Tout dépend qui me décris.

Si c'est mon père, il parlait de moi comme étant un imbécile qui ne ferait jamais rien de ma vie. Mais les nombreux psychologue que l'on m'a forcé à voir m'ont dit de ne pas croire tout ce que j'avais entendu durant mon enfance.

Je suis bien trop sûr de moi, au point de frôler le narcissisme. Enfin c'est l'impression que je donne, car je doute tout le temps de moi en réalité.
Je suis dragueur et bien trop bavard. Je n'ai jamais eu de relation durable, autrement dit, je suis volage. Ca m'éclate de changer de copine chaque semaine. Particulièrement quand se sont des grandes blondes à forte poitrine...
Je ne suis jamais tombé amoureux et ça ne risque pas d'arriver, car d'après les rumeurs que j'ai entendu quand j'attendais de pouvoir entrer dans le bureau de Mère-Grand, ma nouvelle coéquipière est cruelle, sans sentiments, et possède un don pour faire fuir tous les hommes. Tenez, rien que son nom d'agent, Agent Ebony (alors qu'elle est rousse aux yeux bleus), ça fait genre ninja tueuse de bébés phoques. Mais apparemment, elle est magnifique (elle va bien avec moi quoi), donc on va faire avec.

Je me cache continuellement derrière des blagues stupides pour masquer mes blessures d'enfance.
Je suis fort au tir, enfin, je crois, mais si vous croyez tout ce que je crois être, ça va être difficile. Je sais très bien embobiner les gens, c'est sûrement à cause de mes yeux magnifiques et hypnotisant. Ah oui, et je suis particulièrement modeste aussi !

Par contre je ne suis pas très doué au corps à corps, étant un ancien avocat.  

Je suis assez grand et super musclé. Nan, en fait, je ne suis pas du tout super musclé, juste musclé, je ne peux pas me voiler la face là-dessus.
J'ai les cheveux blonds, en bordel et assez longs, ce qui m'a valu des moqueries tout au long de ma vie.
J'ai la peau blanche, et une fâcheuse tendance à chopper des coups de soleil bien que je fasse du surf chaque dimanche. Ce point là m'a valu le surnom de "Blanche-Neige".
Mes yeux sont d'un bleu profond, le même que celui des Mers du Sud. Plusieurs de mes ex m'ont dit qu'ils étaient magnifiques et qu'il suffisait de les regarder et tu tombais immédiatement amoureux de moi. (et ouuuuais).
J'ai un nez assez chelou, je dois l'avouer, mais c'est ce qui fait mon charme ! Quand je suis heureux, il se plisse un peu, c'est très bizarre.
Mes habits sont simples mais bien choisis. Enfin jean + T-shirt + des fois Sweat quoi.  Je porte souvent du bleu, car ça met en valeur mon beau visage et c'est assorti à mes yeux.
Toutes les filles que j'ai croisées sont tombées folles amoureuses de moi au premier regard, je suis comme ça, c'est naturel chez moi. Enfin sauf la dernière, une certaine Ebony. Jamais quelqu'un ne m'avait regardé avec autant de mépris depuis mon père.

Mon nom est Martin Austin Deeks, mais je préfère Marty Deeks. Enfin Deeks. Les seules personnes qui m’appellent Marty sont mes (nombreuses) copines. Je suis né le 8 janvier à New York.

Mon père s'appelait Gordon John Brandel, je dis "s'appelait", car il est mort dans un accident de voiture, et ce n'est pas plus mal ainsi. C'est lui qui avait choisi le prénom "Martin", et c'est pour ça que je déteste ce nom.

Ce n'était pas le genre de père dont tous les petits garçons rêveraient d'avoir, ce n'était pas celui qui emmenait son fils voir des matchs de base-ball tous les dimanches, qui lui lisait une histoire tous les soirs et qui venait le consoler la nuit quand il faisait un cauchemar. Il était violent, alcoolique et plein d'autres choses qui faisaient de lui une personne une personne des plus charmantes.

Il partait pendant parfois des semaines et revenait quand l'envie lui prenait, autrement dit, quand me frapper ou frapper ma mère lui manquait. J'ai fini par lui mettre une balle dans l'épaule quand j'avais 11 ans, un soir où il était prêt à me tuer et ma mère avec. Je ne sais plus où j'avais trouver le flingue, mais je sais qu'il m'a probablement sauvé la vie.

Les services sociaux se sont alors intéressés à moi et il a été envoyé en prison. Ma mère elle, ne faisait rien pour l'arrêter, ou pour me consoler. Jamais elle ne m'a défendu ou protéger, et je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Peut-être qu'un jour j'aurai de ses nouvelles, mais sinon ce n'est pas bien grave.

La seule personne ayant toujours été là pour moi était Ray, mon meilleur ami. Lui aussi avait été battu un temps. Mais son père était finalement mort d'une overdose de substance pas bien légales.  J'ai passé mon enfance entière avec lui à mes côtés, à faire les 400 coups. La dernière fois que je l'ai vu, c'était il y a quelques mois de ça. Il s'était trouvé une copine, assez jolie je dois dire, et ils attendaient leur premier enfant.  

Après avoir blessé mon père, je suis allé vivre chez ma grand-mère en France. C'était ça ou aller en orphelinat.
Elle habitait dans un petit village bordant l'Atlantique, où j'ai appris à faire du surf. J'ai vécu près de 10 ans avec elle. Ce n'était pas une grand-mère particulièrement aimante mais elle me foutait la paix, et c'était tout ce que je voulais.

Je suis parti faire des études d'avocat, voulant m'éloigner de ce trou à rats et retrouver une grande ville, gardant en tête les images de ma grande ville natale.
Je suis donc devenu avocat commis d'office. J'ai joué le jeu quelques temps mais défendre les mauvaises personnes m'a rapidement fatigué. Je suis alors rentré dans la police comme lieutenant. C'est là que j'ai adopter mon chien, Monty, ancien chien de policier. Il n'est pas particulièrement beau mais il est très câlin et j'ai tout de suite eu un coup de cœur pour ce gros chien bavouilleux. Il a le dont d'énerver les gens. Exactement comme moi, quoi !

Enfin bref. Après avoir fait une grosse connerie pendant mon service, à savoir coucher avec la suspecte, j'ai été muté à Chantilly. Et je ne sais pas trop comment, je me suis retrouvé dans le bureau d'une vieille femme aux airs de ninja qui m'a annoncé que je serai l'agent Turquoise, que ma coéquipière se nommait l'Agent Ebony et que j'allai devoir habiter chez elle, au moins au début.

L'idée de me retrouver H24 avec une fille ne me déplaisait absolument pas. Jusqu'à ce que je la vois. Visiblement elle venait d'être informée qu'elle allait avoir un équipier, et qu'elle n'avait pas le choix, et elle n'était pas franchement ravie !
Enfin, on verra bien ce que l'avenir me réserve...