Sale temps pour les Russes - PV La Renarde ~ fini !

HRP:

Anastasia était stressée ces derniers temps. Le temps avait mis du temps à se radoucir cette année et elle n’avait toujours pas semé ces graines de blés. Autant dire qu’elle était en retard et que la récolte ne s’annonçait déjà pas très bonne avant même d’avoir planté quoi que ce soit. La jeune femme avait posé quelques jours de congés, dfficilement, parce que pour convaincre Mère-Grand… C’était à grand coup d’heures supplémentaires non payées, de compliments, de missions réussies… Bref des tas de sacrifices pour au final pouvoir s’occuper de ses champs adorées. Parce que Wheat sans sa mer dorée, c’est pas possible.

La journée ne faisait que commencer, mais la Russe accumulée déjà les pépins. Pour trouvait des graines à cette période de l’année sur Chantilly, pas facile. Cette étape lui avait déjà pris plusieurs heures de sa matinée… Ensuite, le fournisseur ne pouvait pas se déplacer jusqu’à la maison où elle vivait avec Yuzu et les Yvelons. Trop éloigné du centre ville apparemment… Depuis quand les champs se trouvent en plein coeurs des communes ? Enfin bref, elle n’avait pas noté ce problème supplémentaire et avait décidé de s’y rendre à pied.

Enième soucis. Les sacs, de chacun 5 kg ne posaient pas de difficulté en soi puisque Ana a toujours pris grand soin des ses muscles et de son corps en s’imposant un train de vie très strict. Mais quand l’un d’eux s’éventrent quasiment sur toute la longueur en plein milieu d’une rue piétonne de Chantilly et que le second se casse la figure alors qu’on est en train d’essayer de ramasser le premier… J’imagine que n’importe qui aurait littéralement pété un câble. Et c’est exactement la réaction qu’eût la blonde.

« Пиздец ! Foutu sac ! Foutues graines et foutu blé ! » (Le mot russe est un signe d’agacement du genre m*rde ou p*tain. Il se prononce « Pizdiets »)

Il ne restait plus qu’à tout ramasser… Au travail Anastasia ! Ces saisons commençaient très fort. Voilà notre Russe à genou dans Chantilly en train d’essayer de ramasser un tas de grains et de les remettre dans un sac de jutes troués. En un mot : la galère. Les gens pressés ou pas, ne faisait que passer leurs chemins, jetant parfois un coup d’oeil amusé devant les ennuis de la jeune femme qui pestait toujours en Russe.

Ça devait bien faire une heure que je tournais dans les rues de Chantilly à la recherche de ce qui devait être ma nouvelle résidence : La résidence Otello. Je commençais à avoir mal aux jambes à force de marcher et mal au bras sous le poids de ma lourde valise. Peut à peut mes pas ralentissaient et mon visage pris un air dégoutté, je m'étais retrouvée exactement à mon point de départ.

Je n'en peut plus de ce petit village pourri !! Toutes ces foutues rues se ressemblent, impossible de trouver son chemin !

Je posais donc ma valise et ma housse au sol et déplia une fois de plus le plan que la GML m'avait donné. J'étais donc ici, devant le café « Le temps des Cookies » et je devais me rendre là . Avec mon index je dessinais consciencieusement le trajet sur le bout de papier, comme si cela allait m'aider. Une fois ceci fait, je replia mon plan, le rangea dans la poche de mon sweet et me baissa pour reprendre mes bagages. Je me récitais correctement le trajet plusieurs fois, puis je me mis en route. Après avoir marché quelques minutes et suivis correctement mon chemin, je reposais mes valises au sol et repris mon plan. J'étais maintenant non loin de la bibliothèque, quand j'entendis un bruit sourd et une personne s'exclamer :

« Пиздец ! Foutu sac ! Foutues graines et foutu blé ! »

Je décrochais mon regard de mon plan pour voir qu'une jeune femme blonde avait laisser tomber deux gros sacs dont un qui s'était ouvert et avait laisser de nombreuses graines se répandre au sol. Autour d'elle, les gens passaient leur chemin en la regardant. Certains avaient du mal à contenir leur amusement et laissaient s'échapper quelques rires moqueurs tandis que la russe s'était agenouillé pour essayer de remettre les graines à leur place. Est-ce que je suis aller l'aider ? Oui. Est-ce que je serais aller l'aider si elle n'avait pas été russe ? Probablement pas. car oui, je suis assez patriote. Je suis donc aller lui prêter main forte et remis mon plan dans mon vêtement. Je commençais à ramasser les graines qui m'avait l'air d'être des graines de blé et la jeune inconnue n'avait pas l'air de remarquer ma présence .

Anastasia ramassait ses graines, une après l'autre. Cette opération lui prendrait encore plus de temps, et elle prenait encore plus de retard pour le lancement de cette récolte. Elle continua à pester dans un mélange des 2 langues qu'elle connaissait, une sorte de franco-russe, ne prêtant attention à rien ni personne autour d'elle. Jusqu'à ce qu'elle frôla une main, une petite main de femme qui visiblement était en train de l'aider à réparer ses bêtises. La blonde releva la tête pour voir qui avait eu la gentillesse de lui porter secours. C’était une jeune fille, peut-être l’âge de Noémie, rousse.

« Bonjour ! Comment est-ce que tu t’appelle ? Je me présente, Anastasia Ziarno. »

La jeune femme tendit une main amicale vers la jolie rousse, ainsi que son merveilleux sourire en guise de remerciement. À deux la tâche serait beaucoup plus facile et rapide.

« Dis moi… Pourquoi m’aides-tu ? Je trouve ça vraiment honorable, ne crois pas le contraire. Mais apparemment, les autres personnes ne semblent pas vouloir être serviable… »

En observant d’un peu plus près le visage de la jeune fille qui lui prêtait main forte, elle eut l’impression de voir Candice. Ses cheveux de feu, ses tâches de rousseur… Mais la filleule d’Ana n’aurait pas aider quelqu’un dans la rue, elle aurait été bien trop pressé, certainement pour rejoindre son entraînement. C’était une élève très assidue mais parfois insolente et qui n’en faisait qu’à sa tête. La Russe soupira à l’évocation de ce souvenir, nostalgique, puisque Candice avait justement disparu et cela faisait près d’un an qu’elle n’avait donné de nouvelles à personne.

Mais la blonde n’avait pas le temps de se laisser happer par son passé. Les graines étaient de nouveau dans leur contenant, et elle les plaça sous son bras pour les porter sans semer le tout dans la rue. Pas sûr qu’un champs urbain plaise à tout le monde, si seulement il arrivé à pousser dans des conditions pareil.

Alors que je m'attelais à ma tâche, ma main vint à frôler celle de la propriétaire des deux sacs. C'est alors qu'elle remarqua ma présence et me fis un large sourire en me tendant la main.

« Bonjour ! Comment est-ce que tu t’appelle ? Je me présente, Anastasia Ziarno. »

Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais le fait qu'Anastasia m'ait remarquée me mis mal à l'aise... Je remis les dernières graines dans le sac puis serra la main de la jeune russe qui se releva en attrapant ses deux lourdes charges puis me dit :

« Dis moi… Pourquoi m’aides-tu ? Je trouve ça vraiment honorable, ne crois pas le contraire. Mais apparemment, les autres personnes ne semblent pas vouloir être serviable… »

Je me relevais à mon tour et en enlevant la poussières de mon jean j'empoignais la hanse de ma house, qui de l’extérieur, ressemblais s'y méprendre à une housse de violoncelle. En réalité, seul le contenant changeais réellement et était oh combien plus précieux pour moi. De mon autre main, j'attrapais ma valise puis je répondis à mon interlocutrice :

« Euuu...Enchantée, moi c'est Lena. Lena Eltsin. » Hésitante, je continuais « Pourquoi je t’ai aidé ? Parce que voir tout ces gens rires des maladresses d'une camarade m'exaspère et que je voyais bien que comme eux, tu étais pressée. »

Je penses qu'à ce moment précis, je devais avoir l'air terriblement gênée. J'ai ce sentiment là à chaque fois que j'adresse la parole à quelqu'un ce qui devient vraiment embarrassant. Sous le poids de mes lourds bagages je me remémora pourquoi j'étais ici, dans les rues de Chantilly : mon emménagement dans la ville. Je lâcha alors ma valise pour sortir mon plan et le tendre à Anastasia.

« Vus ce que tu fais en ce moment, je ne devrais peut être pas te demander ça mais pourrais-tu m'indiquer la résidence Otello s'il te plaît ? Ça fait plusieurs heures que je la cherche... »

Cette jeune fille s’appelait donc Lena. Elle semblait un peu timide et gênée de s’adresser à Anastasia mais ce ne devait être que de la timidité. Quelque chose dans ce qu’avait dit la rousse intrigua Ana… Une camarade ? C’était certes une bonne raison pour aider quelqu’un si on a un sentiment d’appartenance à la même communauté mais la blonde ne voyait pas laquelle à vrai dire. Il fallut plusieurs minutes à la blonde pour se remémorer qu’elle avait parlé dans sa langue natale peut de temps avant l’arrivée de cette demoiselle, et que le nom de famille de Lena, « Eltsin » sonnait assez soviétiques. C’était comme un éclair de génie dans son esprit.

« Oh, ah oui d’accord ! Tu veux dire que toi aussi tu viens de Russie ? Je suis très heureuse de te rencontrer, je n’avais jamais croisé personne de là-bas ! Et apparemment tu viens d’arriver, je me trompe ? Bien sûr que je vais te montrer où se site la résidence, ce n’est pas très loin en Centre ville. A vrai dire je dois passer devant de toute façon, alors autant t’y accompagner. »

La blonde et son enthousiasme ravageur. Anastasia était à présent complètement surexcitée de cette rencontre. A tel point qu’elle avait failli faire tomber de nouveau son sac de grain éventré sur le sol, en sautillant d’un pied sur l’autre. Elle le rattrapa de justesse et se mit en route, faisant un signe de tête à Lena pour lui indiquer de la suivre.

« добро пожаловать Chantilly ! Dis moi, qu'est-ce qui t'amène en France, et surtout dans ce charmant petit village ?"
(traduction du russe : Bienvenue à Chantilly !)

Maintenant qu'il y avait une autre Russe en ville et qu'elle l'avait sous la main, Ana n'allait pas la lâcher de si tôt. Elle voulait tout savoir de la vie qu'elle avait menait là-bas dans ce pays qui l'avait vu grandir à travers les champs de blé. Parce que c'était tout ce qu'avait connu la blonde : la campagne. Peut-être que Lena lui en apprendrait plus sur les villes et tout le reste... C'est comme ça, quand Anastasia se fait une amie, elle devient trop curieuse, trop bavarde et trop expansive avec sa joie.

"Il faudra que tu vienne me voir un de ces 4 ! Je n'habite pas seule, mais ça ne dérangera personne, j'en suis certaine. Et puis comme nous sommes des compatriotes, tu auras même droit à goûter à ma vodka spéciale ! C'est très rare que je la partage tu sais ?"dit-elle avec son plus grand et beau sourire.

HRP:

Je tendais mon plan à Anastasia qui, lorsque j'eus terminé ma phrase marqua un temps de pause puis s'exclama avec un grand sourire :

« Oh, ah oui d’accord ! Tu veux dire que toi aussi tu viens de Russie ? Je suis très heureuse de te rencontrer, je n’avais jamais croisé personne de là-bas ! Et apparemment tu viens d’arriver, je me trompe ? Bien sûr que je vais te montrer où se situe la résidence, ce n’est pas très loin en Centre ville. A vrai dire je dois passer devant de toute façon, alors autant t’y accompagner. »

Je la remercia de bien vouloir me montrer le chemin de la fameuse résidence qui m'avait déjà coûté une heure de marche inutile puis, j'attrapai ma valise et le bagage qui était censé contenir un instrument. Quand je me releva, j’aperçus que ma guide avait commencé à avancer et m'attendait quelques mètres plus loin, en me faisant des signes de tête pour m'inviter à la suivre. Je me mis alors en marche, pressant le pas pour arriver le plus vite possible à son niveau.

« добро пожаловать Chantilly ! Dis moi, qu'est-ce qui t'amène en France, et surtout dans ce charmant petit village ? »

Selon ce que m'avait dit la GML, je ne devait absolument pas parler de cette Organisation et de mon appartenance à celle-ci. On ne m'avait pas indiqué pourquoi, mais comme j'ai besoin d'argent et d'un travail plus ''stable'', je suis particulièrement docile avec eux même si je déteste être dépendante de qui que ce soit. Alors certes, cette question me déstabilisa au premier abord mais je ne trouva aucun mal à trouver un mensonge. Je mens souvent et je n'ai aucun remords à le faire.

« Ça fait depuis mes huit ans que je suis en France donc j'ai peut de souvenir de là bas. J'habitais en ville à l'époque mais le manque de travail à poussé ma famille à quitter la Russie. J'emménage ici parce que je cherchais un logement pas très cher et qu'ici, il y en a pas mal. »

Elle avait l'air surexcitée de discuter avec moi. Tellement qu'elle sautillait et qu'elle avait manqué de renverser une nouvelle fois son sac de blé. J'avais beaucoup de mal à comprendre son euphorie à l'idée de parler à quelqu'un de même nationalité qu'elle car même si ça me faisait plaisir d'échanger avec quelqu'un qui partage mes origines, ça n'allait pas faire ma journée ou même changer ma vie. Mais bon, pour l'instant elle allait me montrer là où j'allais vivre et m'épargner des heures recherches dans les rues de ce fichu village.

« Il faudra que tu vienne me voir un de ces 4 ! Je n'habite pas seule, mais ça ne dérangera personne, j'en suis certaine. Et puis comme nous sommes des compatriotes, tu auras même droit à goûter à ma vodka spéciale ! C'est très rare que je la partage tu sais ? »

J'eus un court rire nerveux. Venir chez elle ? Voir d'autres gens ? Boire ? Ça s’annonçait mal...

« Ahah oui si tu veux, mais je te préviens je n’ai jamais touché à l'alcool! »

Nous continuions d'arpenter les rues de Chantilly, transportant chacune nos lourds bagages quand soudain, des questions me virent à l'esprit. Pourquoi transportait-elle autant de graines de blé ? Pourquoi elle aussi, avait rejoins ce village ? Il n'a pas d’intérêt particulier... Sauf si on fait partis des Agences mais voilà la plus grosse question :Appartenait-elle aussi à la GML ou à l'autre organisation/agence locale du coin ? La... L'agence cooki je crois...
Je détournais mon regard du sol et je l'interrogea :

« Et donc toi non plus, tu n'es pas originaire du village ? Pourquoi as-tu déménagé ici toi aussi ? Et pourquoi as-tu quitté la Russie ? »

Ana fut un peut déçu quand elle apprit que sa nouvelle amie ne se souvenait pas beaucoup de son pays d’origine. Mais ça ne l’empêcherait pas de continuer à apprendre à la connaître ! Autre fait qui surprit la Russe. Jamais toucher à l’alcool ? Jamais essayer de boire un verre de vodka ? C’était presque un sacrilège aux yeux d’Anastasia Ziarno. Mais comme la jeune fille semblait être très jeune, c’était peut-être normale après tout. Très bien, c’était décidé, Wheat comptait lui offrir son baptème de vodka ! Et avec celle qu’elle préparait elle-même, Léna ne pourrait qu’apprécier. La qualité et le perfectionnisme de la blonde en faisait une boisson de très bon goût même pour quelque chose d’aussi fort.

« Eh bien, je serais heureuse de t’initier, en douceur à boire ! Avec modération bien entendu, même si j’ai déjà eu pas mal de cuites, je l’avoue... »

C’était maintenant à son tour de se présenter et de dire ce qu’elle faisait dans la vie. Avec son année d’ancienneté, l’agent de Mère-Grand avait eu le temps de préparer un mensonge parfait récité tellement bien que personne n’avait jamais émis de doute là-dessus. Et puis ce n’était pas vraiment que du faux, puisqu’elle parlait de ces champs. N’importe qui pouvait vérifier qu’elle possédait bien une parcelle de blé et qu’elle se rendait une fois par an à un moulin traditionnel pour préparer sa farine. Au moins maintenant, elle ne faisait plus de gaffe par rapport à son travail, comme elle avait pu le faire à ses débuts. Elle avait faire de merveilleuses rencontres grâce à ses bêtises, heureusement d’ailleurs que ça n’avait pas été des agents ennemis dangereux qui aurait pu lui faire du mal. Maintenant, la prudence à propos de son employeur était sa priorité.

« Oui j’ai vécu longtemps en Russie à la campagne précisément. Puis j’ai perdue un être cher et je suis parti refaire ma vie ailleurs. Ici je suis considérée comme une productrice artisanale de blé de très haute qualité ! Alors je suis venue à Chantilly. J’ai une toute petite parcelle de champs à l’orée de la forêt, mais la quantité importe peu. Je fais ce que j’ai toujours aimé faire ! »

La blonde continua son chemin, tournant parfois à certains coins de rues jusqu’à arrivé devant une grande bâtisse. C’était ici que se trouvait la Résidence Otelo, selon son plan. Ana était déjà passé devant de nombreuses fois en se promenant dans le centre ville, mais elle ne connaissait personne qui y vivait. Du moins jusqu’à maintenant.

« Voilà, c’est ici ! Je t’aiderais bien à emménager mais j’ai moi-même beaucoup de travail qui m’attends… Bon courage ! »

« Oui j’ai vécu longtemps en Russie à la campagne précisément. Puis j’ai perdue un être cher et je suis parti refaire ma vie ailleurs. Ici je suis considérée comme une productrice artisanale de blé de très haute qualité ! Alors je suis venue à Chantilly. J’ai une toute petite parcelle de champs à l’orée de la forêt, mais la quantité importe peu. Je fais ce que j’ai toujours aimé faire ! »

C'étais donc ça la raison de ses gros sacs de graines. Ça me paraissait toujours un peut étrange qu'une personne si jeune vive ici, dans un village si reculé mais bon... Chacun son mode vie.
Nous continuions de marcher dans ce qui me semblait être le centre ville quand j'aperçue ce qui me semblait être la fameuse résidence;

« Voilà, c’est ici ! Je t’aiderais bien à emménager mais j’ai moi-même beaucoup de travail qui m’attends… Bon courage ! »

Encore heureux qu'elle ne puisse pas m'aider à emménager! Je me demande quelle aurait été sa réaction en voyant mes affaires.
C'était donc ici que j'allais commencer ma nouvelle vie? Cette résidence paraissait tellement calme, ça allait être parfait pour quelqu'un comme moi! J'observais les grands bâtiments du centre-ville avec beaucoup d’intérêt et j’essayais de deviner quelle fenêtre correspondait à mon appartement. Une fois que j'avais parcouru du regard cet amas de grands immeubles, je regardais Anastasia et lui dit:

«Ne t'en fais pas, j'arriverais bien à me débrouiller seule! Encore merci pour m'avoir aidé à trouver la résidence! Sans toi je crois que je serais toujours en train de chercher... On s'échange nos numéros? Ce sera plus simple si tu veux qu'on se revoie.»

Et m*rde... Pourquoi j'ai dis ça? ça ne me ressembla pas de vouloir garder un contact avec quelqu'un...

HRP :

» Absente pour un temps
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