Revêtant un air faussement innocent -lui innocent ? pfff-, le Chapelier lui répondit en étouffant un rire discret.
- C'est pourtant bien votre prénom, non ? Et non, je n'ai pas d'assurance décès, sinon j'aurais déjà ruiner les caisses de l'état trois fois à moi tout seul ...Tiens, que voulait-il dire par là ? Curieux.
- Aucune Monsieur, je suis sur que vous ne serez pas déçus. Mes talents sont à votre entière disposition, n'hésitez pas à penser à moi. De toute façon, dès que vous aurez besoin de moi, je le saurez. Au plaisir de travailler au plus vite pour vous ! Monsieur... ça sonnait classe... hrum bref passons, le loup noir sentait un poil d'arrogance dans ses paroles. Se croyait-il vraiment... ah, il n'y avait pas de mot pour décrire ce curieux personnage, à part le fait qu'il semblait sûr de lui-même. M'enfin bon, le loup le regarda franchir la porte, retenant un soupir de soulagement et... ah non, il lui semblait avoir autre chose à ajouter.
- Au fait, Monsieur, je vous emprunte ces joujoux. Je vous les rendrez incessamment sous peu, sauf si vous préférer que je les rende à Alistair. À bientôt, et mes salutations à votre femme.Je n'ai..., voilà ce que comptait répondre le loup noir lorsqu'il fut stoppé par le claquement de la porte. Hrum, en fait c'était mieux comme ça, sinon il risquait de s'énerver. Une femme, ah ah, faudrait déjà qu'une louve puisse le supporter. Mais... attendez... les... objets...
- Quoi ??!Le loup noir se précipita vers le tiroir de son bureau et l'ouvrit brusquement, faisant tomber toutes les choses qu'il contenait sur le sol. Lettres, stylos et objets en tout genre s'éparpillaient sur le carrelage froid sans qu'un seul pendule ou une seule pierre ne vint à apparaitre. Sauf une lettre. Et cette question gravée délicatement à la plume dessus.
"En quoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?Il n'en savait rien.