✎ 24.12.16 - Le Petit Cooki est enfin sorti ! Venez le lire ici ♥
05.09.16 - En RP nous venons de passer au printemps ! Profitez de la douceur des températures pour visiter Chantilly et son parc fleuri.
05.08.16 - Agence Cooki fête ses quatre ans ! C'est qu'il devient un grand garçon. Merci à vous nos petits membres adorés ♥
31.08.16 - Vous l'avez attendu, le voici enfin ! Le dernier numéro du LPV à lire ici avec des interviews exclusives !
05.08.15 - Le voici le voilà, le numéro de l'été ! Avec son concours Mister Chantilly et tous ses petits articles croustillans, à lire ici !
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feat Alice L. - Elise B. - Ethan C. - Gabriel V. - Maelyss H.
Un grand feu d'or et de pourpre trônait au centre de la clairière. Il avait beau être seulement neuf heures du soir, la nuit tombait tôt dans cette partie de la forêt. Déjà l'on entendait le ululement des chouettes et le clappement sourd des ailes des chauves souris à travers ces ombres dansantes. Dame Lune s'amusait de la fine silhouette des boulots. Ceux-ci serpentaient vers le campement dans un silencieux vacarme pour se repaître des âmes des trois jeunes blondes qui campaient là, mais les flammes chatoyantes les repoussaient et ils demeuraient seuls et affamés dans l'obscurité du bois.
L'une avait les yeux ambre et deux ravissantes anglaises encadraient son charmant visage. Assise à même le sol en tailleur, elle s'affairait à préparer les brochettes d'appétissants marshmallows que faisait doucement griller la seconde. De muettes flammes cobalt dansaient dans son regard et parlaient à la place de sa bouche. Ses lèvres délicates trahissaient sa loquacité qu'elle peinait à taire. Elle était ravie d'être là et ne le dissimulait point. Ses yeux brillaient doucement. La dernière avait quant à elle de ravissantes prunelles émeraude et toute perdue dans ses pensées qu'elle était, elle souriait calmement. C'était elle qui avait été à l'origine du projet. Depuis longtemps déjà, elle rêvait de profiter d'une soirée causeries entre amies, non loin d'un grand feu protecteur. L'idée du camping avait été soumise par Alice, la petite blonde au regard cobalt, qui désirait absolument passer une nuit à la belle étoile au moins une fois dans sa vie. Son vœu avait été exaucé : la voûte qui s'étendait au dessus de leurs petites têtes blondes était parsemée d'une multitude de chandelles invisibles à l'intensité variable. Petite, Maelyss imaginait qu'il s'agissait là des âmes défuntes qui les surveillait de là-haut. Depuis, elle savait pertinemment que c'était faux, mais elle ne pouvait s'empêcher de se revêtir d'un voile de nostalgie chaque fois qu'elle les apercevait.
La jeune fille sortit finalement de ses pensées et se rapprocha doucement de ses amies. Dame Lune semblait transmettre aux bois une aura emplie de sombres mystères, mais ici, dans cette clairière éclairée, elles se sentaient en sécurité. Maelyss se rappelait que les soirs de camping étaient toujours accompagnés de leurs histoires effrayantes, en plus des instants de confidence qu'ils permettaient. N'ayant strictement aucune envie de débattre sur la couleur de l'Amour, sujet assez récurrent depuis qu'elle sortait avec un jeune homme qualifié de "connard sans cœur" par Elise, la petite blonde se lança. Prenant une grande inspiration, elle entama son monologue d'une voix lugubre à demie étouffée :
- Connaissez-vous la légende de l'Agonie ? Les deux jeunes filles hochèrent négativement de la tête. Eh bien... il était une fois, il y a des siècles de cela, un jeune homme nommé Ivan. Dame Nature lui avait donné le plus beau visage au monde, ce qui le rendait désirable auprès de toutes les filles du village. L'une d'elles plus particulièrement, se prénommant Marisa, en était folle amoureuse et ne désirait qu'une seule chose, qu'il la regardât au moins une fois dans sa vie. Car Ivan avait avec ce corps de rêve un défaut : il était également atrocement narcissique. Chaque jour passant, il ne pouvait s'empêcher d'admirer l'œuvre de Dame Nature, et dans un miroir, et dans une flaque d'eau, et sur la boucle de ses chaussures. Il considérait les autres comme des êtres inférieurs et ne daignait même pas leur accorder un regard tant il se trouvait divin. Toutes les filles abandonnèrent bien vite ce jeune homme qui se fichait éperdument d'elles, mais pas Marisa. Doucement, la tristesse vint s'installer dans son pauvre cœur brisé. Elle pleurait tant de cet amour rejeté qu'elle en devint folle. Un soir de pleine Lune, alors qu'Ivan admirait une fois encore son splendide reflet à la surface d'une rivière tranquille, la haine vint remplacer l'amour et elle surgit derrière lui pour l'étrangler et le noyer dans le paisible cours d'eau où il s'admirait juste avant. La rivière emporta avec elle le cours de son seul amour. Se rendant alors compte de l'atrocité qu'elle venait de commettre, Marisa se jeta alors dans l'eau et s'y noya à son tour. Et aujourd'hui encore, lors des soirs de pleine Lune, on peut entendre provenant de la rivière la souffrance du cœur brisé de Marisa, sa tristesse, son agonie...
La fin de sa phrase vint se mélanger avec le vent, et alors que le silence s'était installé dans la clairière, une chouette ulula comme pour les ramener à la réalité, faisant au passage sursauter Alice. Maelyss se mit alors à rire, son rire chassant au passage quelques insectes nocturnes venus là pour profiter de la douce chaleur du foyer incandescent.
- Comme quoi être trop beau est nocif pour la santé, c'est à retenir !
Elle se saisit alors d'une brochette de marshmallows grillés qu'elle mangea avec entrain. Le sucre fondit dans sa bouche et coula légèrement sur le coin de ses lèvres. La jeune fille passa un doigt dessus pour récupérer le précieux liquide et le lécha ensuite. Elle tourna alors son joli minois vers Alice et Elise, pour les inciter à prendre la parole. L'heure était aux histoires de fantômes, bien que Maelyss n'y croyait point. Les fantômes, ça n'existe pas ! Et ça ne me fait ab-so-lu-ment pas peur ! Elle remit machinalement la bretelle de son débardeur sur son épaule tout en coinçant une mèche qui s'était échappée de sa queue de cheval haute derrière son oreille. Elle était vêtue très simplement pour un camping, avec un short, un débardeur et des chaussures en toile, et c'était d'autant plus étonnant que la jeune fille était habituellement assez frileuse. Mais étrangement, elle ne semblait pas souffrir du froid aujourd'hui, et le sweat qu'elle avait amené avec elle en cas de besoin était resté inutilisé dans sa tente, derrière elle. Enfin, du moment que cela pourrait durer, la jeune fille ne s'en plaignait pas. Cela lui permettait de profiter pleinement de cette folle soirée qui s'annonçait... spéciale.
La demoiselle sautillait sur place en voyant son amie s’attelait à faire chauffer au feu de bois les sucreries sur des bâtonnets prévus à cet effet. Aujourd’hui, c’était soirée entre copines ! Garçons interdits ! Élise, Maelyss et Alice avaient décidé de passer un peu de temps ensemble, pour décompresser en forêt. Qu’y avait-il de mieux qu’une nuit à la belle étoile en ce temps si propice à la détente ? La petite bristish avait tout de suite sauté sur l’occasion pour s’initier aux joies du camping. Car qui disait camping disait aventures. Aventures et moustiques.
Une couverture sur ses frêles épaules, les bras tendus pour réchauffer ses petites mains, Alice telle une enfant contemplait d’une admiration muette la puissance des douces flammes qui dansaient au gré de la brise du soir. Une petite luciole vint se poser sur son fin nez ce qui la fit loucher et un doux rire s’échappa de ses fines lèvres tandis qu’elle secouait sa longue chevelure dorée. Celle si tombait délicatement dans le creux de ses reins et sa frange encadrant son joli minois, se laissait bercer par le fin murmure du zéphyr. La jeune anglaise était vêtue simplement d’une courte robe blanche à bretelle et de petites ballerines qu’elle avait abandonnées aux pieds de sa tente, préférant la fraicheur de la verdure qui lui chatouillait les orteils. Dans cette quiétude, la Lune apparaissait parfois dans le ciel de sombre parsemé d’étoiles, laissant ses éclats argentés baigner la clairière d’une douce lueur apaisante. Le silence régnait en maitre. Alors Maelyss se décida à prendre la parole d’une voix sinistre :
- Connaissez-vous la légende de l'Agonie ?
Non, mais j’adore le nom de l’histoire ! pensa joyeusement Alice, qui se blottit dans la couverture dévorant du regard Maelyss.
- Eh bien... il était une fois, il y a des siècles de cela, un jeune homme nommé Ivan. Dame Nature lui avait donné le plus beau visage au monde, ce qui le rendait désirable auprès de toutes les filles du village. L'une d'elles plus particulièrement, se prénommant Marisa, en était folle amoureuse et ne désirait qu'une seule chose, qu'il la regardât au moins une fois dans sa vie. Car Ivan avait avec ce corps de rêve un défaut : il était également atrocement narcissique. Chaque jour passant, il ne pouvait s'empêcher d'admirer l'œuvre de Dame Nature, et dans un miroir, et dans une flaque d'eau, et sur la boucle de ses chaussures. Il considérait les autres comme des êtres inférieurs et ne daignait même pas leur accorder un regard tant il se trouvait divin. Toutes les filles abandonnèrent bien vite ce jeune home qui se fichait éperdument d'elles, mais pas Marisa. Doucement, la tristesse vint s'installer dans son pauvre cœur brisé. Elle pleurait tant de cet amour rejeté qu'elle en devint folle. Un soir de pleine Lune, alors qu'Ivan admirait une fois encore son splendide reflet à la surface d'une rivière tranquille, la haine vint remplacer l'amour et elle surgit derrière lui pour l'étrangler et le noyer dans le paisible cours d'eau où il s'admirait juste avant. La rivière emporta avec elle le cours de son seul amour. Se rendant alors compte de l'atrocité qu'elle venait de commettre, Marisa se jeta alors dans l'eau et s'y noya à son tour. Et aujourd'hui encore, lors des soirs de pleine Lune, on peut entendre provenant de la rivière la souffrance du cœur brisé de Marisa, sa tristesse, son agonie...
Alice avait bu toutes les paroles de son amie sans l’interrompre pour lui poser des questions ou encore réfuter la version contée, comme elle avait la fâcheuse tendance de le faire. Tandis que ses prunelles cobalts étaient toujours accrochées à Maelyss, une chouette jaillit de l’ombre en hululant ce qui la fit sursauter. Elle, qui était assise sur un rondin de bois, tomba en arrière et s’empêtra dans sa couverture de laine.
- Comme quoi être trop beau est nocif pour la santé, c'est à retenir ! riait doucement Maelyss.
- Ton histoire est tirée de faits réels ? demanda naïvement la petite tête blonde qui peinait à se dépêtrer, d’une petite voix étouffée.
Car si c’était le cas, elle voulait entendre la souffrance de Marisa de ses propres oreilles ! Han que c’est palpitant ! La demoiselle se releva en s’époussetant, et jeta sa chevelure en arrière d’un geste très féminin. Elle reprit place sur le rondin de bois et se racla la gorge pour prendre la parole et raconter à son tour une histoire qui fait peur.
- L’histoire que je vais vous conter est beaucoup moins belle que celle de Maelyss, mais elle vous donnera des frissons surement pour le restant de vos jours… commença-t-elle doucement, le regard fixé sur le feu de camps, en se raclant la gorge. « Un jour, une petite fille nommée Marie Hélène alla dans un magasin le jour de son anniversaire pour choisir son cadeau. Son regard enfantin se posa sur une magnifique poupée exposée sur une étagère qui montrait le chiffre 2 avec ses doigts. Émerveillée par la beauté du jouet, elle décida de l'acheter. Avant de partir, le vendeur lui dit : "Tu ne devras JAMAIS quitter ta poupée, que tu sois à l'école, dans ton lit ou à table." Alors, la petite fille ne quittait pas sa poupée, qu'elle soit à l'école, dans son lit ou à table. Or, un soir d’été, elle descendit avec sa poupée dans la cuisine pour boire un verre de lait. Mais en remontant dans sa chambre pour se coucher, elle oublia sa poupée. C'est alors qu'elle entendit une voix chanter doucement :
♪ Marie-Hélène je monte la première marche... ♪ ♪ Marie-Hélène je monte la deuxième marche... ♪ ♪ Marie-Hélène je monte la troisième marche...♪ ♪ Marie-Hélène je monte la quatrième marche...♪ ♪ Marie-Hélène je monte la cinquième marche...♪ ♪ Marie-Hélène je suis dans le couloir... ♪ ♪ Marie-Hélène j'ouvre la porte de ta chambre... ♪ ♪ Marie-Hélène me voilà, près de toi… ♪
A ce moment-là, la poupée poussa un cri et sauta sur la petite fille. » Et pour illustrer l’action, Alice sauta sur Élise en criant. Puis elle reprit d’une voix sombre, ses yeux bleus plongés dans l’obscurité. « Ainsi, elle l’égorgea sans pitié, et retourna au magasin, ses doigts affichant le chiffre 3... »
La jeune anglaise observa ses deux amies et éclata de rire devant leur mine.
- Ce sont deux idiots qui me l’ont raconté un jour pour me faire peur. Et je dois dire que cela a bien fonctionné, admit-elle.
Est-ce utile de préciser que les deux idiots mentionnés étaient Ethan et Gabriel ? Ils l’avaient invité à une soirée jeux vidéo, et le soir même, ils en avaient profité pour lui faire la peur de sa vie. Elle ne s’en était toujours pas remise la pauvre…
Le ciel aux nuances indigo était dégagé en ce début de soirée. Les étoiles brillaient doucement dans la voûte céleste et semblaient éclairer de leurs feux d'argent la ville de Chantilly. On entendait vaguement au loin l'agitation de la fête foraine mais ici c'étaient les animaux de la forêt qui régnaient en maîtres. Le vent soufflait doucement entre les arbres, rafraîchissant l'air ambiant et faisant oublier en partie la chaleur accablante de la journée passée. Toutes les conditions idéales étaient réunies pour un feu de camp à l'abri dans une petite clairière de la forêt. Maelyss était à l'initiative de cette soirée entre copines et Alice avait aussitôt proposé un camping. Ce à quoi, Élise avait rapidement donné son accord, la jeune fille aimant les sorties en pleine nature par dessus tout. De plus c'était l'occasion de discuter entre copines et de renouer des liens quelque peu distendus par le temps.
- Oh oui ! Des marshmallows grillés !
La jeune fille sourit et s'attela à la confection des marshmallows, montrant à Alice dans un premier temps comment placer les brochettes près du feu sans les brûler, puis une fois qu'elle eût compris, lui laissa le loisir de les faire griller tandis qu'elle continuait leur préparation, en piquant deux à trois marshmallows sur chacune des brochettes.
- Connaissez-vous la légende de l'Agonie ?
Élise hocha négativement la tête et attrapa son gilet, posé à l'arrière des rondins de bois disposés juste devant les tentes et le passa par dessus ses épaules avant d'écouter, concentrée, le long récit de Maelyss :
- Eh bien... il était une fois, il y a des siècles de cela, un jeune homme nommé Ivan. Dame Nature lui avait donné le plus beau visage au monde, ce qui le rendait désirable auprès de toutes les filles du village. L'une d'elles plus particulièrement, se prénommant Marisa, en était folle amoureuse et ne désirait qu'une seule chose, qu'il la regardât au moins une fois dans sa vie. Car Ivan avait avec ce corps de rêve un défaut : il était également atrocement narcissique. Chaque jour passant, il ne pouvait s'empêcher d'admirer l'œuvre de Dame Nature, et dans un miroir, et dans une flaque d'eau, et sur la boucle de ses chaussures. Il considérait les autres comme des êtres inférieurs et ne daignait même pas leur accorder un regard tant il se trouvait divin. Toutes les filles abandonnèrent bien vite ce jeune home qui se fichait éperdument d'elles, mais pas Marisa. Doucement, la tristesse vint s'installer dans son pauvre cœur brisé. Elle pleurait tant de cet amour rejeté qu'elle en devint folle. Un soir de pleine Lune, alors qu'Ivan admirait une fois encore son splendide reflet à la surface d'une rivière tranquille, la haine vint remplacer l'amour et elle surgit derrière lui pour l'étrangler et le noyer dans le paisible cours d'eau où il s'admirait juste avant. La rivière emporta avec elle le cours de son seul amour. Se rendant alors compte de l'atrocité qu'elle venait de commettre, Marisa se jeta alors dans l'eau et s'y noya à son tour. Et aujourd'hui encore, lors des soirs de pleine Lune, on peut entendre provenant de la rivière la souffrance du cœur brisé de Marisa, sa tristesse, son agonie...
Les mots restèrent pendant quelques instants suspendus en l'air, la magie du récit semblant opérer sur les trois jeunes filles avant qu'une chouette, du haut de sa branche, ne vienne leur rappeler la réalité en hululant de plus belle. Alice sursauta et s'affala par terre en s'empêtrant dans sa couverture, ce qui fit éclater de rire Maelyss et Élise.
- Comme quoi être trop beau est nocif pour la santé, c'est à retenir ! - Ton histoire est tirée de faits réels ? - Voyons Alice, si cette histoire était fondée, Marisa nous aurait déjà rendu visite ! dit-elle en se moquant gentiment et en lui donnant un petit coup de coude dans la jambe.
La jeune anglaise se releva, sans daigner prendre la main que lui tendait Élise, et finit par se rasseoir sur le rondin de bois, remettant de l'ordre dans sa chevelure lustrée. Élise était curieuse de savoir ce qu'elle allait leur raconter. Elle connaissait l'imagination débordante de son amie ainsi que ses folles aventures au Pays des Merveilles alors elle se demandait bien ce qu'elle allait pouvoir leur sortir de surprenant.
- L’histoire que je vais vous conter est beaucoup moins belle que celle de Maelyss, mais elle vous donnera des frissons sûrement pour le restant de vos jours… . « Un jour, une petite fille nommée Marie Hélène alla dans un magasin le jour de son anniversaire pour choisir son cadeau. Son regard enfantin se posa sur une magnifique poupée exposée sur une étagère qui montrait le chiffre 2 avec ses doigts. Émerveillée par la beauté du jouet, elle décida de l'acheter. Avant de partir, le vendeur lui dit : "Tu ne devras JAMAIS quitter ta poupée, que tu sois à l'école, dans ton lit ou à table." Alors, la petite fille ne quittait pas sa poupée, qu'elle soit à l'école, dans son lit ou à table. Or, un soir d’été, elle descendit avec sa poupée dans la cuisine pour boire un verre de lait. Mais en remontant dans sa chambre pour se coucher, elle oublia sa poupée. C'est alors qu'elle entendit une voix chanter doucement :
♪ Marie-Hélène je monte la première marche... ♪
♪ Marie-Hélène je monte la deuxième marche... ♪
♪ Marie-Hélène je monte la troisième marche...♪
♪ Marie-Hélène je monte la quatrième marche...♪
♪ Marie-Hélène je monte la cinquième marche...♪
♪ Marie-Hélène je suis dans le couloir... ♪
♪ Marie-Hélène j'ouvre la porte de ta chambre... ♪
♪ Marie-Hélène me voilà, près de toi… ♪
A ce moment-là, la poupée poussa un cri et sauta sur la petite fille. Et pour illustrer l’action, Alice sauta sur Élise en criant.
- Aaaah ! Fit-elle en lâchant les brochettes qu'elles tenaient à la main et qui furent dans les secondes qui suivirent, entièrement consumées par le feu.
Alice, contente de son effet, reprit d’une voix sombre son récit, ses yeux bleus plongés dans l’obscurité. Élise lui renvoya un regard faussement assassin, peu ravie de s'être laissée surprendre et éloigna les brochettes du feu au cas où elle recommencerait.
- Ainsi, elle l’égorgea sans pitié, et retourna au magasin, ses doigts affichant le chiffre 3...
Élise resta pendant quelques secondes la bouche ouverte, complètement abasourdie par la tournure qu'avait prise le récit. Elle qui petite, traînait en permanence Miss Ambre avec elle s'était aussitôt identifiée à l'héroïne. Cette histoire même si elle restait qu'une fiction, faisait froid dans le dos et elle voyait qu'elle n'était pas la seule. Maelyss aussi affichait une mine défaite.
- Ce sont deux idiots qui me l’ont raconté un jour pour me faire peur, se justifia Alice. Et je dois dire que cela a bien fonctionné.
- Encore une histoire tout droit sortie de films d'horreur ou bien de jeux vidéos, maugréa-t-elle, mauvaise. Rien ne vaut une vieille légende transmise de génération en génération ! Je ne sais pas si vous la connaissez, peut-être qu'on vous l'a déjà racontée parce qu'elle est quand même assez célèbre... Je veux bien évidemment parler de la Légende de Sleepy Hollow qui est aussi connue en français sous le nom du Cavalier sans Tête ! Ma... ma mère me l'a racontée petite.
Elle eut à cet instant un petit moment d'égarement, plongée dans des souvenirs lointains qui semblaient appartenir à une autre vie, à une autre personne. Son sourire disparut brièvement et elle dut se faire violence pour chasser les souvenirs qui commençaient lentement à envahir sa tête. Elle se secoua légèrement, comme si elle émergeait d'un mauvais rêve et essayant de déplisser sa jupe, décroisa les jambes pour se mettre à l'aise et entama son récit :
- Il était une fois, un jeune homme du nom d'Ichabod Crane qui souhaitait devenir professeur. Originaire du Connecticut, un Etat au nord des Etats Unis, il partit un jour en voyage et se rendit dans le val dormant « Sleepy Hollow » dans la petite bourgade de Greenburgh, surnommée Tarrytown à cause de la mauvaise habitude qu'avaient les habitants à traîner dans les tavernes. Cette région était connue pour ces nombreuses légendes à propos de sorcières, d'esprits et de fantômes qui peupleraient soit disant la région. Une des légendes les plus connues était celle du Cavalier sans Tête qui raconte l'histoire d'un soldat, qui lors d'une guerre particulièrement sanglante, perdit sa tête à cause d'un boulet de canon. Il mourut bel et bien évidemment sur le coup, et ne reçut pas par la suite, de funérailles décentes car il combattait du côté des britanniques – c'est honteux ! -. Devenu fantôme, il commença à errer sur le lieu de sa mort à la recherche de sa tête perdue. Mais, furieux de ne plus retrouver sa tête, il prendrait, selon les dires des habitants, la tête de quiconque se trouverait sur son chemin !
Elle marqua une pause, ménageant le suspense.
Pour en revenir à notre héros, Ichabod Crane était très superstitieux et croyait dur comme fer à cette légende raconté par son rival. Car oui, Ichabod avait un rival du nom de Brom Van Brunt surnommé Brom Bones pour une raison... que j'ai complètement oublié ! En tout cas, c'était un rival terrible car les deux jeunes hommes convoitaient la même femme, la belle et magnifique Katrine Van Tassel, fille d'un riche fermier des environs...
La jeune fille s'arrêta et se retourna brusquement vers la lisière de la forêt, qui était quasiment plongée dans l'obscurité.
- Vous avez entendu ? Il y a quelque chose qui rôde par ici... Restez-là, ne bougez pas, je vais voir ce que c'est.
Elle se leva, attrapa la lampe dynamo qui traînait dans l'une des tentes, et gagna lentement l'orée du bois, s'engouffrant à chaque pas un peu plus dans l'obscurité. Elle espérait seulement ne pas retomber sur la cinglée de l'autre fois ou sinon elle ne parierait pas longtemps sur leurs chances de passer une soirée tranquille entre amies. Si seulement elle savait ce qui l'attendait...
Messages : 1953 Arme de prédilection : Katana / Arts martiaux Arme non maitrisée : Armes à feu / Armes lourdes / Arc
- Mais t’inquièèète mec, ça va te donner un style trop effrayant, vas-y enfile-la ! Son regard taquin le tailla de haut en bas. Puis t’as le corps de fillette fragile qui va avec !
La robe blanche de petite fille que le jeune brun avait empruntée à sa nouvelle coloc, Emilie Rose, atterrit droit sur sa tronche de connard. Il éclata de rire devant la mine qu’affichait désormais Gabriel. Oui bon ça se faisait pas et… Minute. Vous devez pas trop comprendre c’qui s’passe nan ? Surtout quand on voyait les deux jeunes hommes en calbutes entrain de se jeter une robe de fille dans la gueule. Dans votre tête ça doit être genre "OHMYGAD ! HARD GAY IN ACTION" mais j’vous rassure les deux bruns n’avaient en aucun cas changé de bord. So, des explications s’imposaient… En fait aujourd’hui Maelyss avait décidé de partir camper avec Alice et son autre bouffonne de copine Elise. Sauf qu’elle avait prévenue Ethan seulement 10 minutes avant de partir en mode grave pressée « J’serais pas là ce soir, camping entre blondes ! Bye mon amour ». Le jeune brun avait tout de suite fait le lien avec Alice qui elle l’avait prévenue y’a deux semaines – on s’demande c’est qui sa petite amie dans l’histoire sérieux – qu’elle dormirait en pleine nature la veille d’Halloween. Comprenez bien que ça le dérangeait cette histoire ! Lui il avait prévue des trucs avec sa go, ciné toussa toussa, du coup il s’est retrouvé tout seul, comme un con dans l’appart. Le pire dans l’histoire, c’est qu’il pouvait même plus allez au NC s’détendre. Pourquoi ? Parce que Maelyss lui avait interdit d’y aller sans elle "- Quoi ?! Waaah on voit la confiance, merci ça fait plaiz. - C’est pas en toi que j’ai pas confiance, mais aux trainées qui vont te sauter dessus." Tu parles… Résultat, il galérait devant une émission pétée sur les fêtes commerciales comme un vieux sac. HEUREUSEMENT, y’avait Gab. Vous vous ennuyez à mourir chez vous ? Vous avez l’impression que vous allez décéder comme un vieux pruneau si vous ne faites rien ? Eh bien nous avons LA solution ! Adopter un Gabriel. Pratique, facile à enrôler dans vos conneries, bon pote pour délirer, il comblera vos moments de solitudes avec sa connerie innée. Ethan l’avait donc invité à venir chez lui pour une fois. Début de soirée entre potes, fanta, schoko-bon, burger cheese, ils venaient de terminer un chapitre sur Uncharted.
- M’ennuuuie, avait-il gémit en enfonçant sa tête brune dans un oreiller. Putain Gab faut qu’on bouge sinon je vais clamser sérieux…
Gabriel savait qu’il avait à faire à un cas d’urgence. Quand Ethan s’ennuyait fallait absolument réagir sinon il risquait de faire des conneries. De grosses conneries. Alors, mettant en marchant son esprit tordu, il lui avait proposé un truc de fou. Un truc de vicieux. Le genre de truc qui convenait parfaitement à Ethan. Flanquer une frousse aux filles, et accessoirement s’incruster dans leurs tentes. La plan était simple : leur faire peur en se déguisant, se planquer, se changer, arriver en mode "Oh salut les filles ! Vous aussi vous faites des balades en forêt ? Quelle coïncidence ! Et dire que nous aussi on se promenait ici SANS ARRIÈRES PENSÉE COMPLÉTEMENT PAR HASARD etou etou. Bon ben on a qu’à passer la soirée ensemble ça vous dit ?" et vu qu’elles auront été traumatisées juste avant par leurs conneries bah elles accepteront forcement qu’ils se joignent à elles ! Z’avez vu le plan de crétins fifou ? Alors, combinant leurs esprits de psychopathes dignes du créateur de The Evil Within, ils étaient entrain de s’équiper comme il se devait. Colorant alimentaire, matériel de survie – bah ouais ils allaient en forêt mine de rien -, chips au paprika, armes, tout était prêt. Sauf eux. Ils savaient pas en quoi se déguiser. Ethan avait proposé de se déguiser en petite fille pour rire, d’où la robe de fillette sur sa tronche. Voilà vous savez tout. Maintenant reprenons le cours de l'histoire voulez vous.
- Bon Slender ou Hannibal ? proposa-t-il en tenant dans chaque main les costumes respectifs.
Ethan étant Ethan, sans que Gabriel ait eu le temps de choisir, il lui balança le costume le moins classe et garda celui de Slender. Le jeune homme enfila le tout et garda le bas blanc - qu’il devait enfiler sur sa tête pour respecter à la lettre le cosplay de l’homme sans visage, dans sa main- . Le seul hic c’était la cravate rouge. Il savait pas la mettre. Putain comment elles font Maelyss et Tora pour nouer ce truc bordeeel ? Argh ça s’enlève. Soupir. Hors de question que j’demande à Gab, pis t’façon il est surement aussi nul que moi. Ethan essaya de la faire tenir en faisant plein de nœud et par je ne sais quel miracle, ça a fonctionné. Like a boss ou pas ah ah ? Les deux bruns sortirent de l’appart et prirent la route de la forêt. Finalement j'me demande si c’est une bonne idée c’qu’on va faire. J’veux dire, Alice et Maelyss étaient encore fragiles et leur faire peur avait ses risques. La dernière fois, ils avaient décidé de faire chier Alice en lui racontant une histoire style chair de poule qui faisait ravage en colo, et elle n'avait toujours pas digéré la pauvre... Ethan aperçut un truc dans une benne à ordure pas loin qui lui rappela justement l'histoire qu'il lui avait raconté.
- Attends vieux, j’crois avoir trouvé un truc qui pourrait nous servir…
Une vieille poupée dégueulasse et bien glauque. Œil manquant, pas de cheveux, du stylo partout, couleur fades, putain c’est Annabelle le retour ou quoi ? Ethan sourit puis s’en saisit et la lança à son pote. Avec ça, elles vont mou-rir. Ils reprirent la route et arrivèrent enfin devant la grande forêt de Chantilly. Chouette huhulant, vapeur de brume au ras du sol, crissement de cordeau, cris du vent, l’ambiance morbide so perfect. A croire que la forêt était vivante. Pas du tout effrayé, Ethan passa le premier et ouvrit la route en prenant des raccourcis. Des raccourcis pas si raccourcis vu que ça faisait maintenant une demie heure qu’ils tournaient en rond. Gabriel commençait à se demander si Ethan savait où ils allaient comme ça.
- Bien sur que je sais ou on va ! Allez suis moi !
Ethan c'est celui qui arrive à te faire croire qu'il te guide alors que c'est le plus paumé. On n’est pas déjà passé par ici ? Regard circulaire. Eh merde j’crois qu’on est perdu. Il s’arrêta. Le brun qui le suivait de près derrière se cogna contre son dos. Ethan n’y fit pas attention. Son regard sombre était resté bloqué sur leurs traces de pas dans la terre. Et là c’était la panique dans sa tête. Putain de merde j’aurais dû prendre un GPS ou un mec qui s’y connaissait un peu en orientation ! Parce que oui fallait pas compter sur Gabriel pour les guider. Ce mec était h24 duper. Tu le mettais seul dans sa maison, il serait capable de s’perdre dans sa salle de bain. /PAN/Bon pas de panique Ethan, on va trouver un truc, on va trouver un truc… Le cri strident d’une femme se fit entendre. Par réflexe, les deux hommes hurlèrent à leur tour et se serrèrent l’un contre l’autre. Pas qu’ils avaient peur mais quand quelqu’un crier, tu te mettais à crier avec lui. Mécanisme corporel humain, première partie. Réalisant ce hug improvisé, ils s’éloignèrent rapidement en se poussant l’un de l’autre avec un « yeeerk » qui accompagné le tout. Ethan secoua la tête.
- Tu crois que c’est l’une de nos blondes qui vient de hurler ? Après tout, les chances sont grandes pour que ce soit elles nan ?
Ouais il se rassurait. Ainsi, ils essayèrent d’aller vers la provenance du cri, et s’engouffrèrent un peu plus dans la forêt. Une lumière. Un feu de camp. Bingo. Sourire victorieux sur leurs visages taquins, les deux garçons se checkèrent puis s’approchèrent un peu plus. Les trois filles étaient là. La phase un pouvait commencer… Green se saisit de la poupée qu’ils avaient trouvée et grimpa discrètement à un arbre, laissant Gabriel s’occupait de la réserve d’eau des meufs pour y foutre du colorant rouge. Le jeune homme plaça la poupée entre les branches et tacha de la mettre en évidence pour que les filles d’en bas puissent la voir lorsqu’elles lèveront la tête. Belle vision nan ? Il voulut redescendre en douceur mais un cordeau surgit des feuillages et le surprenant, Ethan tomba la tête la première dans les buissons en dessous. Aaaargh. Discrétion zéro. Le jeune brun se releva en vitesse, et s’éloigna du campement. Quelqu’un arrivait. Un halo lumineux traversait les feuillages. Ethan se planqua derrière un tronc d’arbre. Vu les pas peu sûr, il ne s’agissait pas de Gab. Un sourire s’étira sur ses lèvres. C’est parfait dans ce cas. Il enfila le bas blanc sur sa tête et réajusta son costume. Ethan sortit de sa planque pour se mettre en évidence devant la jeune fille. C’était Elise. Il inclina légèrement la tête comme un psychopathe. La vue de cette silhouette fantomatique tétanisa la jeune blonde. Un hurlement perçant. Elle lâcha sa dynamo et courut en direction du campement. Ethan ne prit pas la peine de la poursuivre car elle avait déjà rejoint les deux autres et récupéra la lampe. A ton tour Gab.
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- La ferme, ton corps est plus fragile que l'mien ! Ethan essayait de m'habiller en petite fille. Sérieux quoi, j'ai jamais demandé ça ! J'vais pas mettre des robes de gamines. Même si tu m'files genre 50 euros après. Voire plus.
Puis, je renvoyais la robe qu'Ethan m'avait filé dans sa tronche. Jamais je ferais ça ! Sauf en étant bourré à la limite... Nan. Jamais. Même en étant torché, je ne ferais pas ça. Ca laisserait un certain doute sur mon orientation sexuelle ! Mais bon, vous devez vous demander ce qu'on fout là. Non, on est pas devenus gays comme des pinsons, et ça n'arrivera pas. Surtout qu'on était en calbut et qu'on se jetait des robes de fillette à la gueule... THIS IS HOMOGAYSEX. Mais, nous ne le sommes pas, encore une fois. A vrai dire, il y a juste eu pas mal de trucs qui se sont passés. Je vais donc vous les raconter. Je ne sais pas qui ce "vous" désigne d'ailleurs... Oh mon dieu j'deviens schizo.
Donc. Il était une fois, il y a fort longtemps... Wait, c'est pas ça. Ahem. C'était il y a environ deux semaines, j'avais reçu un message d'Alice, disant qu'elle allait camper avec Maelyss et une certaine Elise, que je connaissait pas mais dont j'avait vaguement entendu parler. Elles allaient dormir dans un bois la veille d'Halloween. Chanceuses, elles allaient avoir l'occasion de défoncer du zombie, squelette ou autre chose venant d'outre tombe. Comment ça on trouve pas de ça en forêt ? Et merde... Bon, que j'arrête mes conneries. Je disais donc, elle m'avait prévenue de ça. Ça ne m'ennuyait pas, au contraire j'étais content pour elle. Passer une soirée entre amis était l'une des meilleures choses à mon point de vue. Pourquoi croyez vous que j'invite souvent des gens chez moi ? Parce que j'ai la flemme de sortir, simplement. J'avais beau avoir confiance et être content... Je m'inquiétais quand même pour elle. Et si quelqu'un la draguait sur la route ? Ou si quelqu'un essayait de faire des trucs ? Et bien je retrouverais la personne et je lui défoncerais la tronche, tout simplement. Et je pense que si ça arriverait à Maelyss, Ethan ferait pareil. C'est pas pour rien qu'on s'entend bien ! On pense limite pareil... En parlant d'Ethan, il m'avait invité chez lui, parce qu'il se faisait chier. Je me faisais chier aussi. On avait commencé à passer la soirée en terminant Uncharted avec la bouffe et les boissons qui allaient avec. En gros, pas mal de trucs. Une soirée geekage parfaitement normale quoi. Mais, mon pote semblait s'emmerder, et j'avoue que moi aussi. Fallait qu'on trouve un truc a faire.
- M'ennuie aussi... Soudain, un éclair de génie vint me frapper. Ma connerie a encore marché... J'AI UNE PUTAIN DE BONNE IDEE. Viens on s'déguise en trucs flippants et on va faire flipper les meufs en forêt ? Après, on s'casse derrière les buissons pour se changer et on arrive vers elle en mode "Oh, les filles ! On s'baladait ici ! Vous aussi ! COMME DE PAR HASARD ! Maintenant qu'on est là, passons une soirée ensemble ! Et faites gaffe aux créatures de la forêt..." En mode totalement naturel genre on a rien fait ! Et comme nos conneries les auront fait bien flipper, elles seront totalement d'accord pour qu'on vienne et qu'on fasse nos hommes virils et musculeux.
Il était d'accord. Ce soir, c'est soirée horreur. Sans film. Seulement IRL. On avait trouvés pas mal de trucs en combinant nos idées tordues de tocards. Du genre foutre du colorant rouge dans l'eau pour qu'elle devienne sang, on avait aussi pris des armes et de quoi survivre. On était pas des bérets verts nous ! On pouvait pas survivre en forêt avec un canif' et un arc. On avait pris pas mal de trucs à bouffer et à boire. Surtout à bouffer. Bon, dernière étape, trouver un déguisement. Parce que si on nous voyait, on nous reconnaîtrait direct, et le plan serait foiré, et je me considérerais comme un grooos con jusqu'à la fin de mes jours. Tenant deux costumes, Ethan me laissait le choix entre Slender et Hannibal. Finalement non, il m'avait direct balancé le costume d'Hannibal et enfila le costume de Slender. J'préférais ressembler à un taré psychotique sorti de l'asile que à un coton-tige avec des tentacules franchement. Ce qu'on avait fait, c'était le minimum. Ce soir, on allait faire crier d'la dame ! De peur bien sur... Maelyss et Alice étaient assez faciles à faire flipper. Rien que le fait de jouer à un bon jeu genre The Grudge ou même à un Slender suffisait. Par contre, pour Elise... J'en savais que d'alle.
Une fois dehors, Ethan avait remarqué un truc dans une poubelle, qui avait l'air intéressant. Ouais, une poupée totalement destroy totalement déguelasse et bien flippante... Bonne idée ! Il me la lança et je la rangea dans mon sac, avec un sourire carnassier. On allait avoir des morts sur la conscience à cause de crises cardiaques, c'est moi qui vous l'dit. On reprit la route et après bien avoir marché comme des fumiers, on était arrivés à la grande forêt de Chantilly, qui était pas mal glauque ce soir... C'était un complot contre elles ! Même la nature était avec nous. Ethan passa devant et je le suivis, pour prendre ses "raccourcis" qui nous faisaient tourner en rond... Aussi paumé que moi celui-là ! Tu nous fous dans un bois on en sort plus.
- Euh... Tu sais ou on va là ? On à l'air de deux gros paumés qui cherchent leur route.
Il savait ou il allait. Bon, on avait plus qu'à piffer en espérant tomber sur le bon chemin avec un gros coup de chance. Bref, je suivis encore Ethan, assez méfiant. Puis, il s'arrêta, et n'y ayant pas fait gaffe, je lui rentrais dedans. Je vis nos traces de pas par terre... OH MON DIEU J'AVAIS RAISON. ON EST PAUMES. Les cons ! Fallait prendre une carte, un GPS, ou quelque chose pour se repérer. Ou fallait qu'on mène notre mission à bien... D'un coup, un cri strident féminin se fit entendre. MISERICORDE, QUELQU'UN VENAIT DE SE FAIRE TUER. On se mit à gueuler comme des cons et on se mit à se serrer dans nos bras. On flippait pas nan, mais c'était un réflexe. Quand quelqu'un crie, on fait pareil. Réalisant qu'on était en train de se faire un hug, on s'était éloignés l'un de l'autre, avec un "Yeeeeeerk." comme seul bruit de fond. Ethan se secouait la tête et je me donnais une claque mentale.
- Ouais, je suis sûr que c'est l'une d'elles. J'pense pas qu'il y ait d'autres gens à part nous ici...
On essayait d'aller vers là d'ou venait le cri et... Y'avait un camp. On était arrivés. Souriant de victoire, on s'avançait un peu plus. Les trois filles étaient présentes... Que la soirée commence ! Ethan se saisit de la poupée et grimpa discrètement sur un arbre avant de l'y placer pile au dessus-de leur tête. Histoire d'avoir une belle vision d'horreur en levant la tête... Héhé. On était des belles raclures quand même. Mais c'était amusant. Mais, Ethan se vautra la gueule par terre en descendant. Durant ce temps, j'en avais profité pour contourner le campement et passer par derrière, pendant que quelqu'un se dirigeait vers le lieu ou mon pote était tombé. Les deux autres étaient dans le camp... Parfait. Un hurlement perçant se fit entendre. Ethan avait réussi son coup. C'était à moi de jouer... Une fois derrière, je m'approchais lentement de la réserve d'eau, avant d'y verser beaucoup de colorant rouge. L'eau avait pris une teinte écarlate, comme le sang. Discrètement, je me retirais, avant de reculer et de sortir un enregistreur, que je mis en marche. Un bruit monstrueux en sortit, comme des grognements et des murmures... Je me dépêchais de cacher l'objet dans un endroit ou on ne pourrait pas le trouver avant de partir vite, mais discrètement. Fallait qu'on réussisse à les tétaniser de peur... Héhé.
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feat Alice L. - Elise B. - Ethan C. - Gabriel V. - Maelyss H.
- C'est une légende locale, la jeune fille sourit doucement. Mais il y a bien une vieille tombe en amont de la rivière, on pourra aller la voir après si tu veux.
Maelyss connaissait bien la curiosité maladive d'Alice ; son amie ne parviendrait à dormir sans avoir auparavant jeté un coup d'oeil à ladite pierre tombale. Celle-ci était d'apparence quelque peu banale, un vieux morceau de granit rose grossièrement taillé à la pioche. Le temps avait effacé depuis longtemps les inscriptions qui y avaient été faites. A cette époque de l'année, des chrysanthèmes fleurissaient naïvement au pied de la tombe, représentant l'éternité du repos du paisible défunt. La petite blonde pensait aller voir la rivière le soir-même, avant d'aller dormir. Cela les ferait marcher et cela serait une occasion supplémentaire pour leur faire peur.
La soirée suivait librement son cours. Vinrent les histoires d'Alice et Elise qui firent maintes fois frissonner la jeune fille, bien qu'elle n'eût point froid. C'était agréable que de se sentir entouré de personnes chères ! Cela lui réchauffait le coeur aussi sûrement que les flammes dorées s'échappant du foyer où grillaient doucement les marshmallows. Un instant, Maelyss vint se demander ce que devait faire Ethan. Son cher et tendre était certainement encore occupé à faire des bêtises sans nom en compagnie de son acolyte favori, Gabriel Valtier. Gabriel était un garçon adorable, mais un peu soumis sur les bords et se laissant facilement entrainer dans les plans tordus qu'échafaudait Ethan. La jeune fille se crispa légèrement. J'aurais peut-être dû lui dire au moins la veille que je restais pas ce soir... Bien malheureusement, Maelyss était assez tête-en-l'air. Ainsi avait-elle prévenu le jeune homme de sa soirée camping seulement trois minutes et huit secondes avant de partir. Le regard dans ses yeux avait alors changé, tristement blasé. Elle avait ensuite passé ses mains dans son cou et dans une douce étreinte lui avait promis de rester avec lui le lendemain, puis était partie en courant car déjà en retard. Y repenser lui fit de la peine. Elle se demanda un instant si elle ne pouvait pas l'appeler pour au moins tenter d'adoucir l'amertume d'une soirée ratée, avant de se rappeler que son portable était resté chez Ethan.
Pendant qu'Elise racontait son histoire, une légende connue nommée "Sleepy Hollow", un bruit curieux se fit entendre dans les sous-bois. Maelyss sursauta en se pinçant fortement les cuisses pour ne pas crier ; la jeune fille était de nature peureuse. S'armant courageusement d'une dynamo, son amie commença à se diriger vers la source du bruit, s'engouffrant derrière les sombres branchages dont les ombres formaient de muets squelettes sous la faible lueur de Dame Lune. Une minute passa, puis deux. Un hurlement strident se fit entendre. Elise revenait en courant, sans sa lampe et totalement terrifiée. La petite blonde se redressa vivement, reculant pour mettre le plus de distance possible entre elle et ce mystérieux prédateur. Elle leva alors les yeux vers le ciel. Et cria.
- C'EST LA POUPÉE DE MARIE-HÉLÈNE !! s'écria-t-elle horrifiée par cette vision cauchemardesque que lui procurait la poupée prisonnière des branchages d'un chêne tristement mort
Elle recula, trébucha. Tomba en criant. Le nez dans la poussière, sa gorge était sèche. Ses cris avaient eu raison de son souffle, maintenant saccadé. Pouls irrégulier. Elle aperçut la réserve d'eau, se releva. S'en approcha, trébucha encore. Son visage était livide, ses gestes saccadés. Elle prit une gourde, la porta à ses lèvres. Sa main trembla, le précieux liquide coula le long de son cou et vint former une tache écarlate au milieu du ventre. Elle s'en aperçut, trembla. La gourde chut au sol comme les dés sur un plateau de mort. Les feuilles mortes absorbèrent le bruit du choc. La jeune fille tremblait. Elle releva la tête. L'aperçut. Se faufilant sans bruit derrière les tentes. Cauchemar. Elle voulut pleurer, n'y parvint pas. Elle voulut respirer, n'y parvint pas. Malaise. Son corps s'effondra comme un château de cartes. Le visage blanc parsemé de vilaines taches rouges dont l'origine semblait-être son coeur, elle ressemblait à un cadavre. Peut-être était-elle morte, après tout.
- C'est une légende locale.Mais il y a bien une vieille tombe en amont de la rivière, on pourra aller la voir après si tu veux. lui expliqua Maelyss.
- Oh ouiiiii ! S’exclama-t-elle en sautant de joie.
L’anglaise aimait tout particulièrement les histoires réelles, le plus souvent romantiques, légèrement mystérieuses ; elle trouvait cela captivant, encore plus quand on savait que la tombe de la défunte était près d’ici. Elle imaginait déjà la fameuse pierre tombale recluse au fin fond des bois sombres… éclairée par la faible lueur de l’astre lunaire… recouverte de sang et de chair, bwahahaha ! Oulah elle devrait penser à arrêter de jouer avec Ethan et Gabriel le soir, toutes ces histoires d’horreurs et d’épouvantes lui montaient décidemment à la tête. Mais il faut dire que les deux bruns avaient une immense influence (pas néfaste mais très… masculine) sur la jolie blonde, elle ne pouvait point s’empêcher de s’intéresser à leurs passions peu raffinées… Elise se mit donc à conter son histoire à son tour, la légendaire légende (redonnant) de Sleepy Hollow ! Alice leva ses prunelles au ciel, ne sachant plus combien de fois on lui avait raconté cette histoire, un peu plus et elle sera capable de vous la réciter à l’envers ! La petite blonde se souvenait des soirées qu’elle passait en compagnie d’Elise, sous des couettes armées toutes les deux d’une lampe torche, dans le jardin à se raconter ce genre de légendes transmises de génération en génération oralement ! Elle les adorait toutes les unes que les autres, car elles possédaient ce côté à la fois authentique et passionnant, qui captivait aisément l’esprit divaguant de la jeune anglaise. Mais alors que le récit commençait à atteindre le moment effrayant, les trois jeunes filles tournèrent leurs têtes (dans une belle synchronisation !) vers la source d’un impact sourd et effrayant, suivit de craquements étranges. La benjamine du groupe, Alice, interrogea ses deux amies du regard laissant trainait dans ses yeux une lueur épouvantée. De quoi pouvait-il bien s’agir ? D’un animal des sous-bois ? Du hurlement du vent ? Ou… d’une créature sortit des limbes de l’enfer ? Qui sait… La plus courageuse des trois, Elise, ne laissa pas cette situation inquiétante les troublait plus longtemps, elle décida donc de s’emparer d’une lampe torche et de s’éloigner du campement en s’enfonçant dans la masse sombre naturelle. Alice retenait son souffle. Pas un bruit. C’est à ce moment précis qu’elle aurait aimait avoir Gabriel près d’elle… Il l’aurait certainement rassurée… puis il aurait sorti Excalibur dans un élan de courage chevaleresque pour aller tuer le monstre se cachant dans les feuillages !! Imagination débordante… Soudain, Elise surgit du feuillage en hurlant, sa voix aigüe perçant de toute part le silence mort de la nuit telle une lame fraichement aiguisée. Alice cria à son tour, d’une voix encore plus stridente, et tomba sur ses fesses. Boum !
- C'EST LA POUPÉE DE MARIE-HÉLÈNE !! s'écria Maelyss plongée dans un peur totale
- Où ça !? Où ça !? cria Alice tournant sa tête de tous les côtés, cherchant désespérément ladite poupée
Les trois jeunes blondes hurlaient à s’époumoner sans trop savoir pourquoi, mais celle qui semblait le plus effrayée était Maelyss… Pale comme le spectre de la mort, elle semblait paniquée, prise d’une crise effrayante, elle s’effondra. Alice (qui n’avait toujours pas trouvé la poupée) accourut et passa sa main sur l’une des frêles épaules de son amie :
- Oh goosh, Maelyss, que t’arrive-t-il !? Eliiise, Maelyss ne va pas bien du tout ! S'écria la demoiselle presque en larmes.
Alice ravala ses larmes qui ne feraient qu'empirer la situation, puis ses yeux baignaient de larmes se posère sur la bouteille que venait de lacher son amie, et qui laissait échapper de son goulot un étrange liquide écarlate... Sans faire attention aux conséquences possibles comme à son habitude, elle se saisit de la gourde et la porta à sa bouche pour gouter cette fameuse liqueur. Gourmandise ou Inconscience. Il s'agissait simplement d'eau accompagné d'un arrière goût d'additifs alimentaires périmés. Elle lacha la bouteille, apercevant une ombre tapis dans l'obscurité qui s'éloignait telle un esprit frappeur, puis elle entendit d'étranges murmures dans une langue obscure. Son sang ne fit qu'un tour, elle laissa Maelyss a la charge d'Elise et se précipita dans la tente de cette dernière qui se trouvait à proximité. Elle y ressortit avec l'inséparable fusil de la demoiselle aux cheveux bouclés. Une pensée pour Gabriel l'encouragea à continuer, alors elle chargea le fusil non sans trembler de tous ses membres, et tira en pointant le ciel noir afin de faire fuire le potentiel danger. La détonation réveilla les bêtes noctures qui s'enfuyèrent a toute vitesse, effrayées comme en période de chasse, et le recul fit tomber la blondinette en arrière. Elle ferma les yeux et tira encore une fois a l'aveuglette, mais cette fois ci en pointant l'arme à feu vers la source du bruit de tout à l'heure. Plus un bruit. Le coeur battant tel une machine déréglée, Alice souffla en déposant le fusil près d'elle, puis se releva tant bien que mal, ses jambes sur le point de craquer comme si on tentait de les faucher. Courage.
- Qui que vous soyez esprits du Mal, Alice Liddel n'a pas peur de vous !! S'exclama-t-elle en s'égosillant la voix, menteuse. Je vous somme de retourner d'où vous venez !!
Sinon je pleure et innonde cette forêt de mes larmes...
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Chka chka SLAM SHADY Mon nom est Green et j'aime le rose pute ( ◕ ◡ ◕ ) /PAN/ Rien à avoir, mais vouala je poste parce que (BOUCLETTE TU TE TOUCHES SRX /PAAAN/) ce rp date vraiment et vous me connaissez moi et ma patience de princesse blblbl (pis y'a pas que moi qui veut le finir ;; )
Deux coups de feu. Le premier était tiré en l’air. Non dangereux. Le second quant à lui fit beaucoup plus de ravage. La balle fusa vers le brun qui était tapie dans les feuillages. Obscurité. Conséquence : l’esquive du jeune homme fut trop lente. Il ne vit pas le morceau de métal qui voulait se loger dans son cœur. Par chance, la balle le frôla simplement son bras mais l’entailla profondément. Green tomba au sol. Il porta brusquement sa main à son bras, tentant désespérément de stopper l’hémorragie. Shit… shit… shit... Ca le brulait. Il coinça un bâton entre ses dents et le serra fort pour éviter de hurler. Fallait qu’il écoule la douleur, sérieux. Cette brulure... Limite j’entends mon bras hurler de douleur. J’suis bien vivant. PUTAIN DE MERDE, J’AI VU MA VIE DÉFILER DEVANT MES YEUX (un super film au passage, facilement nommé aux oscars).
- Argh… Putain…
Trousse de secours. Il lui fallait une trousse de secours. No panic guys, il avait tout prévu. Il s’activa à chercher dans son sac ladite trousse. Sauf que pas de bol ; c’était Gab qui l’avait dans son sac. PUTAAAAIN. POURQUOI C’EST MOI QUI ME TAPE LES CHIPS AU PAPRIKA ? C’EST PAS CA QUI VA ME SAUVER BORDEL… Il rampa jusque derrière un arbre pour s’y planquer. Faut que j’appelle Gab et lui dire que ça part en couille là. Faut qu’on rentre j’vais pas tenir. Les mains en sang, il sortit son tel – et vas-y que j’nique mon phone putain - et appela le brun. Réponds… réponds… « Vous êtes bien sur la messagerie du 06****** - Eh ouais je mets des étoiles parce que moi je ne livre pas le num de mon pote comme ça /PAN/ -. Veuillez laisser un message après le bip. TAMER. CA TE DIRAIT DE DÉCROCHER TON TEL UN JOUR ? Ah. Ca y est. Il daignait lui répondre.
- Mec on s’replie, y ’a des fuckin’ complications…Respire…Nan nan t’inquiète… Quoi ? Comment ça Maelyss va pas bien ?!
Il lui raccroche au nez – ouais z’avez vu cette politesse de roi - et se précipite vers le campement, enlève sa chemise pleine de sang. Fuckgklfgtpbxwx. La blonde était entrain de clamser en direct. Les autres blondes regardèrent Ethan avec des yeux ronds. Quoi ? Vous avez jamais vu un gars torse nu tout pale au bord de l'effondrement en pleine nuit dans la foret ? Ne répondez pas. Faible sourire pour la belle Alice, et un doigt pour Élise. Quoi ? Ils s’aimaient pas ils ne s’aimaient pas ! Puis il était sur que c’était elle qui avait tiré. Regardez y’a son fusil. Bref pas le temps de perdre du temps avec elle. Après avoir bandé son bras avec un bout de sa chemise, le brun prit Maelyss dans ses bras et la calma. Elle faisait juste une crise d’angoisse.
- Hey je suis là… Ca va aller… ça va aller… Chuut… Tout va bien… Tu trembles comme un Milk-shake...
Humour. De douces caresses sur la chevelure blonde de sa copine, il la berçait doucement. Ethan il savait s’y faire now. Puis y’avait que lui qui réussissait à la rassurer. La jeune fille reconnut le parfum de son homme, et se blottit encore plus dans ses bras. Ses membres arrêtèrent de trembler. Elle allait pas tarder à se reprendre. Et se demander qu’est-ce qu’il foutait là lui et sa gueule de survivant. Elle ne remarqua pas qu’il était blessé sinon elle éviterait de se presser autant à lui. Serre les dents Ethan, serre les dents. De toute façon c’est ta faute si t’en es là.
- Aller viens… on rentre…
Il place une main à l'arrière des jambes de la jeune fille, l’autre sur son dos, puis la soulève pour la porter like a princess. EH OUAIS MAGGLE IL EST BLESSE MAIS IL LA PORTE QUAND MÊME PARCE QUE C’EST UN PUTAIN DE GENTLEMAN. Un gentleman qui a écouté l’autre idiot. Non mais l’idée paraissait teeellement cool aussi ! Faire peur aux filles histoire de se taper une barre pas de se prendre une balle. Sérieux elles sont trop piquées pour s’amuser. Il voit Gabriel débarquer aussi et se diriger vers Alice. Bah ouuuui forcément.
- Alice si tu pouvais rassembler les affaires de Maelyss et les déposer chez moi quand t’auras le temps ça serait cool.
Alice c’était une pote, on pouvait compter sur elle. Il fit un signe à Gabriel de la tête pour le saluer avec un regard qui voulait dire « NOTRE PLAN A ÉTÉ UN FIASCO MON GARS ». Enfin bon, je vais pas me plaindre, j’ai été consentant, comme à chaque fois qu’on a une idée lumineuse pouvant potentiellement nous attirer de gros ennuis. Bref il lui accorda pas plus d’importance que ça. T’façon ils allaient se revoir tout à l’heure donc bon. PIS IL SOUFFRAIT LA. Fallait qu’il se soigne vite. Green prit le sentier qui menait à la ville, la petite blonde dans ses bras qui somnolait. J’ai été con pour le coup blblb.
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