Agent White, pour vous servir

[Anthony Edward Stark] feat [Marvel]

Nom d'agent : Agent White

Nom & prénom : Edilio Babbucci

Surnom : Ed, Eddy. Mais plutôt Ed.

Âge : 30 ans, 8 novembre

Nationalité : Italienne

Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Phobies & complexes : Ed c'est la liberté. Ce grand gaillard a peur d'être enfermé, des espaces clos et confinés. 'Fin vous voyez le topo : il a un petit problème de claustrophobie. Ah et il n'aime pas trop son nez.  

Autre : Parle Italien avec sa Mamma dés qu'il l'a au téléphone -au moins une fois par semaine- ainsi que tout autre membre de sa famille alors qu'ils parlent tous Français depuis belle lurette !

Edilio c'est la douceur de vivre à l'Italienne. Il aime les choses simples de la vie -une bonne bouteille, la compagnie d'une jolie fille, une petite vadrouille en moto- et sait profiter des moments de bonheur sans trop se prendre la tête. A vrai dire, il n'est pas de ceux qui planifient chaque instant  à la minute près. Il laisse énormément de place au hasard et accepte les aléas du quotidien sans problème. C'est un mec intelligent mais qui le cache bien. En fait, Ed ne tire pas ses connaissances des bouquins mais plutôt de l'expérience qu'il a de la vie elle-même. C'est un manuel qui aime bien comprendre les choses en bidouillant ce qui lui tombe sous la main. Ex plombier, bricoleur et mécano, c'est un touche à tout qu'il vous sera très utile d'avoir à vos côtés en cas de pépin. Appelez-le à quatre heures du matin si vous avez besoin de lui et il rappliquera aussi tôt. C'est qu'il est d'une loyauté sans faille et qu'il n'hésitera pas à se donner corps et âme pour ceux qu'il considère ses amis. Généralement, les gens accrochent bien à la personnalité d'Edilio parce qu'il est facile à vivre et ne se prend pas la tête pour des broutilles. Il vous dira d'ailleurs qu'il a passé l'âge de faire une montagne de petits ennuis ridicules, mais ce n'est pas l'âge qui fait l'homme. On peut d'ailleurs lui reprocher ce manque de réaction voire d'intérêt. C'est vrai que ça peut devenir agaçant, à la longue, de l'entendre dire "C'est pas grave, relativise gamin !" mais c'est sa façon d'être et il ne changera pas. En fait, il est plutôt borné le type et ne lâche pas facilement le morceau. Il est aussi franc et ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu'il a sur le coeur. Après, Ed, c'est pas un méchant donc il ne balancera pas des saloperies en pleine face juste pour le plaisir. Il s'énerve plutôt rarement, mais si vous voulez un conseil, ne soyez pas dans les environs le jour où ça arrive car vous risqueriez d'en faire les frais. Un indice ? Les poings font plus de mal que les mots selon lui. C'est un Italien, un sanguin au fond, derrière ses airs de mec cool, donc ne le poussez pas trop à bout. Une fois la tempête passée, il aura du mal à revenir s'excuser -parce qu'il est quand même très fier- mais se fera violence si vous comptez réellement pour lui. Si vous décidez de faire le premier pas et voulez faire fondre son coeur, armez vous de quelques pâtisseries et vous vous le mettrez rapidement dans la poche. Il craque pour tout ce qui est sucré mais je vous laisse découvrir sa faiblesse ultime par vous-même -sinon c'est trop facile-.

Caractère

Attaque : 50
Esquive : 55
Magie : 0

Armes de prédilection : Revolver
Armes non maîtrisées : Les armes blanches en général.

Spécialisation :Soutien Classe 2

Edilio est comme qui dirait né avec un fusil dans les mains. Depuis son plus jeune âge, il admire son chasseur de père qui lui a fait partager sa passion très tôt. Du coup, il se débrouille plutôt bien avec tout ce qui est armes à feu. Il est précis et ses tirs sont ordonnés, nul besoin d'arme qui tire en rafale. D'où le choix de son arme de prédilection. Son fidèle compagnon est un Smith & Wesson entièrement noir qu'il chérit particulièrement. En cas d'attaque, Ed sait aussi se servir de ses poings -il fait de la boxe depuis quelques années déjà- ou de tout objet qui lui tombe sous la main – Agent White avec la clé anglaise dans la salle de bain !- Tout sauf les armes blanches qui le mettent mal à l'aise et dont il ne sait pas se dépatouiller. Pour ce qui est de sa résistance, il peut encaisser les coups dans une certaine mesure -la boxe je vous dis- et a des appuis plutôt corrects, même si ses jambes ne suivent pas toujours ses poings.  

Capacités : Sait se servir d'armes à feu - très bonne connaissance en plomberie (MG fait appel à lui dés qu'elle a un soucis avec la plomberie de l'agence)

Capacités

Edilio c'est le soleil réconfortant de l'été et les cigalles qui chantent. L'odeur de lavande et d'huile d'olive qui chatouillent les narines. C'est le Méditerranéen type avec sa peau aux notes dorées et ses yeux noisette rieurs. Ses traits reflètent sa personnalité : un visage anguleux et un menton fier, des traits creusés par le travail et la fatigue, un regard doux et sévère à la fois. Il porte une barbe de trois jours qu'il entretient régulièrement. C'est peut être une feignasse mais il n'est pas non plus négligé. Ses cheveux bruns sont généralement courts et en bordel, parce que c'est plus pratique pour bosser et parce qu'il ne va pas non plus s'encombrer de ça. Bien qu'il ne soit pas très grand pour un homme, il atteint tout de même le mètre soixante treize. Sa musculature est développée -grâce à la boxe majoritairement- et les sucreries dont il raffole n’entachent pas cette forme -presque- olympique. Autant dire que malgré sa taille moyenne, il en impose et ne faiblit pas devant les colosses de deux mètres qu'il croise parfois à l'agence. Il est tatoué dans le dos et sur les bras, s'habille de manière classique et/ou pratique selon les occasions et planque çà et là quelques cicatrices, il a le don de se retrouver dans des situations compliquées.

apparence

Edilio descendit de sa Ducati noire et rouge et ôta son casque pour emplir ses narines du délicieux parfum des petits gâteaux fraîchement sortis du four qui émanait de la boutique de Mère Grand. Un petit sourire se dessina au coin de sa lèvre, ce parfum réveillait en lui les souvenirs vifs du gâteau aux amandes de sa chère Mamma et avec ça, les disputes rituelles qui accompagnaient ce petit plaisir. Il revoyait les coups de coudes échangés avec son grand frère Basilio et les braillements des plus petits pour savoir qui aurait la première part. Bien qu'ils aient presque toujours vécu en France -dans la Provence pour pouvoir plus facilement rendre visite à la famille restée en Italie-, les membres de la famille Babbucci n'avaient jamais cessé de vivre "à l'Italienne". La famille était nombreuse et soudée : ses parents étaient fous l'un de l'autre et s'entourèrent bien vite de six enfants. Dans l'ordre : Basilio, Edilio, Marta, Rosa Maria, Paloma et le petit dernier Alessio, chacun suivant son aîné de deux ans. Les plus grands, entre deux disputes, se serraient les coudes pour aider leur parents avec les plus petits et tout fonctionnait parfaitement comme ça. De bonne humeur suite à l'évocation de ces souvenirs parfumés, le jeune homme poussa la porte de son employeur et tiqua en entendant la clochette tinter à son entrée. Y'avait ce côté propret qui l’agaçait un peu, mais il n'en laissa rien paraître et afficha son plus beau sourire à la femme qui l'accueillait et le conduisait poliment dans une pièce annexe. Il avait besoin de ce job alors il userait de tous ses charmes pour se faire embaucher.

- Asseyez-vous.

Ca n'allait pas être une partie de plaisir. Il n'était pas vraiment habitué à faire du charme aux vieilles dames, surtout quand elles utilisaient ce ton un peu sec d'entrée de jeu au lieu de lui pincer les joues gentiment en lui servant du thé à la camomille. Il obéit sans rechigner et attendit patiemment la suite. La bonne femme ajusta ses lunettes de vue en demi lunes et fit mine de parcourir sa lettre de motivation d'un oeil morne.  

- Edilio Babbucci. Elle leva les yeux vers lui, il lui répondit d'un petit signe de menton et elle retourna à sa lecture. Je suis une femme d'affaire pressée, ne me faites pas perdre mon temps, en quoi aurais-je besoin de vous ?

Elle jouait à la femme occupée qui croulait sous les demandes alors qu'à l'époque, elle était plutôt en manque d'effectifs et avait autant besoin d'Eddy qu'il avait besoin de ce job. Il déglutit, pas préparé pour ce genre d'entrevue, mais s'attela finalement à la lourde tâche qui ferait balancer son destin.

- Eh bien, mademoiselle... Il appuya sur le dernier terme un sourire en coin. J'ai emménagé récemment dans votre jolie ville pour me reconvertir complètement, changer de voie et me lancer dans la pâtisserie parce que vous savez...

Quand il était lancé, Edilio était un vrai moulin à parole, qui jouait de ses mains comme les pales d'un moulin qui tournent au gré du vent. La vieille dame coupa vite court à ses élucubrations, pinçant les lèvres et le fusillant du regard.

- Arrêtez-vous là. Je vais mener l'interrogatoire.

Décidément, elle n'était pas commode pour une petite mamie. L'Italien, blessé dans son amour propre, se mordilla l'intérieur de la joue tout penaud. La carte séduction à coups d'accent chantant ne marcherait pas ce coup-ci.

- Je vois que vous avez été plombier pendant une période de cinq ans. Vous n'avez pas perdu la main j'imagine ?

Surpris, le jeune homme ne comprit pas vraiment où Mère Grand voulait en venir. Quel était le rapport à la pâtisserie pour laquelle il avait postulé ? Néanmoins, il lui répondit du tac au tac.

- Bien sûr. Ce métier me passionait vraiment. J'ai été licencié parce qu'on n'avait plus vraiment besoin de moi dans le coin. Pas que j'étais mauvais hein, mais la concurrence était trop rude et mon employeur n'avait plus besoin d'autant de gars.

Il se gratta la nuque, conscient qu'il parlait sans doute trop honnêtement à une femme qu'il voulait convaincre de l'employer. C'était pas le genre de choses dont on parlait si franchement lors d'un entretient d'embauche. Pourtant, ça ne sembla pas déranger la vieille femme dont le regard s'éclaira d'un intérêt soudain.

- Je lis aussi que vous avez un permis de port d'arme. C'est peu commun. Vous pratiquez depuis longtemps ?

Là, elle commençait presque à l'inquiéter la petite mamie. Il fronça les sourcils alors qu'au même moment, un jeune homme entra dans la pièce et posa un verre de whisky sec sur le bureau de l'aïeule avant de repartir aussi vite qu'il était venu. Ed se pinca la lèvre avant de répondre tout aussi franchement.

- Mon père nous emmenait, mon grand frère et moi, chasser avec lui. Depuis que je suis tout petit, c'était notre rituel du Dimanche entre hommes. J'aurais râté un de ces dimanches pour rien au monde. Le tir ça nous permettait de décompresser, de penser à autre chose et ça nous a appris à être précis. J'ai eu mon permis en même temps que ma majorité.

Elle ota ses lunettes et porta le verre de whisky à ses lèvres, se penchant vers lui comme pour lui annoncer un plan machiavélique et lui révéla la raison pour laquelle il était réellement ici. Tout ouïe, Edilio comprit bien vite que son travail pour l'agence n'allait pas être de tout repos et qu'il ne rentrerait que très rarement chez lui avec de la farine sur les mains.

Histoire

Derrière l'écran