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 Matthew's Sad Story ~

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Anonymous
Invité
Sam 15 Nov - 22:26















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




Introduction


And now... here we are.
So then, let me tell you a sad, sad story...
Cette triste histoire, que vous allez découvrir maintenant, si vous voulez bien continuer à la lire, n'est pas une histoire comme les autres. Regorgeant de malheurs, de tristesses et de désespoirs, c'est l'histoire d'une vie. Le long chapitre introductif d'une existence pleine de malheurs.
Ah, vous me direz, ma vie est loin d'être terminée. Du moins, je l'espère. Cependant, cette sad story mériterait d'être racontée, rien que pour montrer comment une vie peut devenir aussi malheureuse que la mienne. Ô, tristesse, damnation ! Mais que s'est-il donc passé, pour que je sois dans une humeur aussi mélancolique ? Est-ce à cause de l'obscurité de la nuit, qui s'est abattue sur la ville quelques heures plutôt ? Imposant son voile si sombre, si profond, que pas même une étoile arrivait à le traverser ? Car, bien qu'elles se démènent de toutes leurs forces, pas même la Lune n'était arrivée à se démarquer de ce voile obscur. C'était une nuit sans Lune, où l'amertume avait prit place dans le cœur des gens.
Impitoyables ténèbres ! Pourquoi a-t-il fallu qu'il fasse aussi sombre ? Je ne vois à peine ce que je suis en train d'écrire, et mes mots sont hésitants... Je ne sais par où commencer cette histoire. Mon cœur est dans le doute ! Dans un chaos infernal ! Ah ! Je ne sais quoi faire. Devrais-je dédier mes écrits aux personnes avec qui j'ai vécu ? Oh, non ! Impossible ! Ils ne méritent pas ça. Mais c'est cependant eux qui ont contribué à l'écriture de cette triste histoire... Alors même si ils devaient y jouer un des rôles principaux, je ne les remercierais jamais. Peut-on rendre hommage aux personnes qui nous ont inspirées, sachant que leurs actions à notre égard ont été plus que négative, voire même, destructives ? C'est contradictoire, vraiment très contradictoire... Comment des parents tels que les miens pourraient avoir ne serait-ce l'estime d'être remerciés pour leurs actions innommables ? Ridiculous ! Remercier des criminels qui ont détruit l'enfance de leur enfant ! Ha ha, je me mettrais bien à rire, pour le coup, mais cela ne vient pas. Le rire ne sort pas ! J'ai une boule dans la gorge. Maintenant, la nostalgie prend place dans mon esprit. J'en ai les larmes aux yeux. J'en pleure, j'en cri, j'en souffre ! Stop ! Que cela s'arrête, maintenant ! Je dois vous raconter my sad story, à présent... A mon plus grand regret, mais c'est pour une bonne cause.

Après l'avoir achevée, je la jetterai au feu. Ainsi, cette histoire sera destroyed. J'aurais ma vengeance. Ma vengeance pour toutes ces cruautés qu'on m'a fait subir ! Le rouge du feu se mêlera à la flamme de rage qui vivait et vit encore au fond de mon œil. A tout le sang qui, à cause de sa couleur, a fait couler !
Car oui, dans cette sad story, il y a un élément qui reviendra toujours. Cet élément est un œil, une simple couleur d'iris, pour être plus précis.
Un œil rouge !










Dernière édition par Le Lapin Blanc le Mer 19 Nov - 12:59, édité 1 fois
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Anonymous
Invité
Dim 16 Nov - 12:38















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




Parents


Il existe, dans ce triste monde, deux personnes auxquelles je voue une haine infinie.
Cela devrait être, en temps normal, sachant que leur rôle est primordial pour toutes personnes vivant sur Terre, ne pas être le cas. Cependant, le rôle qu'ils devaient tenir a tellement été bafoué que le résultat final n'en a été plus destructeur que réellement bénéfique.
La famille.
Un groupe d'individus liés par des liens généalogiques, mais aussi culturels, affectifs. La famille est une entité qui réunit les gens du même sang : c'est une petite communauté qui s'entraide entre elle afin de vivre ensemble.
Cependant, la vérité est toujours plus tragique que la théorie ne voudrait la faire imaginer...
Victoria De Courtemanche, fille d'une famille catholique habitant la ville de Sherbrooke, rencontra, au détour d'une sortie à Montréal dans les années 80, Regis MacFly, conseiller financier.
Fils d'une riche famille de banquiers et benjamin d'une fratrie de trois enfants, il faut dire que l'histoire de mon père devait être au départ une happy story : il était très impliqué dans son travail, et était aimé de ses clients comme de son patron, qui le lui redevait bien : il était en effet détendeur, après plus de dix ans de travail, d'une immense fortune dont il profita bien, car elle lui permit, quelques années plus tard, d'acheter une maison dans la banlieue montréalaise où il y emménagea avec sa compagne. C'est dans ce cadre idyllique que mes deux parents m'ont mis au monde.
J'aurais pu, moi aussi, vivre une vie merveilleuse. Une vie dans la richesse, une vie dans le bonheur, loin de tous malheurs, de toutes corruptions. Mais s'en est suivi un tragique malheur...
Now, let me tell you a sad, sad story...

Lorsque de l'argent est en jeu, l'âme de l'Homme s'adonne inévitablement à la corruption.
Il ferait tout pour en amasser le plus possible, quitte à trahir les alliés.
C'était une nuit de décembre, où les flocons de neige, à peine visibles, se déposaient lentement sur le toit d'une maison à la cheminée fumante.
Dans son lit, elle était étendue. Le teint pâle, translucide comme de la glace. Ses mains crispées, les yeux révulsés par la douleur, on pouvait voir, du coin de ses lèvres, s'écouler encore de fines traces d'écumes.
Elle ne bougeait plus.
Je devais avoir... 3 ou 4 ans lorsque ce tragique événement s'est passé.
Ma grand-mère décédait, et ainsi, le début des malheurs commença.

Lorsque de l'argent est en jeu, l'âme de l'homme s'adonne inévitablement à la corruption.
C'est ainsi que mon père commença à devenir de plus en plus énervé.
"Des questions d'héritages", disait ma mère, lorsqu'elle n'avait pas encore perdu son timbre de voix doux et plein de tendresse.
Theodore et Andrew MacFly étaient les deux fils aînés de la famille MacFly et, tout comme mon père, ne vivaient que pour l'argent.
L'argent, l'argent, l'argent. Toujours ils en parlaient, toujours ils en voulaient plus. Alors lorsque leur mère, qui les avaient tant aimés, rendit l'âme, ils se sont tout de suite jetés sur sa fortune inespérée. Quitte à mettre en tort celui qu'ils considéraient comme plus précieux qu'un simple frère.
Ma grand-mère n'était pas morte par hasard. Vous aviez sûrement remarqué, dans la description que j'en faisait, que cela ne ressemblait en aucun cas à une mort naturelle. Elle a en effet été assassinée. Au poison !
Alors, les deux frères se jetèrent sur mon père, l'accusant d'avoir lui-même tué leur mère afin d'obtenir plus vite sa part d'héritage. Je ne sais pas si cela était vrai, mais dans la maison, c'est à ce moment-là que la tension a commencé à monter. Et j'en subissais, malheureusement, les dures conséquences...
Je vous ai dit plus haut que ma mère était croyante. Elle était aussi éprise d'un amour fou pour mon père. Alors, quand mon père commençait à passer ses frustrations sur moi, ma mère ne faisait rien pour le calmer. Elle ne faisait que regarder, impuissante, ce que cet homme, tombant peu à peu dans le désespoir, infligeait à son fils.
C'est alors qu'il fut finalement envoyé au tribunal pour l'empoisonnement. Rendu coupable, il dut y donner toute sa fortune pour obtenir grâce de son emprisonnement, et donc, ainsi, y laisser sa part d'héritage.
Et... C'est là que...

Vous savez, l'affaire MacFly avait de nombreuses fois fait la Une des journaux.
Partout, le nom MacFly avait été inscrit. Aucun jour ne se passait sans que l'on en entende parler.
Après avoir payé, mon père fut licencié de son travail. Alors, il se mit à boire, à boire, encore et encore. Jusqu'à la dernière goûte, jusqu'au dernier cent. Son alcoolisme nous avait ruinés. Ma mère, elle, due démissionner de son travail. Être la femme d'un présumé assassin ne lui donnait pas la vie facile. Alors, le doute qui planait depuis longtemps dans son esprit vint soudain se voir évident pour elle : son fils.
Son œil droit, aussi ardent que le feu, aussi effrayant que l'Enfer, si sanglant, si rouge, si profond...
Elle savait que le signe rouge dans l'œil de son fils... était un mauvais présage...
...
DAMT IT.
OUI ! UN MAUVAIS PRESAGE ! EVIDEMMENT !
Alors...

Ah, maman. Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi ? Tu aurais pu rester une personne digne, et aimable ! Alors pourquoi, pourquoi t'ais-tu rendue aussi détestable ?
Tout ça... tout ça à cause de cette famille, et de ce fuckin' oeil rouge ! Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit rouge ? Ah ! Pourquoi pas blue, comme celui de gauche ?
Pourquoi a-t-il fallut que mes yeux soient hétérochromes ? C'est anormal. Immonde. Effrayant, et tellement d'autres choses !
J'en ai bien souffert, à cause de cet œil. Que ce soit par des coups de mes parents, qui, petit à petit, étaient en train de perdre leur humanité, que par les humiliations de mes camarades de classe.

Au fur et à mesure que je grandissais, ma vie devenait de plus en plus pitoyable.
La seule contrepartie à la maltraitance que me faisaient subir mes parents était qu'ils me laissaient souvent seul, enfermé dans ma chambre.
Cela me permettait d'avoir une sorte de liberté, loin de la puanteur de l'alcool qui envahissait la maison... Je préférais la solitude. Je... Je n'aimais pas les gens. Et, bonne nouvelle ! Eux ne m'aimaient pas non plus. Alors, on était quitte. Je préférais observer les champs et les animaux au travers de ma fenêtre, jusqu'à ce que mes parents viennent ouvrir la porte pour me dire que c'était le lunch time. Si les gens nous rejetaient... Alors, pourquoi continuer vainement à essayer de s'en rapprocher ?
Je détournais la tête de la grande fenêtre, et m'avançais doucement, les yeux humides et la tête basse, vers la table du salon. A moitié cassée, elle était dépourvue de toute nappe et autres ornements décoratifs. Depuis que mes deux parents avaient perdu leur travail, la maison était dans un désordre des plus total. Puante, dégoûtante. Je n'avais même pas faim lorsque ma mère me servit à contrecœur cette mélasse de soi-disant raviolis sauce tomate.
Je n'avais pas touché à mon assiette, ce jour-là. Mais mes parents, eux, acceptaient de manger ça et les dévoraient tous avec appétit.
Mon père s'était tourné vers moi et m'avait lancé, transperçant ses yeux gris usés dans les miens :

- Hé, ess' tu vas continuer à les r'garder longtemps, ces câlice d'raviolis ? Bouffe !

Je ne lui répondais pas. Les yeux vides, je ne faisais qu'observer ces pauvres raviolis voué à finir bouffés par des êtres aussi infâme que mes parents. Fourchette en main, je les faisais tranquillement patauger dans cet immence océan rouge.
Voyant que je ne disais mot, mon père, soudain prit d'une immense colère, tapa du poing sur la table et se leva, me foudroyant de son regard cerné.
Il s'avança vers moi et, avec une brutalité sans nom, saisit une touffe de mes cheveux et tira dessus pour me relever la tête, que je puisse le regarder de face.
Ses yeux imbibés de sang étaient d'un néant absolu. Pas même une seule once de vitalité transparaissait dans ses iris délavés.
Il me gifla, m'ordonnant de manger. Mais je n'avais pas faim. Rien que son haleine nauséabonde me dégoûtait.
Ma mère se leva ensuite, et me saisit, elle, par le cou.
Elle aurait très bien pu ne pas me servir et me laisser croupir dans ma chambre-cellule, disait-elle d'un ton cruel. Mais, selon elle, elle avait eu la BONTE, oui, la BONTE de bien vouloir de servir un repas au "démon" que soi-disant, j'étais.
Elle aussi, avait les yeux remplis de haine. Elle me pinçait la joue avec ses ongles de sorcières. Cela faisait tellement mal que ma peau commençait à... Se perforer... Et à y libérer des larmes de sang.
Prit au dépourvu, je finis bien par piquer ma fourchette dans le plat et en manger un...
Mais c'était tellement dégoûtant que je le recrachai aussitôt.

Ces gens... Ces gens... Tous.
Je les déteste. Tous, tous tous.
Pourquoi me faire subir cela ? Pourquoi ? Qu'ai-je fait au monde pour que ma vie soit si triste ?
Pourquoi y'a-t-il autant de choses à écrire dans cette sad story ?
Je pleurais, pleurais. Encore et encore. Mes parents, eux, râlaient, me tapaient, me traînaient dans ma chambre tel un malheureux prisonnier.
Un malheureux prisonnier pourtant innocent.
Suis-je vraiment la personne qui soit en tort-là dedans ? Est-ce vraiment moi qui leur ai apporté tout ce malheur ?
Je n'avais même pas 10 ans. Et déjà, mes parents me détestaient.
J'étais leur souffre-douleur, leur punching-ball. Un moyen pour eux de passer leur peine et leurs frustrations quotidiennes...
Et cela dura encore pendant 6 longues années...








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Anonymous
Invité
Jeu 4 Déc - 23:51















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




School


Ainsi, le châtiment de mes parents continuait, encore et encore.
Je subissais contamment ces coups injustifiés. Et les seules échappatoires résidaient à m'enfermer dans ma chambre ou bien... D'aller à l'école.
Dans un certain sens, aller à l'école me faisait plus de bien que d'être chez moi. Rester enfermé ne me faisait pas de bien. Je n'aimais pas ça. Pas du tout ! Mais c'était la seule façon d'échapper à ma misère, et il faut parfois savoir souffrir lorsque l'on veut obtenir ce que l'on veut... Et dans mon cas, c'était la solitude.
A l'école, je n'étais pas des personnes les plus intégrées, au début. Et au fil du temps, sachez que ça ne s'est pas arrangé. Ca a EMPIRE, même.
Assis sur mon bureau à la dernière rangée dans un coin de la salle de classe, je continuais à gribouiller sur les feuilles de mon cahier du jour, peu attentif à ce que la maîtresse nous racontait.
J'étais plongé dans ma solitude et mon désespoir. Je me sentais à part.
Et les autres aussi voyaient que j'étais différent.
Mon air dépité, mes yeux cernés et humides, mes longs cheveux blonds cassant...
Mais surtout...
Mon oeil rouge.
This fuckin' red eye.
Oui, encore lui. Toujours lui.
La source de mon malheur, et de toute cette sad story, réside dans ce rouge sanglant. Impitoyable, éternel.
Ce malheur me poursuivait jusqu'à l'école. Et même ! Il en est même devenu plus grand !
Lorsque des gens voient une chose dont ils n'ont pas l'habitude, ils se jettent dessus et en font leur centre d'attention.
Dans certain cas, cette particularité a parfois quelques répercutions mélioratives... Mais dans d'autres, et ce, surtout lorsque l'on est entouré de gamins idiots, peuvent au contraire nous nuire profondément.
Ah, si j'avais su être plus fort... Si j'avais su ne pas me faire intimider par ces freaking dumbs !
Je leur auraient tous tordus le cou. Au moins, ils ne se serait plus moqués de moi... Et ce, pour toujours.
Moi qui avait cru, au départ, pouvoir échapper au supplice de mes parents pour me réconforter en allant à l'école !
Et bien... C'est le contraire qui se passa.
Triste ironie ! L'ironie de la tristesse, de l'impitoyable et pesante tristesse !
La vie est si triste, si assassine ! Y'a-t-il trop de gens heureux sur Terre et faut-il combler ce vide de mélancolie ? L'assassinat est un crime ! Alors, pourquoi aimer la vie, qui est elle-même criminelle ? Est-ce être complice de meurtre ? Doit-on aller en prison pour aimer la vie ? Cette vie nous a donnée naissance, il y a bien longtemps... Mais elle nous a rendue mauvais, méprisants ! Nous sommes tous des meurtriers ! Des tueurs, des bourreaux ! Nous sommes des sortes de voyageurs temporels, qui tuent plusieurs années en avance des milliers de coeurs ! Des milliers d'âmes ! Nous sommes tous des ennemis de la vie ! Et nous nous assassinons tous ! TOUS ! Mais qu'allons-nous devenir, à force de nous entre-tuer comme le faisaient mes camarades à moi ? Ah ! Cela veut-il dire que je les assassinaient aussi ? Ce n'est pas possible ! Je ne suis pas un meurtrier ! Ni par le coeur, et ni même par le physique ! C'est moi qui me faisait assassiner. Par les coups, par les mots ! On me poignardait, on me transperçait la gorge. On me noyait sous mes larmes, on m'étranglait de douleur. Ce sont EUX, les meurtriers ! Ils sont tous coupables, TOUS !
Dans cette marée noire d'enfants assassins...
Il y en avait un qui se démarquait de tous. C'était le pire.
Marc. Je n'ai retenu que son nom. Et c'était bien suffisant.
C'en était trop, même. J'aurais dû l'oublier. Comme toute cette sad story que j'écrit actuellement. Oui, j'aurais dû tout oublier. Cela n'aurait jamais dû exister. Jamais. Jamais.
C'était lui, le chef de la bande. Et il ne se privait pas pour m'infliger les pires atrocités, à l'abris des maîtres d'école et des regards adultes.
Moqueries, harcèlement, coups.
Lynchage.
Il liguait les gens contre moi.
Des coups de pieds, de bâtons ou de règles.
Son rire perçant qui me faisait pleurer.
C'est en parti à cause de lui que je haïs temps mon oeil rouge.
Car oui, cette couleur immonde, qui n'a fait que couler le sang... Il la méprisait. Il s'en servait comme moyen de raisonnement pour me mettre en tors.
Comme mes parents.
Et moi, j'étais impuissant face à cette violence.

- Monstre !
- Idiot !
- Femmelette, arrête de chouiner !
- Ton oeil rouge, c'est le même que celui d'une bête !
- Tu mérites pas de vivre, t'es le fils d'un tueur !


Oh oui. Le fils d'un tueur.
Je serrais les poings, je me mordais les lèvres, mais je n'arrivais pas à agir. Je me retenais. Trop.
Et... Evidemment, les adultes ne faisaient rien pour l'arrêter.
Il cachait bien son jeu. Tous le monde. Oui, TOUS LE MONDE était de son côté.
Et bien que notre maîtresse ait de nombreuses fois contacté mes parents pour résoudre ce problèmes, ceux-là ne faisait, évidemment, rien pour m'aider.
Et même si Marc se faisait souvent sermonner par la maîtresse, celle-ci ne savait absolument rien de la réalité des choses.

- Oui madame ! Je promet de plus l'embêter !

Tss. My ass.
Son sourire d'ange qu'il se collait au visage... c'était répugnant. Une fois la maîtresse partie surveiller un autre coin de la cours de récréation, il me lançait un de ces regards haineux, me menaçant de faire pire si je continuais à pleurer et aller me plaindre à la maîtresse.
Mais ça, je l'avais bien comprit, que se plaindre à la Maîtresse était inutile. Alors je gardais tout pour moi, et j'allais m'isoler dans mon coin.
Cela dura encore longtemps.
Jusqu'au jour où, par un beau jour d'automne, quelques mois après la rentrée des classes...
Vint éclaircir mon coeur une flamme ardente.
Melody.
Cette fille... Pourquoi m'a-t-elle aidée ?
Pourquoi s'est-elle intéressée à moi ?
Pourquoi ne m'a-t-elle pas rejeté, comme les autres le faisaient ?
Elle se battait pour moi. Elle n'avait peur de rien.
Pas même des moqueries de ses camarades de classe.
Ce qui lui importait, c'est que je puisse un jour réussir à sourire.
Et c'est ce qu'elle a fait.
Melody.
MELODY.
Sans toi, que serais-je devenu aujourd'hui ? Oh, si peu de choses !
Tu m'as libéré de cet enfer ardent qui me rongeait du plus profond de mes entrailles.
Melody, Melody...
La jeune fille aux cheveux de nuages...







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Anonymous
Invité
Sam 31 Jan - 22:51















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




Melody



You know, cette sad story aurait pu durer encore longtemps. Oh tellement longtemps ! La mélancolie dans laquelle j'étais plongé tous ces jours durant ne pouvait s'arrêter tellement elle était grande, profonde, et semblait sans issue.
Mais alors que la lumière dans mon coeur faiblissait de plus en plus...
Alors que l'assomante tristesse assombrissait peu à peu mon coeur...
MELODY.
Ô Melody , ce nom si mélodieux à mes oreilles...
Tel le foyer d'un feu illuminant les grottes les plus profondes, ce feu gonfla, gonfla, jusqu'à parvenir à dissiper les moindres ténèbres.
MELODY.
Pourquoi faut-il qu'elle seule ait décidée de prêter attention à ma personne ?
Pourquoi faut-il qu'elle ait décidée de m'aider et défendre contre mes autres camarades de classes alors qu'elle ne pouvait que perdre ?
Pourquoi faire cela pour quelqu'un comme moi ?
Avait-elle quelque chose à y gagner ?
Pourquoi pourquoi pourquoi ? Trop de pourquoi ! Pourquoi temps de pourquoi ?
Ah, Melody. Tu me troubles. Mes émotions s'envolent, se mélangent, virevoltent dans mon esprit, sans que je ne sache quoi penser. Mon coeur doute ! Sacagé par ce dilemme aux nombreux aboutissements. Je ne sais quoi penser ! Mon esprit est dans un énorme chao. C'est l'anarchie ! C'est tellement irréaliste, tellement incroyable ! Unbelievable ! Melody ! Tu es comme un mythe, une légende qui semble tellement inimaginable qu'on peine à penser qu'elle ait réellement existé !
Alors que le printemps continuait à faire s'envoler des millions de fleurs de cerisier, les enfants quittaient peu à peu leurs vacances et marchaient maintenant en direction de leur école. Nous étions déjà à la mi-année, mais je n'avais pas envie d'y aller.
Les élèves me détestaient. Tous jusqu'au dernier. Et notre maîtresse ne pouvait rien faire contre cet acharnement. Qu'aurait-elle pu faire, de toute façon ? Il est bien beau de faire jurer ces gamins pour ne plus qu'ils m'oppressent, mais qu'en est-il de la réalité ? Mes "camarades", comme la maîtresse osait les appeler, ne se refusaient pas, une fois quelques punitions ou autres promesses effectuées, de descendre dans la cours de récréation pour s'amuser sur moi à leur guise.
Ah, ne pensez pas que je suis en train d'exagérer ma situation. C'est faux ! Tout le monde, tout le monde me détestait. L'école entière était contre ma moi ! Les élèves, les professeurs, le directeur, l'infirmière, les adultes, les petits, les grands, les cours, la récréation, les heures de cours, TOUT ! Alors pourquoi continuer à y aller ?
Pourquoi ? J'y était obligé, c'est pour ça que j'y allait. Mes parents auraient bien pu me tuer si j'avais osé discuter cet ordre.
Peut-on parler de bienveillance de leur part ? Oh non, laissez moi rire ! Ils se fichaient royalement de mes problèmes à l'école. Tout autant qu'à la maison, ils contribuaient à mon malheur ! Non, ils faisaient ça parce qu'ils savaient que si, un jour, j'étais absent aux cours, l'école avait toujours leur numéro afin de les appeler pour prendre de mes nouvelles !
C'est pour cela que j'y allait, et que ce fut un véritable cauchemar.
Alors...
Pour échapper au malheur, je décidais de m'isoler dans un coin de la cours, sous le préau, où jamais personne n'allait.
Je m'asseyais dans un coin du mur et j'y restait, pendant toute la durée de la récréation.
Que c'était long...
Mais j'étais éloigné des moqueries et même pire. C'était le principal !
Sauf qu'un jour...
J'étais resté à l'endroit où j'étais. Et une fille m'avait suivie lorsque j'étais descendu dans la récréation.
Cette fille était dans ma classe, et avait un an de moins que moi...
Melody.
Son nom était Melody.
Ce fut la seule personne, durant mes années de primaire, à avoir bien voulu rester avec moi malgré mon oeil rouge.
Sauf que...
Pour moi, elle a sacrifiée tellement de choses !
Car la voir ainsi jouer avec moi n'inspirait pas grandement la sympathie des autres enfants.
Et en particulier un. Mais vous connaissez déjà son prénom.
Cet enfoiré...
Cordialement.

Melody aussi en avait bien souffert, parce qu'il s'attaquait aussi à elle !
C'est... c'est pour ça qu'elle est partie.
Ses parents avaient peur que cela n'empire.
Elle est partie, et je ne l'ai plus jamais revue.
Such a sad story.
Ma vie n'est qu'un enchaînement de sad story.
Pourtant, avec elle, j'ai pu partager tellement de bon moments ! Elle m'a apportée tellement de choses !
Elle a éclairée mon coeur obscur, et a séchée mes larmes.
La voir partir fut comme si la barrière de protection qu'elle était s'était dissipée, et que le malheur rôdant autour de moi attendait de la voir partir pour se jeter à nouveau sur moi.
AH ! MEDODY ! TU ES PARTIE TROP TÔT !
Le malheur a continué à me tourmenter même après ton départ ! C'est une fatalité !
Heureusement que, une fois ma scolarité terminée, j'ai pu quitter le domicile familial pour tenter de commencer une nouvelle vie !
Ah, quel malheur... Même si cette tentative ne fut pas sans malheur, elle m'a permit au moins de fuir l'école et mes ignobles parents !
Because, whether you want or not, my life is mine and I'm the only one who's able to change it. None of my parents could decide what I want to be and where I want to go. Especially when they are as stupid, horrible and careless as that.
C'est alors que, une fois mes 16 ans passés, je quitta l'école et décida de partir travailler en ville.
Je ne savais pas, au départ, ce que je voulais faire de ma vie, mais il eut un moment où cela changea radicalement.
Oh yes ! Now, let me tell you an interesting story...








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Anonymous
Invité
Mer 4 Fév - 22:42















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




Wrench miracle




Ma sad story peut parfois être prise comme une fatalité mais, quelque fois, les événements font que la sad story que je suis en train d'écrire peut parfois se transformer en une happy one, you know ?
A votre avis, cela donnerait une happy-sad story, ou une sad-happy story ? C'est assez contradictoire, mais cela me va quand même ! Oui, à partir d'aujourd'hui, mon histoire ne sera non seulement sad, mais aussi happy ! Let me tell you a happy-sad story !
Pourquoi donc une happy story dans une sad story ? La réponse est simple : Dans ma sad story, il y a eu un exemple d'événement qui, au lieu de tourner au drame et à la tristesse, a réussit à tourner du côté de la joie et du triomphe ! J'ai vaincu ! Vaincu l'humiliation et la bêtise ! C'était comme si une force divine s'était emparée de moi, et avait bien voulu m'accorder la grâce d'avoir pour au moins une fois la supériorité sur quelque chose...
L'action se passe en plein hiver, peu avant les vacances de Noël.
Le 16 décembre 2005, 17h02.
Pour regagner la maison des enfers après une journée éprouvante toujours tournée sous le signe des insultes et des coups, je passais près d'un grand hangar abandonné, à côté d'un champ en jachère.
Je ne faisais pas vraiment attention à cette ruine avant ce jour-là. Ce n'était qu'un simple entrepôt délabré qui ne pouvait servir à personne mis à part quelques personnes désireuses de trouver un abri, ou pour quelques enfants afin de jouer avec les débris et outils éparpillés dans ce grand espace. Mais ce vendredi-là, il faisait froid et la neige avait recouvert l'ensemble du paysage dont le sentier que je traversais.
La neige, froide et menaçante, tombait à gros flocons sur la route et je n'avais malheureusement rien pour me protéger, mis à part une piètre écharpe de laine qui réchauffait à peine mon cou et un petit manteau sombre. Mais cela était bien peu pour réchauffer le petit corps fébrile d'un gamin de 13 ans.
Passant devant le bâtiment et le regardant sous son manteau de neige, j'ai songé à aller m'y abriter en attendant que la neige ne cesse pour continuer ma route. J'allais attendre puis partir, même si je n'en avais pas envie et que j'aurais grandement préféré rester ici pour la nuit. Mon sac à bandoulière sur l'épaule, je m'avança vers l’abri et le déposa  près de quelques barils usagés.
Je soupira. Je me remémorais tous ce qui m'étais arrivé pendant cette journée et forma une grimace sur mon visage pâle, les yeux rivés vers le sol. Pas grand chose de nouveau depuis le début de l'année : Le bandage autour de mon avant bras voulait tout dire. Je posa ma main dessus, le pressant soudainement. La tristesse, l'impuissance m'enivrait. Je bascula en avant. Les larmes coulèrent. Pourquoi, pourquoi ? Depuis que je suis petit, depuis que je vais à l'école... Je n'ai eu le droit qu'à ça ! Qu'à la violence, qu'au rejet ! Melody était partie... Je n'avais plus personne. La seule personne qui acceptait ma présence était partie et ce, sûrement à cause de moi.
Ce freaking red eye. La source de tous mes maux !
Je m'assis sur un autre baril qui traînait à côté de moi et baissa la tête, pensif.
Lorsque j'étais enfant et que mes yeux étaient emplit de tristesse comme à présent, il m'arrivait de fermer les yeux et de transporter mon imaginaire dans un autre monde. Un monde où je n'aurais plus aucun malheur.
Ah, si seulement cet imaginaire existait dans le monde réel !
Mais malheureusement, les événements nous ramènent toujours, toujours à la réalité.
Avant même que je ne pu souffler, une voix pleine d'ironie raisonna dans le hangar.

- Ah bah tiens, Matthew ! Quelle coïncidence !

Je reconnu son timbre de voix aussitôt.
Rien que son air moqueur me donnait des frissons. Je l'entendais s'approcher dans ma direction, mais je n'osais pas lever les yeux.
C'était lui. Il était suivi de deux types derrière lui, un sourire satisfait sur leurs lèvres d'imbéciles.

- Alors comme ça on rentre pas chez soi, hm ? Mais tu sais que c'est interdits aux cons ici ?

Rires.
Je grimaçais, serrant mes poings.
Je me mordais la langue de toute mes forces pour contenir ma colère, et les larmes recommençaient à couler sur mes joues rosées.

- Hé oh, tu m'entends ? T'es sourds ou t'as perdu ta voix de fillette ?

Tais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toiTais-toi !
Marc, TAIS-TOI.
Je n'en pouvais plus. Pas lui... Pas lui !
Pourquoi fallait-il que je tombes sur le pire des imbéciles alors que je ne voulais que de la tranquillité ? Pourquoi était-il là ?
Je fermais les yeux. Je m'imaginais lui sauter dessus. Lui fracturer l'épaule, lui briser sa cage thoracique, lui arracher les yeux, lui faire bouffer sa langue, lui sortir les tripes et les lui faire bouffer, ainsi que sa propre stupidité. Qu'il crève, crève, CREVE ! Je n'avais que ça en tête. Je voulais qu'il crève, qu'il ne ressemble à plus rien d'humain. Plus rien ! Il ne méritait même pas d'être estimé comme un Homme ! Si j'avais pu, à ce moment-là, lui rabattre le clapet je...

- Tss. En plus vu la famille que tu te trimbales tu dois même pas avoir un sous sur toi... Tu sers à rien, sans blague. Tu vaudrais même pas mieux que mon idiot de chien !

Je tiens à dire que je me souviens encore aujourd'hui de chacune de ses paroles et de l'horreur de celles-ci.
Alors peut être que, sous l'effet de la colère, de la rancœur et du méprit, j'ai pu m'emporter dans la retranscription de ses dires. Mais sachez tout de même que, même si ce ne sont pas les mots exacts que Marc avait employé à ce moment-là, ces derniers eurent un tel impact sur moi que j'eu encore plus envie de l'étriper.
Lui arracher les dents unes par unes. Lui arracher la tête et l'écraser avec mes chaussure... Je voulais entendre ses os gémir. Les entendre craquer, se briser !
Je voulais qu'il se mette à mes pieds et me demande pardon pour tout ce qu'il avait fait.
Je voulais que les rôles s'inversent. Que je ne sois plus la victime !
Alors, après m'avoir donné un coup de poing au bras, et avant qu'il ne brandisse une énorme clé à molette, prête à me toucher si je ne réagissais pas...
Je pris mon courage à deux mains et...
PAF.
Le coup était parti tout seul.
Mon poing tremblant avait atterrit en plein sur la joue de Marc, qui me regardait à présent, la main sur sa joue rouge, d'un oeil mi-surpris, mi-énervé.
J'avais osé lui rendre son coup.
Je ne pu m'empêcher de décocher un petit sourire. Mais à présent, j'avais peur. Sa grande clé à molette était dangereuse, et je savais Marc capable de tout pour "punir" quelqu'un qui avait osé lui porter atteinte.
Je tremblais de tout mon être. Les larmes commençaient encore une fois à couler de mes yeux maudits. Un monstre, une sous-espèce. Elle avait osé lui porter atteinte !


Je me demande ce qu'est devenu Marc aujourd'hui.
Peut-être a-t-il changé depuis qu'il a été remit à sa place, ou alors, a-t-il continué à déverser sa frustration contre les plus faibles ? Depuis cet incident, en tout cas, je ne l'ai plus jamais revu. Il fut transféré le lundi suivant dans une autre école et depuis, plus aucune nouvelle de lui ne m'est parvenue. Temps mieux pour moi, car je n'en ai strictement rien à crisser d'un cave pareil. Pour vous confier mon ressenti le plus profond, si je le retrouve dans la misère à l'heure actuelle, je ne me retiendrai sûrement pas pour lui rire au nez car, de toute manière, les concombres restent des concombres et ne se changent pas en clafoutis aux fraises comme ça, même si ils essayaient d'en devenir un car, de toute manière, les concombres restent des concombres, peu importe ce qu'ils en disent.


L'air que Marc avait prit à se moment-là devint soudain sombre et, comme je l'imaginais, il avait brandit au même moment sa clé à molette vers moi, toujours ce sourire moqueur aux lèvres.
Je me levais du baril, le regard face à lui. L'adrénaline me rendait plus déterminé que jamais. Mon cœur battait à tout rompre, sur le point de craquer ! Enfin je me sentais capable de réaliser tous mes fantasmes contre lui ! J'étais déterminé. Je séchais mes larmes sur mes manches et lui lança un regard terrifiant.
Mais Marc n'était pas du genre à se faire intimider par de simples menaces, oh non.
Me voir dans un état pareil le faisait plus rire qu'autre chose.
Ce rire, ce rire... Je l'ai temps entendu. TROP entendu ! Il fallait qu'il cesse de suite. Que ses ricanement ne deviennent que des pleurs de supplice !
Je serra les poings, immobile. Lui s'avança, prêt à tenter de me toucher une deuxièmes fois avec son arme.
Mais avant qu'il ne frappe, je lui sauta dessus et le plaqua au sol.
Ses deux acolytes se reculaient peu à peu pendant que je commençais à le rouer de coup.
Ce fut comme une libération.
Un coup de poing dans la face.
Un autre ! Un autre ! Un autre !
Toute la colère semblait se libérer à force que je tapais le visage infâme de cet enfoiré.
Un autre ! Un autre ! Un autre !
Les larmes coulaient encore sur mes joues.
Je continua à le frapper de mes poings mais il finit pas se redresser en me repoussa par un coup de clé à molette.
Il avait touché ma blessure au bras. Je grimaçais de douleur quand je senti celle-ci picoter en dessous de mon bandage. C'était lui qui m'avait blessé au bras, quelques heures plus tôt.
Ce qui alimentait encore plus mon désir de vengeance.
C'est ça ! Une vengeance, pour tout ce qu'il m'a fait subir ! Il allait enfin comprendre ce que Matthew MacFly avait à lui dire depuis le début !
Pour toute la haine qu'il a pu hâter avec mon oeil rouge !
Pour toutes les blessures que j'ai subit par sa faute !
Pour toute ma scolarité, pourrie par sa faute !
Comme si vivre avec des parents tels que les miens pouvait arranger quelque chose !
Marc était toujours surpris de me voir enfin passer à l'action. Mais je sentais bien qu'il se doutais qu'un jour, j'allais finir par craquer et lui sauter dessus tel que je l'avais fait à ce moment-là.
Mes coups l'avait bien blessé, mais il tenait encore malheureusement toujours bien debout, et essaya de riposter à son tour avec la clé à molette. Il fonça sur moi, et je senti soudain une énorme douleur au ventre.
Il m'avait frappé l'estomac. Sentant la douleur me tordre le ventre, je bascula en arrière, me tenant le ventre temps la douleur était grande. Lui, ses sourcils froncés et son air satisfait inchangé , continuais à me donner divers coup avec la clé à molette géante. J'eu le droit à un coup aux deux bras, aux cuisses, et encore un coup au ventre, avant que, remarquant le temps que mettait Marc pour donner un coup, je réussis à saisir la clé alors qu'il était en train de préparer un autre coup et tira dessus.

- Hé ! Lâche-moi donc ça, bastard !

Il tirait dessus de toute ses forces, mais je tenais bon aussi. J'avais la rage de vaincre. L'envie fulgurante de le transformer en charpie.
Heureusement que je n'ai pas fait qu'écouter mes émotions car, à l'heure actuelle, je suppose que je serais encore en prison pour homicide volontaire.
Les émotions n'apportent que la violence et l'irréflexion. Trop d'émotion nous rend incontrôlable, surtout lorsque cette émotion est couplée avec la haine et une envie extrême de vengeance.
Mes yeux humides continuaient à pleurer, mais je n'avais plus peur.
Je continua à tirer sur la clé à molette. Il fallait que je l'attrape, alors j'y donnais toute ma force. Il me donnait des coups de pied pour me faire lâcher, mais je résistais. Je tirais jusqu'à réussir à m'en emparer après un mouvement de recul. Je haletais, le sourire aux lèvres, serrant l'objet entre mes mains. Je l'immobilisa à terre et en un geste, j'éleva la clé en l'air, prêt à le frapper à la tête.
Marc, lui, était coincé et continuait à me regarder avec un air maintenant beaucoup plus effrayé. J'étais sur lui. Il n'avait aucun moyen de s'enfuir. Ses deux acolytes l'avait lâché et il se retrouvait maintenant seul face à moi. J'avais l'avantage, et je n'hésiterai à lui assainir coup sur coup jusqu'à ne plus le reconnaître. Ma colère était telle que je ne pensais même plus aux répercussions future. Je voulais qu'il paye pour ce qu'il avait fait contre moi, et qu'il comprenne enfin ma douleur !
Je cria, et la clé à molette frappa le visage de Marc.
Le sang coulait maintenant de son nez, mais je releva ma clé à molette.
Un deuxième coup.
Un autre, un autre, un autre !
Je continua à frapper. Son visage devenais de plus en plus rouge jusqu'à ce que je m'arrête, essoufflé.
Mes pupilles étaient révulsées pas la rage et la peur.
Lui était couvert de bleu. Je souriais encore, tremblotant.
Sur la clé à molette se reflétait quelques traces de sang sur la lumière du hangar.
Mais ce n'était pas fini.
Marc avait beau pleurer toutes les larmes de son corps et me supplier d'arrêter, cela ne faisait qu'alimenter mon désir de le voir souffrir. J'étais hors de moi. C'était comme si je ne pouvais contrôler mes gestes. Je n'en avais pas fini, et il était maintenant temps d'arriver au bout de ma vengeance.
La clé à molette que je tenais, lorsqu'elle était desserrée à son maximum, possédait assez d'espace afin que l'on puisse y coincer un cou humain. Soulevant alors la clé et la desserrant au possible, j'y coinça le cou de Marc et commença à serrer, serrer, serrer.
J'étais comme fou. Un grand sourire illuminant mon visage humide. Je l'entendais crier, mais je ne faisais rien.
Rien pour le sortir de là.
Je continuais à serrer, serrer, serrer.
L'étau commençait à toucher l'extrémité de son cou, mais je continuais à serrer, serrer, serrer.
J'allais le démonter, littéralement.
Je continuais à pleurer. Pleurer d'émotion. Ca y est, il avait peur. Il était tombé au point de pleurer et de me supplier. Et maintenant, maintenant...
Stop.
Non, stop.
J'arrêta de serrer.
J'allais le tuer si je continuais.
Je retira la clé à molette de son cou et me leva, le laissa se dégager sous mes yeux perçants.
Je ne voulais pas le tuer, oh non. Je voulais seulement le voir souffrir. Le voir souffrir pour qu'il comprenne enfin l'erreur qu'il a faite de s'acharner sur moi me satisfaisait bien plus !
Le "monstre" aux yeux vairons que j'étais lui avait montré ce qu'il faisait aux gens qui lui portait atteinte !

- C... C'est bon ! Me touche pas, en... enfoiré de monstre !

Il reculait, encore tremblant. Il pleurait, lui aussi. Mais ce n'était pas pour les mêmes raisons.
Lui pleurait parce qu'il s'était rendu compte que sa position ne tenais qu'à un fil, et qu'à force de chercher les problèmes, ils finissaient par tomber. Car la vengeance existe et même le plus peureux des enfants avait réussit à s'opposer au plus fort.
Moi, je pleurais parce que j'étais heureux.
Toutes les choses que je voulais infliger à Marc s'étaient matérialisées sous forme de coups de clés à molette. J'avais osé riposter. Je me sentais brave. Mon cœur se gonflait d'un sentiment nouveau... la fierté.
Je me sentais immortel, imbattable ! La joie m'enivrais tellement que j'étais au bord de l'éclat de rire.
Marc me toisait de son regard méprisant, se tenant la joue et crachant un peu de sang, avant de s'avancer vers la sortie, suivi de ses deux acolytes qui s'étaient cachés derrière des barils pendant le combat.
Il était passé devant moi, mais au lieu de me cracher à la figure ou de me pousser comme il l'aurait fait d'habitude, il essayait au maximum de détourner son regard du mien, comme si il avait peur.
Peur de moi ?
Je serras la clé à molette dans ma main. C'était grâce à elle que j'avais triomphé.
Grâce à elle que Marc était parti. Grâce à elle que j'ai pu obtenir confiance en moi !
Elle est et restera toujours mon objet fétiche. Mon trophée de ce jour qui, parmi tous les sads qu'il y a eu, était, lui, devenu happy !
Depuis cet événement, la clé à molette est pour moi synonyme de victoire.
La clé à molette que j'avais arrachée à Marc ce jour-là est la même que celle que je garde aujourd'hui.
Et pour rien au monde je n'accepterai de m'en séparer.

Après ça, ma vie, bien qu'elle restait globalement sad, était illuminée par quelque chose de nouveau.
Alors même si les moqueries continuaient alors que Marc était parti et que je continuais à endosser les coups, je ne m'enfuyais plus pour m'isoler dans un coin de la cours. Je restais, j'endurais.
C'est ce nouveau courage qui, en illuminant mon cœur sombre, me permit de fuir le domicile familial une fois mes 16 ans passés.
J'allais partir pour la ville en cherchant en premier lieu un travail à exercer.
Mes résultats scolaires n'étaient pas très bon, mais je savais me documenter et réussis à finalement étudier en auto-didacte, jusqu'à ce que je trouves un emploi de serveur dans un petit café du centre ville.
Ah, depuis que j'ai quitté la maison de mes parents, je suis devenu si heureux !
Car, comme je vous le disais tout à l'heure, cette sad story n'est pas uniquement sad, mais possède aussi une part de happiness ! N'est-ce pas fantastique ?
Cette happy storie continue à présent ! Une nouvelle aventure avait commencée !
Now, let me tell you a happy story !







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Anonymous
Invité
Ven 17 Avr - 14:28















~ Sad Story ~
Matthew MacFly




The Great Escape



Le bonheur avait, pour la première fois, envahit mon coeur.
Cette clé à molette m'avait sauvée. Je lui dois tout, aujourd'hui ! Si je n'avais pas réussit à l'arracher des mains de Marc, si je ne m'étais pas opposé à lui... Que serais-je devenu, aujourd'hui ?
Je n'oses même pas y penser. Cela en serait effrayant. Car, encore aujourd'hui, si je ne l'avais pas eue, je serai sûrement encore en train de me lamenter au fond de mon lit, toujours cloîtré dans la maison de mes parents. Grâce à cette clé à molette, j'ai pu fuir cet enfer et trouver enfin la liberté !

Malheureusement, lorsque votre fils rentre chez lui en retard, avec une énorme clé à molette ensanglantée dont la tête pourrait bien faire la même taille que la sienne dans les mains, vous n'allez sûrement pas laisser passer ça. Et oui, même mes parents avaient quand même une once de soucis pour moi.
Une baffe, encore. De toute façon, je commençais à m'y habituer.
On me criait dessus, comme quoi je devais rentrer à l'heure.
Une autre baffe. On m'arracha la clé à molette des mains, et ils la jetèrent par la fenêtre.
A ce moment-là, les larmes me montaient aux yeux. C'était comme si on me privait d'une partie de moi. Mais je ne le montrais pas. Je ravalais mes larmes avec peine. C'était ça ou j'allais encore me faire frapper.
Je baissais les yeux. Les menaces fusaient, comme quoi si j'arrivais encore plus tard que prévu, la sentence sera pire encore que celle qu'ils m'avaient prononcée, ce soir-là : Au souper, ils ne me serviront pas.
Elle m'avait annoncé ça le sourire aux lèvres, le regard mauvais et souillé par l'alcool et le désespoir.
Je fonça dans ma chambre, et la ferma à clé.
Je pleurais à chaude larmes, la tête enfoncée dans mon oreiller en mousse.
Injustice. Tristesse. Haine. Colère. Révolte ! Mille et unes réflexions traversaient mon esprit. Tourmenté, souillé, détruit. J'étais épuisé, immobile comme un bloc de pierre, incapable de faire le moindre mouvement. Je ne m'imaginais même plus comme un être humain. La mort ?… Non. Je ne voulais pas. Il fallait résister ! Mon vœux le plus cher était de me venger. De me venger comme je l'avais fait avec Marc. Les frapper, les démonter, sans aucune pitié, jusqu'à l'agonie ! Pour qu'ils comprennent enfin ce que cela inflige de prendre son fils comme un chien. Un vulgaire chien que l'on rejette et dont on veut à tout prix se défaire ! Ils verront que ce chien a encore des canines bien acérées, prêtes à se planter dans la chair de ses ignobles maîtres... Un monstre, oui. Regardez ce que vous avez fait.
Mes pensées étaient troubles, remplie de colère et de tristesse.
Pourtant, dehors, la neige qui tombait était si belle... Son voile blanc se posant sur les prairies qui s'étendaient par delà ma fenêtre ! Ah, quelle tragédie ! Pourquoi avoir à broyer du noir devant un blanc aussi pur ? Pourquoi se brouiller la vue de larme lorsque l'on peut l'illuminer par la beauté du paysage ?
Je finis par me relever, et m’accoudais à la fenêtre. Mes yeux hétérochromes étaient rouges et dénués de toute expression, tellement j'avais pleuré.

Dehors, recouverte pas une masse de neige poudreuse, la clé à molette gisait, seule.
Je ne pouvais sortir par un temps pareil. Et même dans un tel désespoir, je n'aurais pas osé.
Alors, j'ai décidé de venir la chercher le lendemain, avant de me lancer sur la route de l'école.
De toute façon, mes parents ne prenaient jamais attention à mon heure de levée. Que je me lève à 5h ou à 11h leur importait peu. Sauf si c'était le week-end, ou des jours de vacance, auquel cas si je me levais après eux, vous devinez ce qu'il m'arrivait.
Mais cette nuit-là fut bien longue. Alors, j'étais parti assez tôt.
6h. Il faisait froid. Mais heureusement, j'avais pu enfiler pulls et écharpe pour me tenir chaud. Je me pencha, dégageant la neige de la surface froide et métallique, en l'attrapa, le sourire triomphant. Ma clé à molette. Ma chère clé... Celle qui m'a sauvée de l'humiliation !
Je serra mon poing sur elle, et commença à marcher en direction d'un sentier recouvert de neige. J'allais l'amener à l'école, cette clé à molette. Et les gens verront ce qu'ils auront si ils osent me porter atteinte ! Je n'avais plus peur de leurs insultes et de leurs coups. Je répliquerai, quoi qu'il arrive. Je n'avais pas peur de les blesser. De toute façon... Je les détestaient tous.

Mais j'ai malheureusement dû abandonner ma clé à molette avant de pousser les portes du collège. Je la cacha sous la neige et, au moment où les cours se termineront, je la récupérerai.
Marc était absent, ce jour-là. Toute la semaine aussi, d'ailleurs. A ce dernier jour où il arriva en classe, il était revenu, des pansements et des bandages partout sur son corps, pour déclarer qu'il allait changer de collège. Il n'avait pas envie de leurs dire, mais en réalité, il l'avait fait à cause de moi, à cause de cette clé à molette !
Un immense sentiment de soulagement, de victoire et de fierté embaumait mon cœur. Ma poitrine se gonflait, apaisée, pendant que tous les autres pleuraient ce départ si soudain. Lui m'avait regardé avec un sourire furieux, rempli de haine. Mais je me contenta de lui sourire d'un air d'hypocrite avant de retourner dans la lecture de mon livre.
Je riais de ce départ, et du malheur que les autres montraient à l'annonce de celui-ci. Les pauvres petits ! Ils avaient perdus leur modèle ! Qu'allaient-ils faire à présent ?
Je soupirais, heureux de penser que, peut-être, les ennuis allaient cesser après ça...
Mais il n'en suivi aucune évolution. Les chers amis de Marc étaient toujours voués à me pourrir l'existence, rejetant la faute sur moi à chaque opportunité. Oui, c'était moi qui l'avait fait fuir ! Et alors ? N'en était-ce pas un bénéfice pour tous ? Faire fuir les idiots pour ne pas qu'ils continuent à « contaminer » les autres, voilà une action qui m'était tout à fait redevable ! Et pourtant... Voilà que je continuais à subit ce que ce moron leur a apprit : la haine à mon égare, la haine des yeux rouges, la fine bestialité dont je n'ai pu échapper durant mes longues années scolaires : 12 ans. 12 ans ! J'avais passé presque la totalité de ma vie à vivre dans la tristesse ! N'est-ce pas révoltant, une histoire composée d'autant de désespoir ? Malheureusement, c'est que qu'il m'était arrivé. Mais je n'avais pas envie de continuer au delà. Non ! C'en était assez ! Alors même si ces idiots continuaient leurs moqueries alors qu'ils devaient depuis déjà depuis quelques années avoir acquis un minimum de maturité, je finis de plus en plus par l'accepter, ne plus y faire attention.
Oui, mon œil est rouge. Oui, je suis un imbécile, un monstre. Vous n'avez pas à le répéter d'avantage, cela s'est déjà implanté tellement profondément dans mon cerveau qu'il est à présent une perte de temps d'essayer de me convaincre du contraire. Cette pensée est comme une tare qui s'est imprégné de ma pensée. Elle ne fait plus qu'un avec elle, elle l'a altérée pour toujours.
D'ailleurs, je me demandes... Est-ce que mes soudains changements d'humeurs et ma bizarrerie ont un lien avec ce que j'ai vécu durant mon enfance ?
Car il est vrai que, lorsque j'étais seul, on aurait bien dit que j'étais au bord de la dépression. Peut-être ais-je un jour craqué, je n'en sais rien. Enfin, cela n'empêche pas cette histoire de rester une sad one...
A sad, sad story...

Une sad story qui devait cesser immédiatement.
Je commençais à transformer mes larmes en colère. Je m'en mordais la langue rien que de penser à l'injustice que je subissais chaque jour.
Cependant, je n'ai jamais pu oser extérioriser cette violence. Cette envie morbide de les massacrer tous, un par un. Comme j'avais pu le faire à Marc.
Oui, on pouvait même dire que j'avais des envies de meurtre tellement j'en avais marre.
Un monstre, je vois dis. Un monstre...
Cependant, ma réflexion me disait de ne pas aller au delà.
Temps mieux...
Car, le jour de mes 16 ans, j'aurais eu un tas de problème si j'avais été jusqu'à tuer mes parents.
Non, ce jour là, j'ai... J'ai réussit à m'imposer devant eux.

C'était l'été de mes 16 ans.
Mes parents continuaient toujours leurs insupportables manies.
Mais, même si j'étais encore enfermé dans ma chambre, je n'étais, là, pas en train de me lamenter au fond de mon oreiller.
Non, je faisais mes valises.
Je voulais partir loin, loin de ce trou à rat. Loin de ces déchets qui m'avaient servit de parents depuis trop longtemps.
Car certes, en amont, cette misère n'était pas de leur faute, mais pourquoi s'en prendre à leur fils ? C'est stupide, ignoble. Irréfléchi. Je ne voulais pas vivre ici plus longtemps. Cela me dégoûtait.
Maintenant, je rêvais de liberté, de vivre des jours heureux, où je ne serai plus jamais opprimé.
Alors, que faire ? Partir. Mais pas sans en toucher deux mots à mes parents. Car qu'auraient-ils fait si, un jour, j'étais parti sans rien dire ? Ils auraient appelés la police, évidemment. En mimant avec une hypocrisie notable les mots de parents inquiets.
Oh oui, ils en étaient capable.
Alors, le mieux était au moins de leur annoncer ça de mes propres mots.

Une fois mes bagages faits, je les transporta avec moi en direction du salon, où ils étaient tous les deux à jouer aux cartes.
Ils ne m'avaient pas vu arriver d'abord, mais ce fut lorsque je posa mes valises à terre qu'ils entendirent du bruit émaner de l'entrée du salon.
Qui osait donc les perturber dans leur intense belote ? Quoi ? Leur fils ? Quel effronté ! Il mériterait bien de se faire baffer à mort, tiens ! Pour qui se prenait-il doooonc ?

- Qu'ess' tu nous veux, toi ?

Je souriais. Mais au fond de moi, je tremblais.
J'avais une alarme dans ma tête qui me disait de partir, courir, FUIR !
Danger, danger, danger.
Mon père s'était levé et se dirigeait vers moi avec le même air mauvais.
Danger, danger, danger, danger. Attention.
Cours, cours. Fuis. Maintenant.

… Mais je ne bougeais pas. Bien que des sueurs froides commençaient à couler abondamment tout le long de mon corps.
Il s'approcha de plus en plus vers moi.

- Papa, maman...

Danger, danger, danger.
Je marqua une pause. Ma voix tremblait. Mais je ne voulais pas qu'elle tremble ! Non !
Ma mère se lève aussi. Elle souriait.
Je commençais à soutenir son regard mauvais, comme pour la provoquer.
Danger, danger, danger.
Non. Même si je tremblais, ils pouvaient me faire les pires atrocités, cela ne changerais rien à me décision.

- I'm fed up.

- Heh ?

Je ravalais ma salive.

- Yes, that's it. I'm fed up with you two. De vous deux, mais aussi de cette maison dégueulasse. Aussi répugnante que vous deux. Yes...

Danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger, danger.

Mon père lève sa main.
Ma mère fronce les sourcils, grimaçante. Méprisante.

- J'ai prit la décision de me tirer de ce trou à rat.

Il va me frapper.

- Sans faire penser que vous êtes l'allégorie du rat.

Mon cœur battait à tout rompre.
Le stress... Il me prenait à la gorge. L'atmosphère était oppressante, insupportable. Mes mains, mes pieds... Mon corps entier continuer à trembler. Pourtant, je souriais. Je ricanais, même.

Et la baffe arriva.
Je l'attendais, celle-là.

- Avec vous, yes... C'est toujours la même chose...

Je leva moi aussi mon poing.
Et le coup parti.
Mon poing s'écrasa contre la joue de mon père, tandis que mon sourire, lui, restait toujours collé à mes lèvres.

- Quoi que je fasse, cela se finit toujours par de la violence. C'est pour ça, je suis fed up.


- Attend, là. Qu'ess'tu viens de dire ?

Ma mère.
Cette sorcière venait de hausser la voix de son ton nasillard. Je ne pris même pas la peine de lui répondre.
Je m'avança vers la table de jeu...
Il y était posé une bouteille de whisky, que je pris de ma main droite.
Peut-être venez-vous de deviner ce que je venais de faire... C'est exact. Je la lui ai balancée à la figure.
Ensuite, j'ai prit mes bagages, et je suis parti.
Ma vengeance était faite. Je ferma la porte derrière moi.
Mon cœur continuait à battre. Comme pour me crier que j'avais fait là quelque chose d'interdit.
Of course, c'était interdit.
Mais les représailles n'étaient pas prête d'arriver. J'avais prit les mesures nécessaires pour me payer un appartement au centre-ville.
C'était cher mais... Pour le loyer, j'avais déjà été embaucher pour travailler dans un café.
Cela ne suffisait pas toujours, mais je recevais de l'aide de gens que je rencontra dans ce café...
Afin de ne pas m'attirer d'ennuis à cause de mon œil rouge, j'avais d'ailleurs décidé de modifier un peu ma coiffure...
Mes cheveux étaient long, et ils le restent encore aujourd'hui. C'est la coupe que je me suis improvisée ce jour-là qui est restée jusqu'à maintenant : je rassembla plusieurs mèches de cheveux et fit en sorte que celle-ci cachent mon œil droit. Certes, ce n'était pas vraiment pratique du fait qu'un coup de vent pouvait tout révéler, mais heureusement, cela n'arriva jamais.
Je suppose que ce fut grâce à la dissimulation de mon œil que je me fis autant d'amis après mon départ. C'est même évident, et vous en savez les raisons.
Ainsi, la sad story que je vivais pris fin, pour l'instant.
Elle se transforma en effet en une belle happy story, dans la continuité.
Je travailla plusieurs années au café, en commençant en parallèle des études de mécanique.
Je voulais rendre hommage à cette clé à molette, que j'avais évidemment emportée avec moi.
Ainsi, je menais une vie tranquille au centre-ville, loin de tout malheur, pendant plusieurs années.
Ce fut pendant mes années au café que je rencontra d'ailleurs beaucoup de connaissances et amis avec qui j'ai encore un lien aujourd'hui...







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Matthew's Sad Story ~

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