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 A la poussière tu retournes ... [PV : Red]

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Anonymous
Invité
Lun 7 Avr - 11:16
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C’était une journée bien tranquille dans la ville de Chantilly, une fin d’après-midi calme et ensoleillée d’un dimanche d’avril qui avait était chaud. Après l’hiver mordant et cruel, les beaux jours étaient de retours : le printemps portant son mentaux de fleurs et de lueurs multicolore. Les arbres bourgeonnaient déjà, promettant au futur les éclosions par milliers de couleurs chatoyantes, alors  que sur leurs branches abîmées venaient se poser les oiseaux, fatigués de leurs long voyages depuis le sud. Ils avaient suivis le soleil dans des régions lointaines et revenaient maintenant avec lui, gardant dans leurs yeux les paysages de pays tropicaux, comme il le faisait chaque année depuis l’aube des temps. Dans les rues aux magasins fermés, les habitants menaient leurs paisibles existences, avançant au hasard sur les pavés de poussière d’or des rues piétonnes, seuls ou bien en famille, ils souriaient, profitant des d’éclats chaleureux reflétés par les vitrines, portant la douce caresse solaire sur les joues rosées. Les enfants riaient gaiment sous les regards attendris et sereins de leurs parents ; ils avançaient le pas légers, sans se presser encore loin de tous les remous de la vie adulte, et croquer le printemps renaissant à pleine dents, insouciants, indolents. Ils jouaient dans les squares, aux ballons ou au loup, profitant de chaque instant, ramassant chaque miette de temps avidement avant que le soleil ne rejoigne lui aussi les bras de Morphée et que la lune ne prenne place dans sa cours étoilé.

Rare, Ô oui rare étaient ceux qui, parmi les leurs, s’arrêtaient une minute, levaient leurs petits nez vers le ciel et plongeaient leurs regards innocents dans l’azur mystérieux. Ils restaient un instant immobile devant l’immensité du temps, comme de petites statues de pierre, ou plutôt de cristal. Ils laissaient passer la lumière sans heurt, sans qu’aucune noirceur ne l’empêche de continuer sa route. Calme, immobile, curieux, ils contemplaient la nue en silence, leurs petites lèvres charnues de vie entre-ouverte, laissant passer le souffle. Ceux là pouvaient peut être voir les hirondelles qui flottaient sous les nuages et qui s’adonnaient à la parade aérienne, plongeant d’un nuage à un autre comme des dauphins. Ou peut être plus loin, au dessus des nuages, les avions qui, comme des oiseaux d’argent glissaient tranquillement sur les courants ascendants portant en leurs seins les familles et les amis rentrant de voyages en des terres plus propices aux bonheurs, là où ils étaient loin des crocs gelé de l’hiver. Ou peut être encore, plus loin, très loin au dessus de la stratosphère, les astres qui dansaient sur la voute céleste jour et nuit, répétant le ballet divin, sans fausse notes et sans détours, elles aussi depuis l’aube des temps, pour le plaisir et le sourire sans joie d’une Lune qui s’ennuyait au milieu de son palais bien vide. Et juste au dessus, pouvait-il voir le Créateur de tout cela ? L’être qui avait donné vie à toute chose ? Pouvait-il voir dans ses yeux la lumière qui avait tiré le monde de l’obscurité ? Peut-être … Ce qui était sur, c’était que Lui les voyaient, et Il devait sourire en plongeant son regard dans leurs yeux pures et curieux, vierge de toutes noirceur. Qui prêtait attention au ciel aujourd’hui ?

L’autre, il ne voyait pas le ciel de là où il était. Oh bien sur, il s’arrêtait souvent pour le contempler de son œil unique. Il relevait alors son chapeau étrange, et restait là comme un enfant qui contemple le spectacle du monde, du ciel qui change si rapidement. Et il souriait à l’azur, comme on souriait à un vieil ami. Mais aujourd’hui, ce n’était pas le cas : il semblait occupé. Au dehors, la lumière d’ambre coulait dans les rues et sur les toits, mais elle ne parvenait pas à son antre, elle s’arrêter au pas de la porte, comme si elle sentait qu’elle n’était pas la bienvenu. Cet antre mystérieux, beaucoup de personne à Chantilly le connaissait, au moins de nom. Au fil du temps, les enfants avait délaissé les mille-et-unes merveilles poussiéreuses que l’on pouvait y trouver, au profit de futilités d’adultes. La bibliothèque était bien sombre ce jour là. Les carreaux meurtris dévoraient la lumière, et ne laissait passer qu’un jaune maladif qui éclairait les rideaux de poussières flottant dans le vide. L’horloge au dessus de la grande porte s’était arrêté de tourné, la trotteuse habituellement affamée laisser maintenant les secondes tranquilles, le temps de souffler, préservant ce lieu dans une bulle temporelle quelque part entre le future proche et le passé immédiat : c’était comme si le temps lui-même n’avait plus court ici, et que sa tyrannie s’était endormi entre les pages des vieux livres. Peut-être que lui aussi avait parfois besoin de prendre une pause pour lire un vieux roman ? Pas âme qui vive à l’intérieur. Pas de rire des enfants. Pas d’yeux écarquillés dévorant les mots avidement. Pas de vie, rien qu’un univers abandonné des hommes et investit par la poussière. Tout était si doux, serein, calme …

Calme ? Pas tant que ça. Au cœur de la bibliothèque, entre ses monumentales étagères et ses murs tapissé de livres, il bougeait frénétiquement. Au milieu de cet océan tranquille, l’œil du siphon ravageait ce qui passait à sa porté : les livres volaient comme des oiseaux de papiers dans des directions aléatoires, et des monticules de cadavres de couvertures et de pages abîmés recouvraient le carrelage : des dizaines et des dizaines, peut être même des centaines de livres, de contes, de légendes et de romans jonchaient le sol dans une macabre mise-en-scène de leur propre fin, et pourtant, une joie maladive les animait. Alors qu’ils profitaient du repos éternel, voilà leur léthargie troublée et pendant un instant, ils reprenaient vie entre ses doigts, ils se laissaient lire, heureux. Puis, ils faisaient l’expérience de ce que seuls les oiseaux et les avions connaissaient : eux qui avaient toujours vécus parmi la poussière, les voilà qui planaient dans les airs ! S’ils avaient une voix, nul doute qu’ils hurleraient de joie. Enfin, ils tombaient finalement sur le sol dans un bruit sourd, reprenant leur souffle, se remettant de leurs émotions. Leur mort lente et douloureuse s’était faite plus brutale, mais ils ne le regrettaient pas. La fin du livre dont plus personne ne veux et qui fini sur le sol comme un animal amputé abandonné, incapable de bouger de lui-même, et qui voit les dernières heures de sa vie, triste témoin de sa propre décrépitude, ça leur suffisait : après cet éternité sans espoirs, quelqu’un les avaient feuilleté, une dernière fois, et leurs avaient offert leurs baptême de l’air. Ils pouvaient mourir heureux.

Mais pas lui. Lui, il continuait, ouvrant et faisant planer toujours plus de livre sans espoirs. En attrapant des dizaines, les feuilletant frénétiquement alors que sa patience commençait à le lâcher. Il chercher, sans espoirs, dans chaque livre, dans chaque page. Il cherchait au milieu de la bibliothèque. Elle qui étaient silencieuse, la voilà bien agitée, agitée par un seul homme qui continuait de chercher dans les ténèbres, sans raison.

- Mais bon sang … Où est-elle ?!
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Agent Red
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Grande déesse des Cookies
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Mar 15 Avr - 19:40
Une douce journée. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, et Red se promenait. Enfin... Presque. Si elle avait pu, elle se serait précipitée au parc, pour faire un tour de balançoire et même deux et trois et quatre. Elle aurait été courir dans la forêt, grimper aux arbres et s'amuser des écureuils fuyant sur son passage. Ou tout simplement flâner le nez en l'air, en essayant de deviner quelle forme avaient les nuages. Engloutir une boite de cookies à l'ombre d'un arbre, et pourquoi pas essayer de faire un château de sable avec quelques gamins ? Red aimait le soleil, le printemps. Son air frais bourré du parfum d'un été naissant. Les jolies fleurs dans l'herbe verte et les bouquets qui embaumaient les maisons. Décidément, c'était un temps à la mettre de bonne humeur, au moins autant que n'importe quel autre temps !

Sauf qu'aujourd'hui, Red travaillait. Oh, elle avait bien essayé de prendre un jour de congé, comme un peu tous les autres jours où elle ne voulait pas travailler, mais que voulez-vous. Mère-Grand est dure en affaire et donner un jour de congé tous les jours de beaux temps était bien évidemment refusé. Avec un coup de pied au derrière si elle était de mauvaise humeur. La jeune agente avait appris à courir vite dans ce cas de figure. Donc nous disions ; aujourd'hui Red travaillait, et même si elle avançait en sautillant gaiement, ses pas la dirigeaient vers la bibliothèque. Un vieux bâtiment presque à la lisière du bois. Parfois, elle se disait que la mairie devait faire de sacré économie en ce qui concernait le ménage de cet endroit. Même si certains rayons avait la cote auprès des habitants, d'autres prenaient la poussière sans que personne ne semble s'en inquiéter. Malgré tout, c'était un endroit qu'elle appréciait beaucoup.

La porte de bois s'ouvrit en grinçant sur son passage, elle la referma à pas de loup. Aujourd'hui, l'endroit était désert. Deux trois personnes, tout au plus... C'était un endroit immense, étonnant pour une si petite ville de posséder une telle bâtisse. Le poids du savoir caché entre les pages imposait le silence aux visiteurs allant se perdre dans les allées tapissées de livre du sol au plafond. Et autant dire que le plafond était haut. Parfois, elle avait l'impression qu'elle pourrait se faire avaler par toutes ces pages en un rien de temps, alors elle se sauvait dans un coin plus calme, comme la salle de lecture pour pouvoir embêter une éventuelle connaissance, ou bien discutait avec la bibliothécaire. Par-ci par-là, il y avait de grandes échelles qui permettaient d’accéder aux livres les plus haut. Elles était placées sur un système de rail afin de les déplacer de gauches à droite tout en leur évitant de se promener dans toute la bibliothèque. Et surtout éviter que les visiteurs ne se retrouve avec un postérieur douloureux suite à une chute. De temps à autre, quand il n'y avait pas grand monde, elle s'en servait pour aller plus vite. Un pied sur le premier barreau, l'autre pour la propulser, et la voilà lancée à toute vitesse jusqu'à cogner contre quelque chose. Voir quelqu'un... C'est d'ailleurs ce qu'elle fit. Non, pas entrer en collision avec l'un des pauvres et rares gens qui arpentaient l'endroit. Seulement se déplacer d'échelle en échelle, jusqu'à ce qu'un livre frôle sa tête.

Sa première réaction ? Oh mon dieu ! Les livres nous attaquent, TOUS AUX ABRIIIIIIIIIIIIS !! Puis après avoir rouvert les yeux au bout de quelques instant, car aucune masse ne l'avait écrasée, elle remarqua un peu de grabuge. La jeune fille s'en approcha doucement. Elle redoutait toujours l'attaque de livres et qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant, qu'à défaut de tenter de les envahir, les livres se faisaient attaquer. Par un homme avec un chapeau -pas mal le chapeau d'ailleurs. Se baissant pour esquiver un nouvel ouvrage, elle en profita pour en ramasser un et le refermer délicatement. Puis sautillant entre les pages éparpillées afin de ne pas les écraser, le livre toujours en main, elle arriva aux côtés de l'inconnu.

- Mais bon sang … Où est-elle ?!

De longues mèches rouges durent apparaître au coin de la vision de l'homme qui ne lui semblait plus si inconnu de près, où l'avait-elle croisé ? De ses grands yeux verts elle observa un instant son manège, la tête penchée sur le côté dans un vague signe d'incompréhension. Dévisager les gens était impoli, c'est ce qu'on lui avait appris depuis toujours. Elle ne l'avait jamais mis en place et n'en fit pas plus aujourd'hui, se demandant ce que pouvait bien chercher son futur interlocuteur.

- Il y a tout un Art pour lancer les objets, et tu ne maîtrises pas celui d'envoyer valser les bouquins. Tu cherches quoiiiii ?
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Anonymous
Invité
Ven 25 Avr - 15:32
- Il y a tout un Art pour lancer les objets, et tu ne maîtrises pas celui d'envoyer valser les bouquins. Tu cherches quoiiiii ?

L'étranger se stoppa net, un bouquin encore à la main. Il haussa un sourcil et tourna son visage vers la petite roussette qui l'avait rejoins. Tiens donc, une âme vivante en ces lieux ? Il contempla son regard curieux une minute, semblant étonné lui aussi. Et il jeta le livre par dessus son épaule, qui s'écrasa sur le sol non loin. Il se tourna vers la petite qu'il avait déjà vu mais qu'il semblait avoir oublié. Un de ses sourcil monta doucement au dessus de son œil et puis il demanda, d'un air ahuri.

- Un ... Art ? Pour lancer des objets ... ? L'homme au chapeau resta silencieux et immobile une minute ce qui chez lui était souvent mauvais signe ... Puis, soudainement, il leva les bras au ciel en s'exclamant : 


- Bien évidemment qu'il y a un Art !! Et quoi ? Tu ne les as pas vu ?? Ces splendides petites hirondelles INUTILES de papiers, alourdies pas des années, que dis-je ? des SIÈCLES  de poussière moyenâgeuse, tu ne les as pas vu ?? Ne les as-tu pas vu planer dans les airs comme de majestueux albatros ? Eux qui était promis à une mort lente et douloureuse que l'on nomme "l'Oublie", je leur ai rendu la VIE ! 


L'homme gesticulait de plus en plus en parlant et en n'adressant que par moment des regards "légèrement" fou à la jeune fille.


- Elles étaient là à voler à gauche à droite dans un CHAOS TOTALE et bouillonnant de VIIIIIIE !! Et après cette effervescence tourbillonnante qui les as toutes arrachées à leurs torpeurs, les voilà propulsé à une mort RAPIDE et violente ! Écrasées sur le sol froid et dur, après avoir volé trop près du soleil, leurs souffrances arrivant ENFIN à leurs termes ! Et puis elles restaient encore quelques minutes, agonisantes, IVRE de plaisir, sur le sol comme des corps inanimé, les yeux révulsés de bonheur et de douleur, un ridicule petit filet de bave à la bouche. Cette mort c'est un cadeau pour eux ! Une DÉLIVRANCE ! Et c'est un bien maigre prix à payer pour avoir put voler comme des volatiles de bois recyclé ! OH ! Ne me dis pas que tu les as loupé ?! 

L'étrange personnage faisait de grand geste en parlant rapidement. 


- Et tout ça c'est grâce à qui ? A MOI ! J't'le donne en mille ! Ou en deux-cent cinquante si ça peut te faire plaisir ! Elles étaient merveilleuses et pourtant tellement VIDES d'intérêts ! Je leurs ai offert une dernière danse, tu comprends ? Et qu'est ce que je gagne en retour ? Rien. RIEN je te dis ! Mon dieu ! Je perd mon temps avec ces bouquins !! Le gentil tout mignon tout petit Chapelier était venu leur rendre une petite visite ... Et pour seul remerciement il a le droit à un néant ABSURDE et insondable ?! Oh tu me diras, il y est habitué lui, c'est son pain quotidien. Mais zut quoi ! Zut flûte et mut ! Le changement c'est pour tout le monde ! Pas juste pour les mortels et les bouquins ! Il en a marre l'original avec son chapeau là !

Le "Chapelier" continuer de déblatérer sans tergiverser des flots continus de paroles incongrues et étranges, accusant les ciel et Dieu lui même, maudissant les livres stupides et ses efforts vains, prenant l'humanité entière et la bibliothèque à témoin. Pourtant il ne semblait pas vraiment triste, en colère ou exaspéré. Il ressemblait plutôt à un de ses acteurs de comédie dramatique dont le rôle comique était précisément de surjoué jusqu'à la tragédie. Toutefois, même s'il ne semblait pas réellement en colère, son œil brillait d'une intensité maladive et sombre, laissant couver en lui une folie profonde comme une maladie mentale. Son visage semblait aussi vide que son discours, comme s'il portait un masque. Et au delà de l'absurdité et de l’invraisemblance totale de la scène, un œil exercé ou un cœur sensible pouvait discerner ... Un profond désespoir.

Après quelques minutes, l'étranger se calma, posant sa mains sur l'étagère vide pour garder l'équilibre, et frotta son visage baissé de l'autre main. Peut être aurait-il dut pleurer, mais de toute façon, il en était incapable. Les dernières larmes qu'il avait versé remontent à près de trois siècles, et elles étaient rouges sang. Alors, comme si de rien n'était, il redressa son visage tranquille vers la jeune fille, qu'il sembla avoir oublié durant sa tirade mais cette fois il se rappela de la petite rousse, la petite-fille de Mère-Grand.

- Tiens bonjour. Ça va la forme ?
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Agent Red
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Grande déesse des Cookies
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Mar 24 Juin - 20:38
- Un ... Art ? Pour lancer des objets ... ? L'homme au chapeau resta silencieux et immobile une minute... Puis, soudainement, il leva les bras au ciel en s'exclamant : 


- Bien évidemment qu'il y a un Art !! Et quoi ? Tu ne les as pas vu ?? Ces splendides petites hirondelles INUTILES de papiers, alourdies pas des années, que dis-je ? des SIÈCLES  de poussière moyenâgeuse, tu ne les as pas vu ?? Ne les as-tu pas vu planer dans les airs comme de majestueux albatros ? Eux qui était promis à une mort lente et douloureuse que l'on nomme "l'Oublie", je leur ai rendu la VIE ! 


L'homme gesticulait de plus en plus en parlant et en n'adressant que par moment des regards "légèrement" fou à la jeune fille. Regard qu'elle mit sur le compte d'une possible insolation. Peut-être avait-il un jour oublié son chapeau et fait une sieste au soleil... Ça ne pardonnait pas ces choses là.


- Elles étaient là à voler à gauche à droite dans un CHAOS TOTALE et bouillonnant de VIIIIIIE !! Et après cette effervescence tourbillonnante qui les as toutes arrachées à leurs torpeurs, les voilà propulsé à une mort RAPIDE et violente ! Écrasées sur le sol froid et dur, après avoir volé trop près du soleil, leurs souffrances arrivant ENFIN à leurs ...! 

L'étrange personnage faisait de grands gestes en parlant rapidement. Et pour être honnête, Red décrocha à ce moment là, s'amusant du manège de l'homme en face d'elle. Il était drôle à gesticuler ainsi, pour un peu et il lui rappelait les spectacle de marionnette qu'elle avait pu voir étant petite. Le genre de truc où l'une des marionnette perd son sang froid après s'être pris quelques coups de bâton sur le crâne.

Après quelques minutes, l'étranger se calma, posant sa mains sur l'étagère vide pour garder l'équilibre, et frotta son visage baissé de l'autre main.

- Tiens bonjour. Ça va la forme ?

Et la rouquine rit. De ce petit rire clair qui lui allait bien. Celui qui indiquait qu'elle était de bonne humeur et que son interlocuteur avait réussi à piqué sa curiosité assez longtemps pour qu'elle ne se laisse pas distraire au passage du premier papillon venu. A noter que c'était joli les papillons ! Avec leurs belles ailes de couleur et leur façon de voler comme si de rien n'était. Et de l'ignorer à chaque fois qu'elle tendait son doigt afin qu'ils se posent dessus, grr...

- T'as amusant toi !

Et elle lui offrit un grand sourire. Peut-être que cette petite mission allait être plus  amusante que prévu. Elle avait déjà trouvé le livre dont elle avait besoin, et elle le serrait entre ses bras. A l'abri du monde. Comme si un bouquin de recettes pouvait s'échapper dans un autre endroit que le creux de ses bras. Ne sous-estimez jamais tout ce qui touche à la cuisine, vous en seriez surpris. Alors de ses grands yeux verts, Red continua d'observer l'inconnu, une lueur amusée au fond de la prunelle. Il n'avait toujours pas répondu à sa question, mais la jeune fille elle-même avait oublié l'avoir posée. Lors de journée pareil où elle était obligée de travailler, son esprit était trop facilement distrait.
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Anonymous
Invité
Sam 9 Aoû - 19:46
Le sourire de la jeune fille ne fit aucun effet au Chapelier, celle-ci aurait put se mettre à pleurer dans l'instant, il aurait garder son sourire niais et absurde, cassant avec la flagrance l'image déjantée qu'il donna de lui l'instant d'avant.

- T'es amusant toi ! Dit l'innocente petite rouquine, son mystérieux bouquin entre les mains.

A cette affirmation, l'expression de son interlocuteur chapeauté changea subitement : son sourire disparu pour laisser place à une incompréhension mêlé à ce qui aurait put être de la rancœur. Son oeil unique rouge sang se planta profondément dans ceux, vert émeraude, de l'agent en face de lui, pourfendant son âme d'un sensation oppressante et étrange. Son sourire disparu, il ne restait plus sur son visage pâle qu'un masque de colère sourde qui semblait remonter du fond de ses entrailles. Il s'avançait doucement vers la jeune fille, ses lèvres gercées entre-ouverte ne laissant passer qu'un souffle de son :

- Non .... Non ... !

Il continuait d'avancer comme un pantin sans âme, son ombre oppressante voilant peu à peu le corps fragile de la fillette. Dans son regard semblait brûler une lueur abjecte de folie profonde, alors qu'un rictus de dégoût s'affichait sur sa bouche morte. Il leva doucement ses mains aux doigts crochus vers la rouquine indolente.

- Nooon ... !!

Ses mains étaient presque au niveau de l'agente, et soudain ...

La sensation disparu. Plus d'oppression, son regard se fit de nouveau parfaitement neutre, il regardait simplement la jeune fille tranquillement, semblant surpris. Ses mains étaient à présent sur sa poitrine, comme s'il allait parler de lui.

- Moi je suis Chapelier !

Il laissa passer une seconde, comme s'il voulait être sûr qu'il se faisait bien comprendre. C'était pourtant pas bien compliqué, si ? Cha-pe-lier ! Enfin, "les mortels" hein ?

- Moi je suis Chapelier, et vous vous êtes Aliya Aylin, il se désigna des mains à nouveau : Chapelier ... puis il désigna la jeune fille : Aliya Aylin. Il écarta les bras, fixant toujours la rouquine : "Ok" ? demanda-t-il avec un accent anglais prononcé.

Puis il remit les bras dans le dos et fit un tour sur lui même. En se retournant à nouveau, il avait retrouvé le sourire comme si rien ne s'était passé. L'image était ridicule ... Mais à la fois plutôt troublante. Puis son attention fut attiré par le livre entre les bras de l'agent Red, cette dernière qui le tenait comme on tiendrait un bambin fragile. Il se pencha dessus.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il simplement.
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Agent Red
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Dim 5 Oct - 20:15
- Non .... Non ... !

Et il avançait vers elle, levant doucement sa main. Red recula d'un pas, se retrouvant coincé contre les étagères à présent presque vide des livres qui les couvraient. Pour un peu et son corps aurait battu plus vite et elle aurait paniquée. L'étranger semblait soudain possédé par une quelcoque force mystérieuse et maléfique.
La rouquine laisse un instant dériver son regard sur ce qui l'entourait, cherchant un moyen de fuir ou une possible arme. L'air semblait plus lourd encore et ses mains se rapprochaient d'elle, toujours plus près.

- Nooon ... !!

Et pouf ! Plus rien. Comme ça, soudainement. Penchant légèrement la tête sur le côté, la jeune fille observait le type en face d'elle. Il semblait presque e^tre redevenu celui qui envoyait valser des livres quelques secondes plus tôt. Posant à présent ses mains sur sa poitrine, il prit la parole :

- Moi je suis Chapelier !

Ça, c'était un agent du loup.

- Moi je suis Chapelier, et vous vous êtes Aliya Aylin, il se désigna des mains à nouveau : Chapelier ... puis il désigna la jeune fille : Aliya Aylin. "Ok" ? demanda-t-il avec un accent anglais prononcé.
- Alors non ! Non non non et non ! Moi c'est Red ! Compris ? s'exclama-t-elle en tappant la poitrine de son interlocuteur avec son indexe à partir du deuxième "non".

Puis il remit les bras dans le dos et fit un tour sur lui même. En se retournant à nouveau, il avait retrouvé le sourire. De plus en plus étrange ce monsieur. Elle savait que les agents du loup étaient toqués, parfois encore plus que sa grand-mère, certes. Mais au moins sa grand-mère était prévisible. De plus, elle ne semblait même pas avoir tiqué au fait qu'il connaissait son prénom. A vrai dire, le simple fait de l'avoir dit avait pour le moins énervée l'agente qui s'était déjà calmée/

- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il.

Elle baissa les yeux sur l'ouvrage qu'elle avait, sans s'en rendre compte, serré un peu plus contre elle.
- Oh, ça... C'est un vieux livre de cuisine !

Sans pour autant le tendre à bout de bras, de façon à ne pas se le faire prendre des mains, elle lui montra la couverture. Quasiment effacé par le temps, le nom était illisible. Mais on pouvait clairement voir un magnifique gâteau juste en dessous.
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