D'un caractère très désinvolte, insolent et insouciant, donnant toujours l'impression qu'il ne prend rien au sérieux, il fait tout de même preuve d'un grand sens des responsabilités et d'une force redoutable en combat. Au yeux des autres, il fait figure de «bad boy». Sa façon de s'exprimer est typique des voyous et ses manières ne sont pas très élégantes. D'un naturel plutôt bavard, Tenzin n'a pas sa langue dans sa poche  et ne rate jamais l'occasion de railler un adversaire ou de faire un commentaire déplacé. Néanmoins, c'est un homme généreux, attentionné et téméraire  mais très tourmenté, qui voue une haine profonde à la mort. Il connait la valeur de la vie et la respecte, ce qui est paradoxal car c'est également le genre de personne qui n'hésite pas à mettre sa propre vie en jeu pour protéger celles des autres, n'accordant donc aucune valeur à la sienne. Très indépendant, il déteste recevoir des ordres et tiens souvent tête à la vieille, ce qui ne l'empêche pas d'être un agent plutôt compétent à qui on n'hésite pas à confier les missions périlleuses.

Grâce à toutes les années passées dans les montagnes, Tenzin a développé une importante musculature et une agilité bien au-delà de la moyenne. Ainsi, il est assez rapide, mais il est surtout très endurant, pouvant parcourir de longues distances sans mourir d'épuisement. De ce fait, il peut survivre sans manger ou dormir pendant de longues périodes. Il a d'excellentes aptitudes en escalade. Mais son véritable talent s'est développé lors de son entraînement mystique avec lune femme mystérieuse, Minas. Le talent naturel de Tenzin est la pychokinésie, lui permettant de déplacer des objets par la pensée. Les plus puissants psychokinésites sont également capables de parler à travers les pensées et se téléporter mais il n'en est pas encore à ce degrés de maîtrise. Tenzin se bat essentiellement en se servant d'un magnifique tissu tissé de couleur rouge pour attraper ses adversaires en manipulant les mouvements de ce tissu par psychokinésie. Il  peut s'en servir pour générer des bourrasques et de la chaleur lorsqu'il intensifie son chi.Il est très intelligent, et possède une grande culture générale.  

Tenzin mesure 1m 80 pour plus de 80 kilogrammes. Il a une importante musculature et de larges épaules. Il a un visage fin, des yeux espiègles de couleurs noirs et une chevelure mi-longue de la même couleur, toujours en bataille. Il ne se considère pas comme quelqu'un séduisant et ne prend donc jamais soin de son apparence physique.  Le fait qu'il soit beau ou non  ne dépend que de la perception que vous avez de lui. Il porte toujours des tenues traditionnelles du nord de la chine mélangées à des vestes plus occidentales, surtout depuis qu'il est arrivé à Chantilly. Le point commun entre toutes ses tenues est le fait qu'elles ont toujours des motifs verts émeraudes brodés dessus, car il s'agit de la couleur des cheveux de Minas. Il porte des bottes noires en cuir et bien évidemment, enroulé autour de son cou, son tissu rouge de combat.

Tenzin est  probablement né aux alentours des années 80, dans les montagnes himalayennes dominées par le très célèbres Mont Everest. D'origine népalaise, issu de l'ethnie des sherpas, il semblerait que sa famille ait émigré vers la zone tibétaine des chaînes de montagnes, pour des raisons qui demeurent encore inconnues à ce jour. Ce choix de partir du Népal fut sûrement le début de tout ses malheurs. Le Tibet subissait les répressions sanglantes de la république populaire de Chine, entre 1987 et 1993. Bien que le gouvernement chinois affirmait que seul une douzaine de morts à été comptabilisé, la vérité était tout autre et pas loin de 400 personnes furent tuées lors des répressions à Lhassa, la capitale du Tibet. Mais ceci n'est que la partie immergée de l'iceberg. Ce que la plupart des gens ignorent, c'est que l'armée chinoise à procédée à des expéditions punitives dans tout le Tibet, causant alors des milliers de morts, le tout masqué par de soi-disantes catastrophes naturelles ou bien pire; on aurait mit tout ses massacres sur le dos de ce cher Yeti, qui au passage, est un bon ami de notre héros mais qui a dû s'exiler loin dans les montagnes pour éviter le lynchage. Vous l'aurez compris, les paysans qu'étaient les parents du jeune tibétain ne revinrent jamais des plaines où ils se rendirent pour faire paître leurs chèvres. C'est lorsqu'il se décida de partir à leur recherche qu'il découvrit la scène macabres de dizaines de paysans gisant sur l'herbe rougeoyante de sang qu'il compris ce qui était arrivé. À peine en âge de comprendre, l'esprit encore fragile et en construction du petit garçon se brisa en milliers de petits-morceaux, le laissant au bord de la folie. Il s'allongea près du cadavre de ses géniteurs, attendant la mort à son tour. Mais celle-ci refusa de venir le prendre.

Lorsqu'il se réveilla, il était allongé sur un lit de fortune fait en poils de bête, à l'abri sous une tente. Apparemment, une famille de survivants du massacre l'avait trouvé au milieu du champ de bataille, inconscient et affaibli, indiquant qu'il était resté probablement là pendant des jours. Moralement sans force et sans aucune volonté, il regrettait presque d'être en vie. Et cela ne faisait que commencer. Les survivants lui avait sauvé la vie certes, mais ne disposaient pas de suffisamment de ressources pour eux-mêmes. En tant que chef et responsable de sa famille, le patriarche de ce petit groupe décida de lui donner une gourde en peau remplit d'eau, des vêtements chauds et du pain sec et lui intima alors de partir. Désespéré et sans aucun repères, il remercia tout de même ses sauveurs à contrecœur et s'en alla continuer sa vie dans les montages tibétaines.  Dégouté de tout et ne considérant la vie humaine que comme de simples déchets, il en vint à devenir un détrousseurs, se constituant un importants groupe de bandits au fils des années, semant la terreur dans les montagnes. Mercenaires par moment, il était souvent utilisé pour commettre des meurtres en tout genre, peu importe que la cible soit tibétaine, népalaise ou chinoise, jeune, âgée, une femme, un enfant ou un homme. Malgré son jeune âge, en plein milieu de son adolescence, il avait déjà assisté à de nombreuses morts et avait une vision aussi sombre qu'ironique de la vie.

Un jour, il fait la rencontre d'une belle jeune fille à la chevelure brillant d'un magnifique éclat vert, portant de grands bijoux doré, se promenant dans les ruines d'un temple au Nord de Lhassa. Ne voyant en elle une cible inoffensive, il l'attaque. Mais le coup est arrêté par l'inconnue qui, d'un geste de la main, le projette contre une colonne du temple puis le fit léviter dans les airs, comme étranglé par une main invisible.  Le jeune garçon pense que la fille va le tuer en retour et l'intime de le faire rapidement, lui montrant par là son désintéressement et son mépris de la vie. Mais l'inconnue lui parle de tout les héros  tombés dans l'histoire et des traces laissée par leurs vies. «Ta vie n'est pas un déchets, ta vie est une lueur, faible certes, mais lorsque d'innombrables vies s'illuminent ensembles, alors il n'y a rien de plus beau et de plus fort que celle-ci». Troublé, Tenzin ne comprend pas tout. La jeune fille lui propose de le suivre à l'intérieur du temple en ruine s'il souhaite en apprendre davantage. Sans savoir pourquoi, il la suivit.

Elle s'appelait Minas. Elle était une sorcière, plus connue des gens comme étant Baba Yaga, décrite comme étant une vieille femme cruelle qui dévore des êtres humains en Russie. Mais il n'en était rien, sa beauté n'avait d'égale que sa gentillesse. Elle avait un rêve, celui d'un monde de paix, où les hommes se protègent mutuellement. C'est d'ailleurs à cause de cela qu'elle a eu une si mauvaise réputation chez la Russie voisine. Elle usait souvent de ses pouvoirs pour sauver des vies mais les gens eurent vite fait de la cataloguer dans la section des monstres et des erreurs de la nature. Mais elle s'en fichait, tant qu'elle pouvait aider. Un noble sens du sacrifice. Ainsi, auprès d'elle, il trouvera le réconfort avant toute chose. Elle n'était pas très démonstrative ou très tactile mais on pouvait aisément parler avec elle et ses mots étaient souvent bien appropriés à la situation. Elle l'initia à ses arts secrets, lui enseigna de nombreuses choses sur le monde, la nature et la vie. Mais son plus beau cadeau fut d'ouvrir certains des verrous psychiques qui bloquaient le potentiel humain, en utilisant un vieux sortilège dont elle avait le secret. Elle lui permit ainsi de découvrir son potentiel inné de psychokinésiste, lui permettant alors de manipuler les objets par la pensées. Néanmoins, sa condition humaine fit qu'il mit des années afin de la maîtriser et il lui reste encore de nombreuses techniques qu'il ne peut utiliser. Il lui faudra probablement toute une vie avant de pouvoir maitriser totalement l'ensemble de ses pouvoirs, peut-être même que cela n'arrivera jamais. C'est durant cet entraînement qu'il adhère à vocation de Minas de vouloir protéger la vie et la pensée humaine et se mit à arborer ses couleurs (le vert en l'occurence!).

Considérant qu'il était temps qu'il vole de ses propres ailes, la sorcière lui demanda de partir en voyage à travers le monde afin de venir en aide à la détresse humaine, détresse qu'il a jadis connue également. Dès l'instant où Tenzin sorti du temple, celui-ci disparut alors dans le brouillard, comme s'il n'avait jamais existé. Reconnaissant et triste à la fois, il s'inclina une dernière fois avant de s'en aller définitivement. Il quitta les montages, pour la première fois de toute sa vie. Enchaînant destination sur destination, il finit par débarquer à Chantilly, toujours dans l'espoir de protéger ce qui en ont besoin. Coup du hasard ou destinée, il s'avère qu'il aida une vieille dame à décharger une livraison de cookies pour sa boutique, le livreur s'étant luxé le dos en voulant prendre trop de boîte à la fois. Avait-elle senti que Tenzin n'était pas n'importe qui? Il ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne manqua pas de lui proposer de signer un formulaire d'adhésion à une sorte d'Agence dont l'activité principale était de protéger les humains. Séduit par cette opportunité, il se dit qu'il pouvait rester quelques temps ici avant de reprendre son voyage un jour.

«Tu aimes beaucoup le vert, mon garçon!»

«La vieille, ça ne te regarde pas! Héhé, sans rires, ouais, ça me rappelle quelqu'un que j'apprécie pas mal. Ses cheveux...brillaient comme une émeraude!»

«Agent Emeraude...ça t'irais bien je pense.»

«Hein? Hoy hoy l'ancêtre, tu me prends pour une gonzesse ou quoi? Non, en anglais c'est mixte et ça claque mieux!»

«Parfait! Bienvenue à l'Agence Cooki, Agent Emerald!»