Quand ménage rime avec sauvage, carnage et... Willow.| Silver

Dim 8 Nov - 16:27

Le silence. Il n'y avait personne das l'appartement. Arthur était seul. Et le vacarme devant lui ne lui présageait rien de bon. Il soupir un bon coup, se demandant qui avait pus provoquer tout ça. Qui ? Non, quelle chose a fait out ce boxon, même. Il n'y avait pas grand chose à ranger, mais c'était déjà trop. Le tatoué fit d'abord le tour dans l'appartement et fut tout d'abord soulagé de savoir que ses affaires étaient intactes. Oui oui, tout pouvait arrivé en si peu de temps, lorsqu'on s'absentait. Il avait une petite mission à accomplir pour son patron, il était donc parti quelques temps. Il avait donné des nouvelles à Matthew, lui dire que tout se passait bien, histoire de ne pas l'inquiéter davantage. Mais à en croire le désordre, il devait bien s'amuser le blond avec la colocataire. D'ailleurs, ils devaient s'être vue à l'arrache, Arthur et la demoiselle. Wi... Willow, je crois. Haha. Ils ne s'étaient pratiquement pas parlés, et il peinait à croire que ce jour n'arriverait jamais. Selon les dires de Matthew, il valait mieux éviter cette jeune fille. Alors le brun, il se posait des tonnes et des tonnes de questions la concernant. Après, Matthew, il en faisait tout un plat parfois. Il lui sortait des tirades longues comme les heures supplémentaires que le patron donnait à ses agents pour enfoncer Willow. Donc la meilleure des choses à faire était de rencontrer la jeune fille soi-même. Si elle était là, parce qu'Arthur semblait être toujours aussi seul, dans l'appart. Il n'avait pas regardé dans la chambre de Willow, par pure politesse. Il racla sa gorge, toussota assez bruyamment dans le salon, tapotait assez fort contre les murs...

- ... Personne. Il n'y a vraiment personne ici ?

Bienvenue cher Arthur, bon retour ! Meilleur accueil il n'y avait pas. Alors il resta silencieux près la bourrasque qu'il avait reçu et partit en direction du coin cuisine, histoire de commencer à ranger le petit foutoir. Je me demande si c'est pas fait exprès, parfois... Il ravala ses pensées et, après nettoyer le peu de vaisselle, il prit une canette dans le frigo et s'assit sur le canapé, pensif. Est-ce qu'il sait que je suis de retour ? Je l'avais pourtant prévenur, je crois... Encore sa montre pas à l'heure. Il avait l'habitude. Il ouvrit sa canette et but deux ou trois gorgées.

La porte claqua lourdement.

Arthur, surpris, s'étouffa. Doué ? Je ne vous le fais pas dire. Il toussa et se retourna vers l'entrée. Il vit une personne.... Inconnue ? ... Je comprends plus rien. Il n'y a rien à comprendre quand sa colocataire fait son apparition dans ce champ de bataille. En plus elle ressemble pas à ce que m'a décrit Matthew.

- ... Bonjour...?

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QUICK SILVER

Vite, vite.
Willow devait aller vite. Pas pour un rendez-vous ou je ne sais quoi, elle serait arrivée en retard. Mais Willow ne l'était pas.
Elle avait juste fait une grosse, grosse bêtise.
C'est si grave que ça? MAIS OUI PUTAIN. JE VEUX PAS PERDRE MON BOULOT. Roooh calme toi ! C'est pas comme si ça pouvait tuer quelqu'un, si? MAIS SI. C'EST MOI QUI VAIT ME FAIRE TUER.
Willow était certes agent secrète, mais sa couverture restait de travailler dans une simple boulangerie. Et qui disait boulangerie, disait qu'elle allait sûrement finir par devoir faire la cuisine un jour. Alors Willow a essayé.
Je vous raconte pas le bordel qu'elle a foutu. De la "pâte" partout, du sucre tombé par terre, et le four complètement fichu. Douée, elle l'était.
Alors évidemment, munie de son courage légendaire, Willow est partie de l'agence ni vue ni connue le plus vite possible.
Je suis dans la merde. Je suis dans la merde. Je suis dans la merde.
Willow était donc en train de dévaler les rues diverses et multiples de Chantilly pour trouver un endroit où se planquer, comme si elle se faisait poursuivre par Satan en personne. Mais Satan en personne (Mère-Grand) la punirait sûrement plus tard, quand elle se rendra compte de ce qu'elle a fait.

Après une course, effrénée, Willow finit par arriver à l'Otelo, et se planta devant la porte de son appartement, la main appuyée contre un mur pour reprendre son souffle. Quand tu t'y met t'es rapide en fait. Faut que tu te mette dans la merde plus souvent. Ta gueule.
Inspire, expire, inspire...
Willow sortit la clé de l'appartement de sa poche. Appartement qui était pas mal en bazar, ces derniers temps. Il fallait dire qu'en ce moment, Matthew était, pour une raison X ou Y un peu dans la Lune. Willow avait déjà eu à faire avec ses petites crises de dépressions, mais cette fois-ci ça allait plus loin. Alors évidemment, la demoiselle se posait quelques questions.
Clac. Porte ouverte.

- ... Bonjour...?

- Hoy Art-ichaut. Ça fait un moment qu'on t'as pas vu, tu faisais quoi?

Quelle belle démonstration d'humour Willow. Mais il était vrai aussi que son second colocataire était absent pendant un petit moment, et qu'elle n'avait pas vraiment pu discuter réellement avec lui. À croire qu'il l'évitait. C'était compréhensible.

Lun 21 Déc - 0:16

- Hoy Art-ichaut. Ça fait un moment qu'on t'as pas vu, tu faisais quoi ?

Haha. Il ne savait s'il devait rire ou pleurer. Sa colocataire avait-elle toujours cet humour à s'en pendre ou bien ? Et puis, ça fait un moment. En fait, ils se sont jamais rencontré. Ou vu en passage éclair. Mais sinon rien. Sinon, elle l'attendait, sa question. Il la regarde, avec une mine de désespéré. Mine qui ne collait absolument pas avec son visage tatoué. Mine qui traduisait la détresse, l'appel au secours de Matthew. Elle fait peur avec ses sutures... Pas que ses sutures, tout. Le blond n'aurait pas dû lui parler d'elle, il n'y aurait pas eu autant de jugement en si peu de temps. Il se rassit sur le canapé, sa canette toujours à la main. Le dos à elle.

- J'étais rentré chez moi, j'avais des papiers à régler. Et Matthew, il est où ?

Il n'allait quand même pas lui dire qu'il était agent secret. Il était sûr qu'elle ne le croirait même pas, froussard qu'il est. En fait, il se demandait pourquoi il était accepté dans cette organisation. Merci Matthew ? Ouais, sûrement. enfin, c'était quasiment grâce à lui. Grand parleur qu'il était aussi. Et merci la mafia. Beau le sarcasme.

- Tu peux dire qui a provoqué ça au fait ? Il pointa touuuuuut le foutoir autour d'eux, avant de se lever et de prendre une nouvelle canette. ... Tu veux ?

Inspecteur Tutur est dans la place ! Mais en tant que colocataire, il fallait faire bonne impression ! ... La bonne blague. Être Tutur n'est pas faire bonne impression. Plutôt envie de taper. Juste ça.
Mais sur le coup, il voulait en apprendre plus sur la jeune fille, en oubliant tout ce que son meilleur ami lui avait bien pu lui dire dessus. Surtout en mal. En fait, il ne lui avait que du mal d'elle, s'il se souvenait bien. Parfois, il méritait lui aussi des claques, le Matthew. Ou du scotch, pour plus parler.

» Quand chat rime avec poisse | Pinocchio, Violet
» Quand chat rime avec Humain, invisibilité et capacité à voler...
» [pv la Reine Blanche] Emmaline et Aleph, ou quand massacre rime avec piano.
» J'écris un journal comme ça, quand je serais célèbre j'aurais pas besoin d'écrire une autobiographie.~ L'art de vivre by Willow Oribukaze
» Et n'oubliez pas: quand on tape, c'est dans la bouche ! [Pv. Amethyst and Silver]

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