Il y a environ 9 ans, une petite fille cherche ses parents. Son père est grand, fort et musclé. GML l'a recruté avec sa mère pour lui fabriquer des armes. Les armes que son père confectionne sont les plus belles au japon ! Mais comme GML lui a demandé d'en fabriquer pour lui, toute la famille a emménagé en France quand Blanche-Neige était toute petite. L'enfant a cherché partout ! Elle n'a trouvé la silhouette mince et élancée de sa mère nulle part. Ni à la forge, ni à l'agence, ni dans l'appartement. Elle y retourne triste.
Ils disparaissent comme ça souvent pense t-elle. Mais aujourd'hui, j'aurai bien voulu fêter mon annivers...
-JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!!
En ouvrant la porte de la maison, elle découvrit ses parents tenant chacun un cadeau à la main.
- Aujourd'hui tu as 6 ans !
- C'est un jour important !
- On a fait un gâteau !
- Et on a décoré la maison !
- Allez ! Entre !
Éberluée de voir ses parents ainsi vêtus de chapeaux festifs et les cheveux jonchés de confettis Blanche-Neige se tait et après un blanc de quelques secondes dit :
- … Vous êtes ridicules...
Les deux adultes se regardèrent pendant que leur fille entrait dans l'appartement.
- Bah quoi vous venez ?
- Tu as raison. Déclara le père en enlevant son chapeau. Ils ne voulaient pas la contrarier le jour de son anniversaire.Tu veux d'abord ouvrir tes cadeaux ou manger le gâteau ?
- Les cadeaux d'abords
- D'accord ! À toi l'honneur Kiyo dit-il en s'adressant à sa femme
- Alors voilà ! Pour ton anniversaire, j'ai décidé de t'offrir une …
- Ne me dit pas ce que c'est avant que je l'ai ouvert !
- Encore une fois, tu as raison. Elle tend le cadeau à sa fille
La petite pris le cadeau et essaya de deviner ce que c'est en le soupesant dans sa main. Ce n'était pas une boîte, mais ça avait plus la forme d'un sac en plastique. Elle le déchira et découvrit une belle petite robe en tissu rose avec des dentelles rouges. Elle regarda ses parents et dit :
-Vous savez que je ne l'enfilerai jamais, bien sur.
-Oui ! Mais on voulait t'offrir un cadeau de vraie petite fille ! Et pas de fille de forgeron !
- d'accord. Je peux avoir l'autre cadeau ?
- Et bien, je crois que c'est mon tour !
Elle prit le cadeau du père entre ses mains et, par la même technique que pour le cadeau de sa mère, elle tenta de deviner de quoi il s'agissait. Elle le trouva beaucoup plus lourd que le premier. Elle l'ouvrit et découvrit une boîte avec inscrit en lettres capitales rouges : Attention, dangereux. Tout à coup enjouée, elle s'acharna sur le couvercle en enlevant les clous avec ses ongles. Quand elle les eu tous arrachés, elle regarda à l’intérieur de la caisse et vit du papier à bulle. Elle le déplia et découvrit une ceinture avec des grenades attachées dessus.
-On s'est dit que c'était le moment d'avoir ta première arme ! Dit le père souriant
On reconnaît bien le fabriquant d'armes personnel de l'agence tient. Blanche-Neige attacha la ceinture à sa taille avant d'enlacer ses parents.
- Merci beaucoup ! Dit-elle avec un magnifique sourire.
- On y au beaucoup réfléchi tu sais ?
- Tu dois nous promettre de faire attention !
- Je vous le promet !
Malgré son âge, elle savait déjà manier toutes sortes d'armes, ayant vécu entre elles. Ainsi, en recevoir une ne l'étonnait pas. Après cette première arme, vint le revolver à 8 ans ! Puis la mitraillette à 10 et la dague à 12. et quelques années plus tard, cette « belle » vie prit fin.
C'était quelques jours après son douzième anniversaire. Elle était à son entraînement quotidien, et s'entraînait avec ses parents à désamorcer une bombe.
- Vous êtes sûrs qu'il n'y a aucun risques ?
- Ne t'inquiète pas. Si tu n'y arrives pas, nous sommes là.
Blanche-Neige s'approcha donc de l'engin. Le minuteur commença à 1 minute.
- Quel fil dois tu couper ? 45 secondes
Après avoir réfléchi :
- Le fil bleu 30 secondes
- oui ! 20 secondes Coupe le maintenant 15 secondes
La jeune fille coupe le fil 10 secondes
-... Elle ne s'arrête pas
- Quoi ?! 5 secondes
Ils regardèrent rapidement la bombe 4 secondes
Le père et la mère tentent de la désamorcer à leur tour 3 secondes
Le père s'élance sur sa fille et court le plus vite possible 2 secondes
La mère tente encore d'arrêter le minuteur 1 seconde
- Kiyo ! Vient !!! 0
La détonation est énorme ! Le père plaque Blanche-Neige au sol, son corps par dessus le sien. La déflagration fait un bruit énorme qui se répercute partout ! Après quelques minutes, le silence revient.
- Papa ? Aucune réponse Papa ??!
Blanche-Neige enlève son corps de dessous de celui de son père et essaye de le réanimer :
- Papa !! Papa !!
Le dos de l'homme est carbonisé. Elle approche ses doigts tremblants de son cou et sent une légère pulsation. Il est juste inanimé.
- Au secours ! À l'aide !!
Après quelques temps, un petit homme arrive
- Qui m'a réveillé ?
- C'est moi ! Aidez-nous ! Mon père est en train de mourir !
Le nain semble le connaître
- Au mon dieu ! Azuma ! Il se mit à se parler à lui-même
- Laisse-moi la place dormeur !
- Non à moi !
- Je suis le plus abrobrié dans cette situazion ! Ah.. ah.. atchoum !
- Tu ne feras qu'éternuer !
-Je pense que prof serait bien.
- Merci !
Ses yeux changèrent d'expression et il sortit une paire de lunettes de sa poche.
- Poussez-vous jeune fille. J'ai la situation bien en main.
Il sortit un téléphone portable de son autre poche et appela une ambulance
Rassurée, Blanche-Neige se leva. Que c'était t-il donc passé ? Soudain, elle prit conscience de l'absence de sa mère. Elle avança lentement à travers l'écran de fumée, à l'endroit ou était placée la bombe. Elle ne voyait pas le bout de son nez mais continua à marcher. Le sol était de plus en plus abîmé. Et puis, elle vit quelque chose. Une masse difforme et fumante. Ses genoux se plièrent, et ses larmes montèrent à ses yeux. Elle pleura longtemps ainsi. Elle ne vit pas les hommes masqués passer à côté d'elle et repartir avec un brancard, ni l'ambulance emmener son père, sa seule famille.
Quelques jours plus tard, Blanche-Neige est à l'hôpital dans la chambre de son père. Une pie donne un vers à son oisillon sur la fenêtre de la chambre, et la jeune fille ne peut s'empêcher de penser à sa mère défunte. Elle retourne sa tête vers son père dans le coma. Ça fait maintenant 3 jours qu'il ne s'est pas réveillé, et c'est comme si elle était toute seule dans la pièce. Ça fait aussi trois jours qu'elle n'a pas fermé l’œil, et elle est fatiguée. Ses yeux se ferment, elle s'endort.
Elle est réveillée, sûrement quelques heures plus tard, par une main douce caressant ses cheveux. Elle ouvre les yeux et lève brusquement la tête pour découvrir son père, assit dans son lit. Elle l'enlace, heureuse de le retrouver, comme lui, mais Blanche-Neige sent qu'il ne met pas tout son cœur dans cette étreinte. Il est triste.
- Ma puce... il se décolle de sa fille je veux savoir ce qui est arrivé à ta mère.
La jeune fille ne dit rien.
- Va voir le nain... C'est lui qui nous fournit le matériel pour faire les armes. Il saura peut-être ce qu'il c'est passé.
Blanche-Neige le regarde et sort sans un mot. Elle devine qui est le nain, la personne qui a sauvé son père est la plus petite qu'elle ai jamais vu.
Elle se rend au camp d'entraînement en pensant qu'il va sûrement revenir. Le camp était loin des habitations. Si on y venait, c'était uniquement pour s'entraîner. Elle attend longtemps près de l'entrée. C'est le soir, à 21h, que le petit homme arriva. Il avançait à pas hésitant. Quand il aperçu la jeune fille, il se cacha derrière un poteau.
- Bon..Bon...Bon ….. Bonsoir ! Lâcha t-il
Il avait peur d'elle ou quoi ? Et pourquoi il était si différent de l'autre soir ?
- Vous êtes bien le nain ?
- Euh... Il regarda ses pieds, toujours derrière le poteau Je...Je...Je suis... Ti...timide
Il mérite bien son nom songea t-elle
- Vous me reconnaissez ?? C'est vous qui fournissez mon père ?? Pourquoi la bombe ne s'est pas désamorcée ??
- Je... je … Il reparla comme le jour ou Blanche-Neige l'a rencontré
- Ah la la la.. Mais t'est vraiment trop bête timide !
- J'ai faim...
- On a cas tous aller faire boire de la bière et manger comme d'habitude ! La petite est invitée bien sûr !
- C'est pas le moment pour ça !
- Faut lui expliquer la situation ! Regardez comme elle est étonnée !
- Qui lui explique ?
- Moi !
- Moi !
- Moi !
- J'ai faim...
- On s'en fiche !
- Je peux lui dire ?
- De toute façon, toi ou un autre.
- d'accord !
Le nain sorti de derrière le poteau, plus assuré et parla à Blanche-Neige
- Je suis simplet !
- C'était pas timide ?
- Non... je suis... ou plutôt... Nous sommes juste un tout petit peu schizophrènes.
Blanche-Neige aurait bien aimé en savoir plus, mais elle n'était pas venue pour ça.
- Vous êtes donc le fournisseur de matériaux de mon père
- Oui ! Nous allons au plus profond de la montagne isolée pour lui ramener les meilleurs matériaux.
Ça fait une petite trotte pensa t-elle
- C'est aussi vous qui avez fourni la bombe ?
- Ah non ! Je ne lui fournit que les matériaux pour les armes blanches comme les poignards ou les épées. Pour les explosifs, je ne fait que les transporter de la fabrique.
- Ou se situe cette fabrique ?
- Au Japon. Ça va être difficile d'y retourner
- … Merci. Je voulais vous demander un petit service.
- Vas-y ! ne te gêne pas !
- Pourriez vous examiner les fragments de la bombe... Peut-être quelles comportent un indice de marque de fabrication....
- T'es bête simplet ! T'a oublié de lui dire ! Allez ! Laisse moi la place maintenant ! Atchoum !
Sortant un mouchoir de sa poche
- La bombe a édé draviguée... ah, ah, atchoum !
- Elle a été quoi ?
- Drafiquée ! Se mouche le nez
- Vous l'avez déjà examinée ?
- Tu crois quoi gamine ?
- Tais-toi Grincheux ! Atchoum ! Et notre livreur est toujours une femme grande et majestueuse qui se donne *renifle* des airs de reine ! Je be souviens l'avoir vue sourire en donnant ce colis-là en barticulier ! Atchoum !! Je n'en ai pas compris la raison
- Merci pour ces précieuses informations...
Blanche-Neige s'en alla et retourna voir son père à l’hôpital. Devant la porte de la chambre de celui-ci, les infirmières entraient et sortaient en courant.
Qu'est ce qu'il se passe ?
Elle entra. Dans la pièce, le père était agité par des soubresauts, comme dans un cauchemar. Les écrans d'ordinateurs qui affichaient le nombre de battements de cœur augmentait à une vitesse affolante. 160... 175... 180 ! puis, plus rien. 0. Les médecins appliquent le défibrillateur, aucune réaction. Rien. Son père aussi, était mort. Elle était toute seule maintenant. Elle vit son reflet dans le miroir, baigné de larmes et plus loin, le cadavre de son père. Elle le brisa avec son poing, ne voulant plus jamais voir cette image.
À l'enterrement de ses parents, elle était seule et ressentait encore plus sa solitude devant leur tombe. Une pomme tomba à côté de celle-ci. Une pomme bien rouge, se reflétant dans l'eau comme si elle saignait. Le poignard partit tout seul, et vint se planter dans le fruit. Là, on pouvait dire qu'elle saignait comme la personne qui avait tué ses parents quand elle la retrouvera.
Elle allait repartir, lorsqu'un grand loup noir se présenta :
- Je suis GML. Ton père travaillait pour moi.
Je n'aurai jamais cru qu'une autre personne viendrai à l'enterrement songea t-elle.
- Serais-tu prête à travailler pour moi ?
Pourquoi pas... Après tout, elle n'avait nulle part ou aller. Blanche-Neige s'avança pour faire signe qu'elle venait
- Je suis sur que tu as hérité des dons de ton père.