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 En quoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ...? [MAJ en cours]

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Anonymous
Invité
Mar 21 Mai - 9:50



Le Chapelier Fou

En quoi un corbeau ressemble à un bureau ... ?


Xerxès Break feat Pandora Heart


Nom d'Agent : Le Chapelier Fou.

Nom & prénom : Inconnu.

Surnom : surnommé "Mad Hatter", ou simplement "Mad".

Âge & date de naissance : Inconnu, semble avoir une vingtaines d’années.

Nationalité : Anglaise. (Would you like a cup of tea?)

Orientation sexuelle : Chapeau.

Phobie & complexes : Il n’aime pas le contact humain, les caresses directes et autres marques de douceurs le révulse sans qu'il puisse expliquer pourquoi, la seule exception étant sa douce Miss Pringles. Et ... Il n'aime pas les chenilles. 
Il ne souffre d'aucun complexe, car même si le ridicule pouvait tuer, de toute façon il est déjà mort ... 

Vous & l'agence : Pour ce qui est de « Pourquoi le GML a intégré le Chapelier ? », le doute est permis. En effet, pourquoi accepter dans son groupe un psychopathe fou dangereux capable de faire s’envoler au loin tout espoirs de remporter une victoire tout simplement par pur caprice ? Peut être car le jeu en vaut la chandelle. Si le Chapelier peut se révéler imprévisible, voir dangereux, son efficacité n’est pas à remettre en question. Escrimeur de talents, tacticien de génie, acteur-manipulateur parmi les meilleurs, artiste virtuose, les qualificatifs de cet agent ne manque pas. Ses employeurs ont appris que donner des directives trop précises au Chapelier pouvait se révéler dangereux, alors ceux-ci ne se contente plus que de lui donner l’objectif principal, et de laisser Mad Hatter aller librement à sa fantaisie, celui-ci remplissant ses obligations sans poser de question. En revanche, s’il se trouve que les ordres qu’on lui donne ne sont pas en accord avec ses désirs, Mad Hatter n’hésitera pas à les « réinterpréter » … Le Chapelier est un fou chez les fous, un électron libre survolté et dangereux, mais diablement efficace.

Les désirs et les buts du Chapelier sont obscurs, même pour ceux qui le côtoient dans l’Agence. Certains pensent que sa seule envie est d’exprimer son art en rependant la folie et la discorde autour de lui, d'autres croient qu'il n'est qu'un pauvre malade en quête d'attention, et le plaignent pour cela. D'autre encore pensent qu'il a un objectif caché, et que ses manières n'existent que pour brouiller les pistes. Aaah ... Si tout cela pouvait être aussi complexe ! Mais non. Il n'a pas de but. Ni "détruire le monde", ni "faire parler de lui", pas de désir de vengeance, d'influence, ou quoi que ce soit de la sorte. Simplement semer le chaos, le changement, partout, observer le monde, et rire. Avoir un but, c'est avoir une fin, c'est imposer une limite à l'évolution, créer une barrière contre le chaos, une logique, un sens. Et au final, c'est tuer le spectacle du monde lui même, finir le jeu, achever la comédie, ce qui serait d'un ennui ! Le Chapelier n'a visiblement aucun but logique, et il continuera à jouer avec le destin du monde jusqu'à ce que la Mort le prenne... En fait, non, c'est déjà fait. Petite plaisanterie. ?

Autre : Le Chapelier garde toujours avec lui une horrible et énorme araignée grosse comme un poing, sans compter ses huit pattes griffues. Elle a le poil soyeux plus sombre qu'une nuit sans lune, deux mandibules énormes suintants d'un sinistre venin, et un magnifique flot rose est délicatement posé sur son corps. Ses yeux disproportionnés ne sont que deux cratères vides, deux miroirs sans reflets semblant abriter les ténèbres les plus sombres de la créations ; deux portes ouvertes sur le néant le plus profond. Son contacte est gelé, comme si elle pouvait aspirer votre chaleur interne simplement en vous effleurant, et que vous soyez l'homme le plus fort au monde ou non, ne vous avisez jamais de la regarder dans les yeux. Plonger votre regard dans le siens, c'est plonger dans le vide insondable et glacé qui règne entre les étoiles, c'est laisser votre âme quitter votre corps l'espace d'un instant et contempler l'abîme même du temps. 
Cette créature semblant surgir de vos pires cauchemar, ressemblant à tous sauf à une simple arachnoïde, est affublée par son propriétaire du doux et délicieux nom de Miss Pringles, et son histoire teintée de secrets remonte à des temps immémoriaux. Ne vous avisez pas de lui manquer de respect, c'est une Lady ! 

Derrière l'ordinateur
Prénom (ou surnom) : Alessandro (Oui c’est bien moi !) ou Chapeau (Violette, touche pas à l'ordi !), Desmond, etc.
Âge : 18 à l'heur actuelle (j'me fait vieux ?)
Fréquence de connexion : Très variable selon les semaines, les devoirs, tout ça !
Comment as-tu connu le forum ? Grace à une amie (Agent Violet :D)
Ce que tu aimes et n'aimes pas : J’aime les jeux de rôles, les histoires, et… euh… C’est trop long, j’aime pas me fatiguer :D
Une remarque ? J’ai envie de dire … « Chapeau bas » ;)
Code du règlement : Yellow est passée par ici :D


Caractère et capacités

Un bien étrange personne qu'est celui que l'on nomme le Chapelier Fou. Qui pourrait se vanter de le connaître personnellement ? Sans doute personne de vivant à l'heure actuelle. Que cache-t-il sous son très cher haut de forme ? C'est une très bonne question, mais êtes vous sur de vouloir vraiment le savoir ? Oui ? Très bien, mais avant cela vous devez assimiler certaines choses. Pour comprendre cet homme, il faut vous détacher de ce que vous savez. Oubliez ce que le monde vous a appris, car tout ceci n'est qu'illusion. Effacez de votre mémoire les sourires et les regards de ceux que vous côtoyez, car ils ne sont que des larmes dans l'océan déchaîné du temps. Abandonnez toutes vos certitudes, elles sont autant de remparts qui vous séparent de la vérité, purifiez votre conscience de toutes donnés parasites qui obstrueraient votre vision. Si vous voulez réellement comprendre, fermez les yeux, et tentez de voir avec d'autres yeux que les vôtres. Plongez-vous dans cet état de virginité spirituelle, et laissez-vous emporter par la mélodie lancinante et profonde des cloches qui sonnent pour l'éternité.

Le Chapelier Fou semble a première vue quelqu’un de sympathique bien que pour le moins excentrique. Son sourire, son bagou naturelle, son éloquence et son humour déjanté en font un personnage attachant qui se fait souvent remarquer. C'est un être paisible qui se donne toujours le temps de vivre, il est fréquent de le trouver sur la terrasse d'un café en train de déguster un chocolat chaud ou une tasse de thé, profitant du doux soleil d'une fin d'après-midi, contemplant le temps qui passe chaque année, chaque journée, chaque seconde. Toujours un peu en décalage avec la situation, il est très rare de le voir sérieux ; il s'amuse de tout, et plaisante avec n'importe qui de n'importe quoi, que vous soyez "alliés" ou "ennemis". Cela peut paraître surprenant, et peu d'agent lui font entièrement confiance. Il est parfois vu comme un salle gosse, toujours a faire des blagues, a manquer de respects à ceux qui pensent le mériter, le GML s'en est bien rendu compte le jour de leur première rencontre, quand il est tombé nez à nez avec ce drôle d'hurluberlue qui avait les pieds sur son bureau. Ce qui gène le plus, c'est son imprévisibilité : vous ne saurez jamais où il va apparaître, pourquoi il va venir, ce qu'il va vous dire. Il pourrait tout aussi bien rire de bon cœur avec vous et la minute d'après vous agresser, ou bien vous dire qu'il vous aime bien et vous laisser mourir sans tenter de vous sauver en vous regarder tristement comme on regarde un joujou cassé. Impossible de savoir comment il réagira, ce qui peut parfois donner quelques surprises - bonnes ou mauvaises, c'est toute la question ... Bien que cette attitude désinvolte en toute circonstance agace la plupart, certains ne s'en lassent pas et trouve en elle une source de fraîcheur et d'absurdité dans ce monde trop lourd, trop dur, trop fou.

Toutefois, il y a quelque chose d'étrange qui plane au dessus de sa tête. C'était comme si, le Chapelier n'était pas réel, que l'image que l'on voyait n'était qu'une illusion, une façade. Son rire résonne comme quelque chose de creux, de froid, et si éclatant qu'il puisse être, en s'y penchant de plus près on ne peux y trouver la moindre joie. Simplement un rire vide, sans valeur, sans raison. Tel un spectre arraché du passé, il vogue à travers le temps et l'espace, depuis maintenant très longtemps, pour toujours, sans but. Il voyage de lointain en lointain, de rivage en rivage : cherche-t-il quelque chose ? C'est peu probable. Il se contente d'observer, éternel prisonnier du temps qui passe. Il voit les hommes qui naissent, qui vivent et qui meurent, chacun apportant sa poésie à l'immense comédie du destin, il se contente d'observer la danse étrange d'un monde saugrenu. On lui a offert l'immortalité, sans vraiment lui demander, alors il "vie" avec. Et il s'amuse comme il peut. Si il doit noyer le vide qui règne en lui dans le sang et les larmes, il le fera, que les larmes soit de peine ou de joie. C'est un bien triste personnage qui se cache sous le chapeau. Pourquoi est-il ainsi ? Ne lui demander pas, il dira qu'il s'en fiche. Et il ne vous mentira pas : le Chapelier ne prête pas attention a ce qu'il ressent, son cœur a depuis longtemps cessé de battre. A défaut de donner du sens à son existence, il tache de lui donner du gout : avec les rires, les espoirs, les peines et les cœurs des mortels qui l'entourent. Ce n'est pas qu'il prenne plaisir à faire souffrir les hommes, c'est qu'il aime leur montrer la réalité, leur rappeler leur faiblesse, l’insignifiance de leur existence. Leur rappeler que rien n'a de valeur, peut être pour combler son propre cœur arraché. Il n'accorde aucune importance à la vie, que se soit la sienne ou celle d'un autre : profondément désabusé, à ses yeux la vie n'a aucun sens et n'est rien qu'une mauvaise blague de divins capricieux. Il est comme un spectateur passif et silencieux, un scientifique qui teste un sujet d'expérience. De toute façon, rien n'a de sens. Il n'y a pas de Paix. Rien qu'une éternité de Passions vides sans issus. Sans gloire. Sans bonheur. Sans fin. 

Tout ce qui lui reste, c'est rire. Rire du malheur, de l'injustice, de la vanité, de l'ironie du sort, même de la mort. Rire du chaos. Rire du Monde. Car tout n'est qu'une blague. Absurde, vide de sens. Stupide.

Oh oui, le Chapelier est un être bien étrange ... Fou ? Vide ? La dualité qui le scinde, il la connait depuis le début. Car oui, le Chapelier est double lui aussi, comme le monde. Car si il est vide, c'est pour être réceptacle. Réceptacle de quoi ? 

La Folie, ma douce : la Folie en personne.

Loin, très loin dans les profondeur de l'être, au delà du Miroir sommeil la Bête endormie. Calme, paisible, tranquille, elle attend en rêvant l'heure de son futur festin. Enfermée, elle aussi, mais de l'autre coté de la glace, elle contemple depuis son abysse le monde humain regorgeant d'âmes à corrompre et dévorer. Tel un prédateur malveillant, il attend dans les ombres de la pensée, s'insinuant dans chaque faille, profitant de chaque tare de la psyché fragile des mortels. Il se baigne dans les vices cachés et les pensées tordues, se repaît des espoirs brisés et des rêves perdus, attise les sentiments maudits et les envies refoulés, il pousse les hommes toujours plus loin vers la déraison, les détruit par le feu de la passion, les dévore de l'intérieur goulûment. Et enfin - car vous pensiez que rien ne s'en suivait ? - il se repend toujours plus loin, d'un humain à un autre comme une maladie mortelle. La Folie est contagieuse ma chère, ne l'approche pas. Ne pense pas pouvoir la contrôler, cette folle pensée est pour elle une porte ouverte pour venir te dévorer. Et sans même que tu ne t'en rendent compte, tu ne sera plus que sa marionnette, un vecteur de plus, pour rependre le chaos. Pas de pitié, pas de compassion, pas de tendresse. Juste la Folie la plus noire et la plus profonde, celle naît de la Peur, de la Haine, de l'Envie, de l'Orgueil, et de toutes les plus belles créations du coeur : oui ma chère, c'est la Folie de l'Homme que tu contemple. Mais n'oublie pas, à chaque fois que tu l'observe ... 

Elle t'observe aussi, de son œil rouge sang.

Ce que le Chapelier pense ? Ce que le Chapelier croit ? Ce qu'il ressent ? Si je le savais ... A-t-il le choix ? Après tout, il n'est que le réceptacle. L'outil, la marionnette sans fil. Le "Mad Hatter" comme il l'appel ne se laisse pas contrôler, il est loin d'être humain. Il est né du cœur des hommes, et il repose dans le vide, quelque part sous le chapeau. Le Chapelier le connait, il l'accepte, il ne le craint pas, il ne craint plus rien. Ce ne sont pas deux être différent, juste deux facette d'une même pièce, deux créatures intimement liés, intriquer l'une dans l'autre. L'un a l'oeil droit, l'autre le gauche. Il connait la fatalité, celle que la Folie est le début, et la fin, qu'elle est partout, en tout, et que rien ne l'arrête. Chaque sentiment, chaque pensée, chaque passion la nourrit, et elle grandit toujours. Mais elle a faim ... En scrutant au fond de son regard, vous trouverai la terrible intelligence qui lui tient lieu d'âme. Plus loin, vous verrez les milliers d'âmes damnés et torturés qui se meuvent en son sein. Et tout au fond, dans la profondeur la plus sombre et oppressante de cette entité maudite, vous ne distinguerai qu'une faim insatiable qui pourrait dévorer l'humanité tout entière. 

Vous pourrez combattre le Mad Hatter, par les mots ou par les armes, vous pourrez mettre en pièce son Chapelier, vous pourrez le repousser toujours plus loin dans les ténèbres de votre esprit, après tout : c'est là qu'il vit. Mais sa faim ? 

Elle, jamais vous ne pourrez la faire disparaître. 

***

Le Chapelier Fou se défend principalement avec sa canne d’artisan fétiche, qui renferme en vérité une lame secrète longue et effilée à la manière d’un sabre, enduite d’un venin douloureux et engourdissant autant pour le corps que l’esprit, ainsi qu'une multitude de petites lames et autres surprises, actionnés par différent mécanisme. Mais cette canne est loin d’être le seul atout du Chapelier ! N’étant pas d’une très grande force physique (pour ainsi dire quasiment nulle), le Chapelier est néanmoins d’une adresse étonnante, d’une résistance à la douleur très élevée, et d’une rapidité et d’une précision utiles dans son métier. Il fait aussi preuve d’une grande intelligence et ce malgré sa folie latente, d’un sens de la psychologie humaine inné, d’un esprit de déduction poussé et d’une inventivité toute artistique dans tous les domaines (musiques, peinture, mode, etc. Son art est si puissant qu'il peut faire ressentir avec plus ou moins d'intensité n'importe quel émotions). Pouvant démontrer une froide et glaçante rhétorique, analysant chaque détail du comportement, rien ne lui échappe. De plus, son esprit ayant était brisé, il ignore toute forme d’instinct de survie, il a oublié ce que signifiait le mot « peur », ce qui lui donne parfois l’air d’un inconscient.

Bien qu’il n’ait recours à la violence qu’en dernier recours, au combat, ses mouvements sont vifs et souvent imprévisibles. Mêlant le grotesque à la grâce, le Chapelier se révèle un excellent escrimeur plein de ressources, et bien entendu sans aucun scrupule. En plus de son escrime, de ses différentes armes secrètes (comme par exemple les terribles épingles de coutures, ou les ciseaux tranchants …), de son intelligence hors du commun et de son bagou naturelle, le Chapelier cache au fond de son être, « Là où le Miroir se brise et où l’Homme devient Monstre » comme il le dit, son arme la plus dangereuse : sa Folie. Celle-ci est si intense, débordante et sombre qu’elle prend la forme d’une sorcellerie à part entière qui, en fonction de son intensité lui permet au désir du Chapelier de créer des illusions, jouer avec l'esprit de ses adversaires, léviter, et bien d'autres choses encore, tout dépend du l'humeur de ce dernier ! Bien qu’il ne la révèle qu’en cas exceptionnel, lorsqu’elle atteint son paroxysme et qu’il montre sa Vraie nature, la Folie contagieuse du Chapelier peut briser l’esprit des plus courageux et rendre fou les plus fort.

Capacité spécial : Eveil de la Folie

Le Chapelier est loin d'être un simple mortel, en effet en lui sommeil la Folie de milliers d'âmes perdues, torturées sous le régime violent de la Reine Rouge.

Cette folie intérieur représente un énorme potentiel, mais à l'image d'une "bête" sommeillant dans sa tanière, elle reste enfermée et passive de "l'autre coté du miroir", au fond de l'âme de Chapelier. Elle reste calme et tranquille, tant qu'on ne la dérange pas, mais comme tout le monde sait : la folie attire la folie. Si le Chapelier ressent des sources de folies extérieurs (Peur irrationnel, délires, haines psychotique, orgueil maladif, et tout plein de choses très agréables ?), elles seront "assimilées" par la Folie Intérieur du Chapelier. Pour reprendre l'image de la bête, c'est comme si vous mettiez son plat préféré encore fumant à l'entré de sa caverne : elle sera attirée à l'extérieur. 

Toutefois, la bête est prisonnière : un "miroir" la sépare de la réalité. Ce miroir métaphorique dont parle le chapelier et l'ultime rempart entre la bête affamée et le monde extérieur. Elle retient la Folie depuis longtemps. Cependant, moins la folie peut se nourrir, plus sa faim sera grande. Et plus une grande "quantité" de folie sera sous son nez, plus son désir de sortir sera intense. Elle "cognera" contre la vitre, avec d'autant plus de hargne qu'elle désirera se repaître, malgré que le Chapelier tente de la retenir. Mais parfois, il ne peut lui même la contenir, alors ... "La Glace se brise, et le monstre prend l'homme."

Ce genre "d'incident" arrive extrêmement rarement, et personne n'est encore présent pour en témoigner. Lorsque la Folie se libère, la Haine, la Peur, l'Envie, la Vanité, toutes les tares humaines concentré à l'intérieur explose dans une déferlante de folie pure. Le Chapelier ne discerne plus ce qui l'entour et ne devient plus que le réceptacle de la folie elle même, la Folie Incarnée. Sa présence devient insupportable, plus on s'approche de lui et plus intense et la sensation : des visions horribles vous assaillent, vous partagez avec lui le ressentit de milliers d'individus noyés dans le sang lors de cette horrible semaine à Londres. Sa force augmente, il devient plus imprévisible, sa simple présence joue sur vos sens, et son pouvoir d'illusion s'affranchit pendant un cours instant de toutes limites, vous plongeant dans l'enfer qui se cache sous son chapeau.

Il est impossible de calmer la Bête, ou du moins personne n'en a trouvé le moyens. La seule chose à faire et de s'éloigner, là ou la folie est moins oppressante, le temps que le monstre prenne son repas et se réjouisse du sang versé, ou qu'il se calme de lui même quand il n'aura plus rien à dévorer.

Une fois le monstre retourné dans sa caverne, il ne reste plus que le Chapelier, essoufflé, à bout de force, et autour de lui les reste de son festin.


Apparence

Combien de temps cela fait-il maintenant ? Un demi-siècle ? Un siècle ? Un millénaire ? Quelle importance ? Certaines choses ne changent jamais malgré le passage du temps. Le temps ... Ça ne veut plus dire grand chose pour toi. Un notion qu'on inventer les hommes faces à la fugacité de leur existence, il le mesure, et compte ce qui leur reste. Mais ça ne te concerne plus : tu es mort. Alors, le temps qui passe, il passe pour les autres, mais toi tu le suis. Tu n'as pas le choix de toute façon, alors tu souris. Tu ne peux pas être entièrement libre. Mais ça non plus, ça n'a pas d'importance ... Qu'est-ce qui a de l'importance ?

Tu es mort, et ça se voit. Ça se voit à ta peau, pâle et froide comme la neige : elle n'est pas fripée malgré les âges non, c'est fou ! Haha ... "c'est fou". Elle est douce même, on dirait du satin, et en dessous, tes veines sombres ne laisse plus passer le liquide vital : elle courent sous ta peau comme un réseau poussiéreux, une toile abandonnée. Mais personne ne peut vérifier la douceur : ça te révulse. Tu n'es plus habitué à la chaleur, plus habitué à la vie. Seule Miss Pringles a ce privilège, après tout tu lui doit bien ça. Tu lui doit tout. Tu as arrêter de vieillir, le jour où tu as perdu la tête. Il te reste la marque de la lourde hache du bourreau, et la couture délicate de l'araignée. Tu as arrêter de vieillir, tu devais avoir vingt ans, et tu les auras à jamais. Tu n'étais pas si mal d'ailleurs ! Pas spécialement grand, tu fais peut être 1m70, un peu plus. Tu avais un corps fin et léger comme une plume, agile et gracile. Tu n'avais pas la force ni la carrure des chevaliers, mais ça ne t'as jamais intéressé, et le passage à la non-vie ne t'as pas renforcé pour autant : incapable de pousser une armoire ! Tes cheveux autrefois châtain clair sont maintenant d'un blanc nacré ; fin et et soyeux au toucher, ils sont toujours sec. Mi-long, une parti est attaché en une queue de cheval, le reste descend du haut de ton crâne en une cascade d'argent peigné dans un parfait désordre. Il recouvre ton mystérieux oeil gauche, le plongeant dans une pénombre éternel, cachant le bandage qui le recouvre. Tes membres agiles semblable à ceux d'un acrobate descendent de chaque coté de ton corps, terminés par des mains fines aux doigts de pianiste qui se meuvent avec la dextérité, la précision et la vitesse d'un musicien. 

Tu agis bizarrement aussi : quand tu t'assois, c'est de travers sur des trônes ou des tabourets : tu te fiche des règles et des principes, ne sont-ils pas fait pour être outrepassés ? Tu bouges comme une marionnette désarticulée, tu te contorsionnes sans raison, adoptes des postures inconfortables, tu tiens dans des équilibres instables, tes manières si particulières reflète ton absence d'humanité sans que personne ne s'en rende compte. Tu te tiens au bord des fenêtres et des précipices, te penches sans te soucier de ta sécurité. Tu répond sans regarder le grade ou le milieu social, et tu dis des choses absurdes. Des choses profondes. Qui résonnent dans le cœur. Parfois, comme tu n'aimes pas les escaliers, tu saute du toit et t'écrase en bas. Tu t'en fiche, tu ne ressent pas la douleur.  Tu te déplaces souvent de manière étrange, semblant danser au gré d'une musique que toi seul entend ; tes pas frôle, non, glisse sur le sol, glisse sur chaque note, toujours avec légèreté qu'il neige ou qu'il pleuve, que le temps soit triste ou heureux. Toi tout te semble égale, tu avance lentement mais toujours, sans attendre personne. Tu tournes, te tournes et te retournes dans cette folle farandole que tu connais, que le Monde connait. Tu danses toujours, sans raisons, sans espoirs, tu danses, en souriant. Sans conviction, si ce n'est que rien n'a de sens et qu'il vaut mieux encore en rire. De toute façon, tu es incapable de pleurer. Danses-tu avec le Monde ? Ou bien avec la vie des hommes ? Peut-être avec le Destin, ou encore simplement seul. Peu importe, tant que tu danse, ça n'a ni sens ni importance. 

Qu'est-ce qui a de l'importance ?

Tu soupires et lèves ton œil unique aux ciel, contemplant le disque lunaire resplendissant, le sourire aux lèvres. Tu portes la tasse de thé fumante à tes lèvres fines et gercés. "Pas grand chose" peut-on lire sur ton visage. D'habitude, on peut y voir un sourire en coins : un sourire narquois et moqueur, que tu adresses à la jeune humanité. Elle est pathétique n'est-ce pas ? A courir après le temps qui passe jusqu'à en perdre le souffle. Incapable d'apprécier un bon thé ! Parfois bien sur, ton sourire changes, tu peux le rendre amical et plein de sincérité. Evidemment ce n'est là que chimère. Ton sourire est double, comme toi. Tantôt narquois, toujours sans joie. Tu réajuste ton chapeau, ton étrange chapeau. À l'intérieur, Miss Pringles prend tranquillement le thé elle aussi. La lumière éclaire ton visage au traits fins et délicat, ton visage doux et harmonieux au nez sans défauts. Tu plonge ton regard dans celui de la lune. Ton œil rouge unique reflète sa lueur, il est immobile. Les cernes en dessous révèle ton léger désaccord avec Morphée. Ton regard luit, mais ce n'est pas à cause de la lune, non, il luit constamment de cette folie passive et maladive que te ronge le cerveau. Il luit faiblement de ce doux mélange d'amusement malsain et de mélancolie omniprésente. Ton iris sanguin injecté d'encre noire luit mais ne brille pas comme les yeux des hommes. Il brille comme ceux des enfants malades, il brille comme une faible lanterne, qui veille sans raison dans l'abysse. Et dans ta pupille noir comme le vide, on ne voit rien d'autre qu'un néant insondable. Tu souris. Sans raison. Aurais-tu besoin d'une raison pour sourire ?

Non

La Raison est une illusion, tu es né de cette réponse. Celle qu'il n'y a pas de réponse. Que tout ce qui t'entour a aussi peu de sens que ton accoutrement ridicule. Que le monde autour de toi n'est qu'une blague absurde, les mortels ne sont que des pantins, des pions sur l'échiquier inique du destin. Et leurs vies ont aussi peu de valeur que la tienne. C'est absurde ... Absurde ... Absurde ... Le monde tourne toujours. Et toi tu danse. Et toi tu souris. 

Chapelier, qu'est-ce qui a de l'importance ? La température de ton thé ? Le temps qu'il ferra demain ? Combien de mort ferra la folie ?

Rien ma douce. Rien de tout cela. Rien n'a d'importance.



Histoire

Attention !:

Bien sombre et mystérieux est le passé du Chapelier Fou, et rare sont les personnes à n'en connaître ne serait-ce que des brides. Ne parlant jamais de son histoire personnelle, il laisse planer le doute et les questions au dessus de lui, et semble s'en amuser. Certains pensent qu’il fut un homme en des temps bien reculés, et que suite à d'étranges événements, sa vie a basculé. D’autre affirment que le Chapelier n’est qu'un esprit, une créature démoniaque venu d'un autre plan, dans une autre dimension, véritable incarnation de la folie humaine, se nourrissant d'elle pour maintenir sa cohésion. D’une certaines manière, les deux partis possèdent une part de la vérité. Car en vérité, cet étrange personnage, malgré sa complexité, est à l'image du monde dans le quel il évolue. Le Chapelier est aussi double qu'il est simple. Simple comme le monde. Double comme le monde. Sombre comme le monde.

Mais ceci ne fut pas toujours le cas, au contraire. Le Chapelier fut autrefois bel et bien humain. Qui est véritablement cette créature ? Comment est il devenu l’être qu’il est aujourd’hui ? Pourquoi ne cesse-t-il de semer Folie et Discorde sur son passage ? Pour la première fois, nous allons tenter d’éclaircir vos interrogations sur cette sombre histoire, de lever une part du voile qui recouvre ce mystère. Ecoutez attentivement, le son des cloches qui résonnent dans le temps, notre voyage commence il y a près de trois siècles, mais il pourrait tout aussi bien débuter à l'aube de l'humanité. Cette histoire relate comment ce qui avait été désunis pour le meilleur fut réunis par le blasphème, l'histoire des deux faces d'une même pièce. Des deux yeux d'un même monde. Voici l’histoire d’un Homme … et d’un Monstre.
***

♪ Dans la nuit noire commença notre histoire sous la Tour de Buckingham … ♪
♪ Quelques marchants voulaient fuir à la rame par les quais de Buckingham … ♪
♪ Mais un piège attendait les artisans, menacés par les forces du Mal … ♪
♪ D’un horrible tyran au cœur plus dur que le métal … ♪
♫ Des cloches de Buckingham. ♫

♪ La Reine Rouge écrase toute l’Angleterre… ♪ 
♪ La serrant sans pitié dans sa poigne de fer. ♪

♪ Voilà plus de dix ans qu’elle règne sans partage sur le peuple de Buckingham. ♪
♪ Son régime violent souille de larmes et de sang le parvis de Buckingham. ♪
♪ Éventre pour un regard de travers ! Massacré au plaisir de la Dame ! ♪
♪ Dix années de Souffrance, de Peur et de Démence dans le cœur … ♪
♫ Le Cœur de Buckingham… ♫


***
 
Dix ans.

Dix ans que la Folie avait enfoncé ses griffes empoisonnées dans le cœur de l’Angleterre, et qu'elle avait étendu son noir linceul dans le ciel de Londres. Le soleil ne transparaissait plus, ses rayons dévorés par les lourds nuages qui roulaient sous la nue. Il semblait lui même vouloir ignorer la tristesse des habitants d'en bas qui évoluaient comme des fantômes. Dans la ville sombre, tout n'était que peur et désespoir : la Reine était folle. Sa milice profitait de sa puissance, utilisant les habitants comme de la chair à soumettre, passant leurs nerfs usés sur eux. Eux aussi avaient peur. Et les habitants, ils ne pouvaient rien faire, oppressés et écrasé sous les talons rouges comme de la vermine. La peur était dans chaque coin de rue, sur chaque vitre poussiéreuse, dans chaque œil vitreux. Les seuls rires étaient ceux des plus forts, ceux qui torturaient les faibles, et ils n'avaient que des rires sans joie, des rires vides, creux, pour se persuader d'être heureux. Les enfants ne riaient plus. Les ombres qui glissaient dans les ruelles leurs arrachaient tout sourire, ils avançaient les bras le long du corps, le regard privé de toute lumière. Chaque année était plus dure que la précédente, chaque année laissait couler son flot de sang dans les rues, sang que s'empresser de boire goulûment les ombres de la ville. La faim tirait sur les entrailles, alors que le froid mordait la peau fragile. Le monde était alors de noir et de rouge. L'air était lourd, il ne portait en lui ni violon ni trompette, seulement quelques cris venant parfois troubler les nuits sans lune. Et parfois, au sommet de la Tour, les cloches qui résonnaient tristement, semblant sonner à chaque heure le glas d'une ville perdue.

Les marchands avaient voulu échapper à tout cela, échapper à la mort qui régnait sur la capitale et qui les menaçait de ses serres poussiéreux. Et en voulant lui échapper, ils se jetèrent droit dans sa gueule putride. Emmené de force au palais sans lumière, ils furent traînés et roués de coups jusqu'à la salle de trône, sur le tapis rouge sang, à genoux et menottés. Devant eux, se reflétant dans leurs yeux transit d'horreur, la Reine les contemplait froidement sur son trône pourpre. Elle semblait surprise que des habitants de son royaume puissent vouloir quitter sa majesté, étant presque déçue. Et sans plus de sommation, elle fit trancher la tête du premier, "pour l'exemple". Elle ordonna à chacun de se présenter, tous bafouillèrent les uns après les autres, pleurant et gémissant, encore sous le choc de la mort violente de leur camarade dont la tête décorait maintenant le sol. Et les uns après les autres, ils furent tous exécutés avec la même froideur. Tous sauf un, le plus jeune, que la reine écouta, son regard vide était à présent emplis d'une convoitise et d'un intérêt maladif que son valet dans son ombre avait compris. Elle lui laissa la vie sauve. Pourquoi l'avoir épargné alors que la lame était encore au dessus de sa nuque ? Il était chapelier.

Le jeune homme, n'en revenant pas d'avoir survécu devint le chapelier de sa majesté. Il jouissait d’un statue sur et confortable, il était nourris et logés, et personne n’osait porter la main sur lui, de peur de subir le courroux de la reine. Mais ne pouvait sortir du palais. Il survivait dans une prison dorée, attisant la haine de la cours qui le jalousait. Toutefois, le prix de la clémence royal était terrible … En effet la Reine en plus d’être tyrannique et monstrueuse, était plus capricieuse qu’une petite fille de cinq ans et la satisfaire était mois simple que de survivre la tête tranché. A peine son artisan posait-il un chapeau extravagant sur sa tête, et qu’elle regardait son reflet une seconde dans le miroir, qu’elle jetait l’œuvre au sol réclamant un nouveau couvre-chef plus beau encore que le précédent. Et cet horrible manège, cette spiral infinie n’allait pas en s’améliorant : l'Artisan qui au début s’en tirait avec un chapeau tous les deux jours se retrouvait à devoir fabriquer une cinquantaine de chapeaux  par jour tous rivalisant d’originalité et de génie pour être certain qu’au moins un plaise-t-à la Reine. Et il n’avait pas le choix, s’il travaillait si dure c’était qu’une unique pensée tourmentait son esprit : survivre un jour de plus. Plus les semaines passaient, plus l'Artisan devait rester longtemps à son atelier à fabriquer des chapeaux de toutes formes, les crocs venimeux de la peur profondément enfoncées dans son ventre, la peur de voir sa tête quitter son corps. Plus que n’importe quel citoyen de Buckingham, il mourrait de peur, il mourrait à petit feu dévoré de l’intérieur. Il ne dormait plus, d’énormes cernes sous ses yeux vides et écarquillés.

Depuis sa seule fenêtre où un chat venait souvent se reposait, l'Artisan pouvait observer la ville morne et sombre, et entendre au loin les cloches sonner. Oh il détestait ces cloches, ces maudites cloches dont la musique briser sa réflexion. Ces cloches infâmes qui marquaient à chaque fois la fin de l’heure, et qui le rapprochait toujours plus de sa perte, qui lui rappeler que chaque jour, la lame du bourreau avançait vers sa nuque. En dehors de son atelier où régnait un désordre monstrueux, la Reine devenait de plus en plus irascible et insatisfaite du travail de son chapelier, elle commençait à perdre patience malgré ses efforts monumentaux. Mais rien n’y fit, et la Reine devenait de plus en plus exigeante. Frustrée par l’inefficacité  de l'Artisan, elle fut encore plus tyrannique  avec son peuple que par le passé. Les exécutions qui était au nombre de deux ou trois par semaines atteignirent des recors de huit à dix exécutions publiques par jours. Les lois devinrent plus dures encore, la milice qui perdait la raison sous le joug de la peur fut  plus cruelle, abusant de son pouvoirs sur les innocents, et surtout les innocentes. Partout dans la ville, en partant du palais comme un cancer qui ronge un corps de l’intérieur, les germes de la peur laissèrent place aux tristes fleures de la démence.

Et dans son atelier, le chapelier faisait des chapeaux, parfois sous le regard intrigué du valet, ou du chat amusé. Il faisait des chapeaux pour survivre. Puis sans plus savoir pourquoi. Il faisait des chapeaux. Des montagnes de chapeaux. Des océans de chapeaux. De toutes les couleurs : des bleus de ciel, des jaunes d’or, des violets d’hématomes, des verts d’infections des rouges de sang, des noirs de mort. Ses mains étaient couvertes de blessures, meurtris par son travail acharné qui ne connaissait pas de fin. Il dormait dans les hauts-de-formes et les bérets, vivant parmi les couvre-chefs et parmi les borsalinos, il se noyait dans les bourdalous et les pleureuses et sombrait sous les canotiers et les panamas. Ses créations autrefois poussés à des extrêmes de beautés se déformèrent peu à peu, dévorées par la peur qui ne laissait que d’étranges manifestations de son esprit : des bicornes difformes aux couleurs inconnues, des chapeaux melons fait de fruits pourris et vernis, des deerstalkers tourbillonnant pleins de toiles d’araignées, des bearskins pelés tordus et pointus, des voiliers aux voiles renversés et aux mats brisés. Et dans son atelier. Le chapelier faisait des chapeaux. Le chapelier faisait des chapeaux. Des chapeaux. Des chapeaux.

Jusqu’au jour où la Reine courroucée ; en jetant la dernière sa création sur le sol, lança cette ultimatum à son artisan rongé par la fatigue, la peur et le stresse :

« Si tu ne me fais pas pour demain un chapeau digne de ma Royal personne, j’ordonnerais qu’on te Coupe la TÊTE !!! »

Fissure sur le visage du chapelier. Fêlure dans son cœur meurtris. Faille dans son esprit épuisé. Et tout retourne aux ténèbres affamées. La porte qui devait rester fermé s’entre-ouvrit.

L'Artisan fut proprement anéanti par cette annonce. Ses bras tombèrent lourdement de chaque coté de son corps comme ceux d’une marionnette dont on aurait coupé les fils. Ils semblaient si lourds, comme si ils avaient fusionné à la terre. Ses yeux se vidèrent soudain de toutes lumières. Ils n’étaient plus que deux miroirs sans reflets, deux billes de verre dans des orifices inutiles. Aux paroles de la reine, et face au regard du chapelier, le silence s’empara de la cours. Un silence lourd, profond. Tout semblait figé, comme un tableau, la reine en hauteur visant de son indexe menaçant le chapelier à genoux. Puis, il se releva, aussi silencieux que le vide, le vide qui se lisait dans ses deux yeux. Il tourna les talons, tête basse et parti seul quittant la salle du trône. Il ne tenta pas de fuir, marchant comme un automate programmé, il faisait ce qu’il avait à faire : il regagnait son atelier. Silencieux comme un mort. Il ouvrit la porte qui ne grinça pas, pénétra dans ce qui avait était son milieu durant les derniers mois de sa vie. Presque un an. Il ferma la porte lentement, et la clé tourna dans la serrure. Un « click » vint rompre le silence, puis plus rien.

Juste le silence. Le calme.

Il resta dans son atelier toute la nuit. Le valet était venu le voir, mais la porte était fermée. Quelque chose le surpris : alors qu’il s’attendait à entendre au pas de son antre les bruits de son travaille infernale plus fort encore qu’à l’accoutumée, il ne pouvait percevoir que ce lourd silence plus assourdissant que n’importe quel des cris de terreur ou rires sadiques de la ville qui résonnait à l’extérieur. L’atmosphère était si lourde qu’il en avait du mal à respirer. Sous la porte, aucune lumière ne transparaissaient, et il se baissa pour regarder par le troue de la serrure. Il le vit, devint la fenêtre ouverte que le chat avait délaissée, assis à son bureau, a ses coté les restes d’un miroir brisé. La lune éclairait la pièce dévoilant les dizaines de dizaines de cadavres de chapeaux qui jonchaient le parquet et les tapis, la lueur d’argent leur donnait des allures de spectres. Les établis étaient vides, ils ne recevaient pas de coups de couteau ou de marteau. Et sur sa chaise de bois, face à la ville endormie, l’artisan demeurait parfaitement immobile. Les muscles détendus, la tête penchée en avant. Pas de souffle. Silence. Il était de dos, l’astre lunaire projetant sur le sol son ombre gigantesque et profonde. C’était comme si, pour la première fois depuis une année entière, après des centaines d’exécutions publiques, des milliers de tintement de cloches, des millions de croquis et de pleurs, et des milliards de chapeaux … L’artisan dormait. Et dans ce silence nocturne, sous la lune monotone, les cloches chantèrent leurs adieux au chapelier. Et l’araignée tissa sa toile.
 
Le lendemain, lorsqu’on amena l'Artisan devant la reine froide, quelque chose avait changé en lui. Sa démarche était languissante, son regard était bas, sa longue chevelure masquait son visage. On ne pouvait voir qu’un étrange demi-sourire sur ses lèvres gercés, un sourire sans joie. Un sourire sans peine. Un sourire simple. Un sourire sombre. Son aura était alors plus froide que l’hiver de Russie, et le silence rampait autour de ses pieds nus et blessés. La reine elle-même sembla troublé à sa vue, mais elle n’avait pas oublié pourquoi il était là. Le pointant de son sceptre d’or, elle lui demanda d’une voix forte :

«  Chapelier, où est mon chapeau ? »

« - Je ne l’ai pas … »

Répondit dans un souffle l’ainsi désigné, calmement. Sa voix ne laisser transparaitre aucune émotions. La reine, surprise serra si fort son sceptre dans sa main que celle-ci devint aussi pâle que son visage blêmit. Mais bien vite, les couleurs remontèrent, le sang menaçant de faire couler le sang. Elle articula et demanda alors :

«  Pardon ? Et pourquoi ? »

L’artisan redressa son visage vers la souveraine, sans la regarder directement. Son regard se perdait dans le vide, la tête légèrement penchée sur la droite, ses cheveux cachant la moitié de son visage. Son sourire se fit plus large, glaçant d’incompréhension les membres de la cours. Un sourire, face à la reine. C’est alors que tous aperçurent, coulant sur la joue gauche du chapelier, le liquide pourpre et sombre. Le sang avait coulé cette nuit là. Le sang coulait sur la neige froide. Il coulait sur la joue.

« - Je me demandais … En quoi un corbeau pouvait ressembler à un bureau … Et j’ai finalement compris. »

Répondit l’homme d'un ton las et désabusé. La reine brandit d’avantage son sceptre, tremblante. Non pas de peur, mais de colère. Elle lui ordonna sèchement :

« - Montre-moi ton visage ! »

Sans se faire prier, la main de l’artisan se leva, comme tirer par un fil invisible, et attrapa la mèche souillé de pourpre qui cachait la partie gauche de son visage. Avec une lenteur sans fin, la mèche se releva, et le rideau se leva sur les ténèbres.

En remontant la douce cascade, la reine et sa cours pénétrèrent dans un lieu inconnu. Un trou de noirceur les contemplait depuis l’abysse, les uns après les autres, un vide insondable. Et de ses paupières arrachées le sang coulait lentement comme les larmes d’un autre monde. L’œil ne se fermera plus jamais. L’œil avait disparu. Et c’est le néant sanguinolent que les hommes contempler.

La reine elle-même fut sous le choc, elle retenu un cri en voyant l’horreur. D’une voix hésitante, elle demanda :

« Ton œil … Que lui est-il arrivé ? »

Calmement, l’être répondit en souriant avec le plus grand naturel du monde.

« - C’était pour nourrir le corbeau … Parce que je n'avais plus de thé vous comprenez ... Ou pour jeter un œil à mes anciens plans de chapeau je ne sais plus … »

Il rit de sa propre plaisanterie, au nez de la reine. Au nez de la cours. Au nez de la vie. Il rit doucement.

C’en était trop.

La Reine, rouge de colère lâcha son sceptre qui tinta sur le sol, faisant écho au rire du chapelier. Elle hurla alors à plein poumon : « Qu’on lui coupe la tête !! » Et le chapelier continuait de rire doucement, se faisant emporter par les gardes en armures, sous le regard fou de rage de sa majesté, et celui inquiet de son valet. L'Artisan fut trainé à l’échafaud sans sommation, toutefois il n’opposa pas la moindre résistance, se contentant de regarder le ciel et les civils, incapable de se défaire de son sourire sans joie. On mit sa tête sur le marbre blanc, et le sang caressa la pierre comme pour la rassurer. Sous les yeux de la Reine, des centaines de civils forcé à venir, et des dizaines de corbeaux qui avait fait leurs nids non loin, la lourde lame fendit l’air, et la pierre émit un son dur, résonant avec les os brisés. Les volatiles s’envolèrent.

Et la tête de l'Artisan, encore souriante, tomba sur le sol lourdement, contemplant le ciel exceptionnellement clair du jour de son exécution.

Ce soir là, la grande horloge s'arrêta sans raison, les cloches ne chantèrent pas comme endormis, et les corbeaux commencèrent à envahir sa tour. La nuit, un vent glacial souffla dans les rues désertes de la capitale. La semaine qui suivit fut une apothéose d’horreur pour toute la ville, chaque jour surpassait la veille en terme de crimes et de démence : incendies, violes, suicides, meurtres, la ville ne connaissait plus aucun répits. La cité autrefois noire était rouge à présent, misent à feu et à sang. La reine se laissait aller librement à sa colère. Le sang coulait sur les toits, le feu dévorait les bâtisses, les hommes et les femmes se retournaient les uns contres les autres. Tous ne furent plus que des bêtes sauvages, une seule idée les obsédaient tous : survivre. Et comme plus personne n’était digne de confiance dans cette ville de fou, tout le monde tuait pour se protéger. Il n’y avait plus de règles, plus de lois, plus de limites. Rien n’appartenait à personne, pas même la vie, et tout le monde prenait ce qu’il pouvait. Le soleil ne brillait plus depuis l’exécution, le ciel était recouvert d’un épais linceul. Durant six jours. Six jours de haine, de peur, de rage, de chair et de sang, de massacre. Six jours de chaos. Six jours de folie.

Le septième jour fut étrangement calme, la ville fut silencieuse. Comme caché dans les recoins sombres, l’atmosphère était lourde, grinçante, comme si une chape de plomb recouvrait la cité entière. Tous les habitants, les miliciens, ainsi que la cours ressentait ce malaise commun, ce sentiment oppressant qui les intimait de ne plus rien faire si n’était d’attendre l’heure, patiemment et sagement comme des enfants. Pas de meurtre aujourd’hui. Pas de sang. Pas de larme. Pas de cri. Juste ce spectre sombre qui flottait sur toute la ville, qui se sentait dans chaque coin de rue, dans chaque regard inquiet, dans chaque souffle fragile. Le soir de ce septième jour, un vol noir de corbeau envahit les toits du Palais royal. Des milliers de ces volatiles c’était posé sur les tuiles, sur les drapeaux et sur grilles. Ils ne bougeaient pas, semblant attendre patiemment. Attendre l’heure. L’heure du festin. On trouva les gardes suicidés, les yeux arraché et les baïonnettes planté dans les cœurs, gisant sur le sol sans plus de sépulture. Et les portes du palais grandes ouvertes. La Reine, terrifiée, s’était enfermée dans sa salle du trône, seule dans les ombres, laissant sa cours et sa garde prétorienne à l’entrée, au pas de la porte, affolés comme des mouches sans ailes.

Parmi elle se trouvait le valet de la reine, son plus fidèle serviteur. Il ne semblait pas affolé, simplement inquiet pour sa reine adorée. Il regardait les portes de la salle du trône derrière lui fermées et cadenassées, puis se retourna vers l’entrée, son épée au fourreau. La porte s’ouvrit et une brume obscure pénétra l’antichambre, alors que la cour et la gardes prétorienne semblaient tétanisés, lâchant leurs épées de pacotilles sur le sol, reculant en tremblant. Terrifiés ? Le valet ne pouvait comprendre pourquoi : en effet il ne voyait pas lui, de ces yeux de Jabberwocky les horreurs qui glissaient dans la brume. Seuls les faibles humains pouvaient les voir. Ils hurlèrent alors de terreur, sans plus regarder la porte, qu’une silhouette sombre venait de traverser. Ignoré de tous, avançant sans heurt, une lourde lame d’argent trainait à ses coté. Comme un chien infernal, elle le suivait dans sa brume et trop faible qu’il semblait, il ne pouvait la soulever. A son passage lent, les hommes se torturaient : hurlant, crachant, griffant leur visage sans raison. Puis ils trouvaient une lame, une épée un couteau, et pour apaiser l’horreur ils mettaient un terme à leur vie. Eux qui avaient tant cherché à survivre, voilà qu’il se rendait d’eux même, au passage de la lente silhouette noire, sous les yeux troublés du valet rouge.

Il sorti alors son épée, la brandissant contre son ennemi. Ce dernier leva la tête, et puis il lui sourit. Alors il le reconnu, il sembla hésiter, il le somma de reculer, mais il fit un pas de plus. Le valet compris alors, mais ne put se résigner. Il ne pouvait trahir sa reine ; il ne pouvait l’attaquer. L’être sourit de nouveau, demanda ce qu’il attendait. Le valet ne bougeait pas, le valet ne tremblait pas. En lui, les voix réclamer la mort ou la vie. Mais c’était à lui de choisir, alors il fit un choix. Il ne choisit pas. Il resta là, devant la porte, l’épée pointé vers le cœur de son adversaire. Il plongea son regard assuré dans le siens, ne témoignant d’aucune peur, si ce n’est pour sa reine a qui il était dévouée. Car il le savait, le destin l’avait piégé. Dans un cas comme dans l’autre, il ne sortirait pas vivant d’ici, le temps de la reine rouge était fini. Quoi qu’il fasse, qu’importe comment il agisse, il sentait que cette fois ci la mort ne le manquerait pas. Il était intelligent, et peut être pas si fou. La fin était venue pour eux, il devait remplir son devoir. Il aurait put révéler sa vraie nature, sortir les griffes et montrer les crocs. Mais il ne pouvait pas, il le sentait. Pas contre lui. Pas contre ça. Qu’importe les erreurs de la reine, il mourra le premier. La lourde lame fendit les airs dans un ample mouvement circulaire …

Et elle rencontra l’autre épée.

Oui il mourra ici, mais non pas sans pouvoir danser. Danser une ultime fois, avec la mort et le destin, non pas en tant que monstre, mais en tant qu’homme, gardant cette fidèle épée en main. Il dansera oui, et ceux jusqu’au bout. Il repoussa la lame, la rage sur ses traits, et d’un mouvement agile, il planta le poignet. Aucune réaction, si ce n’est un ricanement, mais il devait s’en douter, il ne se défit pas. D’une passe circulaire, il entailla le torse de l’autre qui esquiva. Ce dernier frappa de nouveau du plat de son épée, le métal lourd percuta la côte et celle-ci fut briser. Râle de douleur et rire amusé. Le rouge se releva, ignorant la souffrance, enchainant les attaques, parant les coups puissants. L’autre aussi dansait à présent, le métal rencontra le métal et leur musique résonnait. Frappe rapide, feinte et esquives s’enchaîner, le bretteur de talent contre le monstre affamé. Lui se moquait des coups, son sang ne coulait plus, il avait oublié la douleur. Il frapper, toujours plus sans fatigué, comme une poupée désarticulée, sans répit sans retenue. Son partenaire peinée à suivre la danse, il ne pouvait changer de forme, il voyait sa fin arriver, mais malgré tout il continuait de se battre, il continuait de danser. Essoufflé, fatigué, il commençait à faiblir. Soudain, un coup puissant qu’il n’avait put prévenir : la main lâcha l’épée, la lame sous la gorge. L’être lui sourit, et lui posa une simple question. Le valet le regarda dans les yeux. Ils étaient horribles, et pourtant si beaux, d’un rouges sang. Pourquoi chercher la réponse ? Sa réponse était claire. Il sourit lui aussi, il sourit à son partenaire, il sourit au destin, le regardant en face. Il sourit à sa reine, et à ses autres lui, et puis il garda le silence. Sa dernière pensée ne fut pas pour sa majesté, ni même pour le défunt chapelier. Simplement pour son autrui.

« Je suis désolé… »

Et le corps s’effondra, la tête fut séparée du corps par une autre épée.

À l’intérieur des ténèbres, la reine gémissait, quelque part caché dans les ombres derrière son trône. Elle avait sentit la fin de Wock, elle savait ce qui allait lui arriver, mais elle ne pouvait s’y résigner. L’immense porte s’ouvrit lentement dans un grincement sec, et l’ombre immense pénétra dans la salle obscure sous le regard fou de panique et emplis de larme de sa majesté. D’un pas lent, mesuré, cadencé comme une horloge, le personnage s’avança. Sa longe lame dégoulinait de sang, un sang frais et non humain et sur sa tête, un simple chapeau tordu et abimé trônait en silence. Dans le noir dévorant, seul son œil gauche brillait comme une petite veilleuse rouge d’une intensité maladive et horrible. La Reine ayant perdu la raison, se jeta à ces pieds implorant miséricorde, pleurant sans se retenir, bafouillant. Aux fenêtres de palais, les corbeaux se rassemblaient, ne ratant pas une miette de la pièce. Doucement, l’homme leva la tête, un horrible sourire barrant son visage pâle comme un cadavre. Et la Reine, tétanisée, devenant aussi pâle que son futur bourreau le reconnu. Son artisan, son chapelier. Elle aurait voulut s’enfuir, ou implorer son pardon, mais elle ne put sortir un mot, s’arrêtant de pleurer. Figé devant cette abomination, elle ne pouvait y croire. Celui-ci parla lentement, sa voix déformée, semblable à un gargouillis étrange.

« - En quoi … Un corbeau ressemble à un bureau … ? »

La question résonna dans le vide de la pièce.

La Reine gémit de terreur, écarquillant les yeux. Elle se mit à réfléchir comme creusant les comme jamais, ignorant les larmes qui coulaient en abondance sur son visage, et avant qu’elle n’implore à nouveau pitié, l'Artisan lui planta profondément la lame dans la gorge, allant percer le poumon. Celle-ci se tut, regardant le métal qui parcourait sa chair, n’en revenant pas d’assister à sa propre exécution. Faiblement, s’étouffant avec son propre sang, elle demanda dans un dernier souffle, s’agrippant à l’épée, entaillant ses doigts sans s’en rendre compte :

« Quelle était … la réponse … ? Dis-le moi … »

Le sourire de l’artisan se fit différent. Pendant une fraction de seconde, la démence monstrueuse laissa place à une tristesse calme teinte d’une folie maladive. Il répondit en souriant, lâchant la reine des yeux pour contempler le vide.
 
« Je n’en ai pas la moindre idée. »
D’un geste rapide, il retira sa lame de la gorge, la décapitant du même mouvement et faisant voler son crâne en l’air. Tout aussi rapidement, selon sa propre logique, il plaça la pointe acéré sur son cœur, reprenant son sourire de dément, y mêlant son étrange mélancolie. La tête toucha le sol. La lame perça la chair. Et sous l’envol noir des milliers de corbeaux, les cloches de Buckingham se réanimèrent. Elles sonnèrent les douze coups. Puis Treize. Quatorze. Après tout ce temps de silence sans raison, elles ne s’arrêtaient plus. Sonnant encore, et encore, et encore, hurlant leurs différentes mélodies. Joie, peine, haine, peur dans cette monstrueuse et grandiose symphonie. Sous la résonance, toutes les vitres, les cristaux et les miroirs du palais et des alentours volèrent en éclats. Les cloches ne s’arrêtaient plus, le cœur de Buckingham reprit vit, au moment ou celui de l'Artisan s’arrêta.

L'Artisan sortit sa lame après être rester longuement à savourer ce moment, exaltant de plaisir, écoutant les cloches en souriant à pleine dents. Il se redressa doucement, et alla ramasser la tête de la Reine, peut être en fera-t-il un chapeau digne de lui. Et il partit de ce lieux mort et maudit hanté par les cauchemars du passé, laissant la ville agonisante mourir d’elle-même, laissant les cloches sonner pour l’éternité. Ni homme, ni mort, l'Artisan devint à travers les âges l’incarnation de la folie qui régnait dans la ville et à travers le monde entier, le réceptacle des milliers de destins brisés par la tyrannie des plus forts. Son esprit sembla fusionner avec l'inconscient collectif des habitants pour devenir la réincarnation même d'une Buckingham dévorée par la folie. Et son âme ne fit plus qu’un avec son sombre reflet. Ce qui avait été désunis pour le meilleur fut réuni par le blasphème. Deux faces d’une même pièce. Deux yeux d’un même monde. Un monde simple. Double. Simple. Sombre.

Alors, on le rebaptisa, dans ce monde comme dans l’autre, d’un nom qui en anglais signifiait « Chapelier Fou » : Mad Hatter …
***

♪ Quand les Cloches sonnent, les Cloches résonnent dans la Tour de Buckingham … ♪
♪ La Glace se brise et le Monstre prend l’Homme … ! ♪
♪ Et les Cloches sonnent, sonnent, sonnent, sonnent, sonnent, sonnent, sonnent, sonnent …

PS : Correction en cours.

CODAGE by YELLOW de AGENCE COOKI



Dernière édition par Agent Yellow le Mar 8 Avr - 19:43, édité 30 fois
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Mar 21 Mai - 9:53
Ah que bienvenuuue applaudissement Chapeauu *^*
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Mar 21 Mai - 9:56
Bienvenue
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Agent Red
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Mar 21 Mai - 13:29
Bienvenu ^^
C'est moi ou c'est un double compte ?
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Mar 21 Mai - 14:30
Nan nan c'est un compte simple. Je l'ai juste indiqué pour le code comme on était côte à côte. Mais ce n'est pas un double compte. ^^"
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Maelyss Haryn
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Mar 21 Mai - 14:43
Pandoraaaaa *O* //PAN// j'aime le perso sur l'ava :3

Bref, j'attends la suite pour juger, même si le début de la fiche est prometteur et rend le personnage intéressant :)

J'valide le code ~
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Mar 21 Mai - 15:28
Désolée, c'est l'histoire du chapeau qui m'a rappelé un autre compte >_>
Par contre, évite de donner le code, c'est sensé être une certitude que le membre à lu le règlement ;p


donc bienvenu à toi collier^^ fais gaffe tu porte l'image de johny Depp
si tu as des questions, n'hésite pas ^^
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Mar 21 Mai - 16:23
Hum intéressant personnage niark Hâte de rp avec toi et bienvenue :D
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Mar 21 Mai - 16:25
Ah nan le code il l'a trouvé tout seul par contre ^^ j'étais près de lui mais il a cherché tout seul =)
Pour le coup du chapeau, c'est que Olive et lui ont tous les deux un chapeau x)

Oui Yel je suis d'accord avec toi =D Pandora Hearts *-* \o/


Dernière édition par Agent Violet le Mar 21 Mai - 17:42, édité 2 fois
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Maelyss Haryn
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Mar 21 Mai - 16:26
YEL ! Avec un H Y ! Naméo ! :O
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Mar 21 Mai - 16:31
Gomene !!! C'est avec le tel, il fait des siennes. T^T

Red, quand je veux dire pour le code, c'est qu'est-ce qu'il faut mettre à tel endroit. Le pauvre il était perdu x)
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Anonymous
Invité
Mar 21 Mai - 17:24
Bienvenue !! :) ... O.O je ne suis pas en retard... Un miracle ?
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Anonymous
Invité
Mar 21 Mai - 17:25
Welcome Mad Hatter !

Yes i would like a cup of tea please...if it's possible ;p
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Agent Red
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Mar 21 Mai - 17:31
Okep, j'ai rien dis alors ;)
Encore binvenue au chapelier ^-^
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Agent Indigo
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Ethan Cooper
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Mar 21 Mai - 18:22
Bienvenue!!!! :D

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Maelyss Haryn
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Jeu 23 Mai - 19:46
Okep, j'ai pris grand plaisir à lire ta fiche, bravo ^^
Juste une 'tite question, on lui a vraiment tranché la tête à Chapelier ?

Sinon, j'ai rien à dire, j'attends l'avis de Red ;)
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Anonymous
Invité
Jeu 23 Mai - 19:48
Je suis vraiment touché ! Merci beaucoup :3
Oui on lui a tranché la tête, elle est tombé au sol sous les yeux de la reine et de la foule :p
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Agent Red
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Jeu 23 Mai - 20:26
Yel te l'a déjà dis, mais j'adore ta fiche :3 tu avais un personnage avec du potentiel entre les mains et tu t'en es servie :3
J'ai rien a redire si ce n'est que le fait que la Reine Rouge meurt... mais au pire ce ne sera pas la même qu'un hypothétique nouveau membre et pis voilà x)
Bref, vrai coup de foudre pour ta fiche ;3 (ça me donnerais envie de te donner un rang spécial, mais j'ai pas d'idée x))

je crois qu'on peut dire que tu es validé ;)
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Maelyss Haryn
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Jeu 23 Mai - 20:32
xDD pour le rang spé on y réfléchira x) ou alors un truc dans le profil qu'on coche pour "Super presta héro" xD

J'ajoute ta couleur et déplace ta fiche :3
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Anonymous
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Ven 24 Mai - 15:51
Agent Red a écrit:
Bref, vrai coup de foudre pour ta fiche ;3 (ça me donnerais envie de te donner un rang spécial, mais j'ai pas d'idée x))

:O mais... mais... c'est de la triche ! En quoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ...? [MAJ en cours] M040

Sinon ben pareil super fiche j'adore yeah
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Agent Red
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Ven 24 Mai - 16:09
Bah fallait faire une fiche coup de foudre :o
Et pis on a pas d'idée pour un titre alors bon T.T
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Invité
Mar 8 Avr - 18:52
Voilàààà fiche mise à jour ♪

Bon. Par contre, a cause de GROS BUG de MER***/PAN/ je ne peux plus éditer ma fiche hahahahaha :D Je ne peux ni corriger les fautes ABSURDE, ni les tournures de phrases BIDON, ni les répétition NEANTISTE ! (Oui monsieur ! NEANTISTE ! et je pèse mes mots !!!) enlever les saut à la ligne complètement INUTILES, ni rendre les couleurs plus lisible du coup ça BRULE LES YEUX, ni mettre les petites étoiles au milieu.

PITIÉ ne me laissez pas comme ça avec cette fiche j'ai tellement bossé dessus T___T Est-ce qu'une admin pourrait passer régler les problèmes de codes genres saut à la ligne inutile ou couleur foireuses ?? Je vous en serais éternellement reconnaissant, moi j'abandonne ça fait depuis que j'suis rentré que je me bas avec et je comprend rieeeen ToT J'vous adore d'avance et a part ça bonne lecture ♥
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Maelyss Haryn
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Mar 8 Avr - 19:33
Je m'en occupe ^^

EDIT : Ta fiche était tout simplement machiavélique ! D: J'ai dû réessayer des dizaines de fois pour éditer x'D Mais au final c'est réglé ^^ (normalement x'))
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Anonymous
Invité
Mar 8 Avr - 20:20
Je suis arrivée tellement APRES toi, mais voilà, hein, comme promis, comme je le voulais je mets ici mon petit commentaire, ma petite émotion après lecture de la fiche, que je recommande aux membres franchement ♥

Malgré les rares fautes, franchement j'ai adoré ! J'ai gobé ton histoire, tellement que mes paupières se sont rarement fermées, tellement que mes lentilles se sont desséchées. J'ai même eu la larme à l'oeil au moment où il apprend l'ultimatum de la Reine, et aussi au passage de la mort de Wock, que tu as franchement super bien fait. Et puis la comparaison, monstre/bretteur, alors que c'est Wock qui devrait être le monstre, et là, dans ce combat, c'est le Mad Hatter. Tu sais, je n'imaginais pas Wock de ce point de vue là, et tu m'as fait découvert une facette de mon propre pnj que j'apprécie, sache que ce Wock a été un de mes premiers personnages rps, c'était un reptile fou, amoureux, dangereux et protecteur. Je le voyais toujours du côté sanglant, et tu m'as montré un côté beaucoup plus lumineux qui lui correspond vachement.

Bref, le passage des corbeaux sur le palais, les cloches qui sonnent, les rimes, enfin je voyais la situation, je ressentais l'émotion ambiante, la lourdeur apparente, je la sentais, et j'ai imaginé tellement bien le passage contrasté du Mad Hatter, quand la Reine lui demande la réponse à cette fameuse question et qu'il change. Ça m'a pris aux tripes, car au fond, on aurait dit que son existence ne se résumait qu'à ça ; à une question sans réponse.

Tout ça pour dire que je me suis vachement attachée au Chapelier, j'ai vraiment envie de rp à tes côtés ! ♥ Re-bienvenue parmi nous, Chapelier ♥
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En quoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ...? [MAJ en cours]

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