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Il avait faim. Encore une fois. Samuel n'avait rien mangé depuis plusieurs jours ... à la recherche d'un logement, d'un abri ... Il n'avait pas pensé au temps et à la dépense d'énergie qui diminuait à chacun de ses pas. Il était à l'orée du parc ... plus loin se prolongeaient les bois. Prenant son sac et sa tente sur le dos -on les lui avait déjà volé une fois, il ne voulait pas de récidive- il avança en direction des grands arbres.
Il s'enfonçait, lentement, entre les troncs qui se faisaient plus massifs au fur et à mesure de sa progression. Il regardait, dans l'espoir de trouver un buisson de ronce pour y cueillir des mures, ou de trouver un arbre fruitier ... Rien. Rien du tout ... Il commençait à désespérer, pourquoi était-il venu ici déjà ? Pour manger ? Mais qu'espérait-il trouver dans les bois à la fin ? Ce n'était qu'une succession d'arbres immenses qui se ressemblaient tous, comment faisait-il maintenant ?
Adossé à un chêne, il grattait la terre de ses griffes ... Il trouva quelques pissenlits dont il mâcha la racine ... au moins, il était sur de ne pas avoir de problème de rein ou d'hypertension artérielle ... Vieux souvenir d'un discours d'un charlatan des rues qui vendait des pissenlits pourris. Il posa sa tête contre le tronc de l'arbre. Il ferma les yeux ... Ses oreilles se baissèrent, et il put entendre la nature autour de lui ...
Il avait l'impression, dans ces moments là, d'être un vrai renard. Enfin ... C'était une impression très courte. Il rouvrait les yeux. Il se rendait compte qu'il se tenait comme un humain. Qu'il s'habillait comme un humain. Qu'il avait des objets d'humain. Des attitudes d'humain. Bref. Un humain coincé dans un corps de renard ... Des larmes perlèrent le long de sa fourrure. Peut-être à force de faim et de fatigue. Il en avait marre qu'on le pointe du doigt .. qu'on voit qu'il n'est pas "normal" ... Un monstre, en somme. Oreilles plaquées sur son crane, le renard avait le ventre qui gargouillait, et les yeux qui se vidaient.
Il secoua la tête. Non. Ne pas se laisser abattre. Il continuait de mâcher les racines des pissenlits ... Ce n'était pas bon ... ah ça non ... mais ça nourrissait, au moins ... Dans ces moments-là, qui prenait le dessus ? L'humain qui pensait qu'il ne devait pas abuser de plante ? Ou le renard qui pouvait s'en nourrir sans se préoccuper de ce qu'il se passerait après ?
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Les journées d’Oberon passaient et se ressemblaient toutes. Une alternance entre ses responsabilités de souverain et ses missions pour son compte. Et parfois pour celui du Loup. Dans le cadre de l’une d’entre d’ailleurs, la Fée s’était retrouvée dans des situations plutôt inquiétantes. Suite aux évènements qui s’étaient déroulés avec l’intrigante Fauve, le jeune homme avait poursuivi son enquête dans les sombres recoins de la forêt. Cet endroit, bien que banal d’apparence, abritait de nombreux mystères.
Suspectant la présence d’un autre cristal maléfique, le monarque s’était de nouveau engagé dans un nouvel affrontement. Fort heureusement pour lui, l’artefact présent ici était bien moins puissant que le précédent. Les créatures qui se dressèrent sur son chemin furent aussi dangereux qu’un nourrisson armé d’un hochet en plastique. Il ne mit pas longtemps avant de tomber sur le cristal qui avait pris la forme d’une sorte de canidé difforme, un mélange entre un chien et un renard. Conscient qu’il ne s’agissait là que d’un aspect factice et non d’un animal réel, Oberon ne retint pas contre lui.
Après un court affrontement, le monstre se mit à valser dans les airs sous les coups du souverain, avant de s’écraser dans une petite clairière dominée par un large chêne. Le blond le suivit de prêt et atterrit rapidement sur la créature, lui écrasant violemment son crâne. Le corps de son ennemi explosa littéralement, ne laissant plus que des flaques noires et visqueuses sur le sol. Assez mécontent de s’être sali, Oberon s’abaissa tout de même afin de ramasser un cristal noir qui gisait non loin de ses pieds. Mission accomplie.
Sauf qu’il ne se rendit compte qu’à ce moment-là qu’il était observé. Il se redressa et tourna son regard en direction du vieil arbre. Au pied de ce dernier se trouvait un animal velu, qui portait des…vêtements. Il semblait même que l’animal en question soit un renard. Encore un autre? Était-ce une autre des ruses de l’artefact pour tromper la Fée? Il valait mieux rester sur ses gardes. Sauf qu’il ne sentait aucune magie émaner de cet animal, il semblait bel et bien vivant. Et il dégageait une présence presque…humaine.
Samuel sentit les cris de la foret. Des éléments qui s'y cachaient, qui s'y terraient. Peureux. Effrayés. De quoi ? Le renard releva le museau ... Quelqu'un arriva. Il se leva. Mais il fut incapable d'aller plus loin, la faute au spectacle qui se déroula sous ses yeux. Ses mirettes écarquillées, le renard sentit une certaine magie frapper n'importe où ... Instable. Puis, une puissance colossale le frappa de plein fouet. Il glissa le long du chêne en regardant la créature se faire ... littéralement exploser par un soleil. C'était le seul mot qui lui venait à l'esprit. Soleil.
La personne qui se dressait devant lui était la beauté incarnée, la puissance née, le soleil descendu sur terre. Comment décrire ce qui se trouvait devant lui ? D'une armure dorée, des cheveux aussi longs et blonds que ceux qu'on décrit pour les déesses dans les livres d'enfants, un regard bleu aussi froid et gelé qu'un lac.
Samuel retourna rapidement à la réalité en entendant des os se craquer, un visage se tordre de douleur ... Bientôt, sous les pieds de la ... divinité ? (Il ne pouvait que penser comme ça tant il était surpris) il ne resta que des flaques noires peu rassurantes. Pétrifié parce qui venait de se dérouler sous ses yeux, il ne put pas bouger. Encore moins s'enfuir.
Et le regard de l'homme le transperça, comme si on venait d'enfoncer un pieu dans son coeur. Merde. Pourquoi est-ce qu'il existait des beautés pareilles sur cette terre, ça devrait être interdit ! Seulement là, ce n'était pas une apparition toute gentille de conte de fée ... Bien au contraire. L'aura autour de cet homme était menaçante, étouffante. Le renard murmura : "J'ai rien fait." Comme pour se justifier d'une chose qu'il n'avait jamais faite "J'ai rien fait ... me tuez pas ..." Peut-être se justifier d'être un renard qui parle ? Un ancien humain ? Qui sait ... Actuellement, Samuel était juste terrifié par ce qu'il se passait sous son museau. On a beau être presque trentenaire, la peur reste une chose qui nous prend à la gorge, sans aucune pitié.
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C’était d’une voix à peine audible que l’animal s’était exprimé. L’ouïe extrêmement fine de la fée était un outil des plus utile. S’il n’avait vraiment rien fait, pourquoi avait-il besoin de le préciser? La pierre noire avait pris l’apparence d’un renard, rien ne pouvait qu’il ne s’agissait pas encore là d’une supercherie. Sauf qu’encore une fois, l’animal dégageait de la chaleur. La fée pouvait même percevoir les battements effrénés de son cœur.
Dans ce cas, il ne s’agirait que d’une personne qui s’amuse à se déguiser en animal. Du moins c’est ce qu’il semblait être au tout début. Mais quelque chose perturbait les sens du souverain. Bien que son aura fût plus ou moins humaine, il dégageait également quelque chose de bestial. Tout comme sa collègue, Fauve. Croiser deux phénomènes extraordinaires dans la même journée, peut-être que sa majesté devrait s’adonner aux jeux de hasard. Mais l’heure n’était pas à la plaisanterie. Si cette personne était de la même nature que Fauve, il fallait l’identifier et déterminer s’il constituait une menace.
Oberon s’approcha lentement vers « l’animal ». À bien le regarder, il est vrai que sa taille était plus qu’inhabituelle. Sans parler de la couleur verte de ses pupilles. Et pourtant sa fourrure, ainsi que tout le reste, semblaient très naturel. La fée s’immobilisa en face du renard, bras croisés et un regard à vous geler instantanément votre fluide sanguin. De l’autre côté, l’animal était tétanisé, fixant le jeune homme d’un regard mêlant terreur et fascination.
« Que fait un humain capable de se transformer en animal en cet endroit? Pour qui travailles-tu? Une réponse claire et rapide. » menaça-t-il d’une voix grave et sombre.
Samuel était pétrifié, liquéfié sur place. Sur le point de lacher la vessie ? Sans doute, aussi, mais il sut se contenir. Non mais ho, il y a des limites à la peur de la beauté là !
"Je suis humain de base. J'ai été transformé contre mon gré depuis des années ..." Il déglutissa "Je ... Je ... je travaille au théâtre de la ville ... Je crèche dehors le temps d'avoir un premier salaire ..."
Il puait la peur, mais il ne mentait pas. Non, ce n'était pas son genre, surtout pas lorsqu'un beau gosse de la sorte est sur le point de vous arracher les yeux ... Il plissa les yeux, fronçant les sourcils. Sa tête ne lui était pas inconnue. Il ne savait pas pourquoi .. peut-être l'avait-il croisé quelque part ? Mais où ... Son aura ... Puissance ...
"Vous ... Vous y travaillez aussi, non ?"
Aurait-on pu s'en douter ? L'homme couvert de puissance, d'argent et de pouvoir, avec le renard miséreux de la ville. Rat des ville et rat des champs. Ying yang. Opposé et contraire. Comment mieux décrire ce qu'il se passait avec ces deux là ?
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« Je ... Je ... Je suis humain de base. J'ai été transformé contre mon gré depuis des années Je ... Je ... je travaille au théâtre de la ville ... Je crèche dehors le temps d'avoir un premier salaire »
Contre son gré, depuis des années? Ainsi, il ne pouvait pas reprendre son apparence d’origine. Malgré le fait qu’il empestait la peur à des kilomètres à la ronde, il ne semblait pas vouloir inventer des histoires. Surtout qu’il venait de lui révéler une information capitale, par rapport à son emploi. Cela ressemblait au Loup d’engager un individu comme ce renard. Oberon se demanda bien quel genre de capacités il pouvait posséder.
« Vous ... Vous y travaillez aussi, non ? »
Difficile de ne pas le deviner, surtout s’il y travaille lui aussi. Mais le souverain préféra ne pas répondre à la question. Il fallait d’abord qu’il s’assure que cet « animal » n’était pas un espion ou quoi que ce soit de ce genre. La fée saisit l’inconnu par le col et plongea son regard dans le sien afin de lire ses pensées. Sans y entrer en profondeur, il se contenta de prendre les informations qui lui serait utile. Il n’avait pas menti.
Le blond se contenta de le lâcher, le faisant tomber sur son derrière.
« Crois-moi, il vaut mieux vivre comme un animal plutôt que de vivre comme un humain. »
Cette phrase n’avait pas réellement de rapport avec la situation. C’était juste qu’Oberon avait perçu quelque chose dans l’esprit du renard, et qu’il se contenta juste de donner son avis sur l’existence de l’inconnu. Qui n’en était plus vraiment un car il avait appris son nom durant sa brève vérification. Et comme pour répondre à sa dernière question, le souverain ajouta :
« Tu ferais mieux de ne pas vagabonder dans les bois ces derniers temps. Retourne à l’Organisation, si tu ne tiens pas à mourir dans d’atroces souffrances. »
La magie noire était particulièrement active dans les parages. Ce n’était pas qu’il se souciait réellement du renard, mais ce serait plutôt dommage pour GML de perdre un agent fraîchement recruté. Surtout que le canidé n’engageait jamais par hasard.
Il se fit soulever. Ses mains griffues attrapèrent les poignets de l'homme. Une autre preuve qu'il n'était pas un renard ordinaire ... Il tomba ensuite sur les fesses après avoir été sondé ... Il l'avait senti. Incapable de détourner le regard de ce regard bleu dans lequel il plongeait ses prunelles.
Il le lacha. Samuel tomba sur ses fesses :
"Crois-moi, il vaut mieux vivre comme un animal plutôt que de vivre comme un humain."
Le renard leva aussitôt les yeux vers l'homme. Non. Il n'était pas d'accord. Il voulut répliquer, mais l'imposante personne le coupa avant même qu'il n'ait dit un mot :
"Tu ferais mieux de ne pas vagabonder dans les bois ces derniers temps. Retourne à l’Organisation, si tu ne tiens pas à mourir dans d’atroces souffrances."
Samuel le regarda ... Mais ...
"Pourquoi vivre comme un animal serait mieux au vu de ce que les humains leur font ?" Il se regarda "Je suis renard et humain. On ne peut pas me chasser, je ne chasse pas d'autres animaux. Je suis un entre-deux et je ne veux plus l'être." Il le regarda "Mais au vu de comment vous voyez les choses sans même savoir ce que j'ai, je ne pense pas que vous soyez la personne la plus avisée pour me dire une chose pareille."
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Oberon se détourna de l’animal afin de poursuivre son chemin. Il ne s’attendit pas à ce que son soi-disant collègue lui réponde, surtout sur un sujet aussi sensible que les êtres humains. Sujet qui avait le don d’irriter sa Majesté.
« Pourquoi vivre comme un animal serait mieux au vu de ce que les humains leur font ? Je suis renard et humain. On ne peut pas me chasser, je ne chasse pas d'autres animaux. Je suis un entre-deux et je ne veux plus l'être. Mais au vu de comment vous voyez les choses sans même savoir ce que j'ai, je ne pense pas que vous soyez la personne la plus avisée pour me dire une chose pareille. »
Le souverain lâcha un petit ricanement suite à la longue tirade du renard. Il se sentit légèrement irrité suite à la petite provocation de cet inconnu, qui ignorait sans doute qui il était. Mais c’était surtout la naïveté dont il faisait preuve qui le fit rire. Le petit être se trompait déjà sur une chose, Oberon savait ce qu’il avait. Être un télépathe avait de nombreux avantages. Quant au reste, il pouvait se vanter d’être en expert en ce qui concerne l’humain et ce qui gravite autour.
« Laisse-moi te poser quelques questions. Ce sont bien des humains qui t’ont transformé, n’est-ce-pas? Ce sont ces mêmes humains qui te regardent comme une abomination de la nature, non? Ce sont ces mêmes humains qui pourraient te pourchasser pour ta différence, non? Les humains ne sont que bêtises. Ce qu’ils ne comprennent pas, ils le stigmatisent ou bien le détruisent. Les animaux vivent en harmonie entre eux et avec la nature. Il n’y a ni haine ni vengeance dans leur monde.»
Le grand blond se retourna, et posa un regard froid et perçant en direction du semi-animal. Il avait de la compassion pour lui, mais ne pouvait s’empêcher de le mépriser pour sa nature profondément humaine et dénuée de sens. Les humains ne peuvent concevoir un monde sans sentiments, sans parti pris, sans « justice ». Ils cèdent à la colère, à l’envie, à la malhonnête et à la guerre pour des raisons futiles. Oberon le savait que trop bien. Car pour lutter contre eux, il s’était abaissé à devenir comme eux.
"Ceux qui m'ont transformé étaient des scientifiques fous et avides de l'argent qu'ils allaient pouvoir encaisser après m'avoir montré comme bête de foire. Beaucoup de gens m'ont tendues des mains chaleureuses et amicales, et jamais on ne m'a 'chassé' à proprement parler. On m'a simplement dégagé de certains endroits ... je faisais peur, on me craignait ... On m'a pris pour le Diable."
Il soupira, et se frotta la nuque :
"Mais ... Au final, j'ai tout de même beaucoup plus de gens qui m'ont tendu la main plutôt que de me jeter des pierres. On peut même parler d'ami pour certaines personnes. Alors ... Qui vaut mieux ? Dans tous les cas, on ne peut pas généraliser, tous les humains ne sont pas mauvais. Quand à moi, j'ai fait beaucoup de mauvais coups. Je ne pourrais pas dire que j'ai bien fait, mais avoir l'apparence d'un renard n'aide pas." Il haussa les épaules "Même les animaux finissent par provoquer des conflits lorsqu'il s'agit de leur vie."
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« Ceux qui m'ont transformé étaient des scientifiques fous et avides de l'argent qu'ils allaient pouvoir encaisser après m'avoir montré comme bête de foire. Beaucoup de gens m'ont tendues des mains chaleureuses et amicales, et jamais on ne m'a 'chassé' à proprement parler. On m'a simplement dégagé de certains endroits ... je faisais peur, on me craignait ... On m'a pris pour le Diable. Mais ... Au final, j'ai tout de même beaucoup plus de gens qui m'ont tendu la main plutôt que de me jeter des pierres. On peut même parler d'ami pour certaines personnes. Alors ... Qui vaut mieux ? Dans tous les cas, on ne peut pas généraliser, tous les humains ne sont pas mauvais. Quand à moi, j'ai fait beaucoup de mauvais coups. Je ne pourrais pas dire que j'ai bien fait, mais avoir l'apparence d'un renard n'aide pas.Même les animaux finissent par provoquer des conflits lorsqu'il s'agit de leur vie. »
Le souverain écouta le semi-animal d’une seule oreille. Il n’était pas vraiment intéressé par la réponse et les arguments de son interlocuteur. C’était le genre de personne borné, qui résonnait comme un être humain, c’est-à-dire n’importe comment. Il lâcha un court soupir et daigna répondre une dernière fois aux propos du renard.
« Les animaux agissent par instinct de survie, les hommes tuent par ambition, par colère et par avidité. Ils ne sont bons qu’en apparence, mais il leur suffit d’un moment de faiblesse pour basculer. »
Comment résumer simplement le fonctionne de l’humanité. Des êtres capables de s’entretuer pour des bouts de papier sans valeur, pour des idées différentes ou pour une apparence différente. Oberon sortit le cristal noir de ses poches et la fit léviter dans sa paume, pendant que la pierre se mit à scintiller d’un bel éclat noir et blanc, dégageant une sorte d’énergie lourde et négative autour d’elle.
« Si tu avais les moyens de retrouver ceux qui t’ont transformé, si tu avais la force et le pouvoir de leur faire payer, ne prendrais-tu pas ta revanche? Ne serais-tu pas satisfait de les voir endurer une souffrance aussi forte que la tienne? »
"On dirait que vous vous basez sur toutes les expériences scientifiques pour dire des choses pareilles. Bien sur que l'homme est mauvais et qu'il détruit tout ce qu'il a sous les mains. Bien sur qu'il brise et anéantit ... autant les animaux que les hommes."
Il haussa les épaules : "Après ... Si je les retrouve, eux, ce sera une fois que j'aurai trépassé. Si on suppose qu'il y a quelque chose après avoir crevé."
Il mit la main dans ses poches : "Ensuite ... qui vaut mieux ? Ceux qui m'ont transformé ? Ou moi qui ait arraché leurs coeurs avec ses griffes ?" Demanda-t'il en montrant ses mains griffues et fripées "Au pire, j'étais déjà une ordure à la naissance. J'en étais surement aussi une lorsqu'on ne s'est retrouvé que tous les trois dans la rue, à reconnaitre les corps sans têtes de nos parents. J'en étais aussi une lorsqu'ils se sont fait arrêtés et que j'étais le seul à pouvoir me cacher sous les lattes de parquet."
Il s'arrêta net. Il s'était laissé emporté ... Il soupira : "Pardon de vous avoir importuné."
Il fit demi-tour. Après tout, l'homme lui avait bien demandé de quitter les lieux un peu plus tôt, non ?
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Oberon n’était évidemment pas d’accord avec l’argumentation proposée par le renard. Celui était d’accord pour mettre les animaux et les hommes sur le même pied d’égalité, sans doute pour se rassurer intérieurement. Lui qui était un hybride, il était sans doute difficile de savoir laquelle de ses natures était prédominante. Plutôt de choisir, il était plus simple de se dire que l’un ou l’autre revenait au même. Et pourtant ce n’était pas le cas.
Les animaux ne brisent pas, n’anéantissent pas pour des raisons personnelles. Il est toujours question de survie et d’adaptabilité. Seul l’être humain, dans sa « grande intelligence », a trouvé le moyen d’exploiter les siens pour s’enrichir. Les animaux cherchaient-ils le pouvoir, les biens matériels? Non.
Oberon écouta la suite de son histoire attentivement. Ainsi le semi-animal avait déjà gouté au sang et à la revanche. Il avait également connu les bassesses de la conditions humaines. Mais il en fallait plus pour émouvoir la fée. Pour lui, les choses étaient claires.
« Tu cours désespérément vers une humanité que tu sais imparfaite. Ironique et pathétique à la fois. Alors que c’est simple, soit tu vis comme une bête pour survivre, ou comme un humain, pour dominer. Je peux t’apporter l’un ou l’autre. » déclara-t-il, alors que l’animal était déjà en train de s’éloigner tranquillement.
Les oreilles de Samuel se dressèrent sur sa tête. Un choix ? Comment ... Qu'est-ce ... Il secoua la tête et la tourna vers la personne qui venait de lui proposer ce qu'il voulait depuis des années ... mais :
"Qui me dit que vous n'allez pas vouloir vous servir de moi ? Je suis une chose qui ne devrait pas exister. J'ai attiré la curiosité de plus d'une personne, et beaucoup d'entre elle ont cru que je pouvais me plier à leurs envies 'scientifiques' ... vous être en train de me vendre du rêve, sachez le. Je rêve de pouvoir redevenir 'normal' ... ne plus être une anomalie aux yeux des autres. Mais il y a assez de charlatans qui m'ont proposé la même chose. Voyez le résultat par vous-même. Comment puis-je vous faire confiance ?"
Demanda-t'il en s'avançant de trois pas vers le souverain. Ses yeux verts étaient d'un sacré sérieux, quand on sait qu'il est plutôt du genre à faire confiance trop vite ... Sauf sur ce sujet délicat :
"Vous me semblez surtout du genre à ne rien faire gratuitement ... Allez-vous me demander quelque chose en contrepartie ?"
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Le souverain savait qu’il avait éveillé l’intérêt de l’animal. La fée avait la capacité utile, mais non moins dérangeante pour les autres, d’analyser dans les moindres détails les sentiments et les faiblesses des autres. Bref, le Renard se retourna et revint alors sur ses pas, les oreilles dressées vers le ciel par le pouvoir de la curiosité.
« Qui me dit que vous n'allez pas vouloir vous servir de moi ? Je suis une chose qui ne devrait pas exister. J'ai attiré la curiosité de plus d'une personne, et beaucoup d'entre elle ont cru que je pouvais me plier à leurs envies 'scientifiques' ... vous être en train de me vendre du rêve, sachez-le. Je rêve de pouvoir redevenir 'normal' ... ne plus être une anomalie aux yeux des autres. Mais il y a assez de charlatans qui m'ont proposé la même chose. Voyez le résultat par vous-même. Comment puis-je vous faire confiance ? »
La question était légitime. Mais témoignait également de l’incompréhension de cet inconnu sur la proposition d’Oberon. Ce dernier n’avait aucune envie de jouer à l’apprenti-sorcier sur cet individu, même si l’idée l’avait quelque peu effleuré.
« Vous me semblez surtout du genre à ne rien faire gratuitement ... Allez-vous me demander quelque chose en contrepartie ? »
Le grand blond lâcha un léger ricanement. Il ne se moquait pas de lui, loin de là. Il riait du fait que cette personne, sans le connaître, avait déjà cerné une des caractéristiques d’Oberon. À moins que cela concerne les fées ou de vrais animaux, le jeune homme était loin d’être un altruiste. Dans le monde des humains, tout est une question d’intérêt. Et il avait appris à se servir parfaitement de ce dogme.
« Tu n’es pas sensé exister dis-tu? Et pourtant tu es là, et tu existes bel et bien. À moins que tu préfères que je fasse en sorte que tu n’existes plus? »
L’humour version Oberon, bien noir. Le grand blond mit alors ses mains derrière son dos et se mit à marcher autour du renard, tout en le fixant de ses yeux perçants. Puis il se mit à parler, agitant alors l’une de ses mains en l’air, comme un professeur donnant un cours à ses étudiants.
« Ne te méprends pas, je n’ai pas le pouvoir de te rendre réellement ton apparence, ou de faire de toi un renard à part entière. Du moins pour le moment, il me faudrait étudier ton cas et cela pourrait prendre des années. En revanche, je peux te donner l’opportunité de faire définitivement un choix de vie. Tu es un agent, tu as donc des compétences spéciales. Je peux te rendre plus fort, je peux te donner du travail, je peux te donner des proies, je peux te donner un toit. Tout dépend de ce que tu cherches. Autant être franc, je m’attends à ce qu’en retour, tu fasses preuves d’une loyauté absolue envers ma personne. On peut dire que je me sers de toi, mais pas comme tu l’imagines. »
Alors que Samuel regardait le grand blond ricaner, il soupira ... Pourquoi était-il allé dans la foret déjà ? Ah oui ... trouver des racines à bouffer, histoire de ne pas crever de faim.
"Tu n’es pas sensé exister dis-tu? Et pourtant tu es là, et tu existes bel et bien. À moins que tu préfères que je fasse en sorte que tu n’existes plus?"
Le renard haussa un sourcil. Il croisa ses bras et le regarda se mettre à lui tourner autour comme un professeur faisant la morale à son élève ...
"Ne te méprends pas, je n’ai pas le pouvoir de te rendre réellement ton apparence, ou de faire de toi un renard à part entière."
Alors pourquoi faire les choses à moitié ? Il attendrait qu'on lui propose quelque chose d'autre.
"Du moins pour le moment, il me faudrait étudier ton cas et cela pourrait prendre des années."
Génial. Passer entre les mains d'un parfait inconnu ? Enfin ... s'il parlait d'année, peut-être que ce ne seraient plus des inconnus. Il doutait -au vu de l'attitude du blond- qu'ils puissent être amis ... mais des connaissances, oui. Enfin ... Après, on ne pouvait pas savoir ce que réservait l'avenir ...
"En revanche, je peux te donner l’opportunité de faire définitivement un choix de vie. Tu es un agent, tu as donc des compétences spéciales."
Il savait tirer et faire exploser les choses, oui. Mais il n'était pas 'spécial' non plus ... Enfin, pas aux yeux du renard. Il avait bien été obligé de pouvoir se protéger dans les différents pays qu'il avait traversé, et il avait sans doute donné la mort plus de fois qu'il ne pouvait lui-même l'imaginer.
"Je peux te rendre plus fort, je peux te donner du travail, je peux te donner des proies, je peux te donner un toit. Tout dépend de ce que tu cherches."
Samuel planta ses yeux dans ceux de l'homme. Est-ce qu'il avait la capacité de lire dans les pensées des autres ? De fouiller même ? C'était sans doute ce qu'il se passait en ce moment. Et au vu de la prestance de ... cette ... créature ? le renard se doutait que même en bloquant ses pensées, l'homme réussirait à le fouiller. Il avait l'impression d'être nu devant le blond, ce qui n'était pas la sensation la plus agréable face à un inconnu.
"Autant être franc, je m’attends à ce qu’en retour, tu fasses preuves d’une loyauté absolue envers ma personne. On peut dire que je me sers de toi, mais pas comme tu l’imagines."
... Ah. Nous y voilà. Samuel soupire et ses oreilles se baissent :
"Si ce n'est pas comme je l'imagine, comme est-ce alors ? Une loyauté absolue à ton égard ?" Oui, après l'avoir entendu déblatérer de la sorte, le vouvoiement était mort "Je ne sais même quelle cause je vais défendre en t'étant loyal. Ni comment je vais devoir m'engager, et si je vais devoir continuer à l'être si (on imagine) j'accepte ton offre."
Il regarda le blond ... Malgré ce qu'il disait, malgré 'l'engagement' ... le fait d'avoir la possibilité de ne plus être regardé comme un monstre ... d'avoir à nouveau un toit ... de pouvoir dormir dans un lit ... C'était des choses que Samuel enviait à beaucoup de monde depuis longtemps. Depuis ses cinq ans ... Bien sur, il avait pu être hébergé à de nombreuses reprises ... Il avait pu profiter de la gentillesse de ses hôtes, et le leur rendre en proposant ses services. Il pensait notamment à Ana qui l'avait hébergé après qu'il ait dévasté une petite parcelle de son champ à cause de la faim qui le tiraillait à ce moment.
Il soupira et regarda le blond :
"Déjà ... qui es-tu pour me proposer quelque chose comme ça ? Tu parles des humains comme de la vermine et tu parles pour les animaux et la nature. J'en ai vu des choses surnaturelles dans ma vie ... à commencer par ma propre apparence, tu n'es donc pas la chose la plus incroyable que je rencontre dans ma piètre vie. Bien que je dois avouer que tu dégages le respect et la terreur. Tu dois être assez puissant pour détruire une ... chose, remplie de mal. Es-tu un sorcier ? Un magicien ? Une fée ?"
C'était la chose la plus simple et évidente qui était venue à l'esprit du renard.
Messages : 481 Arme de prédilection : Magie noire de l’Eau /Combat au corps à corps et à l'arme blanche Arme non maitrisée : Armes à feu / Magie de Foudre
« Si ce n'est pas comme je l'imagine, comme est-ce alors ? Une loyauté absolue à ton égard ? Je ne sais même quelle cause je vais défendre en t'étant loyal. Ni comment je vais devoir m'engager, et si je vais devoir continuer à l'être si j'accepte ton offre. »
Tiens donc, ce petit être se permettait de le tutoyer à présent. Ce genre d’attitude avait le don d’agacer quelque peu le souverain, mais pour le moment il n’en tiendrait pas compte. Pour l’instant, il fallait répondre aux inquiétudes du renard. Des inquiétudes plutôt légitimes à vrai dire. Est-ce que la cause importait tant quand on est au fond du trou? Enfin, Oberon ne savait rien de la situation exacte de cet inconnu. En revanche ce qu’il savait, c’est qu’il était assez désespéré pour accepter de travailler pour GML, tout ça pour ne plus dormir dehors. De ce fait, comme n’importe quel humain, il serait capable de faire n’importe quoi pour survivre.
« Déjà ... qui es-tu pour me proposer quelque chose comme ça ? Tu parles des humains comme de la vermine et tu parles pour les animaux et la nature. J'en ai vu des choses surnaturelles dans ma vie ... à commencer par ma propre apparence, tu n'es donc pas la chose la plus incroyable que je rencontre dans ma piètre vie. Bien que je dois avouer que tu dégages le respect et la terreur. Tu dois être assez puissant pour détruire une ... chose, remplie de mal. Es-tu un sorcier ? Un magicien ? Une fée ? »
Belle ironie, quand on sait que s’il y a bien quelqu’un rempli de mal, c’était Oberon. Encore une fois, les questions étaient pertinentes, peut-être même un peu trop. Ne pouvait-il pas se contenter de ce qu’on lui propose? Ce n’était pas une chance qui se présentera une deuxième fois à lui. Il n’était pas vraiment en position de négocier, non? À moins qu’il tienne tellement à préserver son libre-arbitre et sa vie de mendiant…
Oberon continuait toujours à marcher autour du renard, les bras dans le dos et parlant d’une voix sombre et avec un ton professoral. Il s’efforçait de ne pas le fixer avec son habituel regard méprisant, et adoptait une expression plutôt neutre, histoire de mettre l’animal en confiance.
« Je ne vais pas te demander de me masser les pieds ou de faire du nettoyage chez moi. Il s’agit d’effectuer quelques missions, de la même nature que celle chez ton actuel employeur, mais pour mon compte. En retour, je peux t’offrir de nombreux avantages hors d’atteinte de ta paie d’agent. »
Le souverain arrêta alors de faire ses cent pas et s’immobilisa non loin de l’animal, les bras croisés. Il se mit à rire doucement, masquant à peine que ce rire avait quelque chose de malsain. Il tourna ses yeux émeraudes en direction du renard, un sourire dans le coin du visage. Pila à cet instant, une aura doré enveloppa le corps de la fée tandis qu’il déploya une paire d’ailes dont les plumes ressemblaient à des lames tranches de couleur doré.
« Il est évident que je ne suis pas humain. Mais est-ce bien important de savoir ce que je suis? Ce qui importe c’est ce que j’incarne. Mon but est de guider la vie vers l’harmonie. Réussir là où les humains ont échoué. »
Samuel l'écouta .. Il se dit que le souverain semblait moins effrayant comme ça ... Puis, lorsqu'il l'entendit rire, il se ravisa. Cet homme était tout à fait inquiétant.
Mais lorsqu'il dévoila ses ailes, Samuel en resta sur le cul. Littéralement. Il fit un pas en arrière et se retrouva assis sur son derrière. Ses oreilles se baissèrent ... Cet homme était totalement effrayant. Et d'une beauté glaciale ... Il aurait pu incarner Lucius Malfoy à la perfection, se dit-il. Il l'écoute ... l'harmonie ? Là où les humains ont échoué ? C'était fort de café, ça ...
Samuel se frotta la nuque ... Devait-il accepter ? Franchement ... Il s'agissait juste de faire des missions ... et être loyal. Rien de bien compliqué. Sourcils froncés et oreilles baissées, il soupire :
"J'accepte. J'accepte ton offre ..."
Il n'y avait pas grand chose d'autre à dire ... Le choix était vite fait.
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Suite à cette « démonstration », l’animal tomba en arrière. À la fois hypnotisé et effrayé par la puissance que dégageait le souverain à la chevelure dorée. Les oreilles constamment baissés, fuyant sans cesse le regard d’Oberon, les signes ne trompaient pas. Le Renard était bien plus terrorisé qu’admiratif.
« J'accepte. J'accepte ton offre ... »
À moment précis, le souverain sut que la loyauté de son collègue ne lui était pas totalement acquise, que ce dernier était plus guidé par la peur. Ou par la nécessité de dormir quelque part aujourd’hui. Mais qu’importe, il avait lié un nouvel individu à sa cause, ce qui constituait un pas de plus vers son objectif.
Oberon ne put s’empêcher de sourire au coin, exprimant là toute sa satisfaction. Il est vrai que ses intentions étaient loin d’être nobles aux yeux des humains, mais ne nous méprenons pas. Il allait réellement aider cette personne. Il fut un temps où le souverain n’était que trahisons, n’hésitant point à poignarder ses propres alliés. Mais il comprit avec le temps qu’il valait mieux bien traiter ses partenaires afin d’en tirer les meilleurs résultats. Mais si jamais c’est lui que l’on trahissait, alors ne vous attendez pas à une preuve d’indulgence de sa part. Vous.êtes.morts.
La fée tendit alors sa main vers le petit animal.
« Je me doute bien que les Renard ne volent pas mais tu vas devoir endurer ça quelques temps »
Direction le Royaume de Concordia. Il se demanda alors comment Red allait réagir à la vue d’un Renard qui parle. Mais une minute, pourquoi pensait-il à elle? Surtout à un moment pareil. Bah, ce n’était pas vraiment important, non?
HRP:
Tu peux répondre une dernière fois si tu veux, mais je pense qu'on a terminé, non? :)
Samuel se releva ... Il épousseta ses habits ... Il reprit son sac et regarda la fée ... Une puissance sans égale se dégageait de cette personne ... Oui, le renard puait la peur. Mais l'admiration n'en restait pas énorme (que Samuel veuille l'admettre ou non). Il savait que ses intentions étaient à nues avec la capacité à pouvoir lire dans les esprits. Le souverain savait donc que la loyauté de Samuel ne serait pas complète. Pouvait-on lui en vouloir ? Il n'avait pas envie de se faire écraser, alors autant dire oui ... Mais ... Il ne savait pas. Peut-être que dans le futur, les actions de son "nouveau maitre" détermineraient sa façon de lui rendre service. En attendant, il regardait la main de la fée.
Il sourit et attrapa cette main blanche de ses mains crochues, frippées et griffues. Bien sur, il fit attention à ne même pas égratigner la peau pure de la fée. Il avait comme une intuition qu'à la moindre chose pouvant être contrariante, le blond pouvait mettre fin à sa misérable vie. Mais il tint tout de même à préciser :
"Ne t'inquiète pas de cela. Il m'a déjà fallu voyager dans la soute à bagage des avions afin de pouvoir passer d'un pays à d'un autre. Ni le froid de l'altitude, ni la vitesse de propulsion, ni la hauteur ne pourront me faire frissonner."
Il hausse les épaules et finit par sourire, ses oreilles se redressant :
"Au pire, je fermerai les yeux."
Etait-ce une métaphore pour dire qu'il s'en remettait à Obéron ? Totalement. Mais le reste de fierté du renard l'empêchait de le formuler d'une autre manière.
Ils s'envolèrent. Samuel s'accrocha à Obéron et ferma les yeux. Il ne resta aucune trace de leur passage.