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 [PV Chap + libre] Douce folie qu'est la vie, douce certitude qu'est la mort

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Anonymous
Invité
Dim 9 Juin - 18:02
- Regarde cette fleur. Elle est si jolie, si... fragile.

Sa tête dodelina doucement sur le côté comme le faisaient les chats lorsqu'ils observaient une souris et la jeune fille cueillit la fleur dans une extrême délicatesse, avant de porter cette dernière au regard curieux de ses deux grands yeux bleus. Elle l'observa, avant de l'écraser, pitoyable petit bout de fraicheur, dans un éclat de rire nerveux.

- Je n'aime pas les fleurs, elles se font détruire si facilement. C'est triste, non ?

Nina prit une moue d'enfant triste, comme si le destin de cette pauvre petite fleur l'importunait. Elle resta immobile pendant plusieurs secondes pendant qu'Arina continuait silencieusement à arracher les tiges des pauvres pâquerettes restantes. La petite poupée hésita à faire de même avec une jolie marguerite, mais celle-ci se trouvait trop grande et elle attendit que sa petite maitresse vint la cueillir pour la briser aussitôt.

- Les fleurs sont comme les humains, une simple pression et ils craquent.

La jeune fille inspira longuement le parfum qui s'élevait des bois et de la clairière dégagée où elle se trouvait, assise au sol. Elle sentit le souffle du vent lui soulever doucement ses cheveux et la chaleur du soleil glisser le long de sa peau pâle. Elle sourit et son regard bleu vint se fixer en direction des arbres avoisinants, tout en haussant un sourcil, curieuse.

- Il est joli ton chapeau. Tu aimes les fleurs dis-moi ?
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Anonymous
Invité
Dim 9 Juin - 20:55
En haut de son arbre, le Chapelier observait l'enfant en train de cueillir des fleures et les écraser. Accroupis sur une branche, il resta là, immobile comme une gargouille, observant la scène, silencieux. Dans l'ombre des branches, on distinguait difficilement ses traits, mais en s'y attardant, on voyait qu'un étrange sourire était dessiné sur son visage. Vassilissa ... Le regard du Chapelier brillait d'une lueur étrange. Une étrange musique résonnait dans l'esprit de Mad Hatter, une mélodie qui le mettait de bonne humeur. Au final, peut être qu'il ne s'ennuierai pas aujourd'hui ? Il se sentait d'humeur à flirter avec la mort ... La Mort et la Folie qui valse ensemblent, quoi de plus poétique ? Le thé peut être ... Et les larmes.

- Il est joli ton chapeau. Tu aimes les fleurs dis-moi ?

Il se redressa et sauta dans le vide. Au passage, il accrocha sa canne à la branche, et d'un mouvement du poignet, actionna un mécanisme déployant une chaine qui reliait le pommeau au crosse. Ainsi, il descendit jusqu'à sol sans problème, tenant son chapeau pour éviter à celui ci de s'envoler, puis rangea sa canne qui se rétracta sèchement.

- Je ... préfère les violons, personnellement. Répondit il, une pointe d'amusement dans la voix.

Le Chapelier se redressa, adressa un sourire amical à la jeune blondinette, il ôta son couvre-chef, et exécuta une révérence devant sa terrible interlocutrice.

- Heureux que tu ais put venir, Vassilissa la Belle. Il leva un œil à l'expression légèrement narquoise vers elle, son regard sembla s'enfoncer dans le siens comme une lame acérée. Puis il se redressa reprenant une expressions convenable, et remettant soigneusement son chapeau sur le sommet de son crâne.
Ahhh ... ça y est ... l'Ennui le reprenait déjà ... Les violons dans sa tête jouaient ensemble une musique lancinante ... ça manquait de percussion ! Le Cœur devait battre ! Il devait vivre .. ! Argh ... Cet Ennui le rendrait fou ... Hum, à moins qu'il ne le soit déjà ?
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Anonymous
Invité
Lun 10 Juin - 19:09
La jeune fille regarda le jeune homme descendre aisément l'arbre où il se tenait précédemment, et ses yeux bleus ne le quittèrent pas une seconde lorsqu'il s'approcha d'elle.

- Je ... préfère les violons, personnellement.

- Les violons... pensa-t-elle tout haut, dansent les notes dans la tête et le coeur. Les cris stridents résonnent dans notre âme pour se délecter de notre souffrance et de nos peines...

Sa bouche encore finement entrouverte, ses yeux s'étaient perdus dans le vague et la contemplation enfantine du sol. Elle avait déjà entendu un violon, une fois. L'instrument pleurait des notes dans sa douce mélancolie et des larmes dans des prunelles embuées. C'était étrange qu'il aimât les violons, ou alors il se sentait irrévocablement attiré par la folie, celle qui transforme des êtres en vulgaires marionnettes sous le joug de la tristesse. Puis suivant une élégante courbe, le jeune homme s'inclina devant la jolie demoiselle dont le visage restait toujours aussi neutre et impassible.

- Heureux que tu ais pu venir, Vassilissa la Belle.

La jeune fille releva la tête à l'évocation de ce nom familier et une paire de cristaux bleutés se plantèrent dans le ciel oeil rubis du Chapelier. Elle le contempla silencieusement, avec une insistance presque insupportable à soutenir. Une vingtaine d'années dirait son corps, une centaine le trahirait son regard si l'on regardait attentivement l'iris coloré et la pupille encre en son centre. Fascinant. S'arrachant au lourd silence pesant, la demoiselle se remit à contempler innocente le sol parsemé de frêles et fines fleurs blanches.

- Heureux ? C'est vrai que tu parais bien joyeux. Est-ce ma présence qui te fait sourire ?

Nina lui jeta un regard interrogateur, avant de se décider enfin à se lever. Époussetant sa robe au passage, elle profita de cet instant pour observer les alentours et le paysage qui se déroulait sous ses yeux. Charmant.

- Tu n'aimes vraiment pas les fleurs ? Les trouvent-tu trop fragiles ?
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Anonymous
Invité
Mar 11 Juin - 12:20
L'étranger soutint le regard de la jeune fille sans sourciller, au contraire : un étrange lueur, semblable à de l'amusement naquit dans son seul œil, pour disparaitre aussi soudainement.

- Heureux ? C'est vrai que tu parais bien joyeux. Est-ce ma présence qui te fait sourire ?

Le Chapelier sourit un instant, baissant son étrange regard vers les fleures au sol. Joyeux ? Oui, il était peut être de bonne humeur. Puis il reprit son expression habituelle et adressa à Vassilissa un sourire en coins, haussant un sourcil.

- Ta présence ? Le Chapelier eut un léger rire, passant sa mains devant sa bouche et fermant son œil, détournant son visage. Oh Nina, je t'en pris, l'arrogance ne te sied pas. Dit-il, d'un ton léger.

Il reprit un air plus calme, toujours souriant, les mains croisées dans le dos.

- De plus, ais-je vraiment besoin d'une Raison pour sourire ? Demanda l'inconnu, à Nina ou à lui même peut importe, un sourire vide de sens sur ses lèvres.

Vassilissa se leva, épousseta sa robe et contempla les alentours.

- Tu n'aimes vraiment pas les fleurs ? Les trouvent-tu trop fragiles ?

Le Chapelier regarda le parterre de fleur.

- Trop fragiles ? Il se tut un moment, pensif. Puis il parla, sans plus regarder la jolie jeune femme. Parlant un peu pour lui même, d'une voix calme et posée. Certains diront que c'est leur Fragilité qui fait leur beauté. Apprécie t on donc mieux ce qui est éphémère ... ? Ce qui est Faible est il forcément laid ? Quand on a Peur de la Faiblesse, il est vrai qu'on veut tout faire pour s'en débarrasser. Et l'on persiste, on avance, les Yeux clos, sur le Chemin que la Vie nous a choisie. On persiste, dans l'Obscurité, Perdu sans même le savoir, à tenter ; Vaine et Futile mission ; de Rendre le Monde selon Notre Idéal. Peut importe le prix, puisque le Jeu en vaut la chandelle. Plus que changer le Monde, on voudrait se changer soit même... Mais ... Le Chapelier se baissa et cueilli une fleur frêle et colorée, et la regarda sévèrement de son seul oeil. Ces "Fleurs" ... malgré qu'elles soient si éphémères, qu'elles soient si ... Fragiles ... Il huma la douce senteur, fermant l'œil. si Faibles. Il rouvrit sa paupière, regardant autour de lui. Il te suffit de regarder autour de Toi pour faire un constat simple : Elle sont Toujours Là. Et quoi qu'il arrive, Elles seront Toujours Là.

Dans ces derniers mots, le Chapelier reposa son regard en coin sur Vassilissa, lui adressant un sourire lourd de connotations obscures. Parlait il vraiment de Fleurs ? Combien d'interprétations différentes pourrait on trouver dans ses dires ? Puis, comme si de rien était, son visage se refit amical et détendu, il la quitta des yeux, et jeta négligemment la fleur par dessus son épaules, tout sourire. Celle ci s'écrasa sur le sol, les pétales froissées. Condamnée à une mort Lente.

- N'est ce pas Merveilleux ! Exulta Mad Hatter, levant les bras au ciel. Les Mondes ne changeront Jamais.
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Anonymous
Invité
Mar 11 Juin - 19:24
- Ta présence ?

Il rit légèrement, comme si sa remarque l'avait amusé.

Oh Nina, je t'en pris, l'arrogance ne te sied pas.

La jeune fille sursauta à l'entente de son prénom et son regard froid vint se planter dans celui du Chapelier, toujours paraissant aussi... innocente.

- D'où connais-tu mon prénom ? demanda-t-elle, interdite.

Elle ne se souvenait en aucun cas lui avoir mentionné, et peu étaient du nombre de ceux qui le connaissaient, encore moins qui l'utilisaient. La petite dragonne, même si la jeune fille doutait que celle-ci osât l'utiliser un jour sans s'attirer ses foudres, GML, et donc sûrement la louve et... Valshe ? Le regard de la demoiselle se rembrunit sans qu'elle y fasse attention. Impossible, elle avait fait en sorte que son nom, et aucune information sur elle, ne soit dans les archives. Puis il n'avait pas pu lui parler d'elle... ou alors elle aurait vraiment du soucis à se faire. Donc... d'où le Chapelier la connaissait-elle ?

- De plus, ais-je vraiment besoin d'une Raison pour sourire ?

La remarque du Chapelier la tira de sa rêverie et son visage se détendit presque aussitôt en essayant de ne pas paraitre gênée. Le fait qu'il connût ainsi son prénom la perturbait, mais mieux valait ne pas le montrer. Prudence est mère de sureté.

- Trop fragiles ? Certains diront que c'est leur Fragilité qui fait leur beauté. Apprécie-t-on donc mieux ce qui est éphémère ... ? Ce qui est Faible est il forcément laid ?

- Ce qui est faible et délicat est éphémère et destiné à la mort et l'abandon. Et si ce sont les plus forts qui survivent, ce sont aussi les moins beaux et les plus sombres.

- Quand on a Peur de la Faiblesse, il est vrai qu'on veut tout faire pour s'en débarrasser. Et l'on persiste, on avance, les Yeux clos, sur le Chemin que la Vie nous a choisie. On persiste, dans l'Obscurité, Perdu sans même le savoir, à tenter ; Vaine et Futile mission ; de Rendre le Monde selon Notre Idéal. Peut importe le prix, puisque le Jeu en vaut la chandelle. Plus que changer le Monde, on voudrait se changer soit même...

Etrange chose que la jeune russe eût de ressentir cette histoire similaire à la sienne. Etait-ce un hasard ? Non, le hasard n'existait pas, mais personne ne connaissait son histoire, donc cela ne pouvait être qu'un... jeu du destin ? Peut-être, la mort aimait s'amuser de ses victimes, et le passé était son plus grand ami.

- Mais ... Ces "Fleurs" ... malgré qu'elles soient si éphémères, qu'elles soient si ... Fragiles ...Faibles. Il te suffit de regarder autour de Toi pour faire un constat simple : Elle sont Toujours Là. Et quoi qu'il arrive, Elles seront Toujours Là.

Toujours... mais si on les détruisait toutes, il n'en resterait plus. Aucune. Les gens seraient peut-être tristes, mais tout ceci finirait par s'oublier.

- N'est ce pas Merveilleux !

Sûrement, les fleurs étaient mignonnes, et même si elles devaient un jour mourir lamentablement, cela n'enlevait rien à leur pureté et à leur charme.

"Le Chapeau..."

- Plait-il ?

De la voir se parler toute seule, des personnes pourraient penser qu'elle était chizophrène. Mais peut-être était-ce une forme de folie que de parler à un être normalement inanimé par pensées.

"Je veux jouer avec, il y a une drôle de chose qui se cache dessous."

- Elle a un nom ? demanda la jeune fille, les yeux toujours dans le vague.

"Miss Pringles, c'est tout drôle d'en voir une de cette taille, et elle parait rigolote. Mais elle est étrange..."

La jeune fille lâcha un petit rire argentin. Jouer n'avait pas la même signification pour Arina que pour des humains normaux. Jouer était dangereux à la santé, voire sans retour. Mais si la petite poupée était curieuse, sa maitresse l'était également à présent.

- Qu'est-ce qui se cache sous ton chapeau dis-moi ?
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Anonymous
Invité
Mer 12 Juin - 11:28
Spoiler:

Le Chapelier s'amusa intérieurement de chacune des réactions de Vassilissa, sa surprise, son doute, ses craintes, son renfoncement lui apparaissaient comme autant de notes de musiques, de vers dans un poème, qu'il lisait et relisait, sans efforts. Il sourit intérieurement.
 
- Plait il ?
 
La question sortit le Chapelier de sa rêverie. Voyant qu'elle ne s'adressait pas à lui, il la regarda avec curiosité, la tête penchée sur le côté, comme un enfant qui observe quelque chose qui capte son intérêt.
 
- Elle a un nom ? Demanda Vassilissa, le regard dans le vide.
 
Le Chapelier parut intéressé. Il comprit. Tiens donc ... Un ami imaginaire ? Tu aurais put me le dire Miss, ça pourrait te faire de la compagnie. Pour le thé par exemple. Une ... poupée de chiffon ? Amusant. Cette fille est vraiment divertissante... La musique avait changé. Les violons languissant avaient laissé place à quelques notes de piano, des notes saccadés, certaines sonnaient fausses, d'étranges et lents accords dissonant, mais lent. Un sourire passa sur les lèvres, alors que ses épaules furent légèrement secoué par un gloussement à peine retenu. La jeune fille aussi riait, ce qui l'amusa d'autant plus. Puis, lorsqu'elle parla, il reprit son sérieux, l'écoutant attentivement.
 
- Qu'est-ce qui se cache sous ton chapeau dis-moi ? demanda elle, toute innocente.

Mad Hatter ne répondit pas tout de suite. Il baissa la tête, et l'ombre projetée par son chapeau sur son visage peinait à cacher son horrible sourire. Un sourire à pleine dent, presque une grimace, sans joie, son œil fermé. Sous mon chapeau ... ? Le piano continuait lentement sa mélodie, une mélodie entêtante, étrange, saccadée, disharmonieuse pour une oreille profane. Il aimait cette musique. Un musique qu'il avait souvent entendu, et qui lui manquait. Miss Pringles elle prenait le thé, comme à son habitude, peut soucieuse de l'extérieur. Il releva la tête, son sourire malsain avait laissé place à un sourire faux, sa paupière était légèrement fermée. Entre ces cils, son œil brillait d'une lueur rougeâtre malsaine, teinté d'une folie latente.
 
- Sous mon chapeau ... ? Il y a ... l'Enfer. Et des cheveux. Répondit il avec tout le naturel du monde, souriant amicalement.
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Anonymous
Invité
Mer 12 Juin - 14:08
- Sous mon chapeau ... ? Il y a ... l'Enfer. Et des cheveux.

Une pensée titilla l'esprit de la demoiselle, lui faisant lâcher un frêle rire cristallin, qui se répandit à travers son corps tel une trainée de poudre, pour finir par embraser son âme entière. L'Enfer, savait-il au moins ce dont de quoi il parlait ?

- L'Enfer, il parait que c'est moi qui le provoque. C'est ma faute n'est-ce pas, les gens ont peur de moi, ils ont peur des choses qu'ils ne comprennent pas. Ah non, c'est différent, ils ne veulent pas me comprendre. Je suis un monstre pour eux, une petite fille n'est rien qu'un monstre. Ah ah ah, elle rit d'une voix tellement détachée qu'on avait du mal à la croire. Je leur faire peur... à tous ! Il... il parait que je suis méchante. Mon passé, mon présent et mon futur ne sont que Enfer, tout comme ce que je suis censée provoquer ! La vie... la Vie est Enfer !

Elle riait, folle, psychopathe et dangereuse. Belle aussi, sa beauté luisait à présent non pas comme un reflet d'innocence, mais comme une prédatrice, une menace. Et alors qu'elle semblait perdre le contrôle d'elle-même, elle rouvrit les yeux et planta son dur regard cobalt dans l'oeil rouge et sombre du Chapelier, un sourire carnassier sur les lèvres. Son coeur battait la chamade, son souffle s'accélérant trahissait ses peurs, ses angoisses... sa folie. Inévitable évitable, illogique logique, invivable vie.

- Et toi, as-tu peur... de moi ?

Un rire, lointain. Celui d'une petite fille innocente, fragile. Puis un autre, celui d'une grande, brisée, morte. Deux rires qui se superposent pour ne faire qu'un seul et même Enfer. Le passé et le présent, l'avenir n'existant pas. Comment vivre alors qu'on savait que notre vie serait un Enfer ? La Folie, la Folie et la Mort, réunies.
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Anonymous
Invité
Mer 12 Juin - 15:04
S'aventurer dans cet endroit pour ensuite se perdre, c'est bien joué. Vous l'aurez sûrement deviné, mais je me suis perdue dans le bois. Lieu sinistre, mystérieux, et habité par des animaux... Sinistres pour ma part. Surtout que je n'ai pas pris mon ardoise avec moi, donc impossible de demander le chemin à des gens qui pourraient se trouvaient par-ci par-là. Bon, alors... Quelle direction prendre... Le bois m'offrait en cadeau de bienvenue deux chemins à prendre. C'était comme si on était dans un jeu et qu'on devait trouver le bon chemin avant de se faire attraper par le méchant. Sauf qu'il n'y a pas de méchants à mes trousses. Enfin je pense...
Je choisis de tracer ma route en prenant le chemin de droite, menant à une ligne droite sans fin, avec au sol des traces... De pas ? Il y aurait donc une ou plusieurs présences humaines dans ce bois... Personnes qui pourraient m'aider à retrouver mon chemin. Je suivis à la trace les empreintes de pas, bien imprégnées dans la terre fraîche. Et là, je vis deux individus. Un homme vêtu d'un haut-de-forme, et une jeune femme devant porter une robe. Il faisait un peu sombre pour que je vois entièrement leur silhouette. À côté de la femme, je vis des fleurs piétinées. Le respect de la nature, ils ne doivent pas connaître. Tiens, je peux leur demander de l'aide ! Je m'apprêtai à avancer quand je me souvins d'une chose importante : J'ai pas mon ardoise ! Ils sont forts en langage des signes au moins ? Je reculai discrètement, lorsque je marchai sur une branche et la fis craquer. Belle discrétion, Yumi...
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Anonymous
Invité
Mer 12 Juin - 20:09
La demoiselle se mit à rire doucement, puis partit dans un grand rire à gorge déployée.

- L'Enfer, il parait que c'est moi qui le provoque. C'est ma faute n'est-ce pas, les gens ont peur de moi, ils ont peur des choses qu'ils ne comprennent pas. Ah non, c'est différent, ils ne veulent pas me comprendre. Je suis un monstre pour eux, une petite fille n'est rien qu'un monstre. Ah ah ah, elle rit d'une voix tellement détachée qu'on avait du mal à la croire. Je leur faire peur... à tous ! Il... il parait que je suis méchante. Mon passé, mon présent et mon futur ne sont qu'Enfer, tout comme ce que je suis censée provoquer ! La vie... la Vie est Enfer !

La jeune fille continuait de rire aux éclats, un rire sans joie, emplie de folie qui ravit le Chapelier. L'air se fit peu à peu plus lourd, Mad Hatter restait là, immobile, la mine assombrit par l'ombre de son chapeau, son sourire à ses lèvres se fit plus sombre et large à mesure que la jeune femme parlait. Les mots de Vassilissa étaient comme autant de coup de pierre contre la Glace. Des percussions ... Percussions, qui maintenant se mêlait au piano qui se faisait de plus en plus insistant. Les Violons étaient parti dans un lent et insoutenable crescendo, et autour des deux personnages, peut à peut, les fleurs se flétrissaient. Les herbes semblaient se rabougrir, faner, comme si la nature elle même peinait à soutenir une tel concentration, pourtant seulement naissante, d'insanité. Insanité ... Ce mot sonnait si bien. Vassilissa était bel et bien quelqu'un d'intéressant ... Une cavalière idéal, le temps d'une Valse. Il l'écoutait attentivement, entendait son cœur, sentait son aura, il ne bougeait pas, la laissant patiemment finir.

Celle ci planta son regard dans celui de Mad Hatter, un magnifique sourire aux lèvres.

- Et toi, as-tu peur... de moi ?

Peur ... ? Le sourire du Chapelier se fit plus large et malsain. La Jeunesse ... Il rit doucement, un rire sombre et glacial. Peu à peu, sa silhouette sembla se couvrirent d'ombre, ne laissant plus que son œil rouge brillait dans la noirceur de son corps. Et en quelques secondes, il disparu. Vassilissa n'eut pas le temps de se demander où il était passé, qu'elle sentit derrière elle un présence d'une lourdeur énorme, écrasante, sombre, froide. Elle ne put se retourner, tout de suite, prise du court. La voix de ... l'homme ? La chose ? Qu'est ce qu'il était au juste ? Sa voix était sombre, froide, transpirant l'insanité et l'amusement malsain. Il parlait doucement, comme dans un murmure, ces lèvres gercées à quelques centimètres du doux lobe de Nina. Son aura était lourde, mais semblait retenue par ... quelque chose.

- Demoiselle, sache que je connais Personnellement la Peur, qu'elle est ma plus fidèle compagne, et que nous étions liés avant même que ta Génitrice ne t'ai conçue. Depuis, je n'ai plus rien à craindre d'elle, elle est sortit de mon cœur, mais pas de ma vie. Alors ne soit pas si arrogante, tu n'es pas Terrifiante Nina, je te trouve plutôt ... délicieusement Pathétique.

Vassilissa se retourna brusquement, mais ne vit que la silhouette du Chapelier qui avait bondit de l'autre coté, il sauta habilement pour retomber impeccablement sur se pied, dos à la jeune femme, remettant son couvre chef en continuant de parler, ayant repris sa voix habituelle.

- Ce n'est pas toi qui provoque l'Enfer, tu n'es qu'une autre de ses Victimes. Sans défense. La différence, c'est que l'Enfer fait de toi l'un de ses "vecteurs" pour se répandre. Tout comme moi, nous sommes tout deux des agents du Chaos. Les gens te craignent, car tu as une représentation symbolique : tu es l'incarnation de l'idée que la Vie ne vaut rien, et qu'un rien peut l'anéantir. Tu es l'image qui montre que la Vie ne tiens qu'à un fil, c'est pour ça qu'ils te craignent. Le Chapelier se retourna doucement, le visage froid et impassible, remettant ses mitaines blanches en place. Et tu n'es pas méchante, tu es juste ... apeurée et frustrée. Il sourit. Il cueillit une fleur qui se mit à faner entre ses doigts. Il la contempla avec un sourire sadique, son œil brillait d'une lueur rougeâtre. Tu sais pourquoi tu détestes ces fleurs ? Parce que ... Tu es comme elles. Belle dans ta fragilité. Attirante dans ta noirceur. Pathétique dans ta quête. Resplandissante dans ta folie. Il jeta la fleur flétrie au sol. La seule différence notable, c'est que tu es couverte de sang. Il lui lança un sourire amical, trahit par un regard narquois. Mais ça te va bien.

Le Chapelier reprit un air plus joyeux, marchant dessus, sans faire exprès.

- En tout cas, tu ferais une parfaite cavalière ! Et Miss Pringles se ferait un plaisir de prendre le thé avec ... Arina, c'est ça ?
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Anonymous
Invité
Ven 14 Juin - 12:42
Il... disparut, purement et simplement. Et avant que la jeune fille pût se demander où il était passé ou se retourner, une voix sombre emplit l'atmosphère, chargée de folie noire, d'insanité.

- Demoiselle, sache que je connais Personnellement la Peur, qu'elle est ma plus fidèle compagne, et que nous étions liés avant même que ta Génitrice ne t'ai conçue. Depuis, je n'ai plus rien à craindre d'elle, elle est sortit de mon cœur, mais pas de ma vie. Alors ne soit pas si arrogante, tu n'es pas Terrifiante Nina, je te trouve plutôt ... délicieusement Pathétique.

Dégoût, horreur, noirceur. Il connaissait son nom, il utilisait son nom. Pire, il la traitait de... "délicieuse". Son pouls s'accéléra et son poing se serra sur le tissu de sa robe. Qu'est-ce qui la retenait de... commettre un nouveau meurtre ? Rien, si ce n'était que cette impression glaçante qu'elle ne... n'en ressortirait pas entière, et Arina qui lui murmurait d'une voix sans appel de se calmer.

"Petite maitresse doit se calmer, petite maitresse ne peut le tuer.
Maintenant petite maitresse m'écoute attentivement si elle ne veut pas terminer encore brisée sans précédent.
La chose qui se terre derrière lui sait lire les pensées d'autrui.
Sauf celles que tu caches dans ton coeur, la chose jamais ne s'en appropriera pour son grand malheur.
La folie qui contrôle le Chapelier ne doit en aucun cas en toi s'immiscer.
Son grand manque de raison en toi serait un grand poison.
Alors patience et vengeance toujours vient à ceux qui en auront toujours besoin."

Nina jeta un regard en biais à la frêle créature qui s'amusait toujours autant dans les pâquerettes. Extérieurement, on ne pouvait penser qu'elle était aussi puissante, elle qui à cet instant avait tant de mal à arracher une pauvre fleur. Et intérieurement, personne ne savait d'où elle venait et quel était son but. Ni son réel côté.

- Ce n'est pas toi qui provoque l'Enfer, tu n'es qu'une autre de ses Victimes. Sans défense. La différence, c'est que l'Enfer fait de toi l'un de ses "vecteurs" pour se répandre. Tout comme moi, nous sommes tous deux des agents du Chaos. Les gens te craignent, car tu as une représentation symbolique : tu es l'incarnation de l'idée que la Vie ne vaut rien, et qu'un rien peut l'anéantir. Tu es l'image qui montre que la Vie ne tient qu'à un fil, c'est pour ça qu'ils te craignent. Et tu n'es pas méchante, tu es juste ... apeurée et frustrée.

La jeune fille retint un sourire. Il y avait des choses que le Chapelier ne pourrait comprendre, et bien qu'il essayait comme il le pouvait, il était encore loin du but, pâle ignorant. Être faible, c'était être mort. Le Chapelier était faible, c'était sûrement pour cela qu'il était déjà mort. Lamentable.

- Tu sais pourquoi tu détestes ces fleurs ? Parce que ... Tu es comme elles. Belle dans ta fragilité. Attirante dans ta noirceur. Pathétique dans ta quête. Resplendissante dans ta folie. La seule différence notable, c'est que tu es couverte de sang. Mais ça te va bien.

La vengeance est la seule chose qui me maintient en place Chapelier. Ma quête, aussi futile soit-elle est l'une des seules certitudes qu'il me reste. Le sang dont elle me teinte quotidiennement n'est que celui de ceux qui m'ont fait souffrir. Au final, le monde finira dans un bain de sang, celui des autres.

- Les fleurs... je les écrase, les brise, les extermine.Toutes. Les fleurs sont faibles et ont toujours besoin de quelqu'un pour se protéger. Je ne suis pas une fleur, je n'ai besoin de personne.

L'arrogante jeunesse de la jeune fille trahissait ses peurs. La solitude était meilleure alliée que l'ami. On ne pouvait jamais être sûr qu'il ne nous trahirait pas un jour, ou plutôt, il finirait toujours par nous trahir un jour. Nous laisser tomber, nous briser, nous anéantir. Alors non, elle n'avait besoin de personne.

- En tout cas, tu ferais une parfaite cavalière ! Et Miss Pringles se ferait un plaisir de prendre le thé avec ... Arina, c'est ça ?

- Cav...

"Craquement."

Une branche d'arbre se brisa non-loin des deux agents, et Nina fondit vers l'origine du bruit comme un aigle sur sa proie, en ne lui laissant aucune chance. Sa dague argentée, brillant au soleil, vint se planter dans un arbre, à quelques centimètres d'une jeune fille brune aux curieux yeux colorés, tandis qu'une seconde apparut soudainement sous sa gorge, lui coupant toute retraite possible.

- On ne t'a jamais dit que c'était impoli d'écouter une conversation, petite ?

Ses yeux brillaient tandis que ses phalanges devenaient blanches sur la pression qu'elle exerçait sur la poignée de l'arme. Son regard inflexible ne quittait pas l'intruse, celle qui à coup sûr payerait le coup de sa trop grande curiosité. Elle payerait le prix de son humiliation, elle payerait pour Nora dont elle n'avait toujours aucune nouvelle et elle payerait pour tout le reste. Comme les précédents. Elle eut un sourire mauvais, à vous glacer le sang. Petite fille perdue dans la forêt, son chemin jamais ne retrouvait.
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Anonymous
Invité
Ven 14 Juin - 13:47
À peine je relevai la tête que je vis une dague d'un argent brillant s'enfoncer dans un arbre qui se situait à ma gauche. Puis, la jeune femme mystérieuse se tint devant moi, une autre arme apparaissant sous ma gorge. Il m'était désormais impossible de faire marche arrière, de peur que cette... Folle... m'égorge...

- On ne t'a jamais dit que c'était impoli d'écouter une conversation, petite ?

"Qui vous a dit que j'écoutais votre discussion, ma chère ?" Voilà ce que j'aurais dit si je savais parler. Toute personne se trouvant dans ce bois ne peut pas seulement écouter les conversations des autres, mais aussi se promener et se perdre. Mon cas, quoi. Faut-elle la même chose avec les autres ? Non, pas avec l'autre, qui restait immobile après la réaction de Madame. Ils semblaient se connaître, si l'homme la laisse agir de cette façon...
Mon regard restait impassible devant elle, mais il coulait en moi une terreur, comme s'il n'aurait jamais fallu rencontrer ce genre de personnes, ce qui nous mènerait à notre perte. Voilà ce à quoi je pensais quand mon regard s'est croisé avec celui de la femme. Elle sourit, mais ce sourire était rempli d'ombre, comme si la Mort elle-même se tenait devant moi, prête à m'emporter avec elle...
J'eus alors une idée, plus ou moins bonne. Je regardai aux alentours de mes yeux, s'il y avait une branche à proximité pour tracer dans la terre la raison de mon intrusion. J'en vis une, malheureusement trop loin pour moi. Je me mis à soupirer, et commençai à bouger doucement mes bras, en essayant de faire en sorte de lui faire comprendre que je ne pouvais faire sortir aucun son de ma bouche. Je pointai du doigt, loin de moi, ma bouche, puis forma une croix. Bon, comprendra-t-elle cette petite phrase ? "Je suis muette, pas besoin de me poser des questions de cette façon..." Chaque question a sa réponse. À moins qu'elle me coupe froidement la gorge sans rien savoir. Un sourire flotta sur mon visage. Je sens que si je continue de la chercher, je vais la trouveeer... Surtout que je n'avais rien sur moi, aucune arme ou quoi que ce soit, sauf si je me pointe avec comme armes de combats des branches, alors là je sens que je vais servir de trophée chez elle.
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Anonymous
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Ven 14 Juin - 18:32
- Les fleurs... je les écrase, les brise, les extermine. Toutes. Les fleurs sont faibles et ont toujours besoin de quelqu'un pour se protéger. Je ne suis pas une fleur, je n'ai besoin de personne.

Le Chapelier se mit à murmurer, à peine audible, Vassilissa peinait à l'entendre clairement, il parlait pour lui même. Il regardait tristement les fleures se faner, un sourire aux lèvres.

- Pauvre, pauvre jeunette ... Aveuglée par la peur. Enchainée par la folie. Manipulée par la haine. Tu as déjà tout perdu. Ne te reste que tes lames et ton sang, et cette quêtes futile à la quelle tu es enchaînée... Tu as déjà perdu toute liberté. Nous avons tous perdu toute liberté. La Liberté n'est qu'une illusion. Un mensonge pour être heureux. Pour continuer à vivre. Le mieux pour se croire libre se de se persuadé que nous n'avons Pas de chaînes ... ? Pathétique ... Douce folie qu'est la vie ...

Puis il reprit un air joyeux et parla normalement.

- En tout cas, tu ferais une parfaite cavalière ! Et Miss Pringles se ferait un plaisir de prendre le thé avec ... Arina, c'est ça ?

- Cav...

Un craquement des les bois l'interrompit. Le sourire du Chapelier disparut subitement, sa mine se fit sombre, l'air blasé, son regard comme celui d'un tueur froid et sans pitié. La finesse et la subtilité des mortels ... Il fit basculer sa tête vers la provenance du son alors que Vass' se jetait sur la fille, tel un faucon s'abattant sur sa proie. Qu'est ce que je disais ... ? Une fausse note ! Ce n'était pas drôle, il commençait tout juste à s'amuser ! Les jeunes de nos jours, plus aucun respect. Il ne voyait pas qu'ils avaient tout les deux une discussion très intéressante et qu'ils ne voulaient pas être dérangé ? Ça gâchait toute la mélodie, et il avait horreur de ça ! Enfin ... Un imprévu ça peut être drôle, non ?

- On ne t'a jamais dit que c'était impoli d'écouter une conversation, petite ?

La jeune fille, qui était la provenance du bruit, s'agitait frénétiquement, tentant de parler sans succès. Soudain, alors que les deux filles restaient à se regarder dans les yeux, un bruit de mécanisme se fit entendre au dessus de leur tête. Comme les ... les tintement d'une chaîne qui se déplie lentement. Et alors que l'incompréhension gagnait les deux agents ennemies, la tête du Chapelier, à l'envers, descendit à la droite de la petite brune.  Son visage blasé, (mais comment tenait son chapeau à l'envers ?!) il était suspendu dans le vide tel l'homme-araignée, se tenant à sa canne, dont le pommeau et le crosse était à nouveau divisés, reliait par une longue chaine, le pommeau en forme de serre accroché à une branche plus haute. Il ne semblait avoir aucun problème à tenir, et paraissait le plus naturel du monde, bien qu'il avait l'air passablement agacé. Il s'arrêta de descendre au niveau du visage de l'agent.

- Tu ne vois pas que nous étions en pleine discussion, fillette ? Tu n'as pas autre chose à faire, je ne sais pas moi ... du genre ... Loin ?
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Anonymous
Invité
Ven 14 Juin - 20:23
Alexandar avait pris une veste tombante, couleur terre, qui descendait jusqu'à ces genoux, et avait mit sa capuche. Le crépuscule tombait doucement, mais il savait où trouver la personne qu'il cherchait. Nina Tchaikovsky, dites Vassilissa la Belle. Son informatrice sur l'organisation de GML, et une vieille connaissance... Alexandar arriva à l'orée du sous-bois et la vit.
Sur le point de tuer une innocente (après tout, généralement les gens agressés étaient rarement coupable avec Nina), une dague plantée dans l'arbre et une sur la gorge de sa victime, lui coupant toute retraite. Un homme, à quelques pas des deux protagonistes, les observait, et fit quelque chose de bizarre. 
Le pommeau de sa canne, bloquée dans l'arbre où était coincé la jeune fille, se détacha et descendit, raccroché à une chaîne, tandis que l'individu se tenait à l'envers, les mains sur le pommeau de sa canne, les pieds sur la chaîne. Et son chapeau ne tombait pas. 

Un agent de GML, ça peut-être que ça...Et il ne fait pas parti des documents de MG... Heureusement que je viens de temps en temps à la pêche aux informations...

Il soupira, et fixa son regard sur leur proie... Avant de pousser un nouveau soupir. La jeune fille muette de la piscine, Yumi... Qui était aussi une agente de l'Agence. Qui pour le coup semblait plus terrorisée que professionnelle. Un dernier soupir, et il sorti de la floraison qui le cachait jusque là, toujours le vêtement poussièreux sur lui, et se rapprocha des trois autres, dans le dos de Nina et de l'homme-automate. Et quand il posa ses deux pistolets sur leurs nuques respectives, avant d'enlever les sécurités, il sentit tout d'un coup une tension et un calme bien trompeur envahir l'espace.

-Bonsoir Nina, ça faisait un bail. Aurais-tu l'obligeance de bien vouloir laisser, toi et ton ami, cette jeune fille en paix ? Demanda-t-il avec un grand sourire sous sa capuche.

L'Appel du combat... L'exaltation des sens, la Vie qui pulse dans les veines... Il réprima ce sentiment avec peine... Elle avait encore une dette envers lui, ils pouvaient s'arranger à l'amiable...

-Surveille l'autre, tu ne le connaît pas !
-Il va rien faire, je me suis adressé à Nina, il va attendre la réponse...
-Ne réagis pas, Agis ! Ne subis pas, Combat !

Alexandar repoussa ses pensées, tandis que la voix soufflait dans sa tête:

-Souviens toi... Celà ne remonte pas à très loin...
-Réalité. Maintenant. Contact.


Ses mains se crispèrent sur les poignées, attendant une réponse. Quelle que soit cette réponse.
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Anonymous
Invité
Sam 15 Juin - 16:43
- Tu ne vois pas que nous étions en pleine discussion, fillette ? Tu n'as pas autre chose à faire, je ne sais pas moi ... du genre ... Loin ?

Quelle élégance, et quel manque de tact surtout cher Chapelier. Aux signes de la jeune fille, Nina devina qu'elle ne répondrait pas. Penchant légèrement sa tête sur le côté, elle observait la petite comme un chat observait sa proie. Et soudainement, elle sentit une pression froide contre sa tempe. Un métal glacé, non méconnu de la jeune fille.

- Bonsoir Nina, ça faisait un bail. Aurais-tu l'obligeance de bien vouloir laisser, toi et ton ami, cette jeune fille en paix ?

- Alexandar...

Rictus. La jeune fille desserra sa prise et rangea ses dagues sous les tissus de sa robe, invisibles. Elle s'écarta légèrement de la petite, en faisant attention à ne pas recevoir de balle non plus, et reprit la parole. Avant de se retourner et de baisser l'arme d'Alexandar pointée dans sa direction vers le sol à l'aide de sa main blanche.

- Je n'imaginais pas que tu reviendrais de ci-tôt. Mais tu ne me tueras pas de toute façon, si ?

Elle lui jeta un regard légèrement narquois, le mettant au défit de répondre positivement, et lui rappelant par le même instant sa position. Le statut quo, je te tue pas, tu me tues pas. Le statut quo en plus du statut d'informateur, et vu qu'il était venu jusqu'ici, il requérait sûrement son aide, non ? La jeune fille jeta un regard en biais à la brunette derrière elle. Aucune chance qu'elle ne pût lui faire de mal, et elle ne représentait en aucun point une menace. Quand au Chapelier... bien malin serait celui qui prétendrait connaitre ses intentions. Ne restait plus qu'Alexandar, et ses pistolets.

- Hrum, quel ennui profond, on ne peut même plus espérer discuter tranquillement ici, c'est désespérant.

Nina jeta un regard blasé à la scène qui se déroulait sous ses yeux, attendant que quelqu'un dît enfin quelque chose qui l'intéresserait, vu qu'elle n'avait le droit de rien faire avec Alexandar dans les parages. Pas sa faute si les sangliers avaient la vie dure.
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Anonymous
Invité
Sam 15 Juin - 21:03
La jeune femme remarqua que je ne pouvais répondre à ses questions. Je lui souris, contente qu'elle ait compris mes signes pas très compréhensibles, lorsque l'homme qui l'accompagnait apparu juste à ma droite. Je sursautai, et me demandai comment il pus atterrir à mes côtés de cette façon. Et puis... Son chapeau, il tombe pas ?! Je lui lançai alors un regard étonné, en fixant son accessoire. Magie magie magiiie...

- Tu ne vois pas que nous étions en pleine discussion, fillette ? Tu n'as pas autre chose à faire, je ne sais pas moi ... du genre ... Loin ?

Non non je suis aveugle donc il m'est impossible de voir quoi que ce soit ! Et si, je me promenais tranquillement, jusqu'à ce qu'une folle m'attaque par surprise alors que je n'avais rien fait. Non mais sans blague, ce n'est pas LEUR bois à ce que je sache... Si oui, eh bien veillez à mettre un panneau où il est écrit "Propriété privée" ou autre chose quoi...
La femme, quant à elle, pencha légèrement sa tête sur le côté, et m'observa très bizarrement. Et, tout à coup, son regard changea, et je vis un objet collé sur sa tempe. Je décalai doucement la tête, pour ne pas m'égorger toute seule, comme une pas douée, et vis un visage qui m'avait l'air familier.

- Bonsoir Nina, ça faisait un bail. Aurais-tu l'obligeance de bien vouloir laisser, toi et ton ami, cette jeune fille en paix ?

- Alexandar...

L'homme de la piscine... Mais que faisait Monsieur Alexandar dans un endroit reculé ? Peut-être avait-il une mission à faire. En tout cas, il semblait connaître la jeune femme. Et elle aussi d'ailleurs. Nina... Ok, je m'en souviendrai. Je connaissais à présent le nom d'un des individus. Reste à savoir qui est l'autre psychopathe. La jeune femme exécuta ses ordres, et enleva la dague de sous ma gorge et celle accrochée à l'arbre, puis les rangea sous sa robe. Elle s'écarta de moi, et répondit à Monsieur Alexandar, tout en faisant attention à ne pas se prendre de balles.

- Je n'imaginais pas que tu reviendrais de ci-tôt. Mais tu ne me tueras pas de toute façon, si ? 

Mais quel était donc le lien de ces deux personnages ? M. Alexandar avait-il rencontré cette personne lors de ses nombreux voyages ? Ou lors d'une mission donnée par Mère-Grand ? Je me promis de poser quelques questions à l'Agent dès que nous serions rentrés à Cooki.

Hrum, quel ennui profond, on ne peut même plus espérer discuter tranquillement ici, c'est désespérant.

Pas notre faute si on croise votre chemin, Madame. Lassée, je me munis d'un bâton et commençai à transcrire une phrase dans la terre. Promis maintenant j'amène mon ardoise tous les jours.

"Je m'excuse de vous avoir importunés, Madame, mais je pense que vous auriez pu reprendre votre conversation si vous ne vous étiez pas attaquée à moi. Je souhaitais juste demander de l'aide pour retrouver la sortie de cet endroit."

Je souris, et me mis à regarder l'homme suspendu. Je me décalai et me remis à tracer différentes formes.

"Maintenant, sachez, Monsieur, que ce lieu est libre pour nous tous. Je ne pense pas que vous allez agresser chaque personnes passant ici. Quoique, vous en seriez bien capable, avec ce que j'ai pu apercevoir avant que Madame se dirige vers moi."

En effet, depuis que j'ai vu la nature mourir entre leurs mains, je me mis à douter de certaines choses. Seraient-ils vraiment ce qu'on appelle tous la Mort ? Trop de questions circulaient en moi, je commençai à avoir la tête qui tourne, mais essayai de rester la plus sérieuse possible.
Puis je me dirigeai mon regard vers M. Alexandar. Agent Gold... Était-ce un hasard qu'il se retrouve en train de sauver un collègue ? Je le remerciai de son petit sauvetage avec un hochement de la tête et un petit sourire. J'avoue que, sans lui, je ne srais plus de ce monde.
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[PV Chap + libre] Douce folie qu'est la vie, douce certitude qu'est la mort

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