait exprès de sous-entendre que ce n'était pas vrai. Il soupira alors puis se pencha alors sur le visage de sa voisine. Elle était toujours en train de cacher une partie de son front avec sa main. Alors il se saisit de cette dernière.

«Allez montre moi ça. Si tu le fais, je te montrerais comment j'ai fais pour ouvrir la fenêtre!»

lui chuchota-il à l'oreille. Sans attendre, elle enleva sa main qui cachait une vilaine tâche rouge qui n'allait pas tarder à devenir une bosse. Le jeune homme chercha son petit sac de cuir qu'il mettait toujours à sa ceinture et le trouva posé sur une chaise. Il avait dû le mettre là en arrivant, allez savoir. Le tibétain mit un index  sur ses lèvres et utilisa l'autre pour pointer le sac. Histoire de faire gentiment signe à sa colloc' de ne pas faire de bruit et d'observer. Il tendit alors la main, se concentra quelque seconde puis le sac s'ouvrit tout seul, comme si une main invisible était à l'œuvre. Puis un flacon d'eau oxygénée, un rouleau de sparadraps et un bout de coton en sortirent, lévitant dans l'air avant de se diriger vers Tenzin, comme attirés par un aimant. Il se saisit alors des objets avec ses deux mais. Il déboucha le flacon, versa quelques gouttes sur le coton puis se tourna vers Yumi et le déposa délicatement contre sa blessure. Il frotta doucement puis le balança dans la petite poubelle au pied du lit lorsqu'il finit. Il déchira deux bandes de sparadrap et les collas alors sur le front de la jeune fille, qui s'était étonnamment laissé faire, sans doute surprise par ce qu'elle venait de voir.

«Voilà, guérit le vilain bobo!»

ricana-t-il en posant une main sur la tête de sa voisine de lit. Maintenant, il espérait qu'elle ne soit pas effrayée..

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Mer 9 Juil - 16:42
- Oui, oui, on verra après.

Ca, ça voulait dire "Comme si j'allais tout te raconter, et puis quoi encore !" Mais je ne me laisserai pas berner aussi facilement. Et puis il m'en a fallu une bosse de l'attendre. Bon après je n'avais cas pas lui poser autant de questions, je serais en train de dormir à l'heure qu'il est. Lui en fait, c'est un ninja professionnel. Je m'explique : Jamais là la journée, avec tout ce qui est pour déjeuner et blablabla, ne revient que la nuit. Justement. Je me demande comment il peut faire pour être aussi discret ! Pour ouvrir la fenêtre alors que le loquet et de l'autre côté. Moi aussi je veux être encore plus discrète que je ne le suis pas. Bouh.
Dès qu'il entra dans la chambre et qu'il me vit dans cette situation très... Délicate, il eut un regard à en déprimer. Il dit aussi quelque chose mais je n'avais rien compris. Je fronçai alors légèrement les sourcils en lui tirant la langue, la main toujours sur le front.

Non, je..

Le sourire qu'il arborait ne sillonnait plus sur son visage de crapule. Paske oui, moi je l'ai considéré comme une crapule dès notre première rencontre. Mais vous auriez dû voir le chantier qu'il a mis, surtout qu'il essayait de filer en douce ! Donc crapule. En plus c'est gentil venant de moi.
Et puis j'avait envie de fuir, loin. très loin. Ca se voyait que ça le gênait, s'il ne veut rien dire, ça ne me dérange pas. Je pense avoir pousser le bouchon un peu trop loin... Mais c'est pas grave, c'est rigolo. Je sors.
Pour pas l'harceler encore plus -puis je pense aussi à mes petites mains qui en ont marre d'écrire-, je posai l'ardoise entre lui et moi et j'attendais, les mains jointes et un sourire gêné au lèvres. J'espérais juste que je ne lui pose pas de questions ayant un rapport personnel dans sa vie. Juste.

- Ah ben le truc c'est que je travaille tout le temps pour vous rembourser donc voilà !

Je fut surprise à sa réponse. Tout le temps ? Mais faut qu'il se repose aussi, c'est vrai il doit nous rembourser mais il peut faire sa vie tranquillement quand même ! J'en connais une qui se manifesterait en cirant dans tout les sens. Elle qui distribuerait même des claques. Moi aussi je l'aime Nagisa.
Bref. Je fixai Tenzin un long moment, puis j'hochai négativement ma tête. Ca ne me plaisait pas trop ce qu'il avait dit, moi je veux pas qu'il se décarcasse pour nous rembourser le toit et le reste. L'ardoise de nouveau dans les mains, je lui donnai mon avis. Le soleil commençait à prendre place, petit à petit, et la lumière traversait la fenêtre pour enfin prendre place dans la chambre.

- Tu as le temps pour rembourser tu sais, tu vas être épuisé tout les jours sinon. Essaye de te reposer, hein ?

- Mais pour l'histoire de la fenêtre, héhéhé, si je te dis que j'utilise une carte de crédit, ça passe?

Ah bon ? C'est vrai ça ? Mais c'est pas possible, j'y arrive pas moi quand je le fait. Peut-être parce que je suis pas douée dans ce domaine aussi. Ou peut-être qu'il se fiche de moi ? C'est méchant. T'es vilain, moi qui me faisait du mouron pour toi parce que tu fais trop d'effort pour nous rembourser, bah tien pour la peine je t'en fait plus. Ca s'entendait dans sa voix que ce n'était pas vrai, en fait il veut cacher le fait d'ouvrir la fenêtre tel un magicien ! Ou un mec qui a travaillé dans les constructions des fenêtres sinon. C'est la fatigue, je vous assure, il m'arrive de dire n'importe quoi quand je n'ai pas eu exactement mes heures de sommeil.
Je gonflai un peu mes joues, pour lui comprendre que je lui bouder. C'est pas tout à fait adulte de ma part, mais on s'en fout. Lui, s'approcha soudainement de moi et retira ma main plaquée au front pour voir mon égratignure. Euh oui oui, c'est pas un spectacle non plus. Juste un bobo de rien du tout. Donc maintenant si tu pouvais lâcher ma main, ce serait sympa. Merciiiii. Aussitôt dit, aussitôt fait. Enfin, c'est moi qu'il ai retiré ma main de la sienne, encore par réflexe.

- Allez montre-moi ça. Si tu le fais, je te montrerai comment j'ai fais pour ouvrir la fenêtre ! Me chuchota-t-il alors à l'oreille. C'est comme si je devais garder ça pour moi.

Ahah du chantage. Et j'ai même pas le droit de donner mon propre avis dessus. Normal quoi. Enfin bon, c'était pour une bonne cause, je suis contente de m'être blessée tout compte fait. Mais je savais pas qu'il fallait souffrir pour avoir plus d'infos sur les autres. Quel sadique ce mec.
Le brun chercha son petit sac et mit un doigt aux lèvres pour me demander de ne pas faire de bruit. Comment veux-tu que j'en fasse, avec l'état dans lequel je suis ? Bref. J'hochai de la tête puis le regardai se mettre à l'oeuvre. Il tendit les mains et trois objets sortirent du sac, comme par magie. Je n'en croyais pas mes yeux. Comment pouvez-t-il faire ça ? C'est un sorcier, j'en suis sûûûre ! Puis il doit venir de GML, les membres sont tous bizarre et flippant là-bas...
Il prit ensuite les trois objet et versa un liquide sur le coton qu'il colla ensuite à mon front. Maintenant restait plus qu'à garder son calme, et non pas péter un câble. t'inquiète Vio, ça picote juste un peu, c'est rien comparé aux missions qu'infligent la vieille au boulot. Faut juste faire comme si de rien n'était. Mouais, avec une grimace sur le visage, je crame tout. Enfin, Tenzin pris le sparadrap et le plaça sur la blessure. J'ose plus aller me regarder en face. Encore si c'était sur le côté, ça allait, mais c'était en plein milieu ! Qu'est-ce qu'elles vont dire les autres quand elles me verront dans cet état... Je veux mourir tout compte fait, je redemande à mouriiiiir.

- Voilà, guérit le vilain bobo ! Rit alors Tenzin.

Il posa alors sa main sur ma tête. Je lui fit un grand sourire et fit un petit hochement en remerciement. Voilà maintenant comment il faisait pour entrer et sortir en douce de la maison. C'était marrant, c'est pas tous les jours qu'on rencontre ce genre de personne. Enfin moi je fais peut-être que d'en rencontrer. Hum.
L'ardoise maintenant sur mes genoux, j'écrivis dessus. J'avais envie de lui poser encore plus de questions maintenant. Mais c'est plus trop le moment. Sinon je vais encore l'harceler.

- Encore merci.

Zut. je sais pas par où commencer. Mais j'ai peur qu'il fasse partie de la troupe de GML, il est sympa mais ce le serait moins lors des missions. Après je lui demanderai s'il travaille chez eux, sans me faire griller de mon côté.

- Il est pratique ton pouvoir. Spécial, mais pratique. Dis-moi, tu ferais pas partie d'une troupe de théâtre par hasard ?

Il faut essayer le tout pour le tout. Après, je dirai rien à Mère-Grand, car il est gentil. Maintenant, à voir comment il va le prendre. Mais je ne pense pas qu'il appartienne à GML, je vois pas de quel conte il est tiré, comparé au Chat Botté par exemple.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Jeu 10 Juil - 1:02


«Tu as le temps pour rembourser tu sais, tu vas être épuisé tout les jours sinon. Essaye de te reposer, hein ?»

Ok, c'était bien d'avoir des gens qui s'intéressent à ta vie mais alors...qu'est-ce qu'elles ont toutes à s'inquiéter pour lui?! Au pire il tombe malade une semaine et c'était reparti quoi.. Oui bon, elle n'avait pas tort, il se niquait la santé mais...Et puis y'a pas de "mais" qui tienne, les criminels ne se fatiguent jamais alors les héros se doivent de suivre bon sang. Ah mais oui, elle pensait qu'il ne faisait que travailler pour ses dettes. Ouais, finalement mauvaise excuse. Mais trop tard, il ne trouvait pas vraiment de contre argument parce qu'il n'y en avait pas peut-être? À part lui dire la vérité.

«Ouais ouais..»

avait-il dit en agitant sa main en l'air, du genre "cause toujours, ça m'intéresse". Ses activités ne regardaient que lui de toute façon, ce n'est pas comme si elle allait le suivre le soir pour voir ce qu'il fait. Ou pas, elle en était peut-être capable? Non quand même pas. Puis, ils en étaient pas encore à un stade où elle pourrait être morte d'inquiétude pour lui, pour ça il faudrait qu'elle lui accorde sa confiance et bon, avec le très élégant pansement qu'il venait de lui mettre sur le visage, en plus de la démonstration de "magie-magie", elle ne tarderait peut-être pas à fuir en courant.

«Encore merci.»

écrivit-elle, un sourire tout mignon sur le visage, en hochant légèrement la tête. Eh? Elle avait pas peur? Il venait quand même de faire léviter des objets sur 4 mètres quand même! Non, aucune réaction? Ah si, quand même! Les yeux de Yumi brillait d'excitation, et probablement de curiosité. Il n'avait besoin que de lire sur son visage pour savoir qu'elle voulait en savoir bien plus sur lui maintenant. Bon ben, allez, lâche toi jeune fille! De toute façon, ils avaient toute la nuit! Tenzin lui rendit alors son sourire puis pencha légèrement la tête pour lire ce qu'elle venait d'écrire sur son ardoise.

«Il est pratique ton pouvoir. Spécial, mais pratique. Dis-moi, tu ferais pas partie d'une troupe de théâtre par hasard ?»

Spécial? Pratique? Mais est-ce que cette fille était normale? N'importe qui aurait paniqué devant une démonstration pareille ou alors aurait appelé aux trucages. Non, c'est comme si ce n'était pas si rares pour elle, des gens aux capacités bizarres. La vieille lui avait dit que certains agents de GML avaient des pouvoirs surnaturels et pour masquer ça, il utilisait un certain type d'activités comme couverture...mais quoi déjà? Bon il avait oublié mais bon, si Yumi avait l'habitude des gens bizarres, elle était peut-être un agent du loup. Méfiance Tenzin, méfiance! Il pencha alors sa tête pour la mettre son visage en face de celui de sa voisine de lit.

«Eh t'es bizarre toi. Tu n'as pas peur de moi?»

Question directe quoi! Le tibétain n'y allait pas par quatre chemins. Il aimerait bien savoir pourquoi elle ne semblait pas si choqué par ce qu'il venait de faire. Enfin, au moment de le faire elle l'était bien sûr mais après, paf, c'est passé crème! Puis c'est quoi cette question aussi, pourquoi il bosserait dans une troupe de théâtre? Ok, il leur avait menti et joué la comédie pour pouvoir fuir et tout, mais ça ne faisait pas de lui un excellent acteur. Elle se foutait de sa gueule ou quoi? Et finalement, c'est revenu en un éclair. Il se rappela enfin les conseils de l'ancêtre qui lui disait que les agents du cabot se faisait passer pour une troupe de théâtre. Attendez, attendez! Ça voudrait dire qu'elle le prenait pour..un agent de GML? Ah carrément! Mais c'était les méchants eux, c'était vexant de se faire comparer aux vilains de l'histoire!

Il se redressa pour s'adosser contre le mur puis se laissa glisser le long de celui-ci pour se retrouver sur le dos, couché sur son lit. Non ce n'était pas pour dormir hein, mais il aimait bien s'amuser comme un gamin. Il écarta les bras puis les leva vers le plafond, comme s'il voulait attraper des mouches invisibles. Tout en gesticulant comme un malade mental, il prit de nouveau la parole.

«Hey, tu bosserais pas pour une vieille dame à tout hasard?»

Une question pour répondre à la sienne. En même temps, il était à peu près sûr qu'elle était une agente maintenant. Mais quant à savoir de quel côté elle se trouvait, rien ne pouvait le dire. Mais elle était tellement gentille, elle ne pouvait pas être une vilaine personne. Et si c'était le cas, il le garderait pour lui. Ben oui quoi, elle pourrait être de chez GML ou d'ailleurs, il l'aimait bien cette petite.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Lun 14 Juil - 21:25
Lorsque je le remerciai, il devait me regarder avec un drôle d'air. Oui, je sais que le pansement me fait une sale tête, bah besoin de tirer une de ces faces aussi. Et puis c'est quoi cette manie de mettre des pansements super épais ? Je suis sûre que ça va me gêner pour la nuit maintenant. Si je dors. Il me fit un sourire en échange du sien, mais qui disparut aussitôt après avoir lu l'inscription sur l'ardoise. Enfin c'est ce qu'il me laissait paraître. Je le fixai, étonnée de son comportement. Je jetai alors rapidement un coup d'oeil à l'ardoise, de peur d'avoir écrit une quelconque bêtise. Mais non. Peut-être étai-t-il surpris de ma réaction ? S'il croit qu'il est la première personne que je rencontre à avoir des pouvoirs bizarres, il se trompe largement. Mais il le sait pas non plus.

- Eh t'es bizarre toi. Tu n'as pas peur de moi?

Je fis signe que non de la tête. Je trouvais son pouvoir utile, à utiliser contre les vilains de GML, s'il fait parti de Cooki. Parce que je le vois mal à ne pas appartenir à une agence secrète en fait. Sachant que la troupe de théâtre du loup se compose essentiellement d'animaux parlants et d'autres gens tout aussi loufoques, je vois pas pourquoi il sortirait du lot.

- Je connais quelqu'un qui a un pouvoir très spécial, avais-je alors écrit sur l'ardoise. Enfin il était pas que spécial son spécial au matou, il était flippant. Au pire à notre prochaine rencontre je vais lui souder ses bottes comme ça elle restera une humaine. Quelle bonne idée. Ou pas.

Tenzin se plaqua contre le mur puis se laisser glisser pour atterrir sur le dos das le lit. Je me décalait un tout petit peu, le fixant bizarrement. Puis il leva ses bras vers le plafond pour les bouger dans tout les sens. Ce n'était pas un peu cette fois-ci. mais là je m'écartai d'un coup sur le coup pour éviter ne serait-ce un de ses coups. Puis je le regardai comme si je regardai un fou. Non, il est pas fou. Presque.

Hey, tu bosserais pas pour une vieille dame à tout hasard?

Bang. dans le mille. J'étais sûre d'avoir dit une bêtise tout à l'heure. Peut-être que j'ai mentionné l'organisation de GML aussi. Et lui il a compris de quoi je parlais. Donc il est bien un agent secret. Raison de plus qu'il doute de moi maintenant. Donc soit il est de mon côté et c'est parfait, soit il est du côté du loup et je vais finir en... Voilà. Vous n'en saurez pas plus.
Mais je me voyais mal lui mentir. Après, je ne parlerai pas de lui à la vieille s'il appartient à l'Organisation. Foi de coloc.
Je prie une autre craie, l'autre étant usée par la journée que j'ai passé. Et j'écris, j'écris, j'écris.

- Qui fait des cookies. Et qui est sadique aussi. Sinon pour répondre à ta question, oui.

Maintenant c'est à son tour de répondre à ma question, car il l'avait esquivé sans que je m'en rende vraiment compte. retourner l'ardoise, effacer les gribouillis, se munir de sa fidèle craie, écrire, montrer l'ardoise au coloc. À l'endroit je vous prie. C'est la fatigue hein.

- Et toi ? Si tu la connais, c'est que tu y travailles aussi ?

Bah oui, je veux qu'il soit de chez Mère-Grand moi.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Mar 15 Juil - 2:53


Un petit non de la tête. Elle ne le trouvait pas bizarre. Ce serait vraiment la première fois que ça arrive. Toutes les personnes qui avaient eu le "privilège" de voir son pouvoir étaient tous partis en courant...ou le traquèrent pour sorcellerie. Sérieusement, y'en a encore qui mettent les gens sur des bûchers? En même temps, c'était vraiment de la sorcellerie. Mais là n'était pas la question.

«Je connais quelqu'un qui a un pouvoir très spécial.»

Ah c'était donc ça? Il n'était donc pas le seul phénomène de foire de la ville. Oui c'était un peu naïf de sa part de croire que dans une ville où les agents d'une grand-mère fabriquant des cookies se tapaient avec les barjots qui bossaient pour un loup qui parle, qu'il était unique. M'enfin, le voilà curieux de connaitre la nature de ce fameux pouvoir spécial. Mouais, peut-être pas tout de suite, il ne connaissait pas grand monde dans cette ville et il ne voulait pas tomber sur les types les plus bizarres dès le début. Ah ben oui, après plus de dix ans à fréquenter des bandits, les sorcières et les yétis en tout genre, on avait bien besoin de retrouver un peu de normalité. Bon, avec Yumi et les autres comme colocataires, il n'était pas vraiment sûr d'être tombé sur des personnes normales.

«Qui fait des cookies. Et qui est sadique aussi. Sinon pour répondre à ta question, oui.»

Elle avait prit un autre morceau de craie puis mit un peu de temps pour écrire. Faut dire que la phrase n'était pas courte. Et lui aussi prit son temps pour la lire. Ses pupilles venaient à peine d'arriver au "i" de "oui" qu'elle reprit son ardoise puis efface son contenu avant de se remettre à gratter dessus avant de la retourner...à l'envers. O-k, il serait vraiment de dormir ma petite! Ouais...non...de l'autre côté...voilà, cooomme ça, parfait...il pouvait enfin lire!

«Et toi ? Si tu la connais, c'est que tu y travailles aussi ?»

Il se redressa afin de se retrouver en position tailleur sur le lit. Il se mit à la fixer de haut en bas. Alors comme ça, cette jeune fille était une agente de la vieille aussi...mais c'est formidable putain! Il explosa d'abord intérieurement, se contenant avec difficulté, mesurant un peu l'ampleur de la nouvelle. Lui et elle, en plus de dormir dans la même chambre, étaient des collègues! Ouais mais, elle n'avait rien de spécial...enfin si mais physiquement il voulait dire. Elle n'avait pas de pouvoir? Comment faisait-elle pour remplir ses missions? Et casser de l'agent de GML? Non mais c'est vrai quoi, il ne voyait pas une fille assez fine et mignonne comme elle se frotter aux brutes épaisses de l'autre bord. Ou alors, il se trompait et Yumi cachait des capacités spéciales elle aussi. Et si ce n'était pas le cas? Il lui faudra la protéger alors, parce que protéger les plus faibles que lui, c'était son but principal! En plus, il l'aimait bien alors raison de plus.

Il lui fit alors un grand sourire en faisant le signe de la victoire avec ses deux mains.

«Bingo, collègue!»

s'exclama-t-il. Il se mit à se balancer d'avant en arrière, avec une joie digne d'un gamin de 5 ans mais il n'en avait pas honte. Il était un enfant. Il avait un peu le syndrome de Peter Pan. Comme on lui avait volé son enfance, alors il la vivrait pleinement maintenant qu'il était libre. Puis il s'arrêta et mit une main sous le menton. D'accord, deux agents sous le même toit, c'était quand même une drôle de coïncidence. Il s'attendait à tout sauf tomber sur un collègue. Mais alors, ce n'était peut-être pas le fruit du hasard. Et si l'agent immobilier avait envoyé Tenzin ici pour cette raison? Après tout, c'était une recommandation de la vieille.

«Ok ok, toi et moi on travaille ensemble et c'est tant mieux. J'aurais eu peur si t'avais été de chez GML. Mais dis-moi...est-ce que Nagisa aussi...elle est de la maison?»

Ben oui, Yumi et Nagi ont l'air de très bien s'entendre alors la question était très logique. Mais attendez...imaginons que ce soit le cas. Si l'agent l'a placé ici parce que deux agents de MG y vivent, alors Juan aussi...nooon?! Sérieux?!

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Mar 22 Juil - 1:22
- Bingo, collègue !

Oui, bingo. Je suis contente qu'il fasse partie de Cooki, et non de l'Organisation. J'imagine pas lors des missions. "Eh Yumi ! Ah... Euh, t'en fais, je ne fais que passer pour récupérer un truuc !" Ou un truc du genre. Et donc il serait nouveau ici je pense. Parce que je l'ai jamais vu dans l'Agence. Ou dans Chantilly même. Après, pratiquement personne ne le voit dans la journée, s'il n'avait pas nos remboursements à faire, que ferait-il dans tout ça ? Je sais que Mère-Grand donne des missions, mais je le vois mal toutes les faire pour qu'il soit autant indisponible.

D'ailleurs, lui aussi semblait soulager de savoir que j'étais sa collègue. Puis il me regarda de la tête aux pieds. Moi, je le regardai aussi, mais juste au niveau du visage, me demande ce qu'il pouvait mijoter. Je pris mon ardoise et griffonnai rapidement dessus. T'es bien gentil, mais s'il y a un problème, dis-le moiii.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

J'avais laissé l'ardoise sur mes genoux, en attendant qu'il lise. Puis plus rien, juste le sourire qu'il arborait comme à son habitude. Un petit sourire espiègle et farceur, ça lui allait comme un gant. C'est Tenzin quoi. Et puis, c'est bien qu'il habite ici -malgré qu'il soit un homme et que le choix des chambres était un peu difficile-, ça change de d'habitude. Et puis on est nombreux maintenant aussi, avec Juan qui est arrivée.

- Ok ok, toi et moi on travaille ensemble et c'est tant mieux. J'aurais eu peur si t'avais été de chez GML.

- Que je sois de GML ou non, je ne t'aurais pas fait de mal, voyons, avais-je écris sur l'ardoise avec un sourire.

- Mais dis-moi...est-ce que Nagisa aussi...elle est de la maison?

Un sourire apparut sur mon visage. J'avais envie de lui dire que non ç'aurait été marrant de voir le tête qu'il tirerait. Mais non, c'est pas bien de mentir, il m'en voudra peut-être. Je continuai de lui sourire, tout en écrivant sur mon ardoise. Bon, je savais pas comment lui dire. Ca lui donner peut-être encore plus l'envie de savoir, au point de m'arracher l'ardoise. Et en fait j'aurais fait un bonhomme qui lui tire la langue. Oui je me fais des speech, mais ça ne fait rien. Un petit dodo et hop j'irai mieux. je crois.

- La folle qui t'a donné un coup de poing ? Ouais. :D

Le smiley c'est pour montrer l'air joyeux que ça fait. Et puis les smileys ont trop la classe, faut l'avouer. Comme ça, ça lui permet de mieux cerner de quelle façon je me comporte. bon après, je vais pas faire que ça. Si je suis en colère par exemple, soit je lui lance l'ardoise dans la face, moi je brandis mes copains les flingues. si je suis triste.... Bah je déprime, ce qui est facilement percevable, même chez les muets.

Après, je me demande si Juan fait aussi partie de la bande, ou si elle vient du camp adverse. Oh et puis j'ai pas envie de me questionner là-dessus, on lui demandera plus tard.
Maintenant, s'il fait partie de Cooki, le mieux serait de savoir nos noms d'agents. Perso, c'est facile à voir pour moi, c'est par rapport aux couleurs de mes yeux. Lui, je sais pas trop...

- Là-bas, on m'appelle Agent Violet. Ou Vio. Et toi, cher collègue ?

Je lui tirait la langue en prime, avec un sourire malicieux. Ah, il voudra peut-être savoir pour Nagisa aussi. Je le laissai bien le temps de lire, avant de reprendre l'ardoise et d'écrire le nom de code de notre chère colocataire.

- Ah, et Nagisa c'est Olive.

J'suis sûre que c'est par rapport à ses cheveux. Et en plus c'est pas bon les olives. *On s'en fouuuut*


Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Mar 22 Juil - 18:22


«Que je sois de GML ou non, je ne t'aurais pas fait de mal, voyons.»

écrivit-elle sur son mini tableau noir, avec un joli sourire en guise d’accompagnement. Elle avait beau être muette, finalement ça ne gênait pas Tenzin plus que ça. La voir sourire lui suffisait amplement pour comprendre ce qu’elle voulait lui dire, il n’aurait même pas eu besoin de le lire pour savoir qu’elle ne l’aurait jamais balancé. Pourquoi? Parce que lui non plus tiens, il ne l’aurait pas fait. Et puis, il se rappelait des mots de la sorcière ; "Protège le sourire de ces gens. Un monde sans rires et sans sourires serait si laid…"; Yumi semblait avoir la joie de vivre malgré son handicap et il fallait qu’il protège cela, avec elle mais avec tout les autres également. Il lui sourit à son tour. Pas besoin de mots, elle comprendrait sûrement, lui aussi ne lui fera jamais de mal.

Elle se remit à gratter sur son ardoise. Ouais, elle prenait son temps là. M’enfin, un oui ou non, c’est simple à mettre non? Il n’avait pas demandé un discours présidentiel non plus. Bah, elle souriait alors tant mieux. Il n’avait qu’à admirer ce petit "v" courbé que faisait ses lèvres!

«La folle qui t'a donné un coup de poing ? Ouais. :D»

Le tibétain faillit tomber du lit en lisant ça. Il se redressa, l’air bête, la grosse goutte du blasé, style manga, dégoulinant le long de son visage. Folle? Mais c’est pas gentil pour ton amie, Yumi! N’empêche…elle n’avait pas complètement tort. Et en plus, elle frappait sacrément fort pour une gamine! Et c’est une agente pour couronner le tout…O-k, vu comme ça, on dirait que les membres de l’agence sont aussi loufoques que ceux de chez GML . Lui y comprit. Yellow serait-elle la seule à peu près normale? Non il ne sait pas encore à quel point elle est aussi bizarre que les autres :D . Il faudra bien qu’il s’y fasse. Boh, il ne passe jamais de temps là-bas, sauf à la cafeteria! Oui oui, Tenzin est un gros mangeur. Il fallait bien s’il voulait tenir avec un rythme pareil!

«Là-bas, on m'appelle Agent Violet. Ou Vio. Et toi, cher collègue? »

Il savait que tous les agents portaient un nom de couleur. Effectivement, il n’était pas loin d’avoir deviné celle de sa voisine de lit. Il n’y avait qu’à voir ses cheveux et les vêtements qu’elle portait la journée. Cela dit, il s’était un peu compliqué la vie en cherchant trop loin alors qu’elle avait choisit la nuance de violet la plus simple : le violet! Lui il était all dans l’Améthyste, le Bleu Persan, la Lavande, le Lilas, bref, il connaissait tout plein de teintes. Ben non, elle c’était Violet. Y’avait de quoi rire!

«Ah, et Nagisa c'est Olive.»

lui montra-t-elle après avoir effacé sa précédente phrase. Bingo, une teinte de vert pour Nagi! Ce n’était pas bien difficile, vu la perruque verte qu’elle portait. Bon il était méchant là, il savait bien que c’était pas vrai mais il aimait bien chambrer les autres, dans ses pensées et même quand la personne visée n’était pas là. La gaminerie n’a pas de limites. Bon après, pour lui la meilleure teinte de vert, c’était celle de Minas, celle qu’il portait fièrement dans son nom d’agent. Il leva le bras légèrement et se désigna avec son pouce, un large sourire sur la face.

«Moi, c’est Agent Emerald!» Il mit sa main près de sa bouche comme s’il voulait dire quelque chose de secret et s’abaissa un peu pour chuchoter à l’oreille de Yumi. «Mais si tu veux mon avis, je suis sûr que Juan est aussi une agente.»

Ben oui, 3 sur 4 l’étaient, y’avait aucune raison qu’elle ne le soit pas. C’était trop pour n’être qu’un vulgaire coup du hasard. D’après lui, la vieille avait fait exprès de mettre les 4 compères dans le même bloc. Pourquoi? Allez savoir! Elle était un peu sadique la mémé à ce qu’on dit d’elle, c’était sûrement relié à ça. Mais il ne lui en voudrait pas, elles étaient très sympas et puis, bien qu’il ne s’en soucie pas trop, des milliers de mecs tueraient pour être à sa place! Il se redressa puis se mit à se gratter la tête, un peu embarrassé. Il voulait poser une question mais il était convaincu que c’était tellement bête qu’elle se moquerait de lui.

«Euh Yumi-chan....t’avais dessiné un truc sur ton ardoise là, le deux-points avec le « D »…ça veut dire quoi? »

Ben oui, il connaissait pas ça, les smileys et tout le tralala SMS. Il n’avait jamais eu de portable ou d’ordinateur avant. Minas lui avait enseigné la façon de s’en servir mais elle n’avait jamais jugé nécessaire de lui inculquer ce genre de connaissances. Elle pourrait bien se moquer mais voilà quoi, ça pouvait être si évident pour les autres, ça ne l’était pas pour lui.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Ven 25 Juil - 0:40
Il sourit à son tour. Sourire qui ressemblait fortement au mien et qui voulait dire la même chose aussi. si l'on était ennemis, on s'en ficherait, car Tenzin c'est mon coloc et quelqu'un de bien avant tout. Oui, parce que je vois mal les coloc se détester à chaque fois que leurs regards se croisent. Prévention.
Par contre, il souriait plus trop quand je lui ai écrit que Nagisa était un agent secret, comme lui et moi. Oui oui, une jeune demoiselle toute chou et innocente. Innocente. Pas vraiment avec l'esprit qu'elle peut avoir quelques fois. M'enfin bref. Je me demandai s'il était étonné parce qu'elle était un agent ou parce que j'ai écrit que c'était une folle. C'est vrai dans un sens quand même, s'il avait vu tout ce qu'elle a provoqué depuis notre rencontre dans cette maison même ! Il aurait peur d'elle. À moins que ce ne soit déjà le cas avec le coup poing qu'elle lui a balancé.

- Moi, c’est Agent Emerald !

Woah. Ce sourire. On dirait vraiment un... Personnage qui représente le boulet dans les série Mais si, avec la posture qu'il a, et ce laaarge sourire, on dirait vraiment ! Et en plus il sert à rien ce perso-là, juste à se montrer comme le mec le plus fort alors que c'est faux !
Tenzin s'approcha de moi pour me souffler quelques mots à l'oreille. C'est vrai qu'il faut parler bas, enfin pour lui, mais il peut encore chuchoter, je pense pas que les filles soient réveillées. Quoique... Ca peut paraître suspect tout ça.

- Mais si tu veux mon avis, je suis sûr que Juan est aussi une agente.

Je l'écoutai en fixant la porte. il n'avait pas vraiment tort. Déjà, trois agents de Mère-Grand colocs, peut-être que Juan fait aussi partie d'une agence. Mais je m'en fiche j'ai dit. C'est pas le plus important pour moi là. Moi je veux parler avec Tenzin, dormir et dormir. Superbes occupations. N'est-ce pas ?

Je n'avais pas touché à l'ardoise. J'avais juste esquissé un sourire lorsqu'il s'était présenté, puis c'est tout. Le sommeil venait peu à peu à moi, mais je me retenais de m'endormir subitement sur lui. N'empêche, il ferait un super oreiller pour moi. Mais je pense que je volerai quelques instants si jr m'endors sur lui. Je crois.

J'écrivis enfin sur mon ardoise. Pour faire qu'un avec ce qu'il avait sorti au final. La craie à la main, je me mis à gribouiller dessus pour enfin la lui montrer.

- Enchantée alors. Pour Juan, peut-être nous le dira-t-elle par elle-même. Si on fait des recherches sur elle ou qu'on lui pose des questions à propos de ça, elle doutera de quelque chose.

Après, c'est vrai qu'elle avait elle aussi parler d'agence, donc voilà quoi.
Soudain, le brun se comporta bizarrement. Je le regardai, étonnée de sa réaction. Cet homme qui semblait être une pile électrique, et qui là, semblait embarrassé. Je le fixai alors, attendant une quelconque réponse à mon interrogation, tout en effaçant ce qui été inscrit sur l'ardoise. Le chiffon était pire que blanc, avec tout ce que j'écrivais ! Et puis, ça va tout salir. J'irai enlever toute cette craie quand il m'aura dit ce qu'il ne va pas. ... S'il me le dit.

- Euh Yumi-chan....

Yumi-chan. ....... Ouais, drôle de façon de m'appeler, ça voulait dire qu'on respectait l'autre en l'appelant comme ça, je crois. C'est pas pour mon habitude d'appeler les autres en terminant pas -san, -chan, -sama, -kun et tout le reste qui va avec. Après, ça ne me gêne pas non plus, i faisait ce qu'il voulait après tout. Ca me faisait un sourire la façon dont il m'avait appelée. Et ça m'amusait aussi. Ca fait classe Yumi-Chan. Mais je préfère Vio. Tout court !

- T’avais dessiné un truc sur ton ardoise là, le deux-points avec le « D »…ça veut dire quoi ?

Hein ? Il connaît pas ? Pourtant c'est super cool les smileys, je pensais qu'il connaissait moi. Qui ne connaîtrait pas ? Enfin à part lui ? C'est super célèbres ces trucs ! Je suis sûre que Mère-Grand elle les utilise parfois ! C'était bizarre venant de lui. Donc je me permis de lui expliquer ce qu'était ces deux signes, un sourire espiègle aux lèvres.

- Ca ":D" ? C'est un smiley. C'est pour montrer l'humeur de la personne qui t'écrit. Il s'avère que ça m'est utile.

Je lui laissai le temps de bien lire et comprendre ce que je venais d'écrire. N'empêche, j'écris bien quand je suis fatiguée. Muhuh, je suis une jeune femme soutenue, avec une excellente expression. Ou pas. Je réécrivis sur l'ardoise, enfin je dessinai plutôt. C'est pour qu'il comprenne mieux quoi. Je fis le même smiley en un peu plus grand sur l'ardoise, puis traçai un cercle autour. Ou ce qui est censé représenté un cercle. Bof, il est bien quand même. Puis je lui montrai alors le résultat, avec un petit mot écrit à côté.

- Tu vois ? Ca fait un visage heureux. Après, tu peux faire d'autres visages, comme la tristesse, la colère etc. :)

Je rajoutai ce smiley pour la fin. Avait-il compris mon explication ? Le laissant réfléchir, je me levai pour me diriger vers la fenêtre. Et l'ouvrit. Aaaaah, fraicheur, ça fait du bien un peu de vent ! Aaaah.... AAAAAAH ! Moustiiiiques ! Je suis contre, moi ! Je veux mon vent ! J'essayerai de faire valser le moustique avec mon ardoise. Il s'en alla heureusement, et l'ardoise faillit le rejoindre pour voler loin et haut dans le cieeeel. Si je l'avais lâché, j'imaginerait pas si quelqu'un la recevrait en pleine face. Sauf si c'est une personne que j'aime pas. Na.
Enfin, bref. J'étais surtout là pour enlever la craie de mon chiffon. Ce que je fit. Après avoir faire une bonne partie de la poussière, je refermai la fenêtre, un soupir sortant de ma bouche.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Sam 26 Juil - 4:15


Il était quelle heure? Non, ce n’est pas qu’il avait quelque chose d’important à faire là, mais Yumi semblait être vraiment fatiguée! Elle ne pourra pas le cacher, il l’avait vu, elle avait fallait tomber en avant, sur les genoux du tibétain. Mais ne te retient pas petite, dors si tu en as envie, ne sacrifie pas ta santé pour un enfoiré comme Tenzin! Rien à faire, elle s’efforça de garder les yeux ouverts et de lui faire un petit sourire tout mimi’ ! Puis elle se saisit de son ardoise et s’était mise à écrire.

«Enchantée alors. Pour Juan, peut-être nous le dira-t-elle par elle-même. Si on fait des recherches sur elle ou qu'on lui pose des questions à propos de ça, elle doutera de quelque chose.»

Il acquiesça sans rien dire. Mouais, mais c’était le genre d’infos’ qu’on ne balance pas, on était tenu au secret professionnel quand même! Et puis on avait déjà fait allusion à ça lors de la première rencontre mais le voyou n’avait jamais répondu à la question. Donc des doutes, elle devait en avoir. Au pire, on s’en fout. Il était sûr qu’elle en était une, suffira de le confirmer quand l’occaz’ se présentera.
Mais revenons à l’essentiel. Enfin, essentiel n’est pas vraiment le mot juste. On parlait de smileys là! Mais c’était important pour lui n’empêche! C’est quelqu’un de curieux et quand quelque chose lui échappait, aussi banal et simple cela pouvait être, il voulait comprendre. Un temps surprise par sa question, la jeune fille esquissa un sourire malicieux et se mit à lui expliquer avec entrain le pourquoi du comment de la chose.

«Ca ":D" ? C'est un smiley. C'est pour montrer l'humeur de la personne qui t'écrit. Il s'avère que ça m'est utile.»

S-M-I-L-E-Y. Bon, il n’était pas le meilleur en anglais mais il se débrouillait un peu quand même. Et il semblait avoir une faute non? Y’a pas de "y" à "smile"  non?  Si c’était bien ça le mot. Ben oui, si c’est pour montrer l’humeur, il avait directement pensé au mot "sourire"! Pas con le mec quand même! Mouais, mais en quoi ce truc est sensé faire penser à un sourire? Il mit sa main sous menton, fronçant les sourcils mais ça ne l’aidait pas plus à comprendre. Bon, il est pas long à la détente d’habitude mais là, il frôle la vitesse du colimaçon. Yumi reprit son ardoise et effaça sa précédente phrase. Elle se mit à gribouiller quelque chose et tourna la petite pancarte noire vers lui. Elle y avait dessiné le même symbole, mais entouré par un cercle cette fois. Un petit mot était écrit à côté.

«Tu vois ? Ca fait un visage heureux. Après, tu peux faire d'autres visages, comme la tristesse, la colère etc. :)»

Les yeux de Tenzin s’élargirent! Mais qu’est-ce qu’il pouvait être bête! Évidemment! Il serra le poing et le frappa contre la paume de sa main pour bien montrer qu’il avait pigé le truc. Et ça, " :)", c’était un sourire la gueule fermé, c’est bien ça? Waah super en effet! Ça devait être utile pour elle c’est vrai, mais remarque, elle en avait pas vraiment besoin selon lui. C’est le genre de symbole qu’on devrait utiliser quand on voit pas la personne, genre par mail ou portable. Mais elle, il suffisait de regarder son petit visage pour savoir comment elle allait.
D’ailleurs elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il la regarda en souriant, se disant qu’il avait de la chance d’être tombé sur des gens aussi cool et honnête. Mais comme d’hab’, il se demandait s’il devait vraiment prendre le risque de trop se lier aux autres, agents comme habitants de Chantilly. Il avait peur de les voir crever comme tout les autres…Ah non, déprime pas Tenzin! En plus, elle va le voir et elle va se sentir mal pour toi et…qu’est-ce qu’elle fout? Elle avait ouvert la fenêtre et s’était mise à danser comme une hystérique, agitant son ardoise dans tout les sens, le visage crispé. Elle continua ce petit numéro pendant de longues secondes et faillit même balancer son ardoise par la fenêtre. Hoy attention petite, tu vas tuer quelqu’un comme ça!  Il la regarda bizarrement. Ouaiiis, c’était pas le type de fille calme et toute gentille en fait. Du moins pas tout le temps. C’était plutôt un genre de mélange épicé-sucré-salé, tantôt adorable, mignonne puis parfois…euh…no comment!  Bref,  elle nettoya son chiffon à effacer la craie et referma la fenêtre en soupirant. Toute la déprime de Tenzin s’était envolée à la vue de ce spectacle.

Il se mit à ricaner doucement, une main devant la bouchem tentant de se retenir par tous les moyens mais rien à faire. Il laissa son rire éclater, se frappant le genou plusieurs fois. Il ne ria pas trop fort, pour ne pas alerter les collocs’ mais quand même, c’était assez bruyant! Mais comment voulez-vous ne pas rire devant un tel cirque?

«Hahaha, je crois que tu n’as pas besoin de smiley pour me montrer à quel point tu es folle!»

dit-il alors entre en étouffant quelques rires. C’était méchant mais c’était plus fort que lui! Il ne voulait pas la froisser hein, mais bon c’est un gamin et les gamins sont moqueurs, tout le monde le sait très bien. Il s’arrêta graduellement de rire et essuya quelques gouttes de larmes sur le rebord de ses yeux. Il s’écroula à nouveau sur lit, les bras écartés, tentant de reprendre son souffle, tellement il avait rit.

«Pa-pardon, je voulais pas me foutre de toi, enfin si mais, c’était trop marrant quoi! Mais qu’est-ce qui t’as pris?»

ajouta-il, le ton jovial, se retenant encore un peu pour ne pas rire. Ayaye, maintenant il fallait affronter les conséquences! Minas lui avait toujours dit de ne pas se moquer des filles. Elles pouvaient être très susceptibles il parait. C’est vrai qu’il s’était prit des coups dans le passé mais bon, c’était bon enfant quoi! Elle n’allait pas s’énerver pour ça. Si? Il leva légèrement la tête pour voir celle de Yumi. Pas fâché hein? Tu es gentille hein?



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Mer 30 Juil - 16:34
Tenzin n'avait pas vraiment l'air de comprendre la signification d'un smiley. Jusqu'à ce que je lui en dessine un. En prime il serra son poing pour le frapper contre la paume de l'autre main, pour me montrer qu'il avait compris. On aurait dit qu'il s'entraîner à faire le langage des signes... Mais à sa façon à lui. Parce qu'il ne disait plus un mot, il réalisait seulement des gestes. Ca me faisait rire intérieurement, et je lui souriais.

J'avais effacé l'ardoise avant d'enlever toute la craie du chiffon et de faire la petite crise du "y'a un moustique, faut que je l'abatte !" Bon, je ne l'avais pas tué, il s'était envolé loin, loin. Cette comédie étant enfin finie, je me retournai vers Tenzin avec un air blasé. Qui se transforma rapidement en un étonnement. Je l'observai, il avait la main à la bouche, comme s'il voulait se retenir de dire quelque chose... Alors qu'en fait c'était pas du tout ça. Il laissa un éclat sortir de sa bouche, limite en train de crier. Je sursautai brusquement et tournai la tête vers la porte de la chambre. Pitié, faites qu'elles ne se réveillent pas... J'avais vraiment envie de lui balancer la couverture au visage et de l'enfoncer dans la bouche pour qu'il se taise. Limite en train de le tuer. Je le regardai en fronçant les sourcils. Je mis mon index devant ma bouche puis pointai la porte avec l'autre. traduction : "ferme-la si tu ne veux de nouveau pas recevoir un beigne de Nagisa".

- Hahaha, je crois que tu n’as pas besoin de smiley pour me montrer à quel point tu es folle!

Je restai immobile à ce qu'il venait de dire, mon visage de nouveau blasé. Je ne suis pas folle. C'est pas moi qui hurle de rire à quatre du matin comme un idiot. C'était plutôt lui le fou. Je baissai les bras et me rendit de nouveau vers le lit. Je m'assis de nouveau à côté de lui et le fixai longuement. Sans le quitter des yeux j'attrapai mon ardoise de la main. Je la levai vers lui, le regard toujours blasé et lui donna un coup sur la tête avec. Comme ça il se taira un peu. L'ardoise de nouveau sur mes genoux, je pris ma craie et écrivis dessus, pour la lui montrer après.

- En attendant, le fou qui provoque un boucan pas possible, c'est toi.

Je gonflai mes joues et détournai mon regard du sien, d'un air boudant. Je le sentis tomber une nouvelle fois sur le lit, tentant de se calmer. C'est bon, il s'est rien passé de si extraordinaire je pense.... Si ?

- Pa-pardon, je voulais pas me foutre de toi, enfin si mais, c’était trop marrant quoi! Mais qu’est-ce qui t’as pris ?

Je voulais pas me fendre la tronche sur toi mais en fait je le voulais quand même. Sa phrase n'était pas vraiment "intelligente" ou je ne sais quoi. C'était bête quoi. Mais c'était trop tard, fallait s'excuser avant, je te boude maintenant. Et puis je ne vois pas en quoi se faire piquer par des moustiques et frotter les piqûres toute la journée ou toute la nuit étaient marrants. Mais bon, je me voyais mal de ne pas lui répondre. La craie se fit entendre sur la plaquette pendant quelques secondes, tandis que je la retournai pour continuer d'écrire. Ayant fini d'écrire, je me reculai sur le lit pour m'adosser encore une fois contre le mur, et pouvant voir son visage. On y voyait encore des petites larmes de rire. C'est que je l'avais fait bien rire sans le vouloir dis donc. Je lui posai l'ardoise sur son torse puis me mit à fixai le mur en face.

- Un moustique est entré dans la chambre. Je n'avais pas envie qu'il s'amuse à nous piquer toute cette matinée. Donc j'ai essayé de le faire fuir, mais avec du mal...

Puis je le regardai et fit un geste avec mes mains pour lui dire de retourner l'ardoise. Comme ça il aura tout son temps pour lire ce que j'avais transcrit dessus.

- À part ça, tu dois être nouveau dans l'Agence ? Je ne t'ai jamais vu encore.

Non, je n'essaye pas de changer de sujets le plus rapidement possible, vous faites erreur.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Mer 30 Juil - 22:00


Aouch! Et une ardoise sur la tête! Elle ne s’était pas retenue en plus! Bon, il était tellement prit dans son fou rire qu’il ne le sentit pas immédiatement. Ça allait venir, qu’il ne s’inquiète pas pour ça. Une magnifique bosse viendra siéger entre les racines de ses cheveux dès demain matin. Pourvu que le petit bout de bois ne soit pas cassé, Tenzin avait la tête dure. Et comment elle ferait pour communiquer sans ça? Bon apparemment, elle n’avait rien. Yumi écrivit d’ailleurs dessus, posé sur ses genoux avant de le montrer à son copain de chambre.

«En attendant, le fou qui provoque un boucan pas possible, c'est toi.»

Le tibétain rigolait tellement qu’il lu la phrase en diagonale et ne prit même pas la peine de la comprendre. Ouais parce que s’il l’avait compris, espiègle comme il l’était, il aurait sûrement répondu par un « toi-même d’abord » ou un « c’est celui qui dit qui l’est ». Enfin bon, il s’était tout de même arrêté de rire. Déjà, il était sûr que Juan et Nagi avaient été réveillé par le rire hystérique d’Em’. Qui a eu la bonne idée de construire les chambres côte-à-côte hein?! Mais surtout, c’est que la petite Yumi tirait une tronche pas possible. Les joues gonflées, la tête tournée dans la direction opposée à celle de Tenzin. Oui oui, elle boudait! Rooh, fallait pas faire tout un cinéma pour une simple moquerie enfantine voyons! En fait, elle n’était pas si différent de lui, c’était une gamine elle aussi. Le tibétain, tête redressée mais toujours allongé sur son lit,  fit un sourire amusé, se demandant combien de temps elle tiendrait comme ça. Ben en fait, moins de 5 minutes. Elle était trop gentille pour bouder son gentil colloc’, c’est ce qu’il se disait dans sa tête en tout cas. Assise à côté de lui, elle se mit à nouveau à gratter sur le petit tableau noir. Elle recula pour s’adosser sur le mur et croisa le regard du jeune homme, toujours en train de se remettre de sa crise d’hilarité. Une fois qu’elle eut fini d’écrire, elle posa doucement son écriteau sur le buste d’Emerald. Ce dernier se redressa et rattrapa de justesse le morceau de bois qui avait commencé à dévaler la pente de son ventre. Il l’amena devant son visage pour le lire, plissant légèrement les yeux à cause du manque de lumière. La petite veilleuse n’était pas vraiment très puissante il fallait dire.

«Un moustique est entré dans la chambre. Je n'avais pas envie qu'il s'amuse à nous piquer toute cette matinée. Donc j'ai essayé de le faire fuir, mais avec du mal...»

Il leva les yeux quelques secondes et vit Yumi faire des gestes bizarres avec ses mains. Bon, pas tellement, elle faisait tournoyer son index en l’air devant son autre main qui mimait une feuille de papier. Hann, ok! Il retourna l’ardoise.

«À part ça, tu dois être nouveau dans l'Agence ? Je ne t'ai jamais vu encore.»

Heh? C’est quoi se changement de sujet? On en avait pas encore fini avec les moustiques ma grande! D’ailleurs, il trouvait ça toujours drôle. Ok, ce n’était pas une danse mais la chasse aux insectes, y’avait du niveau quand même. En plus avec une ardoise, autant chasser un lion avec un bâton. Elle aurait pu allumer la lumière pour mieux le voir, Puis au pire, c’était qu’un petit moustique hein. Ceux d’ici étaient minuscules comparés à ceux d’Asie. Enfin, au moins il avait bien rit. Et il voulait encore un peu rigoler! Il garda l’ardoise dans ses mains puis se place à côté de Yumi. Il se pencha vers elle, un sourire malicieux et le regard encore plus enfantin que d’habitude.

«Yumiii, tu fais encore la gueule? T’aimes pas qu’on se moque de toi humm?  Je te rendrais ton ardoise que si t’arrêtes de bouder et que tu m’fais un beau sourire!»

dit-il, avec un ton parental. Vous savez, la voix ridicule que prenez les parents pour obtenir des trucs de leurs gamins. Il agita l’ardoise de la jeune fille près de la tête de cette dernière, comme pour la narguer. Bien sûr, la connaissant, elle aller essayer de le récupérer. Mais Tenzin était grand, il avait le bras long et il était sans doute plus fort physiquement. On allait sûrement assister à un match de catch ou à un jeu du chat et de la souris. Je te laisse décrire ce que tu voudrais qu’elle fasse :3 Finalement, après une lutte éprouvante pour savoir qui garderait le bout de bois, il posa sa main sur la tête de la jeune fille et se mit à la caresser doucement, un large sourire sur le visage. De sa main libre, il déposa l’ardoise entre les mains de sa collègue puis lui fit un clin d’œil.

«Haha, je sais que j’ai pas besoin de te forcer pour te faire sourire! Sinon, pour répondre à ta question, ça fait une semaine que je suis dans l’Agence. Sauf que j’y traines jamais!»

déclara-t-il alors de façon nonchalante, comme si rien ne s’était passé. Il aimait bien charrier les gens mais il avait comprit que tout le monde n’avait pas la même tolérance. Il avait poussé le bouchon un peu loin avec l’Agent Yellow et probablement qu’elle ne le portait pas trop dans son cœur. Alors depuis, il essaye de limiter un peu son côté emmerdeur. C’est qu’il n’était plus dans son gang le Tenzin, c’était un peu plus civilisé par ici. Il s’allongea à nouveau, cette fois-ci la tête dirigée vers les jambes de Yumi, afin de mieux voir son visage. Enfin, il le voyait à l’envers mais bon, quand on a l’esprit un peu en désordre comme lui, ça importait peu!

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Lun 4 Aoû - 9:58
- Yumiii, tu fais encore la gueule? T’aimes pas qu’on se moque de toi humm? Je te rendrais ton ardoise que si t’arrêtes de bouder et que tu m’fais un beau sourire!

J'ai jamais dit ça d'abooord. Le coup sur la tête c'était juste un signe d'affection envers toi, tu te troompes largement. Et pis nan je boude pas déjà. Na je boude p... Okey je boude. En plus il recommence à me faire du chantage le vilain. Et il se comportait comme s'il était mon père. Et en prime il se mit à agiter l'ardoise devant moi. Le réflexe étant de l'attraper, c'est ce que je fis. Ou j'essayai. Oui parce qu'il avait volontairement levé l'ardoise pour pas que je l'attrape. J'aime pas qu'on prenne mes affaires. Et puis e vais aussi lui faire du chantage si ça continue. En plus méchant. Mais on va dire que ça reste du chantage. J'observai de loin le petit sac qui était rangé sur le bureau, un sourire au visage. Voilà j'ai fait mon sourire, tu me la rend maintenant mon ardoise ? ... Non, c'était pas un sourire sadique, comme si sa fin approchait. Oui, parce que dans le sac, y avait mes fidèles acolytes, si vous voyez ce que je veux dire. Et donc le chantage serait du genre "Tu me rends mon ardoise si tu ne veux pas avoir un trou entre les yeux !". Remarque, ça ferait un boucan pas possible et puis la chambre se serait transformée en Troisième Guerre Mondiale.

J'oubliai alors cette merveilleuse idée et en cherchai une autre rapidement. Il était grand, plutôt fort, donc j'avais aucune chance de récupérer mon ardoise. Je me mis debout sur le lit. Ouaiiiiis, j'suis à la hauteur de son bras maintenant ! Il me reste plus qu'à... PAF. Je tombe. Pas sur le matelas, non, mais plutôt mon cher collègue. Je me relevai, essayant tant bien que mal d'attraper mon ardoise. Je m'en fichais un peu de lui, du moment que j'avais de nouveau ma plaquette entre mes mains. Mais sans succès. Mais ce fut au moment que je soupirais que je remarquai que j'étais toujours sur lui, à moitié affalée. Je m'écartai brusquement, limite en train de tomber du lit, les joues toutes rouges. Je n'avais jamais eu un tel contact avec quelqu'un. Même si c'était pour faire du catch. Je détournai la tête, m'en voulant toujours de ce que j'ai fait, le sourire en coin. Tenzin, lui, caressa ma tête en me rendant l'ardoise, avec un clin d'oeil.

- Haha, je sais que j’ai pas besoin de te forcer pour te faire sourire!

Je lui fit un petit sourire. Mais je pensais toujours à ce qui s'était passé juste avant. Alors j'effaçai mes phrases, et repris ma craie. Oh, j'y avais pas pensé plus tôt mais, lui lancer plein de craies dans la face, c'était aussi une bonne idée.

- Pardon pour tout à l'heure.

Je ne savais pas comment il allait se comporter, en tout cas, moi, ça me gênait plus que tout. Si on est dans la chambre, ce n'est pas pour faire ce genre de choses voyons ! J'avais le regard dans le vide, mes joues toujours empourprées. Je suis sûre que les filles étaient réveillées maintenant, on avait fait pas mal de bruit quand même.

- Sinon, pour répondre à ta question, ça fait une semaine que je suis dans l’Agence. Sauf que j’y traîne jamais!

Je relevai la tête, pensant à la dernière phrase qu'il avait dite. Je comprends pas, pourquoi est-il devenu un agent de Cooki si ce n'est pour ne rien faire là-bas. Je le regardai, un air interrogateur au visage. L'ardoise à la main, j'écrivis. Et la lui montra. Sans la lui donner par contre, je veux pas que ce genre de scènes se reproduisent.

- À quoi ça te sert alors l'Agence si tu n'y vas jamais ?

Tenzin s'allongea vers mes jambes. Maintenant, quand on se fixait, on se voyait à l'envers. Une question me vint alors en tête. peut-être sans aucun rapport, mais ça parlait de boulot. Donc on peut mettre cette question dans le sujet, hein.

- Dis-moi, tu fais partie d'une équipe dans l'Agence ? Tu sais, pour les missions à accomplir.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Lun 4 Aoû - 14:47


Je n’ai pas décris la "bataille" entre elle et Tenzin? Non mais, c’est un épisode que Yumi déteste que l’on rappelle. Je ne sais même pas pourquoi…Bon ok ok, je raconte. Elle lui sourit mais ce n’était pas vraiment ce qu’on pouvait qualifier de sourire tout mimi, tout gentil etc. C’était plutôt du genre sadique, elle préparait un truc à coup sûr. Bah , tout les coups étaient permis pour récupérer son ardoise et le tibétain était paré! Alors Vio’ se leva, non pas au sol mais sur le lit. Ouais ouais, c’était pas vraiment une très bonne idée parce que question équilibre, avoir les pieds à demi enfoncés dans le matelas c’était pas top. Surtout qu’elle se mit à gesticuler pour tenter d’attraper son objet qui était enfin à sa hauteur. C’était sans compter la rapidité du grand brun qui fit bouger son bras en fonction des gestes de sa voisine de lit. Et il arriva ce qu’il arriva. L’un de ses pieds s’enfonça plus que l’autre, lui faisant perdre le peu d’équilibre qu’elle avait. Et là, il la vie plongea dans sa direction et le temps s’arrêta. Il la voyait au ralenti, les yeux et la bouche grande ouverte par la surprise mais aucun son n’en sorti. Normal quoi. Usant de ses réflexes aiguisés, il tendit les bras vers elle pour la réceptionner.  Elle n’était pas bien lourde mais elle était bien trop près. Il ne réussit pas à amortir convenablement le choc et /BIM/, lui aussi tomba en arrière. Un petit choc mais sans trop de bobos.

Elle se redressa rapidement, cherchant son ardoise qui était toujours dans la main du jeune homme. Elle essaya à nouveau de mettre la main dessus mais instinctivement, Tenzin se défendit et bougea rapidement son bras. Son collègue soupira puis s’arrêta net de respirer. Son visage vira au rouge, mais rouge de chez rouge, plus rouge que le plus rouge des rouges. Elle était quasiment allongée sur lui et lorsqu’elle se releva, elle se retrouvait à califourchon, sur le bas ventre du tibétain, les mains sur son ventre. Yumi s’écarta à la vitesse de l’éclair, échappant de justesse à une mauvaise chute au bord du lit. Elle détourna alors le regard, cherchant à échapper à celui du jeune homme. Celui-ci la fixait d’un petit air étonné, ne comprenant pas la réaction de la jeune fille. Il a fait un truc qu’il ne fallait pas? Ses yeux clignaient rapidement, penchant la tête de droite à gauche, cherchant à retrouver les yeux de son collègue. La suite on la connait, il lui avait rendu son ardoise et elle lui fit un petit sourire tout craquant.
Voilà pour "l’anecdote préférée" de Vio.  Elle reprit un morceau de craie puis se mit à écrire sur son bout de bois.

«Pardon pour tout à l'heure.»

Elle le fixait très bizarrement, le regard livide comme si elle était malade. Et elle était encore toute rouge. Elle avait de la fièvre ou quoi? Et pourquoi s’excusait-elle? Décidément, il avait vraiment du mal à comprendre les filles. Il abandonna toutes tentatives de cerner cette attitude et se concentra plus sur les réponses qu’il devait donner aux questions de la jeune fille. D’ailleurs, cela sembla réveiller Yumi qui sortit de son état second. Elle leva la tête vers lui, lui faisant de grands yeux interrogateurs. Quoi? Il avait encore dit une connerie? Elle écrivit sur son ardoise et la tourna vers lui, la tenant fermement contre elle pour éviter de se la faire chourer à nouveau.

«À quoi ça te sert alors l'Agence si tu n'y vas jamais? »

Il était en train de s’allonger lorsqu’elle finit de gratter sur son petit tableau. Il eut le temps de lire mais maintenant qu’il la voyait à l’envers, ça allait devenir compliqué. Elle effaca sa dernière phrase puis en réécrivit une autre. Bon, c’est pas trop ça mais il ne savait pas lire de cette façon. Il lui fit un petit signe du doigt pour lui demander de faire pivoter l’ardoise et c’est ce qu’elle fit.

«Dis-moi, tu fais partie d'une équipe dans l'Agence ? Tu sais, pour les missions à accomplir.»

Il émit un petit rire à peine audible puis il se mit à sourire à la jeune fille. Il agita sa main de gauche à droite, devant sa bouche, comme une sorte de signe de négation. Il prit la parole et répondit de façon enjouée, toujours un petit ricanement entre les points.

«Justement, c’est là où je voulais en venir! On s’est mal comprit, j’y traine jamais! Ça veut dire que je passe pas des heures là-bas, mais j’viens prendre mes missions le matin et je reviens plus tard pour les valider! »

Il s’arrête quelques secondes pour calmer son rire. Il se gratta la tête puis sans laisser le temps à Yumi de répondre, il reprit.

«Euh…ouais sinon pour les équipes, je ne savais même pas que ça existait. Mais bon, j’pense pas en intégrer une! Je suis assez grand pour me débrouiller tout seul! »

finit-il, un tendant le bras vers le haut, le pouce levé plus un clin d’œil. Il en apprenait des choses quand même, ce truc d’équipe, il n’en savait vraiment rien. Bon, il l’aurait su s’il avait lu les papiers laissés par Yellow mais non! Môssieur avait fait sa tête de mule. Mais bon, comme il le dit, il ne voulait plus intégrer une équipe. Ce n’était pas qu’il ne savait pas travailler avec les autres. Au contraire, il dirigeait une horde de criminels dans sa jeunesse. C’était plus son côté fier d’abord. Mais surtout qu’il avait d’autres activités en parallèle au travail chez MG. Il ne pouvait pas prendre le risque de se faire démasquer par son équipe. Parce que ça lui arrivait de laisser sa mission temporairement, pour secourir une personne en détresse par exemple. Et ça, impossible si t’es en équipe.
Il arrêta de penser à ça et sans le vouloir, ses pensées allèrent à nouveau vers la réaction assez excessive de Yumi tout à l’heure. Et à ses excuses dont il ne comprenait toujours pas le sens. Il leva le bras en l’air et mit un doigt entres quelques mèches des cheveux de la jeune fille. Il les enroula autour de son doigt, jouant avec comme un petit enfant. Il la regarda, le visage normal, sans sourire mais sans être tendu non plus. C’était une expression neutre et naturelle.

«Hey, Yumi, pourquoi tu t’es excusée? T’as rien fais de mal il me semble. À te voir, c’est plutôt moi qui devrait te demander si je n’ai pas fais quelque chose de mal. »

Le ton de sa voix dégageait une profonde sincérité. Parce qu’il avait parlé aussi innocemment qu’un enfant. C’était peut-être parce qu’il pensait comme tel qu’il ne comprenait pas la réaction de sa collègue. Il se tenait toujours loin des histoires perverses et les avances de filles qui régnaient dans son groupe de bandits. En fait, personne ne lui avait jamais inculqué ces notions là. Il passait le plus clair de son temps à s’entraîner pour ne pas mourir, à s’amuser avec les animaux sauvages ou à combattre. C’était sa manière de défier la mort, devenir plus fort car seuls les forts survivaient. Et ses partenaires avaient beau tenter de l’entraîner dans des histoires farfelues, il refusait. Et c’est pour cela qu’il survécu et que la plupart de ses "amis" ne sont plus là aujourd’hui. Et lorsque Minas le rencontra, elle tomba sur un garçon endurci, tourmenté, triste, seul mais avec un cœur d’enfant encore pur. Et elle ne lui apprit rien concernant ce que vous savez. Elle se dit qu’un jour, il rencontra quelqu’un qui saura lui apprendre à comprendre ses sentiments et ceux des autres. Et le faire grandir.

Mais ce n’était pas encore arrivé et qui sait si cela arrivera.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Ven 8 Aoû - 19:38
Tenzin ne semblait pas la comprendre ma réaction. C'est bien les mecs ça, ça les gêne pas d'avoir une fille sur eux. Perveeeeeers moi je dis ! Je vais demander à changer de chambres si ça continue. Ou je l'envoie sur le canapé et je me garde deux lits pour le prix d'un en mode "rabat-joie de premier nom".
Pendant que j'écrivais mes questions, celui-ci s'allongea de nouveau. Il me demanda de tourner mon ardoise, à moins qu'il sache lire à l'envers, alors là il serait pire que chelou. Puis, dès qu’il finit sa lecture, il eut un sourire au visage, sourire semblant plutôt espiègle. Je me demandais encore si j’avais écrit une bêtise sur mon ardoise ou s’il trouvait ma question idiote.

- Justement, c’est là où je voulais en venir! On s’est mal comprit, j’y traine jamais! Ça veut dire que je passe pas des heures là-bas, mais j’viens prendre mes missions le matin et je reviens plus tard pour les valider!

Donc ça lui servait vraiment à rien l’Agence. Selon moi. Il vient juste en ninja pour prendre des missions. C’est bizarre de travailler de cette façon. Et si Mère-Grand le convoquait un jour ? Et s’il fallait faire des heures supplémentaires ? Et s’il était de corvée de ménage ? Il ne serait donc jamais là, ni aux réunions pour les missions super importantes ? Je commençais seulement à effacer mes transcriptions quand il reprit la parole, un peu plus sérieusement. Naaan mais je veux donner mon avis dessus avant moi !

- Euh…ouais sinon pour les équipes, je ne savais même pas que ça existait. Mais bon, j’pense pas en intégrer une! Je suis assez grand pour me débrouiller tout seul!

Ah oui. Pourtant la vieille nous a tout annoncé y’a peu de temps, même que je viens tout juste d’être dans une équipe super balèze ! Enfin pas trop. Pas du tout ? Bref, y’a les agents Olive, Coral et Tomato avec moi. Parfois je me demandais pourquoi j’avais invité ces deux mecs, si c’est pour se chamailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Bref, maintenant on pourra plus facilement accomplir les missions vu qu’on est plusieurs. À seul, on y arrivera pas. Et c’est ce que Tenzin ne semblait pas comprendre ou même vouloir comprendre. On a toujours besoin de quelqu’un pour réussir. On ne peut pas tout faire quand on est seuls, on a pas toutes les capacités en soi. Sauf si Tenzin est un perso cheaté comme dans les jeux de combats, ce que je doute fort. Je pris mon temps d’effacer mon ardoise au recto et au verso, une mine triste. Je me munis de la craie et fis des boucles, des traits, des points, des phrases.

- On a toujours besoin de quelqu’un pour réussir quelque chose dans la vie. Seul, tu n’y arriveras pas. Ou plus. Peut-être arrives-tu à accomplir tes missions dans l’Agence comme tu le penses, mais tu marches sur un fil qui risque de céder à tout moment.

Mooooh, Yumi elle est sentimentale et elle est écrit de belles phrases, sortez vos mouchoirs, soufflez dedans et versez pleiiiiiin de larmes toutes tristounettes. Et le premier que je vois pleurer de rire, je l’assomme, c’est clair ?
Non mais, c’est vrai ce que je dis de toutes façons. Il fait une mission, ça part mal et il peut y rester. Je le préviens juste, c’est tout touuut. Je lui laissai le temps de lire mes phrases, et je l’observai de la tête aux pieds. Mouais, c’est vrai qu’il est costaud, je l’avoue. Mais y’a pas que les muscles ! C’est aussi dans la tête qu’il faut se battre. La foi, y’a pas mieux.

Toujours allongé, Tenzin brandit son bras vers et s’amusa à enrouler son doigt dans mes cheveux. Ok, maintenant je devais jouer la statue pendant que lui prenait plaisir à emmêler mes cheveux. T’es gentil, mais demain tu me coiffes, ok ? Tu paies les conséquences.

- Hey, Yumi, pourquoi tu t’es excusée? T’as rien fais de mal il me semble. À te voir, c’est plutôt moi qui devrait te demander si je n’ai pas fais quelque chose de mal.

… Mes joues devenaient de nouveau rouges comme un tomate. Je pensais vraiment pas qu’il allait réagir de la sorte en fait. J’étais surprise, mais en même temps soulagée qu’il ne ressemble pas à une multitude de mecs pervers dans le monde. Mais sa question me laissait à bout. Innocence, quand tu nous tieeeens. Minute. Innocence, okey. Mais il semble pas si jeune que ça le Tenzin. Woaaaaah, ça devenait de plus en plus flippant cette soirée matinale (vous remarquerez le bel oxymore /pan/).
Je dégageai doucement son doigt d’une de mes mèches en lui prenant la main, puis le lâcha. Je tournai l’ardoise, et écrivis ce que je devais lui dire. Ou bien essayais.

- Baaaaaah…. Je suis tombée sur toi et nous étions très proches, j’aime pas ça et ça me gêne, c’est tout.

Bam. A le lire, on aurait dit que je le disais sèchement. Mais c’est pas ma faute. J’aime pas ça, c’est touuuut. Et avant même qu’il puisse répondre le crissement de ma craie se fit entendre une nouvelle. Ca, c’est pour ne pas m’avoir laissée le temps de noter ma réponse, na.

- Ca n’a pas l’air de te gêner toi…

Là, fallait surtout le prendre pour une sorte de reproche. Ouais, peut-être faisait-il semblant de montrer son innocence. Moi maintenant je me méfie de toutes les choses sur l’amour, et les relations qui vont plus loin et tout le tralala qui va avec quoi, si vous voyez ce que je veux dire.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Sam 9 Aoû - 2:27


Lorsque Tenzin ne comprenait pas quelqu'un, il avait toujours l'habitude de la fixer en faisant de gros yeux vitreux, en penchant la tête comme un gros matou. Qui sait où il a bien pu hériter d'une telle habitude. Sans doute à forcer de s'amuser avec les animaux de la montagne. Bref, il adopta donc cette pose singulière, ne comprenant pas pourquoi Yumi avait prit un air attristé lorsqu'il lui dit qu'il ne comptait pas faire équipe. Avec cet tête d'enterrement, elle entreprit d'effacer ce qu'elle avait écrit sur les deux faces de son ardoise puis se mit à réécrire dessus de façon très soignée. Elle leva la tête une fois qu'elle eut terminé puis leva le petit tableau et le plaça de sorte que le tibétain puisse bien le lire.

«On a toujours besoin de quelqu’un pour réussir quelque chose dans la vie. Seul, tu n’y arriveras pas. Ou plus. Peut-être arrives-tu à accomplir tes missions dans l’Agence comme tu le penses, mais tu marches sur un fil qui risque de céder à tout moment.»

La belle leçon que lui offrait la jeune fille piqua un peu les nerfs de l'agent. Mais pas suffisamment pour que cela provoque une réaction chez ce dernier. Ce sont des phrases qu'il n'avait que trop entendu de la bouche de sa mère adoptive. Mais têtu comme il l'était et comme il l'est toujours, il avait décidé de faire abstraction de ce principe et préféra faire cavalier seul. À force de compter sur les autres, il avait perdu beaucoup de ces "aides" en chemin. Il ne voulait plus que cela se reproduise. Il avait décidé qu'il deviendrait toujours plus fort et qu'il irait toujours plus loin pour que plus jamais on n'ait à le protéger. Et même si Yumi clamait haut et fort qu'il n'y arriverait pas, lui y croyait. Et si elle avait raison, alors il mourra en ayant tout fait pour réparer ses erreurs.

Il n'avait pratiquement pas réagit, il était resté stoïque, toujours allongé sur son lit. Il fixait le plafond depuis plusieurs minutes, cherchant peut-être des réponses sur l'ampoule éteinte qui l'ornait. Il avait finalement tourné son regard vers celui de sa colocataire et avait posé la question fatidique. Tenzin prit de nouveau sa pose de chat étonné devant la réaction première de la japonaise. Les pommettes de cette dernière avait encore une fois virées au rouge vif. Il commença alors à se rappeler quelques leçons de Minas sur l'anatomie humaine. Cela parlait du système nerveux autonome, constitué de ganglions d’où partent nerfs sympathiques. Normalement, ces derniers régulent  des trucs comme les contractions du cœur, la transpiration et la dilatation des vaisseaux sanguins. Sous l'effet de l'émotion, ces vaisseaux sont proches de la surface de la peau et donc le sang qui afflue  entraîne la rougeur. Donc elle est sous le coup de l'émotion, mais pourquoi? Elle est en colère peut-être? Le jeune homme essayait tant bien que mal de comprendre, jouant toujours avec les mèches de cheveux de la brune. D'ailleurs elle ne semblait pas trop aimer ça puisqu'elle se saisit de sa main "joueuse" avant de l'écarter doucement. Elle se mit à griffonner sur son ardoise et la lui montra de nouveau.

«Baaaaaah…. Je suis tombée sur toi et nous étions très proches, j’aime pas ça et ça me gêne, c’est tout.»

Il haussa les sourcils ne masquant pas son étonnement. Ok, elle n'avait vraiment pas l'air d'aimer être prêt de Tenzin. Elle était donc bel et bien fâché contre lui. En plus, c'était pas écrit de la même manière que d'habitude, il pouvait sentir la tension dans les tracés de craies sur l'ardoise. Il se redressa et s'adossa de nouveau contre le mur, un petit sourire triste. Il ne voulut pas répondre tout de suite. D'ailleurs, elle ne lui en laissa même pas l'occasion.

«Ca n’a pas l’air de te gêner toi…»

Toujours dos au mur, il se décala alors de plusieurs centimètres vers la gauche pour se retrouver sur le bout supérieur du lit, à l'opposée de Yumi. Il se gratta l'arrière de sa tête, comme il le faisait souvent lorsqu'il était embarrassée puis se mit à observer la jeune fille du coin de l'œil, une certaine mélancolie dans le regard, mais affichant toujours son large sourire.

«Ma mère adoptive m'a toujours dit que quand on apprécie quelqu'un, il fallait rester le proche possible de cette personne et ne jamais la laisser s'éloigner de toi. Alors bien sûr que ça ne me gêne pas de t'avoir prêt de moi, je t'aime bien tu sais. Je me doutais que tu ne m'aimais pas, mais maintenant je le sais. Désolé si je t'ai un peu forcé à rester près de moi..»

Il n'avait jamais pu le faire avec ses camarades. À l'époque, il ne les considérait que comme de simples déchets dont le sort lui importait peu. Jusqu'au jour où il comprit que ces gens là se souciaient réellement de lui. Ironique que le pire ramassis de voyous du Tibet ait pu se prendre d'affection pour leur adolescent de chef. Et lorsqu'il s'en rendit enfin compte, il ne pu serrer que de la terre froide entre ses mains. Il devait se rendre à l'évidence, plus jamais il ne pourrait plus jamais se rapprocher de quelqu'un, ou disons plutôt, plus jamais il ne voudrait. Il s'était un peu égaré avec Yumi mais ce fut une erreur de vouloir se rapprocher d'elle. Après tout, et si elle mourrait elle aussi?

Il s'allongea une fois encore sur son lit, cette fois-ci sur le côté, tenant son oreiller contre sa tête. Il fixait le lit de sa colocataire puis se dit finalement qu'il lui devait une dernière réponse avant de peut-être s'endormir. Il se sentirait un peu honteux de n'a pas avoir trouvé quoi répondre aux sermons de la jeune fille. Il finit par reprendre la parole très calmement, dans une voix plutôt douce, masquant le plus possible la tristesse.

«Si...je peux y arriver tout seul...de toute façon je n'ai pas vraiment le choix..»

Il ne termina pas sa phrase. Elle n'était pas correcte après tout. Ce n'est pas qu'il n'avait plus le choix, disons qu'il avait plutôt fait le choix de ne plus en avoir. Pour lui c'était seul ou crève. Plus jamais il ne tissera de lien, plus il ne perdrait un être cher et plus jamais on ne devra le protéger.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Mar 12 Aoû - 19:40
Tenzin ne semblait pas être de bonne humeur lorsqu'il lut mes phrase, tout le long de la conversation en fait. Ca me gênait, je baissai les yeux, déçue de l'avoir mis en colère. Mais il souriait. Même avec ce que j'ai dit, qui pouvait être blessant, il avait toujours ce fameux sourire aux lèvres. Je le trouvais bizarre de se comporter ainsi après avoir reçu une leçon de morale et s'être fait éjecter. Il s'était même mis à l'opposé de moi dans le lit. J'enfouis ma tête entre mes genoux, j'étais totalement culpabilisée de lui avoir répondu de telle sorte.

- Ma mère adoptive m'a toujours dit que quand on apprécie quelqu'un, il fallait rester le proche possible de cette personne et ne jamais la laisser s'éloigner de toi. Alors bien sûr que ça ne me gêne pas de t'avoir prêt de moi, je t'aime bien tu sais. Je me doutais que tu ne m'aimais pas, mais maintenant je le sais. Désolé si je t'ai un peu forcé à rester près de moi..

Je relevai soudainement la tête, surprise de sa réponse. Il devait avoir une maman superbe, bien qu'elle soit adoptive. Je fut désolée pour lui silencieusement pour ses parents, mais une partie de sa phrase me turlupinait. "Quand on apprécie quelqu'un, il fallait rester le plus proche possible de cette et ne jamais la laisser s'éloigner de toi". Je n'avais jamais connu cela, enfin je n'ai plus connu cela depuis la mort de papa et maman. Cet isolement de deux ans de la vie sociale m'avait trop changée, je n'approchait plus personne, jusqu'à ce que je rencontre Olive, puis les autres aussi. Puis Tenzin. C'était la première personne qui me disait ce genre de chose, et qui avait un coeur aussi pur -malgré qu'il soit parfois flippant à se comporter comme un enfant-. Mais je ne voulais pas qu'il le prenne mal ce que j'ai dit. Alors j'effaçai et réécrivis sur l'ardoise, je voulais tant me faire pardonner. Les tournure de phrases, c'est pas mon truc.

- Je n'ai pas dit que je ne t'aimais pas, au contraire je t'apprécie beaucoup aussi, mais j'ai pas pour habitude d'avoir ce genre de contact avec quelqu'un. je m'excuse si tu as mal pris ce que j'ai écrit tout à l'heure... Non, très peu de gens s'approchent de moi, parce que je reste toujours loin d'eux.

Je lui avais passé l'ardoise de loin, n'osant même plus de le regarder. J'avais envie de pleurer, mais je voulais faire bonne figure devant lui et ne pas montrer que j'étais une faible. Je me disais qu'il y avait encore tant de choses et de personnes à connaître. Après tout, nous sommes tous différents, nous avons chacun forgé notre propre caractère. Pour Tenzin, c'est surtout compter sur lui-même. Il devait avoir passé des moments d'horreur dans le passé. J'avais mal pour lui intérieurement. Ce mec est à avoir comme ami, il a quand même la raison avec lui, et il est pur, pas comme une partie des autres mecs sur Terre.

- Si...je peux y arriver tout seul...de toute façon je n'ai pas vraiment le choix..

Je m'approchai de lui, pour récupérer ma tablette et écrire au verso. On remarquerait un peu de tristesse et de mélancolie dans sa phrase, et on dirait aussi que ce n'était pas Tenzin qui parlait. Non non, ça ne ressemblait pas au mec énergique qui souriait tout le temps que j'avais rencontré il y a peu de temps. Je me stoppai parfois d'écrire pour l'observer, mais je culpabilisais encore et toujours puor ce que j'eus écrit.

- Quoi qu'il en soit, sache que je serai toujours là pour t'aider, cher collègue. Enfin, collègue ou pas, je t'aiderai quand mêêêême...

Je repensais à tout à l'heure. Être le plus proche possible de la personne qu'on apprécie. Je voulais pas lui faire plus de mal. Je réfléchissais dessus quelques minutes, lui laissant par la même occasion de lire ma phrase et je pris l'ardoise pour n'effacer qu'un côté du tableau noir et réécrire. Je voulais me faire pardonner, j'avais pas très envie que cette relation parte déjà de travers, et pis je l'aime bien Tenzin. Tout compte fait, je suis bien contente d'avoir été tirée au sort pour être sa voisine de chambre. Non mais vraiment.

- Encore désolée pour tout à l'heure... Je te considère comme quelqu'un de vraiment bien, à ne pas perdre. Pour ne pas tout mettre en l'air, je veux faire des efforts pour être plus proche des gens que j'aime...

Comme le dit le proverbe, quand on veut, on peut ! Et aussitôt je lui passai l'ardoise que je m'approchai de lui. Etant allongé, je mis ma tête au-dessus de la sienne, mes couettes frôlant parfois son nez et se balançant en rythme. J'approchai ma bouche du front et laissai un petit baiser en partir. Oui oui, j'ai fait un bisou à quelqu'un. À un garçon. Bah quoi ? J'dois faire des efforts j'ai dit. C'est déjà bien pour moi. C'était pas comme si j'allais direct l'embrasser quand même ! Et puis c'est pas mon type, donc chut.
Enfin bref. Je relevai ma tête et le regardai droit dans les yeux, lui décochant un petit sourire timide. Puis je me retirai d'au-dessus de lui, avant de reprendre l'ardoise et de lui écrire une dernière petite chose avant qu'il ne prenne la parole.

- Mais c'est pour toi que je fais ça, hein, lui montrai-je, mes joues repassant graduellement au rose, puis au rouge.
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Mer 13 Aoû - 23:26


Ah, qu'il était doux cet oreiller! Il n'en avait jamais avant, c'était étrange de passer du sable à la plume d'oie. Il avait beau penser au et fort qu'il ne voulait plus créer de nouveaux liens mais au fur et à mesure qu'il pensait, il serrait l'objet de plus en fort, comme si ce truc pouvait lui apporter l'affection dont il avait réellement besoin. C'est chiant la fierté hein? Bah c'est ça quand on a grandi avec des gaillards, des brutes, des ivrognes, des...des types formidables n'empêches, on a un peu tendance à se laisser influencer. Bref, à force de trop réfléchir, il n'entendit même pas que Yumi avait de nouveau gratté sur son ardoise  et l'avait même lancé avec précision près du ventre de Tenzin. Mais ce dernier ne broncha pas et continua de parler, affirmant que tout seul, il y arriverait. Finalement, il baissa les yeux pour apercevoir le petit écriteau en bois et bougea lentement son bras pour se saisir de l'objet. Il l'amena près de sa figure et se mit à le lire attentivement.

«Je n'ai pas dit que je ne t'aimais pas, au contraire je t'apprécie beaucoup aussi, mais j'ai pas pour habitude d'avoir ce genre de contact avec quelqu'un. je m'excuse si tu as mal pris ce que j'ai écrit tout à l'heure... Non, très peu de gens s'approchent de moi, parce que je reste toujours loin d'eux. »

Les yeux du tibétain prirent du volume. Il ne s'attendait pas à ce que cette adorable petite boule d'énergie soit si similaire à lui. Enfin, il ne connaissait pas trop son histoire mais en ce qui concerne la sociabilité, cela faisait probablement entre près de 8 ans qu'il n'avait plus tissé de liens avec quelqu'un. Donc la solitude, il connaissait. Par contre, il ne restait pas à l'écart des gens mais lorsqu'on se rend compte de sa personnalité assez atypique ou bien de ses pouvoirs particuliers, on avait tendance à l'isoler contre son grès. Alors non, Vio n'avait pas à s'excuser, c'est lui qui a mal interprété les réactions de la jeune fille. Maintenant, elle devait se sentir mal! Ah ben bravo, champion du monde du quiproquo on devrait l'appeler!

Une ombre se glissa alors devant lui et de fins petits doigts vinrent saisir la pancarte encore dans les mains de Tenzin. Il leva les yeux vers elle et, malgré l'obscurité, il put voir que les yeux de la brune brillaient un peu, comme si des larmes avaient envie d'en sortir. Non, non, il faut pas pleurer ma grande, le mec il va s'en vouloir à mort si ça arrive, il supporte pas de voir les gens pleurer, surtout par sa faute. Elle se mit alors à écrire, s'arrêtant une fois pour le fixer quelques secondes avant de finir sa phrase.

«Quoi qu'il en soit, sache que je serai toujours là pour t'aider, cher collègue. Enfin, collègue ou pas, je t'aiderai quand mêêêême...»

Eh? Le garçon émeraude hausse fortement les sourcils, ne masquant pas sa surprise ce coup-ci. Ok, c'était bien gentil mais il ne voulait pas qu'on l'aide. Parce que s'il comprenait bien, elle lui disait qu'elle pourrait l'aider sur certaines missions pour la vieille. Ouais mais non, c'était hors de question, et si elle se blessait en essayant de le protéger? En plus elle était toute petite alors un seul coup et c'est plié non? Oui bon, c'est mesquin mais c'est pas loin de la vérité! Après, c'est un agent mais bon, parfois il doute du recrutement de sa grincheuse  de patronne. M'enfin, c'est pour ça que Tenzin et équipe, ça ne colle pas ensemble! Il ne voulait plus que "cela" se reproduise. Ah, zut! À force de se perdre dans ses réflexions, il en oubliait de répondre. Et voilà, elle a reprit son ardoise! Elle devait penser que Tenzin l'ignorait. Peut-être pas.

«Encore désolée pour tout à l'heure... Je te considère comme quelqu'un de vraiment bien, à ne pas perdre. Pour ne pas tout mettre en l'air, je veux faire des efforts pour être plus proche des gens que j'aime...»

Il tenta de se redresser pour lui faire face et lui dire que ce n'était pas sa faute et tout le baratin habituel mais elle le devança. Elle grimpa encore une fois sur lui, ça devient une habitude mais c'est pas grave, et se place de sorte que sa tête soit à la hauteur de celle du jeune homme. Parfois les longues couettes de Yumi venaient caresser son visage, ce qui lui donna un peu envie d'éternuer. Mais bon, il réussit à se contenir histoire de ne pas balancer une salve de postillons sur celle qui lui faisait face. Elle s'abaissa alors, approchant son visage du sien. Elle remonta alors de quelques centimètres,  offrant son cou au regard de Tenzin et posa délicatement ses lèvres sur le large front du tibétain. Elle se redressa alors, un sourire timide sur le visage. Elle recula pour s'asseoir à nouveau  le lit. Tenzin emboita le pas, se redressant à son tour, une main sur le front, l'air un peu hébété. La jeune fille se mit à écrire sur son ardoise et la tourna alors vers son collègue, son visage prenant alors une teinte rouge vif, visiblement gênée par ce qu'elle venait de faire.

«Mais c'est pour toi que je fais ça, hein.»

Pendant plusieurs secondes, l'Agent Emerald resta sans bouger, touchant son front puis fixant sa main come un abruti. Finalement, il fit une grimace puis se mit à hurler comme un sauvage, se frottant le visage avec son oreiller et en gesticulant partout, se roulant dans son lit comme une fille qui aurait reçu un cafard sur le nez. Encore bravo Mister, maintenant c'était quasi-sûr, toute la maison était réveillée!

«Beurk, beurk , Ahh un bisous !!! Ah j'ai horreur de ça, c'est un truc de fille ça!!!»

Oui oui, ce gars aimait les câlins parce que ça lui rappelait sa mère mais il avait horreur des bisous. Déjà, c'était pas dans sa culture mais dans son esprit simpliste, c'était un truc destiné uniquement aux filles. Et il a été traumatisé lorsqu'il a vu un homme et une femme de son gang se rouler une grosse pelle derrière un gros rocher. La salive, la langue......Non il ne voulait même plus y penser! Il finit de gigoter parce que dans sa panique, sa main percuta le bois du lit, ce qui lui fit assez mal! Il et se releva en gémissant, soufflant comme une machine sur sa peau rougit par le choc. Il secoua alors sa main puis se tourna vers Yumi, le visage toujours grimaçant.

«Ahh ça fait mal! ..Pardon Yumi, je sais bien que tu as voulu être gentil en f'sant ça mais les bisous c'est dégoutant je trouve! »

Il fit un rire gêné, une main derrière la tête puis en moins de temps qu'il ne fallait pour dire "C'est abracadabrantesque" sans faire de faute, son visage reprit un air plus sérieux. Mais ce n'était pas un sérieux-sérieux mais plutôt un air profond, sincère, d'autant plus qu'il souriait. Il s'approcha alors de la jeune fille puis posa tout d'abord une main sur ses cheveux pour les caresser doucement. Il parla doucement mais finalement, son ton était redevenu un peu plus jovial.

«Je n'ai pas l'habitude d'être proche des gens mais toi, t'es pas comme les autres. Je serais toujours à tes côtés et je protégerais,  même si tu m'aimes pas!»

Il finit sa phrase par un clin d'oeil puis il mit son index entre les deux yeux de Yumi, le faisant tourner, la faisant instinctivement suivre le mouvement. Il finit par poser le bout de son doigt sur le front de l'Agent Violet et appuya légèrement dessus, tout en lui tirant la langue.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Sam 23 Aoû - 17:15
Comment calmer un mec ? En lui faisant un bisou sur le crâne, et comme ça il resteras figer comme une belle statue que vous pourrez placer n'importe où dans votre habitation ! Sans dec, Tenzin semblait immobiliser après le "bisou" que je lui ai fait. Oui, parce que c'était pas vraiment un bisou, juste un effleurement. Et il regardait sa main bêtement, comme moi je le regardai aussi bêtement. J'attendais une quelconque réaction venant de lui. Je sentais que le pire allait arriver en fait, du genre où ça va bien s'agiter d'un coup, comme la danse des moustique, le coup de l'ardoise et le catch quoi. En attendant, je m'amusais à gribouiller mon ardoise, quand je sentis le lit bouger violemment? Woah, tremblement de teeeerre ! Je tournai mon regard vers mon colocataire, surprise, puis je l'observais à s'agiter dans tout les sens avec son coussin, à hurler comme un fou. Peut-être avait-il vu lui aussi un moustique et essayait-il donc de le tuer ? Le souci est qu'il faisait beaucoup trop de bruit, je me demandais si les filles dormaient toujours à poings fermés. Si oui, alors elles ont dû prendre une bonne dose de somnifères avant d'aller se coucher.

- Beurk, beurk , Ahh un bisous !!! Ah j'ai horreur de ça, c'est un truc de fille ça!!!

Non mais non, je n'en croyais pas mes yeux là. J'avais jamais vu ça de ma vie et me demandais même quel âge pouvait-il avoir pour se comporter ainsi. Je le regardai continuer à faire la fête seul, comme une idiot, puis repris discrètement l'ardoise dans mes mains. Promis, je vais pas l'achever avec ! Enfin peut-être, mais pas vraiment ! A la place, je la tapais contre l'une de mes mains. Tap, tap, tap. Ca voulait dire "Continue ainsi ou ça va faire mal.". Et s'il comprend pas, j'utiliserai la manière forte ! Oui, parce que les pistolets font beaucoup plus mal que les ardoises. Imaginez si les ardoise tuaient et les pistolets faisaient seulement des égratignures ? Mou ù irait donc le monde ? N'empêche, y'aurait moins de ventes d'armes sur Terre. Seul points positif dans cette idée complètement tordue.

- Ahh ça fait mal! ..Pardon Yumi, je sais bien que tu as voulu être gentil en f'sant ça mais les bisous c'est dégoutant je trouve!

Au moins, il s'était excusé, c'était déjà ça. Je baissai progressivement l'ardoise, tout en écoutant ses dernière paroles. Je restais perplexe sur les derniers mots prononcés pas le jeune homme. Pourquoi trouvait-il ça dégoûtant ? Il doit pas aimer ça, comme moi, même si j'ai fait un effort surhumain pour lui en faire un. En plus j'étais super proche de lui donc je me sentais vraiment mal. Après, c'est tout sauf méchant les baisers. La plaquette à présent sur mes genoux, je baissais la tête et pris la craie pour écrire. Je plaçai mes couettes derrière les oreilles comme elle me gênaient, puis, quand tout fut retranscrit dessus, je montrai l'ardoise à Emerald.

- T'es vilaiiiiin. C'est juste un marque d'affection. Mais t'es vilain. Et si tu continues de faire autant de bruit, j'invoque Nagisa pour qu'elle te bouffe, na.

La menace la plus flippante du monde ! Ou pas. C'est vrai quoi, quad on m'a raconté qu'elle avait mis un punch à Tenzin au moment-même où il était arrivée, je croyais que c'était simplement une blague ! Jusqu'à ce qu'on me dise que c'était bien vrai. Je n'aurais jamais cru ça de sa part, quand on s'était rencontrées, elle semblait tellement gentille et adorable. Maintenant elle est violente et elle fait des apparitions ninjas à tout moments. Mais elle n'en reste pas moins gentille.
Tenzin se rassit sur le lit et s'approcha de moi. De là, il posa sa main sur ma touche qui commençait à partir dans tout les sens puis la caressa. Je me laissai faire, pas comme la dernière fois et lui tirai un beau sourire. Peut-être le plus beau que j'ai fait depuis mon arrivée ici.

- Je n'ai pas l'habitude d'être proche des gens mais toi, t'es pas comme les autres. Je serais toujours à tes côtés et je protégerais, même si tu m'aimes pas!

Le plus beau sourire disparut petit à petit, montrant au final deux petites pommettes gonflées. Gardant toujours cette expression totalement pourvue de gaminerie, j'effaçai l'ardoise pour réécrire. Vla que le tableau noir redevenait de plus en plus blanc, mais bon, j'vais pas envie de retourner à la fenêtre et recommencer un combat avec ces fichu insectes suceurs de sang. Alors j'écrivis, et lui montrai l'ardoise.

- Mais je t'aime bien moi aussi. Continue de dire que je t'aime pas et je te mords !

Je faisais maintenant claquer mes dents. Comme le petit chiot qui m'avait mordue quand j'étais toute petite. Vilain chiot, c'est mal de manger les petites filles mignonnes et vocalement handicapées. Maintenant je t'imite alors qu'il faut pas.
Mais bon, j'allais quand même pas lui mordre la cheville, j'ai trop la flemme et je commençai vraiment à fatiguer. Je fermai les yeux légèrement, mais pendant quelques minutes, un bâillement passant parfois par-ci par-là. Je rouvris les yeux, les clignant plusieurs fois avant de remarquer que Tenzin avait toujours laissé sa main sur ma tête. Après tout, ce n'était finalement pas gênant. Je pris le verso de ma plaquette et gribouillai dessus. Là, je la lui montrai, mais la laissai sur mes genoux.

- Dis, quand t'auras fini de rembourser, on pourra te voir plus souvent à la maison avec les filles ?
Revenir en haut Aller en bas
Agent Emerald
Messages : 134
Arme de prédilection : Psychokinésie / Écharpe de ninja
Arme non maitrisée : Armes à feu / Arcs / Armes lourdes
Populace en sucre de Cooki
Populace en sucre de Cooki
Dim 24 Aoû - 14:50


«T'es vilaiiiiin. C'est juste un marque d'affection. Mais t'es vilain. Et si tu continues de faire autant de bruit, j'invoque Nagisa pour qu'elle te bouffe, na.»

Noon, pas elle! Il ne voulait pas se prendre un autre coup dans la gueule! Mouais, de toute façon, il n'y échapperait plus vraiment. Avec tout le boucan qu'il avait fait, toute la maison devait être réveillée à présent. Demain, ça va chauffer pour nos deux catcheurs du soir! Même si c'était plus la faute de Tenzin. C'est vrai que c'est une marque d'affection mais déjà, c'est pas trop dans sa culture. Et comme il le disait déjà, ça restait trop dégoutant à ses yeux. M'enfin, puisqu'elle avait fait ça par gentillesse, il pourrait oublier ça. Mais il n'était pas prêt à recommencer de sitôt!

Enfin, si elle continuait à lui faire de si beaux sourires, il pourrait lui accorder un autre bisou. Parce que Tenzin aimait vraiment les gens voir sourire. Et pour ça, il était prêt à faire tout et n'importe quoi. C'était un peu sa mission, protéger et rendre heureux les gens, et voir sa voisine esquisser un sourire aussi radieux, ça le comblait de bonheur et de satisfaction....Eh pourquoi elle ne sourit plus? Après qu'il ait déclaré vouloir la protéger,  Yumi se mit à gonfler les joues, comme une gamine en train de faire la gueule. Le tibétain prit à nouveau sa pose de chat étonné, inclinant sa tête sur un côté et la fixant avec de grands yeux étonnés. Il avait encore dit quelque chose qu'il ne fallait pas?   La japonaise se mit alors à écrire sur son ardoise, qui au passage était bien sale maintenant, avant de la lui montrer, comme d'habitude. Il plissa un peu les yeux du fait qu'à cause de la blancheur du tableau, on avait de plus en plus de mal à lire.

«Mais je t'aime bien moi aussi. Continue de dire que je t'aime pas et je te mords !»

Elle se mit à claquer des dents, imitant on ne savait quel animal. Il avait beau chercher, il ne voyait pas trop ce que c'était. À moins que ce ne soit une Yumi sauvage tout simplement. Il se mit à rire doucement, se retenant d'exploser pour ne pas faire davantage de boucan. Il plaça un doigt devant les petites lèvres de sa collègue, le remuant légèrement pour la narguer, comme il aimait si bien le faire. Il lui sourit en faisant un clin d'œil comme toujours.  

«Hahaha, tu peux goûter si tu veux mais je te préviens, j'ai la chair un peu dure!»

Il ne savait pas si elle l'avait écouté. Lorsqu'il avait tourné son regard vers Yumi, ses yeux était clos. Elle lâcha alors quelques bâillements , témoignant de la fatigue qui gagnait peu à peu la fille aux mèches violettes. Comme un virus qui se transmettait, le tibétain bailla à son tour mais la bouche fermée, gonflant juste un peu sa poitrine pour laisser entrer et sortir l'air. Sa colocataire semblait avoir du mal à garder une pose stable, même posé sur le lit. Alors, la main toujours surla tête de la jeune fille, il la tira discrètement par la tête pour la faire s'accoter contre son torse afin qu'elle ne tombe pas. Elle était tellement crevée qu'elle ne le remarqua pas. Elle tourna son ardoise et écrivit dessus mais n'eut plus la force de la soulever et se contenta de la laisser sur ses genoux. Le tibétain put tout de même la lire même si l'écriture était un peu affectée par la fatigue de son auteur.

«Dis, quand t'auras fini de rembourser, on pourra te voir plus souvent à la maison avec les filles ?»

Aïe. La question à un millions de cookies. Il ne savait pas trop quoi lui répondre. Rembourser, il y arrivait tôt ou tard. Mais le fait est que le soir, il avait d'autres activités alors pour dire vrai, il ne serait pas plus à la maison lorsqu'il n'aura plus de dettes. Mais pouvait-il vraiment lui expliquer tout ça? Quel mensonge pourrait-il trouver pour lui dire que non, il ne serait pas plus présent? Qu'il allait voir des potes? Ouais mais le truc...c'est qu'il en avait pas. Pas plus qu'il n'avait de familles alors pour l'excuse de "Je vais voir ma Mamie", c'est raté. Bon, il n'avait qu'à dire qu'il avait des choses personnelles à faire et puis voilà, elles comprendront non? Il avait droit à sa vie privé quand même! Mais il se sentit mal. Parce que Yumi était si gentille avec lui et il ne voulait pas lui offrir un mensonge supplémentaire. Et il sentit bien dans cette phrase, même s'il ne pouvait pas entendre le ton avec lequel elle l'aurait dite, qu'il y avait un peu de tristesse. Et il la comprenait parce que lui aussi ressentait la même chose. Il aimerait bien passer un peu de temps avec elle le soir, discuter et rigoler comme il le faisait aujourd'hui. Pour les deux autres, bon il n'avait rien contre elle mais il n'avait pas encore eu l'occasion de leur parler plus sérieusement et comme il avait un peu de mal avec les relations humaines, il ne sentait pas encore l'envie de les voir aussi souvent. Rien de méchant hein! Bref, avec Yumi, c'était pas pareil. Mais que pouvait-il faire contre ça? Il avait des obligations .

Il serra doucement la jeune fille contre lui, instinctivement bien entendu. Un peu comme s'il ne voulait pas laisser seule ce soir. Parce que, à partir de demain elle le sera à nouveau. Alors autant profiter pour rester encore un peu près d'elle. C'est fou comme en une soirée, les choses  pouvaient bouger rapidement. Il s'était d'ores et déjà prit d'affection pour cette petite muette. Elle n'aurait pas besoin de l'écrire sur son ardoise,  Yumi avait un grand "protège-moi et ne me laisse  pas seule" sur son front. Et finalement, il se décida. La jeune fille n'était pas dangereuse, et elle pourrait être amie avec des gens de chez GML, il s'en foutrait. Elle ne le trahirait pas. Rien ne pouvait lui en donner la certitude mais basta. Il continua à caresser les cheveux de sa nouvelle amie puis chuchota doucement.

«Hey..je peux te dire un secret?»

Elle s'étonnera sûrement vu qu'elle s'attendait à une réponse et au lieu de ça, elle avait obtenu une autre question. Mais qu'elle ne se méprenne pas, c'était pour lui répondre justement. Il la regarda sérieusement, comme il ne l'avait jamais fait avec quelqu'un depuis longtemps. En fait, il prenait cet air que lorsqu'il se battait. Pour se rattraper pour sa tête un peu trop menaçante, il esquissa un sourire léger mais rassurant.  Le cœur de Tenzin se mit à battre plus rapidement. Il était un peu nerveux. Après tout, il allait se confier à quelqu'un pour la première fois.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Jeu 28 Aoû - 18:16
Le jeune ne semblait pas terrorisé, ça le faisait plutôt rire, alors qu'avant il semblait flipper quand j'avais énuméré Nagisa. Mais, ça veut dire que je suis moins forte que Nagisa pour le domaine de domination ? C'est pas juste, chez elle, c'est aussi chez moi. Enfin c'est surtout chez elle. Tenzin plaça son doigt devant les lèvres et le remua de droite à gauche quelques secondes. Toujours un large sourire et son fameux clin d'oeil.

- Hahaha, tu peux goûter si tu veux mais je te préviens, j'ai la chair un peu dure!


J'entendais à peine ses paroles, j'étais bien trop occupée à me retenir de m'endormir, et ça devenait de plus en plus difficile tout ça. Mais si j'étais encore bien réveillée, je vous garantis que je l'aurai bel et bien mordu son doigt. Même s'il ne semble pas si appétissant. Et je l'aurais regardé avec un sourire, comme s'il ne se passait rien.
Et puis lui aussi baillait après moi. Oui, ça je l'avais bien entendu. Puis je me sentie basculée vers quelque chose. Chose qui était humaine. J'ouvris un oeil sur deux et remarquai que c'était Emerald qui m'avait posée contre lui. Je m'étais faire, chose rarissime puisque je ne supporte pas ça. Mais j'étais bien trop fatiguée, et puis du moment que ça restait silencieux, tout allait bien.

Ma question le laissa perplexe, comme s'il avait quelque chose qu'il avait du mal à me raconter. Après, je m'en fichait un peu de sa vie, mais je me demandais s'il n'y avait vraiment que le remboursement qu'il essayait de faire la nuit, pendant qu'on dormait avec les colocs. Parce que je pense qu'il aurait rembourser depuis longtemps les dégâts causés lors de son arrivée. Qu'est-ce qu'il ferait en dehors ? Il allait peut-être dans le Night Club. Mouuuais... Vu le caractère qu'il a et de quelle façon il se comporte, je doute que cet endroit lui soit approprié. Ou bien est-il insomniaque et fait-il des balades. Ou sinon c'est du somnambulisme. Ou pire encore ! Qu'il fasse que des missions dans l'agence, 24 heures sur 24. Ce serait un fou de faire cela, sauf si c'est des heures supplémentaires données par Mère-Grand. Je réfléchissais à tout type de plan, et je sentis me resserrer contre mon colocataire, toute seule. Je levai la tête, mais j'avais du mal à voir son visage. Après je voulais pas me dégager, il pourrait croire que je veux pas de son câlin et la même scène risquait de recommencer encore et encore. Donc j'optai de le voir de façon contre-plongée.

- Hey..je peux te dire un secret?

Un secret. À garder pour soi. Déjà le coup de la magie qui m'a soignée, maintenant ça. Ce mec était vraiment bizarre en fait, à avoir ces pouvoirs, à ne jamais être présent le jour comme la nuit, de se comporter bizarrement. Oui oui, tout ça en seulement quelques jours, le jeune faisait fort. Après, vu ce qu'il a dit un peu avant, il devait avoir un passé difficile. Je connais pas sa vie, je préfère le laisser dire. S'il a confiance en moi, peut-être me racontera-t-il toute l'histoire ? J'étais un peu trop curieuse, et mon temps de réponse pouvait le laisser penser que je m'étais endormie. J'hochai donc la tête, prête à écouter son fameux secret. Je me réajustai, me décollant un peu de Tenzin, je m'assis et me plaçai correctement contre le torse de celui-ci. En fait, c'est confortable tout ça.
Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut Aller en bas
 

[PV Emerald] Opération ninja en pleine nuit

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» JE SUIS EN PLEINE CROISSANCE D'ABORD! -Le Petit Prince
» Agent Emerald - Du calme à la tempête
» [PV Mag, Emerald, Vio] Deux pour le prix d'un.
» [PV Yellow, Raiponce, Turquoise]Une virée piscine pleine de surprise
» Ho nuit d'arabiiiiiie... ho parfum de velouuuuuur...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Fermé :: Section privée :: Archives :: Anciens RPs-